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jeudi 22 août 2013

"Nord-Kivu : la ville de Goma visée par des tirs d’obus

"Nord-Kivu : la ville de Goma visée par des tirs d’obus
http://www.rfi.fr/afrique/20130822-nord-kivu-ville-goma-visee-tirs-obus

Des combats ont lieu depuis une semaine entre les forces congolaises et le M23, dans les environs de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce jeudi, la ville de Goma a été touchée par des obus qui ont tué au moins quatre personnes et blessé douze autres, selon un bilan provisoire. Le gouverneur du Nord-Kivu demande une intervention directe de la Monusco, la force des Nations unies déployée dans la région.
« Au total, nous avons essuyé cinq obus. Il y a une partie qui est tombée autour de l’université de Goma, une autre autour de la prison centrale. Et d’autres dans des quartiers habités de la ville de Goma, ce qui a inquiété l’ensemble de la population, alors que tout le monde était en train de suivre les affrontements qu’il y a, à plus de 15 km, entre les FARDC (Forces armées de la RDC, ndlr) et les éléments du M23 », a expliqué au micro de RFI Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu.
« Le bilan actuel et provisoire est de quatre morts et douze blessés enregistré. Mais comme les obus sont tombés dans des endroits différents, il est trop tôt pour donner un bilan définitif », a-t-il précisé. Il a également fait état d’une réunion des autorités de Goma avec le commandement de la région militaire.

La Monusco saisie par le gouverneur du Nord-Kivu
Il a également annoncé avoir saisi la Monusco. « Il y a quelques jours [la Monusco] a créé une zone de sécurité à Goma et dans ses alentours. La Monusco avait clairement dit et indiqué que si un obus tombait dans la zone de sécurité, elle allait directement entrer en jeu », souligne le gouverneur du Nord-Kivu. La Monusco l’a assuré qu’une cellule de crise devait se réunir, ce jeudi soir, pour « envisager des mesures urgentes à prendre au niveau des Nations unies ».
Des positions de la force de l'ONU ont d’ailleurs été visées, selon Martin Kobler, chef de la Monusco, qui a mis en garde la rébellion du M23. « Nous ne tolérerons aucune attaque de civil », a-t-il averti. La Monusco a par ailleurs promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'avancée des rebelles et protéger la population.

Julien Paluku
Gouverneur du Nord-Kivu (RDC)
"La Monusco avait clairement dit et indiqué que si un obus tombait dans la zone de sécurité, elle allait directement entrer en jeu."
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"RDC : plusieurs obus tombés à Goma, au moins 2 morts et 17 blessés
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130822202217/rwanda-rdc-fardc-gomardc-plusieurs-obus-tombes-a-goma-au-moins-2-morts-et-17-blesses.html

Loin de la ligne de front, plusieurs obus sont tombés, le 22 août, dans la ville de Goma. Le bilan provisoire fait état d'au moins deux personnes tuées et de 17 blessés, selon une source onusienne. Le nouveau chef de la Monusco, Martin Kobler, a demandé aux Casques bleus de "prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et empêcher l'avancée des rebelles du M23", Mouvement du 23-Mars.
"La panique était générale lorsque de fortes détonations ont commencé à s'entendre au quartier commercial Birere, en plein centre-ville de Goma", témoigne Ley Uwera, journaliste-reporter sur place. Le 22 août, entre midi et 13 heures, des premiers obus sont tombés sur la capitale du Nord-Kivu.
"Selon les informations dont nous disposons, quatre obus sont tombés dans la ville, près de la prison centrale notamment. Le premier bilan, encore provisoire, fait état de trois enfants et une femme tués", a déclaré Julien Paluku, le gouverneur de la province.
Une source onusienne a rapporté, plus tard dans la journée, qu'au total "11 obus" sont tombés en deux temps et ont touché les quartiers "Katindo, Murara, Muzenze et le nord de l'aéroport". C'est "à Muzenze qu'il y a eu les morts", a-t-elle précisé, ajoutant également qu'une "femme et un enfant ont été tués et 17 personnes ont été blessées".

Derrière le campus universitaire où un obus a heurté la maison d'un personnel de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco), on a dénombré aucune victime humaine. Seul présent au moment du tir : Norbert, le gardien, traumatisé, qui peine à parler. Prostré dans sa guérite, il raconte : "J'étais juste devant la voiture (UN) quand l'obus est tombé... Je suis tombé à terre."
"Empêcher toute avancée du M23"
La Monusco qui avait tracé, début août, une ligne rouge à ne pas franchir entre Goma et Sake, considère que "les zones peuplées et les positions des troupes de l’ONU ont été directement visées et touchées par des tirs au mortier indiscriminés". Son nouveau chef, Martin Kobler, a donné "l'ordre" aux Casques bleus "de réagir et de prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et empêcher toute avancée du M23."

Le M23, de son côté, se défend d'être responsable de ces tirs et accuse l'armée congolaise d'avoir bombardé Goma. "Depuis le début des combats, nous sommes restés sur nos positions", a affirmé Vianney Kazarama, le porte-parole militaire de la rébellion. "Ce sont des FARDC qui ont tiré des obus sur la ville depuis Sake où se trouve leur artillerie lourde", a-t-il ajouté.
Pour le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, les obus tombés dans la ville de Goma "pourraient plutôt provenir de Kigali" et non de positions des rebelles du M23 qui ont été, selon lui, "repoussés" lors des combats en cours à Kibati.
Par ailleurs, une bombe serait tombée sur le territoire rwandais. Selon un communiqué du ministère de la Défense du Rwanda, "les Forces armées de la RDC ont tiré délibérément une roquette de 107 mm dans le village de Bugu", à la frontière avec la RDC. Un "acte de provocation" et "injustifié", souligne le texte. Il y aurait eu des dégâts matériels, la bombe étant tombée dans une "zone urbanisée". Kigali a demandé à l'équipe du mécanisme conjoint de vérification élargie de descendre sur le lieu pour attester les faits.
En attendant, en fin de journée, le calme est revenu dans la ville de Goma. Des dizaines de curieux sont sortis pour se rendre sur les lieux touchés par les obus."


"Nord-Kivu: des tirs d’obus font 5 blessés à Goma
° http://radiookapi.net/actualite/2013/08/22/nord-kivu-des-tirs-dobus-font-5-blesses-goma/

[i]Cinq personnes dont trois enfants ont été blessées le jeudi 22 août à Goma par des obus. Une école primaire et trois habitations ont été complètement ou partiellement détruites. Ces détonations ont créé la panique dans la ville dans l’après-midi. Des habitants de la ville se précipitaient pour regagner leurs domiciles.
Les obus sont tombés dans deux quartiers de la ville. A Katindo gauche, le domicile d’un fonctionnaire de la Monusco a été partiellement endommagé, d’importants dégâts matériels ont également été recensés.
Dans le quartier Murara, le bilan fourni par les chefs locaux fait état de cinq personnes gravement blessées.
Les autorités municipales et le service de la protection civile, arrivés sur les lieux, n’ont pas voulu  se prononcer sur la provenance de ces obus.
Ils disent attendre une enquête balistique pour déterminer l’origine de ces obus et la nature de l’arme  qui les attirés.
Ces obus sont tombés à Goma alors qu’ à 15 km au nord de la ville les militaires congolais et les rebelles du M23 s’affrontent depuis le mercredi 21 août dans la soirée.
Ces combats se sont intensifiés le jeudi dans la journée à Kibati. Des sources militaires indiquent que des dizaines de rebelles du M23 ont été tués et douze autres capturés. Les FARDC auraient également récupéré trois armes lourdes au cours de ces affrontements.
Comme souvent, les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir pris l’initiative de ces combats.
Le M23, dans un communiqué transmis à l’AFP, a accusé les forces gouvernementales de vouloir généraliser cette offensive. La guerre absurde relancée par le gouvernement congolais aurait des allures d’un coup de colère suite à l’échec de sa diplomatie militariste ces dernières semaines, a déclaré le porte-parole du mouvement, Amani Kabasha.
Selon un officier des FARDC cité par la même agence, les troupes régulières ont été attaquées sur les positions qu’elles occupent depuis mi-juillet à environ 20 kilomètres de Goma. L’officier, qui a préféré garder l’anonymat, n’a donné aucun bilan de ces tirs effectués selon lui à l’arme lourde.
La Monusco renforce son dispositif
Dans un communiqué publié à la suite de la reprise des combats entre les rebelles et les FARDC, le chef de la Monusco, Martin Kobler, a affirmé avoir « donné l’ordre à la Force de la Monusco de réagir et de prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et empêcher toute avancée du M23 ».
« Effectivement, nous avons renforcé notre dispositif et accru nos patrouilles tout autour de la ville de Goma et vers Sake. Et au niveau de nos positions de Munigi, nous avons renforcé nos effectifs et nous nous tenons  actuellement prêts à engager le M23 dans toute tentative d’offensive vers la ville de Goma », a expliqué, de son côté, le porte-parole militaire de la mission onusienne.
L’officier onusien a ajouté que la Monusco a également mis en alerte ses hélicoptères d’attaque qui ont survolé la zone de combat, poussant leur reconnaissance jusqu’à Kiwanja, Katale, Kibati, « en vue d’avoir une idée plus claire du dispositif du M23 dans cette région là ».
« Nous avons aussi donné des instructions fermes à nos troupes pour qu’aucune tentative de mouvement du M23 vers la ville de Goma ne soit tolérée », a-t-il poursuivi."

° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/08/130822_rdc_combats_goma.shtml
° http://radiookapi.net/actualite/2013/08/22/nord-kivu-reprise-des-combats-entre-fardc-m23-kibati/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130822152609/tanzanie-rdc-fardc-afrique-du-sudrdc-la-monusco-en-appui-des-fardc-contre-le-m23-a-kibati-pres-de-goma.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130822T130435Z20130822T130426Z/rdc-nouveaux-combats-au-nord-de-goma.html[/i]

Le Révérend Père Ekwa bis Isal n’est plus

Le Révérend Père Ekwa bis Isal n’est plus


Révérend Père Ekwa bis Isal

Le Rév. Père Martin Ekwa bis Isal, membre de la congrégation des jésuites et l’une des grandes figures de l’éducation en République Démocratique du Congo, est décédé dimanche 18 août aux Cliniques Universitaires de Kinshasa à l’âge de 87 ans des suites d’un cancer généralisé.
Dans son autobiographie publiée fin 2012, un ouvrage de 174 pages, père Ekwa y raconte dans ses moindres détails sa vie de religieux et d’intellectuel complet, avec toutes les fonctions qu’il a pu exercer, spécialement en matière d’enseignement.

Originaire de la localité Atene, territoire de Gungu, dans la province du Bandundu, le Rév. père Ekwa avait, durant sa carrière, presté tour à tour au Bureau de l’enseignement catholique ‘’BEC’’ en 1960, à l’Office international de l’enseignement catholique ‘’OIEC’’ en 1974, au centre d’action pour cadres et dirigeants d’entreprises au Congo’’ CADICEC’’ en 1984, à la Conférence nationale souveraine ‘’CNS’’ en 1991, aux Etats généraux de l’éducation en 1996, au Comité de politique économique et scolaire ‘’CPES’’ en 1996, à la Commission indépendante chargée de l’élaboration d’une stratégie de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ‘’CISE’’ en 2008.

Durant toute sa vie, le Père Ekwa s’est totalement donné à la promotion de l’enseignement en RDC. Ses objectifs étaient d’augmenter le nombre d’élèves du cycle secondaire et du cycle supérieur, assurer une base très solide en français et en mathématiques, revaloriser les différentes formes de l’enseignement secondaire, adapter l’enseignement à l’environnement des élèves et introduire la culture africaine dans le système congolais, en assurant la même éducation tant aux garçons qu’aux filles.

A l’annonce de la triste nouvelle, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a présenté au supérieur général et provincial des Jésuites ses condoléances les plus sincères.

Le programme de ses obsèques se présente comme suit :

Vendredi 23 août :

14h00 : Levée du corps à la Clinique Ngaliema

Exposition du corps à Sacre Cœur

18h00 : Messe

Samedi 24:

Départ pour la Cathédrale Notre Dame

9-10h00 : Dépôt des gerbes de fleurs

10h00 : Messe

Enterrement à Kimwenza

(ACP/CIC)
© Congoindépendant 2003-2013 

"Frère et sœur de …."

"Frère et sœur de …."


La fratrie "Kabila"

Lorsqu’on parcourt «Grand Lac Magazine» (GLM), édité à Londres par le très kabiliste Sam Mpengo Mbey, ce qui frappe d’abord c’est le culte de la personnalité entretenu autour du «président raïs», alias «Papa Roméo», alias «la haute hiérarchie», alias le «garant de la nation» et commandant suprême de l’appareil sécuritaire de la République très très démocratique du Congo. Ce qui frappe ensuite c’est l’étalage de la «réussite personnelle» ou l’ascension sociale des membres de la nomenklatura dont la grande majorité est sortie du néant. Des parvenus, quoi! Tirés à quatre épingles, ventrus, rigolards, ces messieurs et dames sont content de leur sort. Ils affichent une opulence choquante face à la misère qui accable la multitude. Ce qui frappe enfin c’est que la République très très démocratique du Congo est dépeint comme un paradis où coule le lait et le miel. Dans le supplément du GLM diffusé à l’occasion du 30 juin 2013, j’ai découvert une «pub». La pub d’un nouveau restaurant «VIP» (Very important person). «O’Café». C’est le nom de cet estaminet. Devinez qui en est l’heureux propriétaire ? Vous n’y parvenez pas ? Le nom est pourtant simple : Zoé «Kabila». Le frère de l’autre. Après avoir lancé un centre omnisport, «Le Shark Club XI», dans la concession de l’Athenée de la Gombe, celui que certains Kinois appellent par ironie « Monsieur frère" ou "le frère de… " vient d’ajouter un nouvel établissement dans son écurie juste en face de l’ex-hôtel Intercontinental sur l’avenue Batetela. Où a-t-il trouvé de l’argent nécessaire pour cet investissement dans un pays les banquiers ne font pas crédit? Deux invités de marque étaient présents lors de l’inauguration de ce cadre huppé : le président de l’Assemblée national, Aubin Minaku et le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta. Deux bambochards bien connus. Sept années après son apparition publique à Kin, Zoé «Kabila» reste un mystère pour les Kinois. Janet, mêmement. Inutile de parler du «président raïs». Quelle étrange famille!

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, Jaynet et Zoé n’ont jamais été présentés du vivant de «Mzee» comme étant ses gosses. Jaynet a été connu du grand public au même moment que Sifa Mahanya, la mère putative du «raïs». C’était en janvier 2001, au lendemain de l’assassinat du «soldat du peuple». A en croire mon ami, Zoé a été aperçu pour la première sur le sol des Kongomani en 2006 quelques mois avant l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle. L’ami de rappeler que «Joseph», né, semble-t-il, en 1972, à «Hewa Bora II», une localité introuvable sur la carte du Congo, est arrivé au Zaïre de Seseskul au plutôt en novembre 1996 et au plus tard en janvier 1997 au moment où son «boss», James Kabarebe, alors colonel, prenait le commandement des troupes de l’AFDL après l’assassinat du «général» André Kisase Ngandu.

Mon ami qui est une véritable «encyclopédie» de me relater quelques facettes de la personnalité de Zoé. «Les Kinois se demandent où ce jouisseur, très proche de Noël Ngiama Werrason et de JB Mpiana, a pu trouver de l’argent pour monter son business», dit-il en guise d’introduction. L’ami de se souvenir que le frangin de «la haute hiérarchie» avait commencé par lancer une société dénommée «Aesis». Une «boîte» spécialisée dans les «imprimés de valeur» (timbres fiscaux, permis de conduire, plaques d’immatriculation et tout document valant espèces.). D’où provenait le capital ? Mystère.

«Arrivé au Congo de fraîche date, Zoé parle un swahili compliqué», assure mon ami. Il semble qu’il est toujours flanqué d’un interprète. Durant plusieurs années, la frangine Jaynet ne s’exprimait, elle, que dans la langue de Shakespeare. Une situation qui étonnait plus d’un interlocuteur : «Comment se fait-il que le Mzee parlait un français parisien et que ses prétendus enfants ne manient que le swahili d’Afrique de l’Est et l’anglais ? »

Mauvaise langue, mon ami sort littéralement l’artillerie lourde. «Il n’y a aucune noblesse dans le comportement de Zoé», lance-t-il avant d’égrener les extravagances de «Monsieur Frère» : en avril 2010, il a fait déguerpir
«DomSak» (Dominique Sakombi-Inongo) de sa villa à Ma campagne sous prétexte qu’il en était le propriétaire; lors de l’attaque de la résidence du général Faustin Munene, en septembre 2010, Zoé et Jaynet ont été reconnus parmi les soudards de la garde prétorienne de leur raïs de frère ; le 19 octobre 2010, Zoé a fait tabasser les policiers Yandu et Mukoyo chargés de régler la circulation sur le boulevard du 30 juin au rond-point Socimat. «Intouchable, Zoé n’a pas été poursuivi», murmure mon ami.

Mon ami qui semble avoir une « dent » contre la «fratrie Kabila» de parler enfin de «Jaynet» que les flagorneurs du «clan» et autres pique-assiettes ne désignent plus que par deux mots : «la vénérable». "La vénérable Jaynet". Sans doute que les titres "honorable" et "excellence" sont devenus ringards. Selon mon ami, la frangine du « raïs » est soupçonnée par l’Interpol d’avoir négocier de l’uranium avec quelques Etats voyous. C’est le cas de l’Iran des Ayatollahs et
de la Corée du Nord du leader bien aimé. L’associé de « Madame sœur » ne serait autre que le très peu recommandable Zimbabwéen blanc Billy Rautenbach et sa firme Camec. A en croire mon ami, la Fondation Mzee LD Kabila, dirigée dans une totale opacité par Jaynet, sert de couverture pour des opérations illicites de la fratrie dont du blanchiment d’argent.

Mon ami de lancer : «En dépit de leur comportement criminel, Jaynet et de Zoé «Kabila» se sont faits élire en novembre 2011 députés nationaux respectivement à Kalemie et à Manono où ils ne possèdent aucune adresse connue». Il conclut enfin : «Zoé et Jaynet n’ont aucun mérite. Leur enrichissement découle de leurs titres de frère et de sœur de… ». L’ami de citer un philosophe français : «Les nobles sont comme des livres : il en est beaucoup qui ne brillent que par leurs titres… ». Traduction : Tout ce qui brille n’est pas de l’or!



Issa Djema 
© Congoindépendant 2003-2013

Nord Kivu : La logique du "Talk and Fight"

Instabilité :
Nord Kivu : La logique du "Talk and Fight"


Le "général" François Olenga, chef d’état major ai des Forces terrestres

Depuis mercredi 21 août, des affrontements à l’arme lourde opposent les FARDC aux combattants du M23 dans la localité de Kibati, située à une vingtaine de kilomètres de Goma. Selon des sources militaires, plusieurs rebelles auraient été faits prisonniers. Pendant ce temps, la «communauté internationale», exhortent les protagonistes à reprendre les pourparlers à Kampala.
Dans un communiqué daté du jeudi 22 août 2013, le chef du département Communication du M23, Amani Kabasha, annonce que les positions de ce mouvement sont attaquées, depuis mercredi 21 août à 19h45, par «la coalition» regroupant les Forces gouvernementales et des miliciens des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Les combats se dérouleraient, selon cette source, sur l’axe Kanyarucinya-Kibati et Mwaro.

Selon ledit communiqué, l’armée gouvernementale aurait acheminé des «renforts» sur les autres axes notamment Rwindi-Mabenga et Tongo,
«dans le but de généraliser son offensive». Amani Kabasha de souligner que «cette reprise de l’offensive armée par les FARDC» viole non seulement les «récentes recommandations» du Conseil de sécurité des Nations-unies, mais aussi celles de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs) et de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) demandant aux protagonistes de reprendre les pourparlers entamés en décembre dernier à Kampala.

Le communiqué se conclut par la formule habituelle : «La Direction de notre Mouvement réaffirme son engagement pour la paix et restera respectueuse des efforts des Nations-unies, de la CIRGL et de la SADC pour le rétablissement d’une paix durable dans notre région par des voies pacifiques».

Des sources signalent que plusieurs combattants du M23 auraient été faits prisonniers dans la localité de Kibati. «Un petit arsenal a été récupéré par les forces loyalistes», indique une source militaire jointe au téléphone au chef-lieu de la province du Nord Kivu. Qui a attaqué le premier ? Le M23 impute la responsabilité aux FARDC et vice-versa. «Coïncidence ou pas, confie cette interlocutrice, depuis que le général François Olenga commande les Forces terrestres, le moral des troupes déployées sur le terrain a été boosté». Et d’ajouter : «Les gens ici n’ont nullement confiance en Joseph Kabila qui est perçu comme un complice de ceux qui tirent profit de l’instabilité à l’Est».

D’après des indiscrétions, «Joseph Kabila» serait surpris par la "bonne tenue" d’Olenga. Un Olenga – qui passait pour un général d’opérette - dont le «comportement» susciterait même l’«admiration» de certains milieux onusiens. Il semble que le courant passerait de moins en moins bien entre le «commandant suprême des FARDC et son officier». La population nord-kivutienne paraît décidée «à se prendre en charge». La société civile locale exerce une pression accrue sur la Monusco. Le message est apparemment reçu cinq sur cinq à Kinshasa.

Signe de temps. Au cours de la réunion du Conseil de ministres, ce jeudi 22 août, «le gouvernement a invité les populations du Nord et Sud-Kivu à exprimer librement leurs préoccupations par des moyens non violents». C’est en tous cas ce qu’a indiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, dans son compte-rendu. Une chose paraît sûre : c’est un fossé de méfiance qui sépare désormais les populations de cette partie du pays et les gouvernants congolais en général et le sommet de l’Etat en particulier. Ces derniers sont accusés de ne rien faire pour éradiquer les bandes armées et rétablir la paix sociale. La Monusco en prend également pour son grade. Elle est suspectée de «passivité dans l’accomplissement de sa mission de neutralisation des forces négatives».

Dans son communiqué, le M23 demande aux dirigeants de la Sous-Région des Grands lacs "de condamner avec fermeté cette nouvelle initiative guerrière du gouvernement congolais" au motif qu’elle "risque de compromettre le processus de paix actuel". Et si le gouvernement de Kinshasa et le M23 se trouvaient simplement dans la logique dite du "talk and fight" chère au chef d’Etat ougandais Yoweri Museveni et son homologue rwandais et ancien protégé Paul Kagame? Et pourquoi pas "Joseph Kabila" qui est sorti du même moule? Qui se moque de qui?


B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2013 

MFUMU NTOTO MET LE PPRD K.O.


 MFUMU NTOTO MET LE PPRD K.O.