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jeudi 15 août 2013

Concertation Nationale en RD.Congo:Une Franco-Autrichienne Claudine Cullin met en garde..


Concertation Nationale en RD.Congo: 

Une Franco-Autrichienne Claudine Cullin met en garde..




L'opposant congolais Étienne Tshisekedi chez l'accompagnateur Denis Sassou Nguesso

Tiré du quotidien le Phare:

Le Phare vient d’apprendre, de source sûre, qu’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est attendu ce samedi 17 août 2013 à Brazzaville, à la demande du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Ce déplacement a été confirmé après le passage, en début de semaine, d’un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, porteur d’une invitation personnelle de ce dernier remise à Etienne Tshisekedi en mains propres, dans sa résidence de la rue Pétunias, dans la commune de Limete.

Mais le quotidien de l’avenue Colonel Lukusa n’a pu obtenir des précisions au sujet de la date exacte du tête-à-tête entre les deux personnalités ni de la durée du séjour du numéro un de l’UDPS à l’autre rive du fleuve Congo. L’on croit toutefois savoir que le menu de leurs entretiens pourrait s’articuler autour de la recherche des pistes de solution à la crise politique et sécuritaire congolaise, dont la toile de fond se trouve être la contestation des résultats de l’élection présidentielle de novembre 2011 par une large frange des Congolais et l’interminable guerre qui secoue la partie Est du pays.

Interrogé sur la probabilité que Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso puissent échanger autour des « Concertations nationales » ou du « Dialogue national » dont on parle tant du côté de Kinshasa, une source proche du président national de l’UDPS a laissé entendre que ce forum n’a jamais constitué et ne constitue pas une préoccupation pour le père de l’opposition pacifique en République Démocratique du Congo. Etienne Tshisekedi, indique-t-on, est sur un autre créneau, celui de la crise de légitimité au sommet de l’Etat engendrée par les fraudes électorales planifiées par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) de Daniel Ngoie Mulunda, de la recherche d’une paix durable pour la RDC et la Région des Grands Lacs, de la lutte pour la démocratisation effective du pays et la promotion du bien-être social pour la majorité des Congolais.

Ainsi donc, Etienne Tshisekedi pourrait mettre à profit son séjour brazzavillois pour passer en revue, avec le président Denis Sassou Nguesso, les problèmes politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui empêchent les Congolais de Kinshasa de s’entendre et de rebâtir un Congo nouveau. Le cahier de charges de l’UDPS, pense-t-on, pourrait s’articuler autour des matières que cette formation politique considère comme incontournables pour recréer la cohésion nationale, à savoir le retour à la vérité des urnes, la clarification des tenants et aboutissants de la guerre de l’Est, la libéralisation des activités des partis politiques, la liberté d’opinion et d’expression, la bonne gouvernance, le changement de mentalités, la lutte contre les antivaleurs (corruption, impunité, détournement des biens sociaux et des deniers publics), le respect des droits de l’homme, la libération des prisonniers politiques, la recherche du bien-être des masses déshéritées, etc.

Au retour de Tshisekedi de Brazzaville, on en saura certainement plus sur le contenu de ses entretiens avec le président Denis Sassou.

Le Président Tshisekedi en visite de Travail au Congo-Brazzaville

Contrairement à ce qui se raconte dans certains medias, le Président traverse ce samedi 17 aout « NON PAS » pour les concertations de Kabila, mais pour une séance de travail sur la situation sécuritaire dans la région des grands lacs. Le Président de la République Son Excellence le Dr Tshisekedi sera à Brazzaville pour féliciter son homologue Président pour les 53 ans d’indépendance du Congo. Ensuite, Il est prévu une séance de travail sur la sécurité et échanges économiques dans la région des grands lacs, le Président Tshisekedi va solliciter le concours du Président Denis Sassou, aussi des autres Chefs d’Etat de la région pour la promotion de la stabilité et la Paix dans la région des grands lacs et de l’Afrique centrale par un engagement commun en faveur de la fin de l’ère de la division, de guerre qui a duré plus d’une décennie. Un engagement pour la naissance d’une nouvelle ère dans la coexistence régionale impliquant l’amélioration des relations dans la région des grands lacs.

La sécurité de la RDC est indissociable de celle des autres Etats de la Région. Cet espace a besoin d’actions immédiates, une solution politique globale et utile pour retrouver une stabilité. Le génocide au Rwanda en 1994, l’holocauste des congolais depuis 1996, la guerre au Congo-Brazzaville, la rébellion en Angola, le conflit au Sud-Soudan, l’instabilité en Centrafrique ont montré qu’aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une sécurité efficace de son territoire. Nous ne pouvons nous contenter de l’immobilisme quand autour de nous, le monde est en mouvement. Nos peuples doivent réapprendre à vivre ensemble sous des règles démocratiques et des institutions politiques librement choisies par les citoyens.

Le monde étant devenu un petit village, aujourd’hui pour avoir la légitimité il faut la combinaison de deux choses, la reconnaissance internationale et la communion du Peuple, le Président Tshisekedi d’après ce qui se raconte dans les couloirs d’Etat à Brazzaville, sera prochainement l’invité spécial du Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie pour une réunion préparatoire sur la SADC.

Yves Kongolo


Étienne Tshisekedi, le leader de l'UDPS. Étienne Tshisekedi, le leader de l'UDPS. © AFP
Dans son rôle d'"accompagnateur" des "concertations nationales" en RDC, le président de l'autre Congo, Denis Sassou Nguesso, invite, le 17 août, l'opposant Étienne Tshisekedi à Brazzaville. Une rencontre qui pourrait déboucher sur l'annonce de la participation de l'UDPS au dialogue national, à défaut de celle du Sphinx de Limete lui-même.
  
Depuis la présidentielle du 28 novembre 2011, Étienne Tshisekedi campe droit dans ses bottes. C'est lui le "président élu" de la RDC, clame-t-il à qui veut l'entendre. Le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) refuse toujours de reconnaître les institutions issues des dernières élections. Comment le faire participer aux "concertations nationales" qui se préparent dans le pays ? C'est le coup que tente de réaliser Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville.

>> Lire : RDC : Étienne Tshisekedi, un roi sans royaume

Désigné officiellement "accompagnateur" du dialogue à venir en RDC, à l'issue de l’audience qu'il a accordée à Brazzaville, le 8 août, à Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, co-présidents du présidium des "concertations nationales", Denis Sassou Nguesso poursuit ses contacts avec la classe politique et la société civile de la RDC. Le 13 août, il a donc invité l'opposant historique Étienne Tshisekedi à venir, samedi 17 août, discuter de "quelques sujets d'intérêt partagé".


L'invitation de la présidence du Congo dont Jeune Afrique s'est procuré une copie
(Cliquez pour agrandir l'image)




À la mi-juillet, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait déjà reçu son homologue d'en face, Joseph Kabila, puis, quelques jours plus tard, le cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa.

>> Lire : Concertation nationale en RDC : Denis Sassou Nguesso, le médiateur

"Étienne Tshisekedi reste ouvert"
L'invitation a été reçue positivement par l'état-major de l'UDPS. "Notre leader se rendra bien à Brazzaville pour rencontrer Denis Sassou Nguesso", affirme Corneille Mulumba, un des secrétaires généraux du parti. Une rencontre rendue possible après des échanges entre Jean-Dominique Okemba, l'émissaire spécial du président congolais, et Samy Badibanga, le président du groupe parlementaire UDPS et alliés. Réputé pour son entregent, c’est ce dernier qui avait déjà négocié l'entretien en tête-à-tête entre Etienne Tshisekedi et François Hollande, en marge du dernier sommet de la Francophonie, en octobre 2012, à Kinshasa.

Que peut-on attendre du rendez-vous de Brazzaville ? "Il est difficile d'anticiper sur l'issue de cette rencontre, mais Étienne Tshisekedi reste ouvert", confie un proche de l'entourage du président de l'UDPS.
Plusieurs scenarios sont sur la table, notamment celui d'une participation du leader de l'UDPS aux assises nationales ou, plus sûrement, celle de sa formation politique. Ce qui sera déjà un bon résultat pour le médiateur. Sassou Nguesso, qui est également médiateur dans la crise centrafricaine, pourra alors se rendre tranquillement, le 18 août, à Bangui pour prendre part à la prestation de serment du président autoproclamé Michel Djotodia, satisfait d'avoir remis les "concertations nationales" en RDC sur la bonne voie.
Avec un peu de chance, cette grande messe longtemps attendue en RDC pour renforcer la "cohésion nationale" pourrait démarrer d'ici la fin du mois d'août.
__________________
Par Trésor Kibangula


Manifestation dispersée par la Police à Goma

Des jeunes sont contre l'arrestation injuste de leur député national Mr Muhindo et manifestent pour sa libération immédiate. Mr Muhindo est notamment accusé d'outrage au Chef de l'État.
Notons que Mr Muhindo est membre du MSR, une composante de la Majorité Présidentielle qui vient de suspendre sa participation à toutes les activités de ce conglomérat.






L’UNC répond à Lambert MENDE

UNC

UNION POUR LA NATION CONGOLAISE
« U.N.C. »
Parti politique enregistré  par l’Arrêté Ministériel n° 111/PM-MIS/2010  du 19 juin 2010

 
COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Union pour la Nation Congolaise, Parti Cher à l’Honorable Vital KAMERHE, a examiné minutieusement les propos tenus, ce mercredi 14 août 2013 sur les antennes de la radio Top Congo FM, par Monsieur  Lambert  MENDE OMALANGA, Ministre de l’Information, des médias et de la Nouvelle citoyenneté et Porte-parole du Gouvernement et tient à apporter la mise au point suivante :




1. S’agissant de la révision constitutionnelle, l’UNC rappelle que conformément à la Constitution, Monsieur MENDE n’a pas mandat ni qualité de parler au nom du Président de la République, Monsieur Joseph KABILA, étant donné qu’il est le porte-parole du Gouvernement et non de l’Institution Président de la République. L’UNC et le peuple congolais exigent que Monsieur Joseph KABILA seul se prononce quant à ce ;
 
2. L’UNC déplore aussi les propos pour les moins discourtois tenus à l’endroit de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Président en exercice de la CIRGL et Cosignataire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba,  le traitant de «simple» accompagnateur, alors que le choix porté sur cette Haute personnalité comme Facilitateur relève d’un consensus national. 
 
3. L’UNC exprime, par ailleurs, sa profonde indignation à la suite des propos désobligeants tenus par Monsieur MENDE à l’égard des personnalités politiques de l’opposition, en traitant les Présidents Etienne TSHISEKEDI et Vital KAMERHE, des personnes «ordinaires» alors qu’en sa qualité de Ministre de la Nouvelle Citoyenneté , il est tenu au devoir de réserve et à l’obligation  de favoriser la réconciliation et la cohésion nationale.

L’UNC  exige des excuses à ce sujet.
 
 
D’autre part, rappelant la condamnation injuste dans des circonstances similaires de l’Honorable BAKUNGU MITONDEKE, cadre de l’UNC et élu de la Ville de Goma, l’UNC profite de cette opportunité pour dénoncer avec véhémence la condamnation inique de l’Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO, Député National MSR,  élu aussi de la Ville de Goma qui n’a eu pour tort que de relayer les cris de détresse de ses électeurs victimes d’une guerre qui leur est injustement imposée. 

Dans le souci de vulgariser les résolutions du Conclave de l’Opposition politique congolaise, le Président National de l’UNC, l’Honorable Vital KAMERHE entreprend  depuis plus de deux semaines un périple euro-africain.

Pour le moment, le Président Vital KAMERHE se trouve à l’étape d’Addis-Abeba où il est entrain de solliciter l’implication  de l’Union Africaine en sa qualité de signataire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la mise en place par cette instance d’un comité de suivi en vue de concrétiser l’esprit et la lettre dudit Accord pour ramener la paix durable dans la région.

Au cours de ce périple, le Président Vital KAMERHE s’emploie à rencontrer les différents Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, suivant leur disponibilité,  pour leur soumettre son projet de coopération régionale pour la mise en commun de nos moyens afin de mettre fin à la guerre et à assurer le développement pour le bien-être de nos populations respectives. A problème africain, solution africaine !

Enfin l’UNC réitère sa position selon laquelle la tenue du Dialogue National doit avoir entre autres pour objectifs la promotion de la réconciliation nationale, de la tolérance et de la démocratisation.

                                                                
Fait à Kinshasa, le 14 août 2013

Honorable Jean Bertrand EWANGA ISEWANGA IWOKA
Secrétaire Général

PÉTITION

L'appel des 52 pour un TPI au Congo 

http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/08/05/rdc-l-appel-des-52-pour-un-tpi-au-congo-49092.html 

52 personnalités féminines viennent de signer un appel demandant la création d'un Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo. Ce Tribunal est présenté comme "une solution incontournable pour la paix et la justice dans la région des Grands Lacs". 

Parmi les signataires on retrouve Françoise Héritier, Rama Yade, Roselyne Bachelot, Ingrid Betancourt ou Gisèle Halimi. 
52 marraines ont signé une déclaration "sur les viols comme arme de guerre et l'instauration d'un Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo". 

Selon Maître Hamuly Réty, l'un des Congolais à l'initiative de cet appel, "la création du Tribunal pénal international pour la RDC est l'un des facteurs crédibles de paix dans la région". Cette initiative est soutenue par le Réseau des Ong des droits de l'Homme en RDC (RENADHOC) ainsi que par le docteur Denis Mukwege. Nous publions ici le texte intégral de cet appel : 

"- A M. François HOLLANDE, président de la République française 
- A M. Barack OBAMA, président des États-Unis d'Amérique 
- Au Conseil de sécurité des Nation unies (présidence en exercice) 
- A M. BAN-KI-MOON, secrétaire général des Nations unies 
- A M. VAN RUMPOY, président de l'Union européenne 
- A Mme Nkosazana DLAMINI-ZUMA, présidente de la commission de l'Union africaine 
- A M. ABDOU DIOUF, secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie 
- A Mme ROBINSON, envoyée spéciale des Nations unie dans la région des Grands lacs 
Mesdames, Messieurs, 
D'indescriptibles horreurs, répertoriées dans le rapport dit « mapping » des Nations unies, se déroulent sans désemparer, à l'est de la République Démocratique du Congo depuis 1994. 
Marraines de cet appel, nous ne pouvons penser aux maux que souffrent les femmes à l'est de ce pays sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en nous représentant nos semblables, unies à nous par le triple lien d'humanité, des droits et de la francophonie, être traitées plus durement que ne le sont les bêtes de somme ; Nous ne pouvons nous persuader qu'on puisse sans se gêner, faire usage de ressources stratégiques de la République Démocratique du Congo, si l'on faisait réflexion qu'elles ont été arrosées du sang et de la dignité de nos semblables, traitées comme si elles étaient quelque « chose » qui ressemble à des humains ;

 Craignons avec raison que les générations futures, plus éclairées et plus philosophes, n'accusent les Français, les Européens et les Américains de ce siècle, d'avoir été complices de barbarie, ce qui contraste avec les valeurs universelles sur lesquelles nous avons voulu fonder notre humanité. Notre conscience nous dicte par conséquent de supplier toute conscience humaine, qui réprouve le traitement que subissent ces femmes du Congo, leurs familles et leur peuple, de signer cet appel en cliquant sur ce lien, pour que, de ces victimes, soient restaurés les droits à la vie, à la dignité et à la justice, et que, de leurs bourreaux, soit mis fin à l'impunité et les sanctionner de la manière la plus exemplaire mais aussi, de la manière aussi juste qu'équitable. 

Au moment où le Conseil de sécurité ferme les portes du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et celui d'exYougoslavie (TPIY), qui ont considéré dans la jurisprudence Akayezu, ce type de viol, arme de guerre comme constitutif de crime contre l'humanité ou de génocide, nous demandons: 
1) au Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu'au secrétaire général, M. Ban Ki-moon, de mettre en place, sans atermoiement, un Tribunal pénal international pour la ROC, chargé de poursuivre tous les crimes répertoriés dans le « rapport mapping » des Nations unies, en succession du TPIR à Arusha en République unies de Tanzanie. 
2) à M. le président Obama, d'honorer son « prix Nobel » en adoptant dans la région, une politique qui prend en compte la dignité et l'humanité de ces femmes, 
3) à M. le secrétaire général Abdou Diouf, d'actionner les valeurs de la francophonie que nous avons en partage pour que dans toutes les instances, les francophones défendent en bloc ces victimes en soutenant le présent appel, 
4) à Mme la présidente Zuma, de puiser dans la sagesse et l'humanisme africains, la force nécessaire pour condamner et faire condamner l'humiliation et la douleur infligée à ces femmes de l'est du Congo et d'appuyer fortement cette exigence de justice au Conseil de sécurité. 
5) à M. le président Van Rumpoy, de recentrer la diplomatie européenne sur les valeurs qui fondent l'Europe - convaincre les États membres de s'abstenir de tout soutien sous quelque forme que ce soit, visant à couvrir ou garantir l'impunité aux bourreaux - et d'inviter les États membres à soutenir le présent appel. 
6) à Mme Robinson et M. Ban Ki-moon, d'inscrire parmi les pistes prioritaires de recherche de solution de paix durable dans la région, la succession du TPIR / Arusha par le TPI pour la ROC. 
7) aux dirigeantes et dirigeants du monde, quels que soient leur pays et l'institution qu'ils servent, d'arrêter tout encouragement et supprimer tous les avantages, privilèges et immunités consentis aux bourreaux. 

à M. le président Hollande ainsi qu'aux chefs des États membres du Conseil de sécurité des Nations unies, d'instruire leurs ambassadeurs siégeant au Conseil de sécurité, de porter à l'ordre du jour et de rappeler, semaine après semaine, la question de l'instauration d'un Tribunal pénal international pour la ROC en succession du TPIR/Arusha. Ne pas le faire, serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise, un déni de justice internationale ainsi qu'un encouragement à commettre le «génocide » ou « fémicide». Car en effet, après publication du «rapport mapping» et la multitude de rapports sur la situation de ces femmes, nul n'est plus fondé à prétendre n'avoir rien vu, rien su, ni rien entendu". 

Parmi les signataires : François Héritier, professeure d'Anthropologie émérite au Collège de France, Mireille Delmas-Marty, professeure émérite de Droit au Collège de France, Monique Chemillier-Gendreau, professeure émérite de Droit à l'université Paris Diderot, Gisèle Halimi, avocate, Rama Yade, ancienne ministre, Roselyne Bachelot, ancienne ministre, Ingrid Betancourt, femme politique, François Gaspard, femme politique, Geneviève Fraisse, philosophe, Susan Georges, présidente d'honneur d'Attac… la liste complète des signataires est à consulter ici "

°http://afrikarabia2.blogs. courrierinternational. com/ media/ 00/02/2050052281.jpg ° 
http://www. rfi.fr/ afrique/20130811-rdc-appel-52-personnalites-feminines-demandant-creation-tpi-congo " 

Laisser la RDC sans TPI «serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise» ° http://www.rfi.fr/afrique/20130812-laisser-rdc-tpi-serait-une-discrimination-egard-femme-congolaise-viol-arme-guerre-kikwete 

Dans une déclaration, cinquante-deux personnalités féminines tirent la sonnette d'alarme concernant la condition des femmes dans la région des Grands Lacs et plaident pour l’ouverture d’un Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo. Les signataires estiment que l’ouverture d’un TPI est l’une des clés pour mettre fin à l’impunité et pacifier la région. « Une solution incontournable pour la paix et la justice dans la région des Grands Lacs ». Cinquante-deux personnalités féminines plaident pour la création d’un Tribunal pénal international (TPI) afin de juger les crimes commis entre 1993 et 2003 en République démocratique du Congo. 
Cette décennie est celle étudiée dans le rapport Mapping de l’ONU, publié en 2010, qui documente 617 exactions sur plus de 550 pages. Il s’agit d’un échantillon. En réalité, « des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, de nombreuses autres ont été violées et mutilées, par des groupes armés congolais et des forces militaires étrangères », résume le site du centre d’information de l’ONU. 

Dans une déclaration, les 52 signataires – dont les anciennes ministres françaises Rama Yade et Roselyne Bachelot, des chercheuses émérites et l’ex-otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt – demandent à l’ONU « de mettre en place, sans atermoiement, un Tribunal pénal international pour la RDC, chargé de poursuivre tous les crimes répertoriés dans le "rapport mapping" ». Elles estiment que cette nouvelle juridiction devrait s’ouvrir quand le TPI pour le Rwanda (TPIR) aura terminé ses travaux, fin 2014. Le TPIR, basé à Arusha, en Tanzanie, juge actuellement les personnes accusées de participation au génocide des Tutsis par les Hutus en 1994 au Rwanda – un génocide qui a fait 800 000 morts, selon l’ONU. 

« Le TPI a changé la donne au Rwanda, il a changé la donne en ex-Yougoslavie, il n’y a pas de raison qu’il ne change pas la donne au Congo », a déclaré à RFI l’avocat congolais Hamuly Réty, ancien président de l'association des avocats du TPI pour le Rwanda et l’un des Congolais à l’origine de la déclaration, assortie d’une pétition en ligne (change.org/fr).
 « On ne va pas nous dire aujourd’hui que depuis 1995 il y a eu des cas de viols tels qu’on les a constatés au Rwanda en 1994. Au Rwanda on n’en parle plus, au Congo, on en parle et on en parlera tant que les viols comme arme de guerre constituent un élément de conquête de pouvoir. Et dès le moment que ça constitue un élément de conquête de pouvoir, ces viols vont continuer à être perpétrés. On ne peut arrêter quand même une stratégie qui gagne ! » 
Les 52 personnalités estiment que laisser la RDC sans TPI « serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise, un déni de justice internationale ainsi qu'un encouragement à commettre le "génocide" ou "fémicide" ». Elles ajoutent qu’« après la publication du "rapport mapping" et la multitude de rapports sur la situation de ces femmes, nul n'est plus fondé à prétendre n'avoir rien vu, rien su, ni rien entendu ». 

Au Nord-Kivu, province riche et instable de l’Est, le gouverneur Julien Paluku soutient « totalement » l’appel. « J’ai toujours demandé à la CPI (Cour pénale internationale) de déployer ses enquêteurs pour identifier les criminels au Rwanda et ici : ce serait une solution aux crises récurrentes de l’Est », a-t-il justifié. Le Rwanda est accusé par des experts de l’ONU de soutenir au Nord-Kivu la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), ce que Kigali dément. 

Angélique Kipu, présidente de la Ligue pour le droit de la femme congolaise, à Kinshasa, salue également l’initiative. Elle souligne d’ailleurs qu’en juin la Concertation des collectifs et associations féminines de la région des Grands Lacs (Cocafem/GL) avait débattu de l’importance d’ouvrir un TPI. « On se disait qu’il fallait faire un plaidoyer en ce sens, car si les crimes restent impunis, ils vont continuer. Sans oublier que parfois, des criminels se retrouvent dans les hautes sphères du pouvoir, ce qui insécurise les victimes. »" 

Cliquons tous ci-dessous pour accéder à la pétition en ligne et signer des millions !!! ° 

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/pour-un-tribunal-p%C3%A9nal-international-pour-la-rdc-en-succession-du-tpir-qui-ferme-en-2014

Le MSR en colère !




DECLARATION POLITIQUE DU MOUVEMENT SOCIAL POUR LE RENOUVEAU " MSR "

L'Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO, Député national du MSR, élu de la Circonscription Urbaine de Goma, a été arrêté,  le dimanche  11 août 2013,  dans sa circonscription et acheminé manu militari à Kinshasa, à cause des propos tenus dans une émission de radio, dans le cadre de  l'exercice de son mandat d'élu du peuple dûment protégé par les dispositions heureuses de notre Constitution en son article 107, alinéa 1 : «Aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis dans  l'exercice de ses fonctions».

  Jugé ce mardi 13 août 2013, en procédure de «flagrance», il a été lourdement condamné pour une période qui coïncide  curieusement et astucieusement avec le reste de son mandat parlementaire actuel et qui compromet inexorablement la suite de sa carrière politique.

      Le MSR a suivi très attentivement les péripéties de cette rocambolesque affaire et a constaté, au vu de l'instruction de la cause, du  réquisitoire  du ministère public et des plaidoiries des avocats, qu'aucune infraction intentionnelle n'a été clairement prouvée à charge de l'accusé ; ceci nous donne à conclure qu'il s'agit bel et bien d'un procès politique. En plus, le MSR est surpris de constater qu'après l'arrestation de l'Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO, certains de ses cadres et militants sont traqués et arrêtés  notamment,  à Goma, sans aucune raison valable. Le MSR ne l'accepte pas et ne l'acceptera jamais.

      A cet effet, à l'issue de la réunion d'urgence du Bureau Politique du Parti tenue ce mercredi 14 août 2013, le MSR assure sa totale solidarité à l'Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO et sa compassion à l'endroit de son épouse et ses tout jeunes enfants ainsi que de toute sa base électorale.

      Le MSR condamne cette parodie de justice qui déshonore nos institutions et fait la honte de notre pays aux yeux du Monde. La République Démocratique du Congo ne mérite pas cela, parce que tous ses fils et filles valent beaucoup mieux.

      Dans le même registre, le MSR dénonce les instigateurs de cet odieux montage qui ne sont autres que les Autorités de la Province du Nord-Kivu et de l'ANR qui, se prenant pour le nombril du monde, s'emploient à imposer l'intimidation, l'arbitraire et l'iniquité en lieu et place des valeurs républicaines.

      Le MSR dénonce les méthodes et  approches qui tendent à enfermer les Institutions de la République dans une dérive totalitaire et de mettre particulièrement l'Appareil judiciaire au pas.

      Le MSR rappelle sa pleine adhésion à la vision du Chef de l'Etat pour ce pays et son exemplaire loyauté envers sa personne.

       Le MSR a toujours assumé avec constance et responsabilité son appartenance à la Majorité Présidentielle et ses engagements dans les institutions de la République. A cet effet, il attend être considéré à sa juste valeur.

      En cette période où le pays négocie un virage politique historique pour que la Nation congolaise se réconcilie avec elle-même et avec tous ses fils et filles en vue de jeter de nouvelles bases de la cohésion nationale, le MSR n'accepte pas que de pêcheurs en eaux troubles revêtus des prérogatives régaliennes se comportent en fossoyeurs de cette cohésion tant souhaitée.

      Au vu de cette situation, le MSR, prenant date avec l'histoire, a décidé de suspendre, jusqu'à nouvel ordre, sa participation à toutes rencontres et activités à caractère politique au sein de la Majorité Présidentielle, parmi lesquelles les travaux préparatoires des concertations nationales et aux concertations proprement dites tant que l'injustice décriée n'aura pas été réparée.

      Le MSR exprime sa reconnaissance et apprécie à leur juste valeur le soutien et l'accompagnement des Députés nationaux de la Majorité comme de ceux de l'Opposition qui n'ont pas abandonné leur collègue et camarade tout au long du procès.

      Le MSR invite les instances de décision de sa famille politique de susciter un élan de solidarité de tous les autres partenaires de la coalition pour obtenir que le Député national MUHINDO NZANGI BUTONDO soit remis en liberté, jouissent de tous ses droits politiques et civils. Il en est de même de tous ceux des nôtres  qui, au mépris des lois, se trouvent actuellement dans des cachots à Goma.

       Le MSR rassure les membres et les sympathisants du Parti de l'accompagnement, de l'encadrement et de la diligence que la direction du Parti assurera au suivi du dossier de l'Honorable MUHINDO NZANGI BUTONDO et les appelle au calme et à la confiance.

Fait à Kinshasa, le 14 août 2013  

Pour le Bureau Politique  du MSR, 

Laurent-Simon IKENGE   porte-parole

CSJ: un député MSR risque la peine de mort

CSJ: un député MSR risque la peine de mort 

Mardi, 13 Août 2013 10:48 30

Le député national Muhindo Nzingi, élu du Nord-Kivu sur la liste MSR (Mouvement Social pour la République), dont l'autorité morale est Pierre Lumbi, Conseiller spécial de Joseph Kabila en matière de Sécurité, risque la peine de mort. 
C'est ce qui ressort des infractions retenues à sa charge par la Cour Suprême de Justice, qui l'a jugé ce lundi 12 août en procédure de flagrance, pour outrage au Chef de l'Etat, atteinte à la Sécurité intérieure et extérieure de l'Etat et incitation de la population à la révolte. Les deux dernières infractions, selon le Code Pénal congolais, sont passibles de la peine de mort. Entendu en l'absence de ses avocats avant une première suspension de l'audience,, il n'a pu bénéficier d'une assistance judiciaire qu'à la reprise de l'audience, un panel de quatre avocats étant descendus en catastrophe à la haute cour pour solliciter une remise, le temps de s'imprégner du dossier. 
Selon le président de la séance, les avocats de la défense devraient présenter leur plaidoirie ce mardi 13 août, suivie de la réquisition du ministère public et du verdict. Mais en fait d'infractions, le député Muhindo a participé, dimanche 11 août à Goma où il était en vacances parlementaires, à une émission spéciale de la radio "Kivu One" de Magloire Paluku, consacrée à la guerre de l'Est. Dans son intervention, il a demandé au Chef de l'Etat d'engager réellement les FARDC dans cette guerre, afin de libérer les territoires occupés, faute de quoi les populations du Nord-Kivu allaient prendre leurs responsabilités, à l'instar d'autres peuples en Afrique.

Aussitôt après sa sortie du studio, il a été intercepté au premier coin de la rue par un commando que l'on dit avoir agi sous les ordres d'un jeune frère du gouverneur Julien Paluku, sans titre ni droit, conduit illico presto à l'aéroport de Goma, jeté dans le premier avion en partance pour Kinshasa et placé en détention dans un cachot de l'ANR (Agence nationale des Renseignements). 

Lundi matin, il a subi un interrogatoire serré au Parquet général de la République avant d'être déféré devant la Cour Suprème de Justice. A en croire des analystes politiques, l'arrestation du député Muhindo du MSR, un parti de la Majorité présidentielle, est à considérer comme un signe de la rupture entre Kabila et Pierre Lumbi, que plusieurs langues donnent partant depuis plusieurs semaines. 

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