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mercredi 5 décembre 2012

D’après le Renadhoc : Plus de 15 Jeeps de Mme Olive Lembe Kabila emportées par les rebelles du M23







Le Renadhoc s‘oppose aux négociations directes entre Kinshasa et les hommes du Colonel Sultani Makenga. Le Réseau National des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme du Congo (Renadhoc) a tenu hier mardi 4 décembre courant à son siège situé dans la commune de Barumbu à Kinshasa, pour faire le point de la situation au Nord-Kivu, caractérisée par les violations graves des droits de l’homme par les éléments du M23.



Par rapport aux assises politiques qui s’ouvrent mercredi ou jeudi à Kampala, la capitale ougandaise, et qui vont réunir les délégués du M23, de Kinshasa et de la société civile triés par le pouvoir, le Renadhoc est catégorique et s’oppose à cette messe noire qu’il qualifie de farce.
Pour Fernandhez Murhola, secrétaire exécutif national de cette plateforme des ONGDH de la RDC, une rencontre pareille ne devrait pas avoir lieu à Kampala, ut pays agresseur cité dans le rapport des Nations Unies comme le soutien des rebelles. Son réseau souhaite la tenue d’un forum national regroupant les représentants des forces vives de la nation, pour débattre de la situation sécuritaire au Nord-Kivu et non avec le M23.



De hauts responsables ougandais ont également prêté appui au M23 : renforts militaires en RDC, livraison d’armes, assistance technique, planification commune, conseils d’ordre politique et appui dans les relations extérieures. Des unités des forces armées ougandaises et des forces armées rwandaises ont conjointement porté appui au M23 lors de la série d’attaques que le Mouvement a lancées en juillet 2012 pour s’emparer des principales villes du Rutshuru et bouter les forces armées congolaises hors du camp de Rumangabo “, révèle le rapport des Nations Unies.
Pour le Renadhoc, le M23 n’est qu’une force négative bénéficiant du soutien du Rwanda et de l’Ouganda dont les responsables devront un jour répondre de leurs actes devant la justice internationale.



Au lieu de négocier avec le M23, Kinshasa est appelé par le Renadhoc à engager les pourparlers avec Kigali et Kampala pour que celles ci mettent fin à leur soutien au M23.
Le conseil de Sécurité des Nations Unies a montré dans son rapport comment le M23 bénéficiait du soutien militaire, financier, politique du Rwanda et de l’Ouganda. Comment un pays agresseur peut abriter ce genre de forum, regrette le secrétaire exécutif du Renadhoc.

Pour ce réseau des ONGDH de la RDC, les résolutions des assises de Kampala n’engagent pas le Renadhoc qui exige la tenue d’un forum national réunissant les délégués des forces vives de la nation, pour trouver par consensus la solution au problème du Kivu …
St/Sombre tableau des droits de l’homme sous le M23.



Le Renadhoc a présenté hier mardi son rapport semestriel sur la situation des droits humains au cours de la période comprise entre le 1er juin et le 30 novembre 2012. Dans ce document de plusieurs pages, le M23 est accusé des graves violations des droits humains dans les zones sous son contrôle. Le 20 novembre dernier, lors de la prise de la ville de Goma par le M23, plusieurs assassinats ont été enregistrés dans la capitale provinciale du Nord-Kivu. Sans oublier les scènes de pillages des biens emportés par les militaires du M23, signale le Renadhoc. D’après le secrétaire exécutif national du Renadhoc, les éléments du M23 ont emporté plus de 15 véhicules Jeep gardés dans la concession de l’épouse de Joseph Kabila, au quartier Katindo, au bord du lac Kivu. Sans oublier le pillage systématique par les éléments du M23 des résidences de certains ministres et députés provinciaux ainsi que des maisons appartenant aux cadres de l’administration publique et officiers de la PNC et des FARDC.


GODE KALONJI MUKENDI

http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=40062:-dapres-le-renadhoc--plus-de-15-jeeps-de-mme-olive-lembe-kabila-emportees-par-les-rebelles-du-m23&catid=35:la-tempete-des-tropiques

L'Office des Etrangers expulse une trentaine de Congolais vers Kinshasa


L'Office des Etrangers expulse une trentaine de Congolais vers Kinshasa



  • Une expulsion collective est organisée ce mercredi par l'Office des Etrangers. Une trentaine d'hommes et de femmes de nationalité congolaise sont raccompagnés sous escorte par avion militaire, destination Kinshasa. Ces Congolais étaient tous en situation irrégulière. Ce vol supervisé par la Belgique, en collaboration avec l'Allemagne et l'Irlande, a pour cadre la directive "retour" adoptée par l'Union européenne.

    Ils sont 27 femmes et hommes à repartir vers leur pays, la République démocratique du Congo. Pas de plein gré, mais sous escorte policière. Il s’agit de demandeurs d’asile déboutés, de personnes en fin de procédure de demande de régularisation de séjour. Ils ont tous épuisé les voies de recours possible, selon l’Office des étrangers.

    Ils prennent l'avion à destination de Kinshasa. L'Allemagne et l'Irlande profitent de l'Airbus affrété par la Belgique pour expulser 3 Congolais en situation irrégulière chez eux.
    Dominique Ernould, porte-parole de l'Office des étrangers, explique à la RTBF que, "quand il y a 10, 15, 20 personnes qui doivent être rapatriées, en plus avec la collaboration d'autres pays européens, c'est beaucoup plus avantageux". Ces personnes ne peuvent pas s'opposer à leur rapatriement, puisque chacune d’entre elle est escortée par des membres de la police fédérale.

    Ce vol est organisé par notre pays mais financés par les fonds européens consacrés au retour : "Nous faisons pratiquement chaque mois, avec des destinations différentes bien sûr, des vols de ce type. On en a eu un au mois d'octobre avec l'Albanie, au mois de mars, avec comme destination Kinshasa également. Donc nous en faisons couramment", précise Dominique Ernould.

    Des associations se sont mobilisées et ont décidé d'interpeller la secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Maggie De Block.

    Radia Sadani

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-office-des-etrangers-expulse-une-trentaine-de-congolais-vers-kinshasa?id=7887167

Suite à l’interpellation sur la situation sécuritaire. Alexandre Luba Tambo :


 « Nous n’avons pas encore une armée moderne, efficace et dissuasive … »

http://unenouvelleafriquevoitjour.blogspot.be/2012/12/suite-linterpellation-sur-la-situation.html

Après les exposés des trois membres du gouvernement relatifs à la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national et singulièrement dans la partie orientale de la RD Congo sur la prise de Goma, puis les rumeurs qui fusent de partout ; et après avoir suivi les interventions et recommandations de sages de la chambre haute du parlement autour de la diplomatie, de la stratégie de la guerre, de la débâcle de nos Forces armées, du mandat de la Monusco et aussi des Accords signés, le Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo avait accordé la parole par préséance au vice-premier ministre et ministre de la Défense en vue de rencontrer les préoccupations des sénateurs.