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lundi 25 novembre 2013

Journée noire pour Jean-Pierre Bemba


honore son engagement pris aux concertations  

Je le Cite "Quant aux compatriotes détenus à la Cour Pénale Internationale, ainsi que devant d’autres juridictions à travers le monde, au nom de la réconciliation nationale et du droit des citoyens à la protection consulaire , je charge le gouvernement de faire le suivi des dossiers des autres congolais à la CPI". Fin de citation.

a longtemps refusé à accuser le criminel Ntanganda à la CPI pour raison de paix, lui le violeur, l'assassin de nos mères, filles, soeurs, pères, enfants et frères. Ntanganda est parti de lui-même à La Haye au grand désespoir de . Voici avec quelle rapidité ce président de la République s'est exécuté à envoyé un parlementaire élu du peuple congolais, j'ai cité Fidèle Babala. Quel crime a-t-il commis pour être traité de la sorte, comme un bandit de grands chemins?
   
Le gouvernement vient de faire le suivi, Babala Fidèle a été transféré à la CPI.
Ndlr


Journée noire pour Jean-Pierre Bemba

En un seul jour, le président du MLC, détenu par la Cour pénale internationale (CPI), a perdu son avocat Bruxellois, Aimé Kilolo et un député national, Fidèle Babala, arrêtés pour « subornation de témoins« . Plus grave, le président provincial du MLC au Bas-Congo a également été abattu ce dimanche à Kinshasa.


Dimanche maudit pour le MLC. La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné ce week-end l’arrestation de quatre proches de Jean-Pierre Bemba pour « subornation de témoins ». Parmi eux, le principal avocat de Bemba, maître Aimé Kilolo, un membre de l’équipe de défense, Jean-Jacques Mangenda Kabongo et un député du MLC, Fidèle Babala. Selon la CPI,  « les suspects auraient constitué un réseau aux fins de produire des documents faux ou falsifiés et de corrompre certaines personnes afin qu’elles fassent de faux témoignages dans l’affaire concernant Jean-Pierre Bemba ». Le président du MLC est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qu’aurait commis sa milice en 2002 et 2003 en Centrafrique. Il est incarcéré à La Haye depuis 2008.

Sur ordre de la CPI, les autorités belges ont interpellé à Bruxelles, Aimé Kilolo Musamba, les autorités néerlandaises, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, tandis que Narcisse Arido (un témoin de l’affaire Bemba) a été arrêté par les autorités françaises. A Kinshasa, le député Fidèle Babala a lui été interpellé à son domicile dans la nuit de samedi à dimanche « par des éléments de sécurité en exécution d’un mandat d’arrêt de la CPI », précise le MLC. Fidèle Babala serait en cours de transfert pour La Haye, selon la CPI,  qui affirme que « la date de l’audience de sa première comparution sera annoncée prochainement ».

Ce dimanche, Jean-Pierre Bemba a perdu son principal avocat, Aimé Kilolo, ainsi qu’un très proche collaborateur, Fidèle Kilolo, son ancien directeur de cabinet entre 2003 et 2006. Jean-Pierre Bemba se retrouve également lui-même accusé de « subornation de témoins » et risque pour cela 5 ans de prison en plus des trois chefs d’inculpation de crimes de guerre (viol, meurtre, pillage) prétendument commis par ses hommes en République centrafricaine
A marge de l’affaire Bemba à La Haye, cette journée a également été marqué par l’assassinat d’un cadre du MLC à Kinshasa. Il s’agit du président provincial du Mouvement de libération du Congo  au Bas-Congo, Lajos Bidiu Nkebi Nkebila. Lajos Bidiu est le troisième cadre du MLC assassiné en l’espace de cinq ans, après Daniel Botethi et Marius Gangale. Une bien mauvaise séquence pour Jean-Pierre Bemba et son mouvement."

Affaire Bemba à la CPI:

 Un collectif d’avocats dénonce l’arrestation de Fidèle Babala

L’arrestation par la Cour pénale internationale (CPI) de quatre Congolais pour des atteintes présumées à l’administration de la justice dans le cadre de l’affaire Jean-Pierre Bemba Gombo suscite des réactions en RDC. Le collectif des avocats de l’un d’eux, le député national Fidèle Babala, a fustigé dimanche 24 novembre la procédure engagée par Kinshasa pour l’arrestation de ce dernier.

Dans une déclaration faite au sortir de l’audience leur accordée par le Procureur général de la République, ils ont déploré le non respect du Statut de Rome et des dispositions de la législation congolaise. L’un de ces avocats, Maître Alexis Lenga, a expliqué: «Le principe, c’est que même si le mandat est envoyé par la Cour pénale internationale pour être exécuté par un Etat membre signataire du Statut de Rome, les dispositions sont claires : l’Etat concerné dispose de son pouvoir judiciaire pour vérifier la régularité de l’arrestation. Et le détenu dispose du droit de demander sa liberté provisoire.»
Il a qualifié de «scandaleux» le caractère expéditif de cette arrestation du secrétaire général-adjoint du Mouvement de libération du Congo (MLC), le Parti Jean-Pierre Bemba. « Pendant que nous venons pour appliquer le Statut de Rome et les dispositions de notre législation interne devant le Procureur général de la République, on nous apprend que Fidèle Babala est embarqué dans un avion affrété par la CPI», a-t-il déploré.

Son collègue Jacques Djoli a dénoncé un « un acte d’esclavagisme » de la part de la CPI:
«Ce qui est fait aujourd’hui est un acte d’esclavagisme ! Que des avocats ne puissent faire valoir devant le juge avec des pièces à conviction, si c’est comme ça qu’elle [la CPI] va asseoir sa coopération avec des Etats fragiles pour faire le jeu des forces obscures, il est tout simplement regrettable!»
De son coté, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a confirmé l’arrestation de Fidèle Babala. D’après lui, le gouvernement n’a fait qu’exécuter un mandat de la CPI, « la RDC étant membre signataire du statut de Rome qui créée cette cour ».

La Cour pénale internationale a arrêté les quatre Congolais, les 23 et 24 novembre. Fidèle Babala a été arrêté à Kinshasa, Aimé Kilolo Musamba, conseil principal de Bemba, à Bruxelles (Belgique), Jean-Jacques Mangenda Kabongo, membre de l’équipe de la défense de Bemba, aux Pays-Bas, tandis que Narcisse Arido, témoin cité à comparaître par la défense, à Paris (France).
Le procès de Jean-Pierre Bemba Gombo, sénateur et ex-vice-président congolais, s’était ouvert en novembre 2010, pour deux chefs de crimes contre l’humanité (viol et meurtre) et trois chefs de crimes de guerre (viol, meurtre et pillage). Ces crimes auraient été commis entre 2002 et 2003 par les troupes de l’ex-rébellion du MLC en République centrafricaine, où elles avaient été invitées par le président Patassé pour contrer la rébellion de Bozizé."
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/24/affaire-bemba-la-cpi-collectif-davocats-denonce-larrestation-de-fidele-babala/


° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/24/affaire-bemba-la-cpi-arrete-4-congolais-pour-subornation-presumee-de-temoins/