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mardi 12 août 2014

Mal élevé : « Joseph KABILA », un président VOUYOU

Mal élevé : « Joseph KABILA », un président VOUYOU

Joseph KABILA - President sortant de la RDC


L’APARECO condamne l’agression sauvage à Washington  de Monsieur Jacques MIANGO (Président Territorial de l’APARECO Maryland et porte-parole de l’APARECO USA) par les gardes du corps de «  Joseph Kabila »

C’est avec stupeur et colère que l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO en sigle) a appris  l’agression sauvage dont a fait l’objet, ce Jeudi  07 Aout 2014, Monsieur Jacques Miango (Président Territorial de l’APARECO Maryland /Porte-parole de l’APARECO USA) pendant qu’il manifestait aux abords de l’Hotel Capella ou était logé « Joseph Kabila » et sa suite à l’occasion du Sommet  USA-Afrique.

Selon le rapport fait à la hiérarchie de l’APARECO, par Monsieur Miango en personne, il s’avère qu’il était en compagnie de deux autres jeunes compatriotes congolais avec qui il tentait de localiser l’Hôtel dans lequel étaient descendus « Joseph Kabila »  et son entourage.C’est alors qu’ils ont croisé Monsieur Jean-Marie Kassamba, journaliste au service personnel de l’imposteur au sommet des institutions en RDC.  La présence de ce dernier avait fourni à l’équipe des résistants la confirmation de la présence d’Hyppolite Kanambe dans l’hôtel repéré. Monsieur Miango et ses deux compagnons garèrent donc leur voiture et déployèrent ensuite leurs calicots en manifestant pacifiquement comme le leur permet la loi américaine.

Ils ont été alors surpris de voir débouler  de l’Hôtel plusieurs gardes du corps de « Joseph Kabila » qui se sont rués sur eux.  Monsieur Miango a alors demandé aux deux jeunes compatriotes qui l’accompagnaient de se mettre à l’abri.Pendant ce temps, lui-même a été violemment molesté par les sbires de « Kabila » (plus ou moins 8 personnes selon les témoins présents) et s’est défendu comme il pouvait. Mais comme si cela ne suffisait pas, alors qu’il était à terre et pratiquement groggy, comme le montre une vidéo



l’un des tueurs à gage au service de Kanambe est revenu lui assener des coups de pied à la tête. Monsieur Miango a de nombreuses contusions, ainsi que le nez et des dents cassés. Sa voiture a également était vandalisée et vidée de différents effets qui s’y trouvaient (ordinateur, argent, bible, etc…). Par conséquent,Monsieur Miango qui avait réussi à arracher l’un des badges de ses agresseurs a déjà déposée plainte auprès des autorités américaines.

L’APARECO s’insurge contre cet acte  aussi lâche que barbare, qu’elle considère comme une véritable provocation du pouvoir d’occupation.La Hiérarchie de l’APARECO attend les derniers détails du rapport de la Police américaine et étudie déjà toutes les suites à donner à cette affaire qui ne sera pas sans conséquences.

Tous les membres de l’APARECO se joignent au Président National de l’APARECO Mr Honoré Ngbanda-Nzambo  pour souhaiter un prompt rétablissement à Monsieur Jacques Miango (Président Territorial de l’APARECO Maryland /Porte-parole de l’APARECO USA)  et l’assurer de leur soutien.

L’APARECO salue  le courage et la détermination de Monsieur Miango que ce grave incident  est loin d’avoir altéré, bien au contraire.
L’APARECO constate que le comportement de ces sbires en cravate traduit la nervosité de leur chef Kanambe qui ne supporte pas son rejet par ses anciens alliés, ceux-là même qui l’avaient hissé hier frauduleusement à la tête des institutions congolaises. Elle appelle donc tous les patriotes congolais à redoubler d’ardeur au combat pour la mobilisation de l’opinion nationale et internationale autour de la seule dynamique de libération totale et inconditionnelle de la RD-Congo de l’occupation ougando-rwandaise.

Londres le 8 Aout 2014

Amisi KILOSHO
Porte-parole et Secrétaire général adjoint de l’APARECO
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Jacques Miango Parle De son Agression Par La Garde De Kabila




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Joseph KABILA » : Il a tué. Trop tué.






Joseph KABILA » : Il a tué. Trop tué.



Joseph KABILA - President sortant de la RDC
Il a tué. Trop tué. La population lui reproche les meurtres des Bundu dia Kongo, des activistes des droits de l'homme Chebeya et son chauffeur Mazana, d'Armand Tungulu, etc. Il a trahi la République Démocratique du Congo par son soutien au M23. La preuve en est la réhabilitation du général Amisi Tango four, l'ancien chef des forces terrestres des FARDC. Cet officier supérieur a été suspendu le 22 novembre 2012 pour avoir vendu, selon les experts des Nations Unies, les armes aux groupes rebelles. Il était aussi régulièrement cité dans les détournements des soldes des soldats engagés au front contre le M23. Dernièrement, la MONUSCO a pris acte de sa réhabilitation par Kabila , mais regretté qu'une enquête n'ait pas été initiée pour connaître la vérité. Du temps où il dirigeait les opérations à l'Est, il était fait état des ordres contradictoires qu'il recevait de la "hiérarchie" dans la direction des opérations contre les groupes rebelles. Ce qui a causé la perte de plusieurs de nos frères, des viols de nos soeurs, les déplacements de la population à l'intérieur comme à l'extérieur. Inutilement. Kabila aurait eu peur de mettre Amisi en accusation pour ne pas se tirer une balle dans le pied? Ce qui se dit sur Amisi l'est aussi pour John Numbi. La justice de Kabila s'est refusée de mettre en accusation cet officier qui était à un certain moment le bras droit de Kabila en matière de sécurité. C'est lui qui aurait ordonné les massacres des Bundu dia Kongo sur ordre de la "hiérarchie". C'est lui qui aurait aussi ordonné les meurtres de Chebeya et de Bazana.

Plusieurs dossiers de meurtres dorment dans les placards et attendent de sortir le moment venu, comme celui des massacres de N'djili à deux jours des élections du 28 novembre 2011, la disparition de plusieurs membres de l'UDPS pendant la même période et la mise en résidence surveillée du président Tshisekedi Wa Mulumba. Kabila a tué. Trop tué. Il s'est aussi enrichi, lui et sa famille pendant que le peuple clochardisé croupit dans la misère qui ne dit pas son nom.

Les détournements et les pillages


La fortune de Kabila est estimée à 17 milliards de dollars. Son épouse a des concessions à Goma estimées à plusieurs millions de dollars. Son frère Zoé est un grand homme d'affaires au Katanga où il s'est accaparé des affaires juteuses dans les mines, dans l'immobilier jusqu'aux timbres-poste! Le limogeage du directeur général de la Gecamines serait lié à ses démêlées avec le frère de Kabila, entendez Zoé Kabila.
La peur du jugement populaire a atteint même ses thuriféraires qui se sont enrichis de façon illicite en un temps record. Certains ont peur d'être poursuivis pour détournements des fonds.  C'est le cas de Boshab qui aurait détourné les fonds du temps où il était président de l'Assemblée Nationale. Un autre dossier connu, c'est celui de l'accident de son fils le 02 janvier 2012 sur le boulevard du 30 juin. Cinq personnes en étaient décédées.

Les arrestations arbitraires et le musellement des opposants


Les portes de la prison de Makala sont largement ouvertes pour les opposants. Les plus connus sont Kutino, Diomi Ndongala et Kabatshi. Le dernier en date, c'est le secrétaire général de l'UNC, Jean-Bertrand Ewanga, accusé pour outrage au chef de l'Etat. Outrage parce qu'il aurait dit: "Kabila rentre au Rwanda" ou "Kabila est Rwandais". Le président américain Barack Obama était aussi traité de Kenyan par les Républicains. Depuis qu'il leur a présenté son attestation de naissance, les choses sont rentrées dans l'ordre et plus personne n'en parle. Kabila n'a jamais abordé ce sujet et n'a jamais prouvé qu'il était le fils biologique de Laurent-Désiré Kabila. Il continue à entretenir le suspens. Alors, dire qu'il est Rwandais et qu'il rentre au Rwanda ne constitue ni un outrage au chef de l'Etat, ni un acte qualifié de tribalisme ou racisme. Etre Rwandais n'est pas une injure! Mais les Congolais n'acceptent et n'accepteront pas d'être dirigés par un Rwandais!

Bref, Kabila et ses griots ont des mains pleines de sang des Congolais. Ils ont pillé le Congo plus que ne l'ont fait les Mobutistes en trois décennies. C'est pourquoi ils se battent becs et ongles pour leur survie. Tout comme Kompaoré au Burkina Faso poursuivi par le sang de Thomas Sankara qu'il avait fait assassiner pour prendre le pouvoir il y a près de trente ans. Tous les arguments qu'ils avancent pour justifier le bien fondé d'une révision constitutionnelle ne tiennent pas débout. Et pourtant les exemples ne manquent pas. Aucune dictature n'est éternelle. Ils devaient tirer des leçons sur les Mobutistes ou sur Ceaoucescu de la Roumanie. Désormais Kabila a le choix entre la présidence à vie, la prison à vie ou le retour au Rwanda. Qui vivra, verra.


[Lumbamba Kanyiki]

Malumalu auditionné : Une farce judiciaire signée «Joseph Kabila»


Apollinaire Malumalu, président de Céni (Commission élection nationale indépendante)

C’est la "nouvelle" du jour : "Malumalu auditionné au parquet général de la République". A Kinshasa, la "nouvelle" était diffusée en boucle...sur la très kabiliste "Télé50" que dirige le très kabiliste Jean-Marie Kassamba. Motif : une plainte déposée contre le président de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) par des partis de l’opposition. La plainte date du 26 juin dernier. Interdiction de rire.
Bruxelles. Lundi 11 août. Il est 15h00. Le téléphone retentit à la rédaction de Congo Indépendant. C’est un appel "00243". "Avez-vous suivi l’annonce qui passe en boucle sur Télé50?", interroge le correspondant kinois. "Il semble que l’abbé Malumalu a été auditionné au parquet général de la République et mis aux arrêts", ajoute-t-il. Que lui reproche-t-on? "Il semble que c’est en rapport avec la plainte que des représentants des forces politiques et sociales avaient déposé contre lui le 26 juin dernier accusant le président de la Céni d’atteinte aux droits garantis aux particuliers et violation des lois de la République".

Dans la capitale congolaise, aucune source sérieuse n’accordait la moindre crédibilité à cette histoire qualifiée au demeurant de "farce judiciaire" par les uns et de "grande comédie du pouvoir" par d’autres. A tort? "Nullement, commente un observateur du système kabiliste. Le seul fait que la nouvelle ait été lancée par le média de Jean-Marie Kassamba trahi la supercherie. Kassamba fait partie du premier cercle du pouvoir kabiliste au même titre que Malumalu". Notre interlocuteur d’ajouter :"Je ne vois pas Joseph Kabila livrer en pâture un Apollinaire Malumalu qui lui a rendu d’éminents services : l’élection présidentielle de 2006, le pilotage de plusieurs réunions de paix dont le programme Amani et les négociations de Kampala entre le gouvernement de Kinshasa avec les rebelles du M23".

Quid?

Une source non-autrement identifiée de confier à l’AFP qu’elle a bel et bien vu Apollinaire Malumalu se faire auditionner par un inspecteur judiciaire au parquet général de la République. Pour quel fait? Mystère. Ayant rang de ministre, le président de la Céni ne devait-il pas être "interrogé" par un des avocats généraux de la république? Abordé par l’Agence française, Georges Kapiamba, président de l’Association pour l’accès à la justice (Acaj), se fondant sur des sources judiciaires, assure que le président de la Céni "a reçu une invitation pour aller répondre suite à une plainte que des partis de l’opposition avaient déposée contre lui".

L’avocat Kapiamba de lancer une hypothèse qui se murmure tout bas dans le Tout-Kinshasa. A savoir que l’arrestation et l’incarcération à Makala de Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire général de l’UNC (Union pour la nation Congolaise), la justice congolaise en général et le procureur général de la République (PGR) en particulier a provoqué une vive émotion au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale. En cause, l’inféodation de l’appareil judiciaire à l’institution président de la République. Selon Kapiamba, en auditionnant Malumalu, l’objectif poursuivi par le PGR est d’"atténuer le choc provoqué par l’arrestation de Jean-Bertrand Ewanga". Celui-ci, qui est député national, a été accusé d’"offense au chef de l’Etat" à l’issue d’un meeting organisé le 4 août.

Un analyste de conclure : "Depuis l’arrestation d’Ewanga, Joseph Kabila et les durs de son régime font face à des pressions diplomatiques accrues. Cette affaire Malumalu n’est qu’une opération de diversion. D’ailleurs, la plainte déposée contre le président de la Céni avait provoqué des éclats de rire dans les milieux de la majorité présidentielle. De qui se moque-t-on? En réalité, le raïs ne sait comment faire relâcher le secrétaire général de l’UNC sans perdre la face et surtout sans confirmer l’instrumentalisation de la justice...".


B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2014



Alternance 2016 :




Mende étale sa "cécité"...diplomatique

Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement (?) 



Au cours d’un point de presse qu’il a animé, vendredi 8 août, le ministre des Médias et porte-parole - plus du président de la République que - du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a fustigé les déclarations de l’envoyé spécial américain dans la Région de Grands lacs Russel Feingold en exigeant des "explications" voire des "excuses". Mende refuse ainsi de "relire" les nombreux accords signés par "Joseph Kabila" sous l’égide notamment des Nations Unies. C’est le cas de l’Accord le 24 février 2013 signé à Addis Abeba, en Ethiopie.
Analyse

Dans une déclaration faite le samedi 2 août sur les ondes de la "Voix de l’Amérique", l’Envoyé américain Russel Feingold a, d’une part, exhorté les autorités congolaises à organiser des "élections crédibles". Il a, d’autre part, exprimé son "trouble" suite au retard mis par la Céni (Commission électorale nationale indépendante) dans l’élaboration du calendrier électoral "global" alors que les Congolais doivent aller aux urnes pour les élections locales, provinciales et présidentielle d’ici 2016. Feingold de réitérer, au passage, le message transmis à "Joseph Kabila", début mai, par le secrétaire d’Etat américain John Kerry de "respecter la Constitution".

Exerçant un "droit de réponse" sur les ondes du même média, Mende - qui se comporte de plus en défenseur des intérêts personnels de l’individu "Joseph Kabila" qu’en porte-parole du gouvernement congolais - s’est cru en droit de "blâmer" le diplomate américain. "Il faut du respect pour les représentants légitimes du peuple congolais, a-t-il déclaré. Nous ne sommes pas venus ici pour recevoir des admonestations d’un représentant du ministère américain des Affaires étrangères." Quelle cécité diplomatique! A-t-il entendu le département d’Etat ou la Maison Blanche "désavouer" Feingold?

Pour "Lambert", qui se croit encore à l’époque où il militait dans les rangs de l’opposition, la prise de position de l’Envoyé US est "totalement déplacée". Au motif, selon lui, que l’Américain serait "sorti de son rôle". Mende de marteler sans y croire : "Nous sommes un peuple souverain, un peuple adulte. Nous condamnons cette façon de faire." Des mots. Rien que des mots.

"N’est pire aveugle que celui refuse de voir", dit l’adage. Lambert Mende parait aveuglé au point d’ignorer que derrière Russ Feingold se tient la puissante Amérique. Il s’agit de cette même Amérique qui est la première pourvoyeuse de fonds dans le budget de la Mission onusienne au Congo. En fait, le pays de Barack Obama commence à accuser une certaine "lassitude" face à l’instabilité devenue récurrente dans l’ex-Zaïre.

Depuis 1999, les forces onusiennes se trouvent dans ce pays afin de promouvoir la "stabilisation". Preuve s’il en était besoin qu’en dépit de la "souveraineté" claironnée par les pseudo-nationalistes au pouvoir, le Congo-Kinshasa est loin d’exercer la "compétence exclusive" reconnue à chaque Etat digne de ce nom sur son territoire. En cause, l’incurie de la classe dirigeante. Une classe dirigeante chapeautée par un leadership arrogant et inefficace. Ici, la diplomatie est fondée sur la dépendance. Comment peut-on, dès lors, fustiger l’ingérence alors que les deux phénomènes vont de pair?

L’ex-rebelle Lambert Mende a-t-il oublié que, depuis 2003, pour boucler son budget, l’Etat congolais compte sur des "ressources extérieures" estimées à plus de 50% de l’enveloppe? Que pense-t-il de l’Accord d’Addis Abeba du 24 février 2013 qui "enjoint" au Congo démocratique de consolider l’autorité de l’Etat dans sa partie orientale, de promouvoir notamment la démocratie et de réformer les forces dites de sécurité? Que dire de la brigade internationale mise sur pied aux termes de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité du 28 mars 2013?

Lancé dans une lutte d’influence consistant à montrer qu’il est plus "kabiliste" que "Joseph Kabila" lui-même, Mende de poursuivre sans rire : «Interdire la révision de la constitution prévue par la constitution (article 218) ou interdire tout débat sur l’article 220 de la constitution qui prévoit des exceptions à la règle instituée par l’article 218 est une usurpation de qualité». Et d’ajouter : «Une révision constitutionnelle est parfaitement justifié dès lors qu’elle se destine à faire rimer démocratie, facilitations institutionnelles et stabilité dans le pays et qu’elle respecte les mécanismes prévus à cet effet ».

Lambert Mende et la mouvance kabiliste savent bien que ces derniers arguments constituent ni plus ni moins que des prétextes fallacieux. Des prétextes cousus du fil blanc. On cherche en vain "l’intérêt national" ou le "bien-fondé" nécessitant la révision constitutionnelle. Et ce, à la veille des consultations politiques majeures. Même un malvoyant perçoit que l’objectif non-avoué se limite à faire sauter le "verrou" qui empêche "Joseph Kabila" de briguer un troisième mandat.

L’envolée lyrique du ministre congolais des Médias étonne. Car les propos tenus par Russel Feingold constituent plus une "piqûre de rappel" qu’un fait nouveau. Lors de sa rencontre avec "Joseph Kabila", dimanche 4 mai, à Kinshasa, le secrétaire d’Etat américain John Kerry n’avait pas dit autre chose en mettant l’accent sur le "respect de la Constitution". Kerry semblait emboiter le pas au législateur de 2005 lequel avait prévu l’article 64 pour garantir l’alternance démocratique et surtout "contrer toute tentative de dérive dictatoriale". Il y va de la stabilité du pays.

L’obsession de "Joseph Kabila" et sa mouvance à arracher la révision constitutionnelle prend des allures d’une "tentative de coup d’Etat". Le pouvoir rend, décidément, aveugle. Et sourd...


Baudouin Amba Wetshi 
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Sommet Afrique-Etats Unis :


Marie Harf, porte-parole du département d’Etat


Deux régimes de terreur viennent d’être stigmatisés par le département d’Etat. Il s’agit du régime de "Joseph Kabila" et celui du Gambien Yahya Jameh surnommé le "fou de Kanilaï". Lors du sommet Afrique/Etats-Unis qui s’est tenu du 5 au 6 août à Washington, les gardes du corps de ces deux potentats africains ont passé à tabac des ressortissants de leurs pays respectifs qui manifestaient.

Dans une déclaration faite vendredi 8août à la presse, le porte-parole du département d’Etat, Marie Harf, a indiqué que les Etats-Unis ont signifié leur "indignation" aux gouvernements du Congo démocratique et de la Gambie. En cause, les "maltraitances" infligées à des manifestants par des gardes du corps des chefs d’Etat de ces pays en marge du sommet USA/Afrique à Washigton.

On connaît maintenant l’identité complète du protestataire congolais qui a été battu. Il s’agit de Jacques Miango. Installé aux Etats-Unis, celui-ci a déclaré dans une vidéo postée sur le "Net" que lui et d’autres personnes avaient été battus par des agents de sécurité, qui ont également volé son ordinateur portable, alors qu’ils manifestaient mercredi 6 août près de l’hôtel où séjournait "Joseph Kabila". "Nous considérons le droit d’expression comme très important et la violence infligée à des manifestants pacifistes est totalement inacceptable", a déclaré Marie Harf. Et d’ajouter : "Nous avons transmis nos inquiétudes à la délégation dans les termes les plus fermes".

On rappelle que les Etats-Unis ont demandé au Congo-Kinshasa de lever l’immunité dont bénéficiaient les gardes afin qu’ils puissent être poursuivis à Washington, mais ceux-ci ont quitté le territoire américain jeudi 7 août et il est peu probable qu’ils soient traduits devant la justice, a poursuivi Mme Harf.

Selon ce porte-parole du département d’Etat, une démarche identique a été entreprise auprès des autorités gambiennes. Un membre de la garde rapprochée du dictateur gambien Yahya Jammeh a eu un comportement similaire contre des manifestants devant l’hôtel de celui-ci. Une journaliste gambienne en exil, Fatou Camara, ainsi qu’un manifestant ont nécessité des soins hospitaliers après la dispersion par la force de la foule qui protestait devant l’hôtel présidentiel, a indiqué Gainako, un blog d’informations consacré aux droits de l’homme dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Les ambassades de ces deux pays n’étaient pas joignables vendredi soir.

Dans les milieux congolais de la diaspora, le passage à tabac de Jacques Miango n’a pas manqué de rappeler le cas du Bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu. En séjour à Kinshasa, "Armand" a été arrêté et battu à mort par des éléments de garde de "Joseph Kabila". C’était le 29 septembre 2010. Il a été accusé, à tort ou à raison, d’avoir "lapidé" le cortège présidentiel. Après le passage à tabac, il a été amené au Camp Tshatshi qui sert de base à la garde présidentielle. Nul ne connaître la version de fait de cet activiste politique bein connu en Belgique. Le 2 octobre, le procureur général de la République annonçait son décès par "pendaison". La famille Tungulu au sens le plus large n’a jamais vu la dépouille du défunt. Jacques Miango a eu "beaucoup de chance". A Kinshasa, celui-ci serait un homme mort dans ce Congo démocratique où le chef de l’Etat et son entourage n’ont jamais fait mystère de leur mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.


B.A.W (avec AFP) 
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RDC : Honoré Kapuku de la VSV retrouve la voie de la liberté








RDC : Honoré Kapuku de la VSV retrouve la voie de la liberté


Capture d'écran du site de l'ONG La Voix des sans voix (VSV). © J.A.

Ce mardi 12 août, Honoré Kapuku a été libéré. Membre de la Voix des sans voix (VSV), l’ONG de Floribert Chebeya assassiné en 2010, il raconte à "Jeune Afrique" son arrestation la nuit du 2 au 3 août et ses conditions de détention dans les cellules de l'Agence nationale de renseignements.
"Je me sens bien, mais l'Agence nationale de renseignements (ANR) doit changer ses méthodes ! » Quelques heures seulement après être sorti des cellules de la direction générale de l’ANR, à Kinshasa, Honoré Kapuku, membre de la Voix des sans voix (VSV), l’ONG de Floribert Chebeya, assassiné en 2010, est revenu sur les conditions de son arrestation, dans la nuit du 2 au 3 août.

Des hommes armés avaient alors fait irruption dans une église du quartier de Brikin, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ils avaient arrêté 11 personnes. Parmi elles, Honoré Kapuku, chargé cette nuit-là de surveiller des malades dans cette paroisse qui a un centre de guérison parapsychologique : "Ces hommes n’ont pas dit à quels services ils appartenaient. Et, c’est seulement bien après qu’ils nous ont expliqué qu’ils nous soupçonnaient d’être liés à l’attaque du camp militaire Tshatshi, le 22 juillet dernier à Kinshasa."

Juste après cette attaque, les autorités avaient pointé du doigt des miliciens Enyele originaires de l’Équateur (nord-ouest de la RDC), refoulés de Brazzaville à la suite de l'opération Mbata ya bakolo (la gifle des aînés). Pas un hasard donc, si début août, avant leur descente dans l’église, les mêmes hommes armés ont, selon VSV, arrêté à la résidence du général Wezago, décédé en 2008 et ancien proche de Mobutu, trois de ses enfants et l’épouse d’un citoyen de l’Équateur. Plus tard, à l’église, parmi les personnes arrêtées, ce dernier sera d'ailleurs le seul à être menotté.

"Une enquête indépendante"

Si, ce mardi 12 août, Honoré Kapuku a été libéré avec sept autres personnes de son église, parmi les trois autres encore dans les cellules de l’ANR, on trouve un policier, un militaire et ce même homme originaire de l’Équateur, déjà ciblé lors de l’arrestation. Il s’agirait de Didier Mbuase, responsable d’une structure affiliée au Mouvement de libération du Congo (MLC). Son épouse et les trois jeunes arrêtés à la résidence du général Wezago seraient quant  à eux encore dans les cellules de l’ANR.

"Je n’ai pas subi de violences, explique Honoré Kapuku mais je n’ai eu droit à aucune visite. On aurait pu me faire disparaître sans laisser de traces... Dans ma cellule de 5 mètres sur 5, nous étions 18. Certains disaient avoir fait plusieurs mois sans être jugés. Il ne leur restait plus que la peau sur les os. Nous n’avions qu’un repas par jour. On dormait à même le sol, sur des morceaux de carton."

Honoré Kapuku fréquente la même église que la famille de Floribert Chebeya, fondateur de VSV retrouvé assassiné le 2 juin 2010 dans sa voiture.

Membre depuis presque 20 ans de l’ONG de défense des droits humains VSV, Honoré Kapuku fréquente la même église que la famille de Floribert Chebeya, fondateur de VSV retrouvé assassiné le 2 juin 2010 dans sa voiture, dans la banlieue de Kinshasa. On n’a jamais retrouvé le corps de son chauffeur, Fidèle Bazana, qui l'avait emmené quelques heures auparavant à la Direction de la police nationale congolaise. En RDC, le procès des meurtriers présumés en appel a été suspendu en mai 2013 et n’a jamais repris depuis. En juin dernier, les familles Chebeya et Bazana et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont déclenché une procédure au Sénégal.

L'arrestation de Kapuku n'est a priori pas liée à cette affaire. Évidemment soulagée par la libération d’Honoré Kapuku, VSV demande tout de même "une enquête indépendante pour sanctionner les responsables de cette arrestation arbitraire et de cette détention illégale. Si sanction il y a, ce serait une réparation morale des préjudices subis", conclut Dolly Ibefo, directeur exécutif de l'ONG.




Débat Chaud sur RFI entre KAMERHE, KAMITATU, MAVUNGU, FAYULU, KAMBILA et KIKUKAMA...Suivez

Débat Chaud sur RFI entre KAMERHE, KAMITATU, MAVUNGU, FAYULU, KAMBILA et KIKUKAMA...Suivez







































L'ENSEIGNEMENT, CET AUTRE ENFANT PAUVRE OUBLIÉ DE LA RÉVOLUTION DE LA MODERNITÉ

L'enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué d'un signe, distingué) est une pratique mise en œuvre par un enseignant visant à transmettre des connaissances (savoir, savoir-faire, compétences...) à un élève, un étudiant ou tout autre public dans le cadre d'une institution éducative. Cette notion se distingue de l'apprentissage qui renvoie lui à l'activité de l'élève qui s'approprie les connaissances .
L'enseignement ne doit pas non plus être confondu avec l' éducation : ce dernier terme (du latin educare, tirer hors de), beaucoup plus général, correspond à la formation globale d'une personne, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). Néanmoins, l'enseignement contribue à cette formation et constitue donc une composante de l'éducation.
Le terme enseignement, de son côté, signifie « marquer d'un signe, distinguer, rendre remarquable ». Il se réfère à un bien précis, soit celui du développement des connaissances des élèves à l'aide de signes (la transmission des connaissances est en soi impossible, on ne transmet pas de connaissances). « Signes » et « enseignement » dérivent d'ailleurs de cette même racine latine. Selon Marguerite Altet,
« L'enseignement couvre donc deux champs de pratiques :
1. celui de la gestion de l'information, de la structuration du savoir par l'enseignant et de leur appropriation par l'élève, domaine de la Didactique
2. celui du traitement et de la transformation de l'Information en Savoir par la pratique relationnelle et l'action de l'enseignant en classe, par l'organisation de situations pédagogiques pour l'apprenant, c'est le domaine de la Pédagogie. »
En d'autres termes, enseigner suppose à la fois des techniques et méthodes spécifiques à une discipline scolaire (celles-ci sont étudiées par la Didactique) et des techniques et méthodes qui peuvent s'appliquer à n'importe quels discipline et domaine de connaissance (celles-ci relèvent de la Pédagogie).
Le droit de toute personne (enfant via les droits de l'enfant, ou adulte) à l'éducation est l'un des droits de l'homme, parfois qualifié de « deuxième génération ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement


QU'EN EST-IL DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

Suivez plutôt en video.


Un élève congolais s'exprime en français


FRANCHEMENT QUEL ENSEIGNEMENT









La jeunesse est l'avenir d'un pays dit-on. En est-il ainsi aussi de la RDC?





Examen d'Etat - Voici nos futures médecins!!




De tout ce qui précède, doit-on en rire ou pleurer.

À chacun de tirer sa conclusion.