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jeudi 29 août 2013

LA MONUSCO ACCOMPAGNE KABILA DANS LES CRIMES – CONGO RDC

LA MONUSCO ACCOMPAGNE KABILA DANS LES CRIMES – CONGO RDC  


A Congolese army soldier, holding a dog with all what he looted, walks through the village of Rusayo, which was the scene of heavy clashes yesterday, around 13km from Goma in the east of the Democratic Republic of the Congo on July 16, 2013.
A Congolese army soldier, holding a dog, With all he looted walks through the village of Rusayo, which was the scene of heavy clashes yesterday, around 13km from Goma in the east of the Democratic Republic of the Congo on July 16, 2013.


La guerre contre le M23 est-elle une solution pour une paix durable à l’Est de la RDC? L’accord du 23 mars 2009 a été une opportunité offerte au gouvernement de la RDC à pacifier et stabiliser la partie Est du pays. Cet accord parrainé concomitamment par les Nations Unies à travers l’envoyé spécial du secrétaire Général des Nations Unies dans la région des grands OLISEGUN OBASANJO et l’Union Africaine représentée par le facilitateur Benjamin MKAPA, a connu un échec dans sa mise en œuvre par la mauvaise volonté du gouvernement de Kinshasa.

Au moment où toutes les parties à cet accord s’étaient engagées à accomplir des obligations liées à sa mise en œuvre.

En se référant simplement au rapport de la revue de l’accord de paix du 23 mars 2009 signé par le gouvernement de Kinshasa et le M23 devant le facilitateur des négociations de Kampala ; il est bien stipulé à la page 44 que plus de 75% de l’accord de paix n’a pas été exécuté .
Aujourd’hui, nous déplorons une énième guerre injuste déclenchée par les FARDC à la date du 21 août 2013 vers 19 heures pendant que le M23 privilégie le dialogue de Kampala. Ces guerres n’ont jamais apporté avantage au gouvernement de Kinshasa, même récupérer 1 mm sur l’espace contrôlée par le M23. Suite au x défaites des FARDC et ses alliés le gouvernement trouvant qu’il est avantageux de bombarder les civiles inermes à Rumangabo dans le territoire de Rutshuru en utilisant les hélicoptères le 24 juillet 2013. Pour la guerre du 21 août 2013, les FARDC ont constaté un véritable échec trouvant bon de tirer les bombes dans la ville de Goma et tuant les innocents civils. Celui-ci est le énième crime qui doit être enregistré à l’actif du gouvernement de Kinshasa, trouvant que c’est une honte devant la communauté internationale, par conséquent il fait tout pour imputer les crimes dont il est auteur au M23. Cela une façon de forcer la MONUSCO de s’impliquer dans une guerre planifiée par lui et cette dernière est tombée dans le piège.
Une fois de plus les hélicoptères blancs et ceux des FARDC ont bombardé à KATALE et à KIBUMBA et tuant les innocents civiles. Une inquiétude se pause la Monusco n’a pas réagi car l’un des bombes est tombé à coté de leur camp à Katale dans le territoire de Rutshuru.
Kinshasa se contente de parler des morts de civiles de la ville de Goma et ne veut pas entendre dire que la population de Rutshuru et de Kibumba soient protégée. Tous ces citoyens congolais victimes des bombardiers de Fardc sont rejetés à l’oubliette par le gouvernement de Kabila.
Les bombardements à Goma, à Katale, et Buvunga qui ont endeuillé les congolais font partie des crimes de guerre aux quels les auteurs devront répondre.
Sur la radio OKAPI M. ROBINSON demande jusqu’aujourd’hui que les belligérants devront privilégier le dialogue de Kampala.
Nous sommes convaincus que toutes ces guerres planifiées par Kinshasa contre le M23, n’ont rien apporté comme avantage au concepteur. L’approche de la communauté internationale qui implique Madame Robinson en qualité d’envoyé spéciale du secrétaire général des Nations Unies et qui prône une solution politique dans la résolution de causes profondes de la crise en RDC mérite l’appui de tous afin d’espérer à une paix durable à l’Est de la RDC.
« Le dialogue de Kampala constitue la clé de résolution de crise à l’Est de la RDC »
Mirielle MPUNDU

FRANCE 24:
Dans l’est de la République Démocratique du Congo, la reprise des affrontements est un nouveau cauchemar. En novembre, des milliers de femmes, d’enfants et parfois d’hommes ont été violés. Un crime commis non pas par des rebelles, mais par des soldats censés protéger la population… Notre reporter Fiona LLoyd-Davies a rencontré bourreaux et victimes. Les témoignages qu’elle a pu recueillir sont édifiants. suivez la Video:

http://congodrcnews.com/?p=3637

lisez Aussi: Les bombes de Goma, Front de Kanyarucinya et Progression du M23


Le Rwanda bloque des sanctions de l'Onu contre le M23

Le Rwanda bloque des sanctions de l'Onu contre le M23

29/08 | 03:55

Le Rwanda a bloqué au Conseil de sécurité de l'Onu une initiative de la France et des Etats-Unis en faveur de sanctions contre deux commandants des rebelles du M23, actifs dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris mercredi auprès de plusieurs diplomates.
Les Etats-Unis et la France ont présenté au Conseil des documents selon lesquels le colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, et le commandant Erick Mboneza avaient commis des crimes qui les exposent à des sanctions de l'Onu.
Les documents font aussi référence à un rapport d'experts de l'Onu, qui dit qu'Erick Mboneza et un autre commandant du M23, le colonel Kaina, ont été vu en compagnie d'officiers rwandais entre mars et mai 2013.
Les experts de l'Onu et les Etats-Unis accusent régulièrement le Rwanda de soutenir le M23, ce que dément catégoriquement Kigali.
Des pourparlers entre la RDC et le M23, organisés à Kampala, capitale de l'Ouganda, à la suite de la brève occupation de Goma par les rebelles fin 2012, se sont depuis enlisés, provoquant de nouvelles hostilités et des tensions entre Kinshasa et Kigali.