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vendredi 24 janvier 2014

La «tutsisation» du pouvoir à Kinshasa ou l’étape avant son déclin



Jo Bongos
C’est dingue de noter que les élites katangaises -qui ont rendu cette imposture possible au Congo, ne se rendent pas compte de ce qu’elles ont engendrée, mais plus surprenant encore, de ce qui va leur arriver. C’est juste incompréhensif.
Jo Bongos

Mbelu Babanya [jpmbelu@yahoo.fr] 23/01/2014 12:19:59




Merci! Mufoncol, depuis un temps, vous écrivez de petits articles profonds et concis. Incapable de faire comme vous, je vous remercie. Vous êtes mon enseignant. Et je vous admire.
J’admire surtout votre sens de l’histoire et votre capacité de penser notre avenir collectif.

Lox [henryelese@hotmail.com] 23/01/2014 22:37:38
Bien dit.Tres belle prose.

Deja en 2001 lorsque ces elites intronisent le Tutsi au pouvoir et ensuite en 2006 lorsqu’elles organisent des fraudes massives en sa faveur et menacent de detruire le pays si les Congolais choisissaient Bemba au detriment du Tutsi et de leurs interets, elles disaient du Tutsi qu’il etait une "mine d’or".

Mine d’or peut etre pour le Rwanda et ces elites Katangaises aujourd’hui decues.

La «tutsisation» du pouvoir à Kinshasa ou l’étape avant son déclin
Mufoncol Tshiyoyo


À l’avènement de ceux qui deviennent aujourd’hui les Tutsi « congolais », et dans leur marche vers la conquête du pouvoir politique au Congo et de ce fait, la domination totale du peuple du Congo, les Tutsi débutèrent leur campagne par l’élimination physique de Ngandu Kisase, un sujet congolais et de la grande tribu Tetela du Congo. Kisase était craint. Et pour se défaire de lui, les Tutsi l’opposèrent stratégiquement à un autre sujet congolais, en la personne de Laurent Désiré Kabila, de la tribu Balubakat du Katanga, en qui ils avaient déjà décelé une « soif », - un « assoiffé »- , mais sans « réelle intelligence» de ce qu’était la lutte de « pouvoir » dans le contexte où il était associé.

Laurent Désiré Kabila allait alors servir leurs intérêts. Et arrivés à Kinshasa, ils l’affaiblirent en l’opposant à Masasu, le recruteur et formateur de jeunes appelés Kadogos dont la plupart étaient issu du Kivu. Et une fois de plus, Laurent Désiré Kabila se montre clairvoyance car il saisit à peine le jeu de Tutsi comme il n’a pas su tirer des leçons de l’assassinat par lui de Ngandu Kisase. Sa cécité laissera assassiner Masasu par « Joseph Kabila», l’exécuteur patenté de la montée en puissance de Tutsi au pouvoir à Kinshasa. Car en faisant éliminer Masasu, les Tutsi dans leur jeu de colin-maillard, visent avant tout à faire endosser, à Laurent Désiré Kabila, la responsabilité de s’être aliéné la région du Kivu. Ce que Laurent Désiré Kabila poursuivra tout bonnement en « dekivutiant » son pouvoir au profit du Katanga. En d’autres termes, il tombera dans le piège de la « katangalisation » du pouvoir. C’est-à-dire de son isolement vis-à-vis d’une partie non moins importante de la population du Congo. Et comme dans l’expression « les oiseaux se cachent pour mourir », l’embryon du pouvoir représenté par Laurent Désiré se renfermait pour disparaitre.

Dans l’entre- temps, le travail de sape menait par l’intelligentsia Tutsi au Congo poursuivait son cheminement normal. Obnubilé par le poison d’un pouvoir non maîtrisé, mangeant, dansant et voyageant, nos frères appelés « Katangais » baissèrent la garde. Et il fallait s’y attendre car ce n’est pas nouveau au Congo. Le dernier carré de Mobutu fut composé que des siens. Et ce sont eux les premiers qui le trahirent quand le moment de la trahison sonna. Il en sera ainsi du « Katanga » qui livre Laurent Désiré Kabila à sa mort.

Après avoir effacé sur sa route le Kivu, et ce après Kisase, les Tutsi semèrent la zizanie en miroitant le pouvoir aux uns contre les autres au Katanga, l’unique et le dernier verrou à faire sauter et ce avant le règne en maitre incontesté du pouvoir Tutsi à Kinshasa. La discorde, et avec elle la désunion, emporta Laurent Désiré Kabila à la tombe. Eddy Kapend est enfermé au mouroir de Makala. C’était déjà le début de la fin du Katanga. Et coups sur coup, pendant qu’ils embourgeoisaient les uns, achetaient les autres, les Tutsi en profitaient pour éliminer physiquement un par un, notamment Samba Kaputo, Katumba Mwanke et pour ne citer que les plus en vue…Et malgré cela, personne ne voyait toujours rien arriver….

Poussés par la nature actuelle de la lutte que lui livre une partie importante de la population congolaise, et obligés de contrôler le pouvoir politique à Kinshasa, car c’est maintenant pour eux une question de vie et de survie, les Tutsi entament la dernière étape de leur combat de la domination totale du Congo. On assiste à l’exécution de la partie armée du Katanga, représentée par John Numbi, l’ancien de la jeunesse de l’UFERI, et proche du « puissant » Kyungu wa Ku Mwanza. Mais le gars était déjà affaibli par l’assassinat de Floribert Chebeya dont on lui a fait porter la responsabilité et ce en guise de racheter sa « fidélité » alors qu’il y tombait comme une mouche dans la soupe.

Vont-ils se laisse faire ? Se laisser domestiquer ? En ont-ils suffisamment de l’appétit alors que la raison a déserté pour céder la commande aux prébendes, au ventre et la survie … ! Bon débarras, dira-t-on !

Dominer les peuples du Congo, mais pour combien de temps encore ? C’est du moins le signe avant-coureur d’un athlète affaibli par une course de longue distance déjà parcourue. Ethnicisé et esseulé, le pouvoir tutsi comme Kagamé ne cesse de le démontrer en tuant ses pairs, ne comptera désormais que sur la permanence d’une violence comme gage pour tenir encore. Mais pour combien de temps ? En revanche, la violence réveille le Congo profond.

Le temps a suffisamment fait son travail, alors que la bagarre était depuis longtemps engagée depuis longtemps…Les moments pénibles arrivent.

Dans un monde libéré de peur et investi de raison et d’audace, les peuples qui en appréhendent le sens le marquent de leurs empreintes en reprenant le sens de l’initiative historique.

Mufoncol Tshiyoyo
Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236
© Congoindépendant 2003-2014

Sommet USA-Afrique: «Un vrai intérêt de Washington pour l’Afrique»


Sommet USA-Afrique: «Un vrai intérêt de Washington pour l’Afrique»


Les Etats-Unis accueilleront, en août prochain, un premier sommet africain. Pour l’instant, 47 pays figurent sur la liste des invités. Quelles sont les raisons de cet intérêt du président américain, Barack Obama, pour l’Afrique, aujourd’hui au milieu de son second mandat, alors que dès 2008 le continent avait placé énormément d’espoirs en lui ? Jérôme Pigné, doctorant à l’EHESS, l’Ecole des hautes études en sciences sociales, rattaché également à l’Institut de recherche des Nations unies sur le désarmement, répond aux questions de RFI.
Quelles sont les raisons de cet intérêt de Barack Obama pour l’Afrique, aujourd’hui ?

Jérôme Pigné : Je pense qu’il y a un vrai intérêt de la part de Washington pour l’Afrique et qu’on peut parler d’une vraie volonté politique de développer des partenariats avec le continent africain. Il y a de réels enjeux économiques. Il ne faut pas avoir peur de le dire, sans pour autant tomber dans le fantasme des enjeux géostratégiques ou encore de la théorie du complot qui viserait à sécuriser un certain nombre d’intérêts comme on a pu l’entendre par le passé, notamment à propos de l’Irak.

Au-delà du prisme sécuritaire, il y a deux variables – à mon avis – qui sont importantes, à savoir d’un côté les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et de l’autre côté l’Iran qui peuvent être perçus comme des concurrents, même si c’est réfuté de manière officielle par Obama. Lorsqu’il dit que nous ne sommes plus dans un prisme ou dans un paradigme de guerre froide, c’est vrai. Mais il y a de réels enjeux derrière, ainsi que d’influences politiques.

Vous parlez d’intérêts économiques. Il y a-t-il clairement un retard à rattraper, notamment pour contrer l’influence chinoise sur le continent africain ?

C’est exactement cela. Pour donner quelques chiffres, la Chine c’est 100 milliards sur le plan commercial, en moins de dix ans, avec deux partenaires principaux qui sont le Nigeria et l’Algérie. Et quand on connaît le prisme américain notamment sur l’Afrique occidentale, le Nigeria et l’Algérie sont deux partenaires principaux. Par conséquent, il y a vraiment une volonté de suivre de près ce qui se passe au niveau de la Chine et au niveau des intérêts commerciaux.

La Chine s’est aussi positionnée dernièrement avec un certain nombre de soldats au sein de la Minusma dans l’intervention au Mali. Il y a donc des aspects économiques, commerciaux mais aussi l’influence politique – d’une manière générale – de la Chine ou de pays comme l’Iran, aussi.

Au total, 47 pays invités. Il semble que pour les Etats-Unis, il y a toute une relation à construire avec l’Afrique francophone. Est-elle quasiment inexistante aujourd’hui ?

Oui, c’est vrai. On le voit notamment par rapport à la question de la Centrafrique ou par rapport au Mali. Les Américains ont, de fait, laissé la France et l’Europe se positionner tout d’abord, après l’intervention Serval de la France, il y a maintenant un an. Certes, les Etats-Unis vont toujours avoir une position assez ferme sur ces questions-là mais néanmoins on sent bien quand même qu’ils ne sont pas très à l’aise avec tout ce qui se passe aujourd’hui sur les questions de sécurité, même s’ils ont une certaine expérience et un certain héritage depuis une décennie sur ces questions-là.

Les Africains ont été déçus du premier mandat de Barack Obama. Une seule visite au Ghana ; des chefs de l’Etat reçus, non pas seuls mais à plusieurs. Diriez-vous que Barack Obama finalement s’autorise, aujourd’hui, une relation décomplexée vis-à-vis de l’Afrique ?

Tout d’abord, c’est une promesse qu’il avait faite lors de sa visite sur le continent en juin 2013. Effectivement, il avait été au Ghana de manière très rapide mais c’était la première vraie visite. Par conséquent, il répond ou il reste sur ses engagements puisque c’est ce qu’il avait promis l’année dernière.

Ensuite, il est vrai qu’il y a eu un certain nombre de fantasmes lors de son premier mandat et même avant, sur des sondages et des études qui montrent qu’un certain nombre d’Américains pensaient « Obama, le musulman » ; « Obama, l’islamiste » voire même « Obama, le qaïdiste ». Oui, je pense qu’Obama assume ses origines, son tropisme africain - s’il en a un - oui, certainement.

Mais au-delà de cela, je pense qu’il faut surtout voir la realpolitik. L’Afrique, aujourd’hui, est incontournable dans les relations internationales et elle l’est aussi dans les relations extérieures des Etats-Unis.

Nathalie Amar , In RFI 
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Pauvre Jeannot Mwenze Kongolo!



Muana ya mokolo lopango
Que ce monsieur se taise et se terre. Il représente la médiocrité de la classe politique congolaise.
Comment confier le pouvoir un jeune Rwandais semi-illettré, sans aucun parcours digne de ce nom. Voilà où se trouve le pays à cause de leur bêtise. Mwenze kongolo fait partie des témoins gênant, il sera liquidé comme les autres. Il fait partie des certains katangais qui lèchent les bottes des rwandais pour des miettes. Le sort de ce monsieur ne me fait pas pleurer. 
Mwenze a semé kanambe il va récolter tutsi power. Kanambe le tuera et bon débarras. Mais il n’est pas encore trop tard pour rejoindre la résistance et dire tout ce qu’il sait sur kanambe

Pauvre Jeannot Mwenze Kongolo!
                                   
Feu LD Kabila et Jeannot Mwenze Kongolo à l’époque triomphante de la "libération"
                                                                                                                       

Ancien tout-puissant ministre de la Justice et de l’Ordre public sous Laurent-Désiré Kabila et durant quelques mois après l’irruption de "Joseph Kabila" à la tête de l’Etat congolais, Jeannot Mwenze Kongolo qui poursuit, depuis 2001, sa "traversée de la savane" a animé mardi 21 janvier un point de presse.

Il importe d’ouvrir la parenthèse pour relever que Mwenze fait partie du petit groupe d’individus (Gaëtan Kakudji, Eddy Kapend, Pierre-Victor Mpoyo etc.) qui avait pris la gravissime "décision" de confier le destin du "Grand Congo" entre les mains d’un homme médiocre et fourbe nommé "Joseph Kabila". C’était au lendemain de la mort non élucidée de M’zee. Le bilan désastreux de ses treize dernières années se passe de tout commentaire. Fermons la parenthèse.

Les journalistes présents à la conférence de presse de Jeannot Mwenze n’ont pas caché leur stupéfaction d’entendre cet homme jadis suffisant et conscient de son omnipotence se plaindre.

De quoi se plaint-il?

Mwenze a pris à témoin ce même public qu’il narguait pour dénoncer la "perquisition sans mandat" de sa ferme dans la ville de Lubumbashi. Tiens! Tiens! Le pouvoir rendrait-il amnésique?

Ancien ministre de la Justice, "Jeannot" a fustigé le caractère illégal de cette "visite domiciliaire". A l’appui de sa thèse, il lance : «J’ai quand même été ministre de la Justice de ce pays. Je connais la procédure. Vous ne pouvez pas aller la nuit et vous ne pouvez pas aller sans mandat».

Il s’est demandé par ailleurs pourquoi cette opération a été confiée à des éléments des Forces armées congolaises et non pas à la police judiciaire?

Homme du sérail qui connaît bien le système et son acteur principal, Mwenze dit redouter que les "enquêteurs" ayant inspecté sa propriété aient pu enfouir des armes et des munitions pour l’accuser par la suite de "détention illégale d’armes de guerre". Le pasteur Fernando Kuthino en sait quelque chose.

Sur le plan du droit, l’ancien ministre de la justice - redevenu citoyen ordinaire - a parfaitement raison de dire à haute voix tout le mal qu’il pense des faits évoqués ici. Et ce pour la simple raison que la protection de l’ordre social - si ordre, il y a - doit aller de pair avec la sauvegarde des libertés individuelles.

Il ne peut y avoir, en effet, de véritable justice sans une observation scrupuleuse de deux principes fondamentaux. A savoir : la légalité et le respect des droits de la défense. Ces deux exigences ont l’avantage de mettre le citoyen à l’abri de l’arbitraire. Le fait du prince.

Sur le plan politique, on ne pourrait s’empêcher de sourire en voyant l’ex-tout-puissant ministre de la Justice de Mzee et de "Joseph" réclamer, à juste titre d’ailleurs, les droits qu’il déniait naguère à ses concitoyens. Quid des arrestations et détentions arbitraires ordonnées à l’époque par ce ministre? Que dire des perquisitions sans mandat menées à des heures indues par les "libérateurs" du 17 mai 1997? Que dire enfin du cas des 315 magistrats congolais révoqués sans avoir eu à présenter leurs moyens de défense? Des exemples sont légion.

Serait-on ici entrain de tirer sur une "ambulance"? Nullement!

Au lieu de provoquer des éclats de rire, le cas Mwenze doit, au contraire, inciter les "puissants" d’hier et d’aujourd’hui à une profonde introspection. Quelle est notre conception du pouvoir d’Etat? Le pouvoir d’Etat est-il une force au service de l’intérêt général ou un simple rouleau compresseur pour laminer les têtes qui dépassent?

Jeannot Mwenze Kongolo est rattrapé par l’Histoire. Ministre de la Justice, il détenait le pouvoir pour réformer l’appareil judiciaire. Il avait non seulement le pouvoir mais surtout les moyens de jeter les bases d’une justice impartiale et indépendante du pouvoir exécutif. Il ne l’a pas fait. Lui et d’autres ont privilégié l’esprit revanchard. Fanatique.

Mwenze ne pourrait s’en prendre qu’à lui même comme disait Guy de Maupassant : "Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir". Pauvre "Jeannot"!

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2014




L’Etat congolais saigné à blanc par "Kabila" et son "ami" Gertler




Dr. Patrice Mutakatifu
Tandis que nos prétendus-opposants eux se déchirent sur des miettes, l’Escroc au sommet et son copain dans la Maffia Dan Gertler s’accaparent de toutes les ressources de la République dont ils cachent le butin en $$milliards aux paradis fiscaux. 

Le bandit Juif Gertler pousse aussi son culot jusqu’a imposer ses choix d’administrateurs a la Gecamines. Ses pions ne sont autres que la bande d’aventuriers Katangais que pilotent les Albert Yuma, Masangu Mulongo et Simon Tomawaku.

Gertler ne s’arrete pas en si bon chemin. Ce mec controle nos ambassades inclu celles de Londres, Pretoria, et Washington et les plantons kabilistes - tel Bene M’poko - qui y oeuvrent.

Pire, Gertler et sa bande des voleurs trimbalent des passeports diplomatiques Congolais que "Kabila" leur octroie en pagaille sous couvert de fausse nationalite. Voila qui leur permet d’ utiliser nos amabassades pour y mener du "business" et des actions de lobby inbues des corruption des politiciens locaux au profit de la kleiptocratie de "Kabila" - inclu la preparation d’une presidence-a-vie pour ce voyou au sommet en 2016.

Congolais, reveillons-nous et defenestrons d’urgence cette Voyoucratie avant que Kabila, Gertler et leur vaste Maffia ne depouillent la RDC de tout ce qui lui reste encore de valable...!

Mundeke Jean
Le maréchal Mobutu,de tous les crimes économiques qu il a eu a commettre durant tout son règne ,le seul péché qu il n a pas commis c est qu il n a pas brade les richesses nationales comme c est le cas présentement avec Hypolite Kanambe,qui lui s adonne a tout: crimes économiques,enrichissement sans cause,bradage du patrimoine national, pillage et complicité de pillages de ressources naturelles congolaises...


Lox
Cet article de Reuters est en anglais mais complimente le votre et explique comment les Katumba Muanke, Kanambe, Jaynet, Zoe, Dan Gertler, etc.. cachent leurs gains illicites dans les paradis fiscaux et compagnies offshores. Un véritable monde de ténèbres. C’est pourquoi Getler peut dire ceci: «Aucun politicien, fonctionnaire ou autorité congolaise n’a de droits, d’intérêts juridiques ou bénéficiaires quels qu’ils soient dans Nessergy», Voici le lien de l’article:
http://www.reuters.com/article/2011/06/28/us-usa-shell-companies-idUSTRE75R20Z20110628

L’Etat congolais saigné à blanc par "Kabila" et son "ami" Gertler 

"Joseph Kabila" et son homme d’affaires Dan Gertler


Dans un communiqué daté du 23 janvier 2014, l’organisation non gouvernementale Global Witness rapporte que le gouvernement congolais vient de conclure un accord pétrolier "déficitaire" avec la société Nessergy notoirement liée à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler qui a bâti sa fortune grâce à sa proximité avec "Joseph Kabila" et feu Augustin Katumba Mwanke. Là où le bat blesse est que les autorités congolaises s’opposent à la divulgation des termes du contrat querellé. Une attitude qui énerve le principe de transparence qu’impose la législation congolaise en la matière. Selon le porte-parole de Dan Gertler International, cité dans ce communiqué, le contrat dont question ne peut être divulgué. Au motif qu’il existerait un "accord de confidentialité". Question : pour protéger quel intérêt?
Selon Global Witness (GW), l’Etat congolais a conclu un accord de rachat des droits pétroliers de la société offshore Nessergy pour un montant "probablement des centaines de fois supérieur au prix payé" par ladite société - soit 500 000 $ US - il y a plusieurs années. A l’appui de sa thèse, GW se réfère à un contrat de 2008 signé par des représentants de Nessergy et de H Oil, société établie par Jacques Hachuel, l’un des fondateurs du géant des matières premières Glencore. Selon le contrat de H Oil, Nessergy devait être achetée pour la somme initiale de 194 millions $, avec potentiellement un montant supplémentaire.

L’ami du "raïs"

Cette Ong s’étonne que l’Etat qui semble avoir subi "une perte stupéfiante" dans cette transaction rechigne a diffusé le contenu de ce contrat. Sous le prétexte que cette convention serait assortie d’une clause de confidentialité.

Le communiqué de GW de préciser que Nessergy est liée à l’homme d’affaires Dan Gertler, "un homme d’affaires controversé ami du président congolais et propriétaire d’importants intérêts miniers et pétroliers dans le pays". Un porte-parole du Groupe Dan Gertler International (DGI) a démenti "fermement tout agissement répréhensible" non seulement dans le contrat mis en cause mais aussi "dans tous les autres marchés" passés par Gertler avec l’Etat congolais.

"L’accord pétrolier de Nessergy présente de nombreuses caractéristiques communes avec une série d’accords secrets passés dans le secteur minier congolais, en vertu desquels des droits miniers ont été achetés par des compagnies offshore pour un prix dérisoire, pour ensuite être rapidement revendus à de grandes sociétés internationales moyennant un profit immense", souligne le texte. Et de rappeler que le Panel "Africa Progress" dirigé par l’ancien secrétaire des Nations Unies Kofi Annan estime que "cinq de ces accords impliquant Gertler entre 2010 et 2012 auraient coûté à l’État congolais au moins 1,36 milliard $". Ce qui représente près du double des dépenses annuelles du pays dans les secteurs de la santé et de l’éducation. GW de rappeler que la non-divulgation de l’existence de l’un de ces "contrats corrompus" avait amené le Fonds monétaire international à cesser son programme de prêts à la RDC en décembre 2012.

GW dit, par ailleurs, avoir pris connaissance de l’organigramme des sociétés propriétaires de Nessergy. Cette dernière est immatriculée à Gibraltar et est détenue à 75 % par des sociétés immatriculées dans les îles Vierges britanniques, un paradis fiscal notoire, également connu pour son secret bancaire. "Bien que ces sociétés soient toutes liées à Gertler, la liste complète des actionnaires est tenue secrète", fait remarquer le communiqué en soulignant la difficulté d’identifier les véritables bénéficiaires de cet accord conclu au détriment du trésor public congolais. «Aucun politicien, fonctionnaire ou autorité congolaise n’a de droits, d’intérêts juridiques ou bénéficiaires quels qu’ils soient dans Nessergy», a estimé le porte-parole de Gertler.

Les loups ne se mangent pas entre eux

C’est par ordonnance présidentielle nº08/022 du 12 mars 2008 que "Joseph Kabila" avait attribué à la société Nessergy Ltd un permis d’exploitation pétrolière. Lors du Conseil des ministres présidé, le vendredi 17 août 2007, par le Premier ministre congolais d’alors, Antoine Gizenga, le gouvernement avait approuvé un «contrat de partage de production», signé en date du 7 octobre 2006 entre la RD Congo d’une part et l’«Association» dénommée «Nessergy Ltd-Cohydro» de l’autre. Ce contrat porte sur le couloir maritime offshore profond au large de la province du Bas-Congo et du territoire angolais de Cabinda.

En grattant un peu à l’époque, les analystes ont fini par découvrir que derrière la société Nessergy Ltd se dissimulait en réalité le diamantaire Dan Getler. Un "ami" de "Joseph Kabila" et de son bras d’alors, Augustin Katumba Mwanke. Grâce à ses relations, "Dan" dont la réputation est pour le moins sulfureuse s’est fait attribuer le titre de consul honoraire du Congo-Kinshasa à Tel-Aviv.

Ce n’est pas la première fois que les "combines" de l’homme d’affaires Dan Gertler soient mis sur la place publique. Ce n’est pas la première fois non plus que Gertler est présenté comme le "prête-nom" de "Joseph Kabila" dont l’affairisme est un secret de Polichinelle. Et après? Apparemment, tout le monde trouve son compte. Ne dit-on pas que les loups ne se mangent pas entre eux? La société américaine Freeport Mcmoran n’exploite-t-elle pas les mines de cuivre et du cobalt de Tenke Fungurume, au Katanga, en toute opacité? Qui en parle?

B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2014