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vendredi 14 novembre 2014

Shabani, «les combattants» attendent le go du parti pour répondre à l’appel de l’opposition







L’ancien secrétaire gé­néral de l’UDPS, Jac­quemin Shabani an­nonce pire au régime si ce dernier campait sur sa démarche de modi­fier la Constitution pour des intérêts obscurs. Shabani avance que le pouvoir croisera sur son chemin l’UDPS et Etienne Tshisekedi, qui se sont très stricts sur le départ de Kabila en 2016. Pour l’instant, les cadres de l’UDPS et combattants attendent le «Go» du parti. En attendant, il interpelle Kabila de tirer les conséquences du Burkina pour éviter aux Rd-Congolais de mettre en pratique l’article 64 de la Constitution. Hormis cela, le dur à cuire Shabani a scruté l’actualité politique tout en révélant la position de son parti l’UDPS sans mettre de coté Etienne Tshisekedi.
L’opposition multiplie des actions sur terrain pour exiger le respect de la Constitution. Pourquoi les combattants ne répon­dent pas à l’appel comme en 2011 quand vous étiez Sg de l’UDPS?
A l’UDPS, cette option n’a pas encore été levée pour mener des actions sur terrain avec les forces sociales et poli­tiques. Ce que nous remar­quons, ce sont des initiatives privées de certains cadres du parti. Et s’il faut con­sulter les organes du parti, vous verrez que le «Go» n’a pas encore été donné. C’est la raison de la faible mobili­sation des combattants. Il nous faut donc discuter à l’interne. Sur ce, il est im­portant pour le leadership de l’UDPS de considérer les revendications de certains membres du parti. L’UDPS est une association politique et comme toute association humaine, on peut connaitre certaines difficultés et con­tradictions. L’important, c’est de les prendre en compte et de les résoudre, le plus rapidement possible, pour éviter les pourrissements et frustrations au sein du parti qui fait parler d’elle dans la sphère politique.
Sur ordre de qui Mavun­gu mobilise les combat­tants?
C’est une initiative privée et personnelle. Nous, jusque là, attendons une discussion à l’interne pour mobiliser.
Il est le secrétaire général du parti. Il gère l’UDPS au quotidien?
Posez-lui la question sur or­dre de qui, il bat le rappel des troupes. Il est mieux placé pour répondre à cette ques­tion. Nous ne sommes pas contre son initiative. Cela s’inscrit dans le cadre de nos activités pour l’alternance en 2016.
A l’absence de Tshisekedi, son fils Félix fait des allers et retour à l’intérieur du pays pour redynamiser les structures du parti en fonction des éché­ances à venir. N’est-ce pas une façon pour le fils de Tshisekedi de ré­cupérer le leadership du parti à l’absence de son père toujours malade à l’étranger?
Il est recommandé à tous les membres du parti d’avoir beaucoup de réserve pour mener toute action tendant à l’unité et à la cohésion du parti.
Avez-vous des nou­velles sur l’état de san­té d’Etienne Tshisekedi. Certaines indiscrétions à l’UDPS affirment que son l’état de santé est préoc­cupant. Ses médecins lui exigent un repos?
A ce que je sache, le prési­dent Etienne Tshisekedi est toujours convalescent et les choses évoluent positive­ment. D’ici, il va regagner son pays pour continuer sa lutte politique.
Le PALU fête ses cinquante années du Jubilé d’Or. A quand l’UDPS réfléchira sur son devenir après tr­ente quatre années de lutte?
Des telles activités ont vécu à l’UDPS. C’est vrai que les structures du parti réclament cela, nous y travaillons. C’est vraiment important. Impor­tant pour l’avenir de notre parti. Nous devons réfléchir sur des sujets majeurs du genre, où sommes-nous ? Où allons-nous ? Quels sont nos objectifs. C’est donc une obligation pour l’UDPS de se retrouver pour se ranger en ordre de bataille. C’est un parti qui ne doit pas mourir après Tshisekedi. Des gens ont donné de leur vie pour ce parti. C’est important et capital pour nous de discuter sur notre avenir.
Vous donnez raison aux fédéraux qui exigent la convocation du Congrès à Tshisekedi pour se ranger en ordre de bataille. Par­ce-que, c’est le statuquo à l’UDPS pour l’instant?
C’est pour cela que je vous ai dit que nous devons discuter à l’interne pour bien mener notre combat.
Des combats qui n’aboutissent pas?
Nous allons toujours nous battre pour l’avènement de la démocratie en Rd-Congo. Aujourd’hui, le pays fait face à une grande polémique née des dernières élections et de l’alternance politique. Alors, nous ne devons pas donner un chèque en blanc au ré­gime qui veut s’éterniser au pouvoir. Voilà maintenant le sens de notre combat. C’est pour cela que je vous ai dit l’UDPS est un parti des com­bats pour que la Rd-Congo devienne un pays des droits où la liberté des uns et des autres est respectée.
Le régime multiplie des manoeuvres pour se main­tenir au pouvoir. Quelle sera la réaction de votre parti s’il campait sur cette position?
Kabila va partir sans autres formes de procès ou procé­dures. Il a fait un mandat en 2006, il nous a volé notre vic­toire. Et en 2016, nous allons réclamer son départ. C’est tout. Au fait nous travaillions pour cela. Le cas du Burkina doit être interpellateur pour lui et d’autres dirigeants Af­ricains. Quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coute, Kabila va partir. Nous n’allons pas le laisser toucher à l’article 220. C’est donc une supercherie de sa part et de la mouvance présidentielle de croire qu’ils vont poursuivre avec leurs forfaitures. A l’UDPS, nous militons pour le respect des textes Constitutionnels. En conclusion, Kabila n’aura pas un mandat supplémentaire.
Une idée sur le dialogue?
C’est important avec la crise politique qui sévit au pays. Mais que cela ne serve pas des prétextes, soit une as­tuce, à Kabila de prolonger son mandat.
Quelle lecture faites-vous des événements du Palais du peuple?
C’est un hémicycle de la hon­te. Quand au sein de celle-ci vous avez des députés nommés et pas élus, c’est la raison de vivre ces tur­pitudes indignes des hom­mes d’Etats. Sous d’autres cieux, on reconnait un pays par ses dirigeants. Avec nos dirigeants, nous avons une idée de la classe poli­tique Rd-Congolaise. C’est honteux d’appartenir à cet hémicycle qui viole les règles démocratiques.
Un dernier mot?
J’interpelle l’attention du ten­ant du pouvoir sur la mala­dresse de Compaoré et d’en tirer les conséquences pour la Rd-Congo. Et j’appelle les Rd-Congolais d’être vigilant, débout et prêt à réagir à toute tentative du régime à vouloir confisquer le pouvoir au lendemain de la fin du mandat de Kabila.

http://7sur7.cd/new/shabani-les-combattants-attendent-go-du-parti-repondre-lappel-lopposition/

Effet du Burkina-Faso, des dignitaires du régime vident leurs comptes Bancaires


















Des dignitaires très visibles du régime vident leurs comptes bancaires dans des banques à cause de l’effet Burkina-Faso. Ces retraits en cascade sont signalés à la BIAC et à la TMB, d’après nos sources. Ces dignitaires craignent l’effet Burkina-Faso, lequel a surpris des dignitaires Burkinabés. «Nous retirons notre argent parce-que nous ne savons ce qui va se passer dans ce pays.

Nous risquons d’être surpris un bon matin. Ce qui s’est passé au Burkina-Faso nous fait peur», lâche un ténor de la majorité à son gestionnaire des comptes à la BIAC. La peur a donc changé de camp en scrutant des tels actes. Depuis la chute de Compaoré, des dirigeants Africains qui nourrissent l’idée de réviser la Constitution, pour se maintenir au pouvoir au-delà de leurs mandats, vivent dans la psychose. Car, ils ne savent pas d’où viendra le déclic. Tous se rangent en ordre de bataille pour se mettre à l’abri. Surtout du fait que le Burkina-Faso est un cas d’école. Après le départ de Compaoré, aucun chef d’Etat n’est en mesure de commenter la chute de l’ex homme fort du Faso. Ce sont leurs collaborateurs qui parlent à leurs places. En Rd-Congo, c’est Mende qui le fait pour le compte du régime.

Ce dernier affirme que les contextes Rd-Congolais et Burkinabé sont différents. Idem avec Denis Sassou qui figure sur la liste des présidents qui veulent modifier la Constitution de leur pays. Un de ses conseillers a laissé entendre que Sassou va respecter la Constitution de son pays. L’opinion attend impatiemment la position de Kabila sur ce sujet. Les agitations de ses collaborateurs et de sa famille politique n’aspirent pas confiance. Pour preuve, le dernier livre de Boshab en dit tout, lequel convie les Rd-Congolais de faire le choix entre l’inanition de la nation et la révision de la Constitution.

Blaise Compaoré. Ph. Dr. Tiers

yves buya

RDC: la base du parti d’opposition dénonce l’attitude de Félix Tshisekedi


RDC: la base du parti d’opposition dénonce l’attitude de Félix Tshisekedi





Une partie des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), le premier parti d’opposition en République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé jeudi « le grand malaise dû à la situation confuse et extrêmement dramatique qui règne » au sein du parti en l’absence de son président, le vieil opposant Etienne Tshisekedi, en « convalescence » en Belgique depuis plusieurs mois, en imputant la cause à l’attitude de son fils, Félix.
Ce malaise est dû essentiellement à l’absence prolongée de M. Tshisekedi qui a laissé la porte ouverte et a donné des ailes aux membres de sa famille biologique pour une intrusion inadmissible dans la gestion quotidienne du parti, en régentant tout ce qui s’y fait, indique une déclaration de la base de l’UDPS, de toutes les fédérations, tant de l’intérieur que de l’extérieur, adressée à l’agence BELGA.

Cette « base » dénonce dès lors l’emprise de la famille de l’opposant sur la direction actuelle du parti, s’en prenant en particulier au fils de M. Tshisekedi, Félix Tshilombo.
Ce dernier est le secrétaire de l’UDPS chargé des relations extérieures. Les militants du parti lui reprochent « de s’être emparé de l’appareil du parti pour exercer toutes les fonctions en son sein ». Le secrétaire général, Bruno Mavungu Puati, censé être le chef de l’exécutif, s’est effacé, pour laisser le champ libre à Félix Tshisekedi, « le nouveau chef autoproclamé », ajoute la déclaration.
« De manière unanime, nous avons décidé de dénoncer le dérapage et toutes les anomalies qui, en l’absence du président, ont élu domicile dans notre parti, dans le chef des membres de la famille biologique (de M. Tshisekedi), plus particulièrement le secrétaire du parti aux relations extérieures », poursuit le texte.
« La base de l’UDPS désavoue le secrétaire général du parti, Bruno Mavungu Puati pour incompétence, passivité et suivisme. Elle désavoue M. Félix Tshilombo (…) pour incompétence, trafic d’influence, usurpation, indiscipline, trahison, abus de pouvoir et lui retire la caution morale et refuse de le reconnaître comme l’autorité et chef du département des relations extérieures », déclarent les militants.
La base de l’UDPS réaffirme enfin son allégeance à Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui demeure le président de l’UDPS et chef du parti, seul habilité à engager l’UDPS jusqu’à preuve du contraire, et comme président élu de la République démocratique du Congo.
Etienne Tshisekedi, un vétéran de la politique congolaise – il avait été ministre de la Justice en 1960, peu après l’indépendance de l’ex-Congo belge avant de devenir opposant au maréchal Mobutu Sese Seko puis à Laurent-Désiré Kabila, le père de l’actuel chef de l’Etat – s’est auto-proclamé vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2011. Mais les résultats officiels de ce scrutin controversé et entaché de fraudes avaient donné la victoire au président sortant Joseph Kabila.
Le vieil opposant se trouve depuis le 17 août à Bruxelles, où il est en « convalescence ». Il a rencontré le 30 octobre dernier quelques uns de ses partisans.

RTBF

http://7sur7.cd/new/rdc-base-du-parti-dopposition-denonce-lattitude-felix-tshisekedi/

Pas de changement de Constitution en RDC





Pas de changement de Constitution en RDC



Après avoir longtemps donné de la voix en début d’année, dans le sillage des diplomates occidentaux basés à Kinshasa qui s’étaient exprimés, au nom de leurs Etats, contre toute modification de la Constitution en République Démocratique du Congo, Russ Feingold vient de se signaler de nouveau à partir de Londres. Selon des sources indépendantes, le Représentant spécial des USA dans les Grands Lacs a exhumé le sujet ultra-sensible de la révision constitutionnelle en Afrique en général et en territoire congolais en particulier.
On laisse entendre qu’il a profité d’un meeting politique auquel étaient conviés, hier à Londres, des diplomates, des hommes politiques et des Africains de la diaspora, et ayant pour point focal, ce qui venait de se passer au Burkina Faso pour revenir sur les échéances électorales de 2015 et 2016 en République Démocratique du Congo.
Comme il l’avait déjà martelé il y a plusieurs mois, Russ Feingold a rappelé la position de son pays, foncièrement opposé à tout changement de la Constitution dans notre pays. A l’en croire, les USA exigent que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) revisite son calendrier électoral, de manière à lui imprimer un caractère global. Ceci sous-entend notamment l’intégration de l’élection présidentielle et sa tenue durant l’année 2016, conformément aux prescrits de la Constitution relatifs à l’expiration du mandat du Président de la République actuellement en fonction.
Il a tenu à souligner qu’en aucun cas, l’élection présidentielle ne devrait être fixée à une échéance autre que celle constitutionnellement admise.
Les propos de Russ Fingold font penser aux observateurs que la situation politique de la République Démocratique du Congo est suivie à la loupe du côté de Washington. Il s’agit aussi implicitement d’un rappel à l’ordre aux partisans de la révision constitutionnelle, par voie parlementaire ou référendaire, quant à l’impératif de ne pas chercher à modifier les règles du jeu démocratique face aux échéances électorales de 2015 à 2016.
Que penser de la sortie de celui qui représente l’œil et l’oreille du président Obama dans les Grands Lacs ? L’enseignement à en tirer est qu’avant comme après le Sommet USA-Afrique, Washington s’en tient à sa nouvelle vision de l’Afrique, qui devrait se muer en continent d’institutions fortes et non d’hommes forts. Et, visiblement, pareille mutation devrait passer par l’alternance politique, plus précisément la volonté du souverain primaire, à exprimer par les urnes.
La triste fin de Blaise Compaoré qui, comme par hasard, avait continué à soutenir, en contradiction avec le credo d’Obama, que pour avoir des institutions fortes, l’Afrique devrait avant tout avoir des hommes forts, devrait faire réfléchir les hommes au pouvoir aux quatre coins de notre continent. L’insistance de Russ Feingold sur le cas de la RDC devrait inciter ceux qui ont la charge de l’organisation des scrutins locaux, municipaux, urbains, sénatoriaux, législatifs et présidentiel à bien lire les signes du temps, comme on dit.
Nombre d’analystes politiques pensent que l’avenir de l’Afrique est en train d’être décidé dans les capitales occidentales. D’où, faire la sourde oreille à ce qui vient des maîtres du monde serait, pour les décideurs politiques du continent, une grosse erreur. L’après Compaoré montre que la nouvelle carte politique du Burkina Faso est tracée ni par l’armée burkinabé, ni par l’opposition burkinabé, ni par le peuple burkinabé, mais bel et bien par les puissances occidentales.
Bref, qu’on le veuille ou pas, le dernier mot, dans le futur du continent, ne revient pas aux Africains.

Kimp

Le gouverneur du Katanga a été empoisonné !


Le gouverneur du Katanga a été empoisonné !


Selon le journal "7sur 7.cd qui ne cite pas sa source, le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe aurait été empoisonné et se trouverait présentement à Londres (Angleterre) où il poursuit son traitement.
(Ndlr)






« Les rumeurs sont partiellement exactes », explique au bout du fil un proche du gouverneur du Katanga, qui poursuit : « Son Excellence, le gouverneur Katumbi, a bien été victime d’un empoisonnement. » « Le mal a été diagnostiqué lors d’un check-up à Londres. Le gouverneur Katumbi a dû passer un mois aux soins intensifs et il en a encore jusqu’à la fin du mois », complète un ministre congolais qui n’hésite pas à parler d’un « scénario digne des Borgia à la sauce congolaise ». « M. Katumbi pourrait rentrer au pays au début du mois de décembre », explique un autre de ses proches qui n’exclut pas que le gouverneur puisse prolonger de quelques jours son séjour à l’étranger « pour poursuivre sa convalescence et rassurer certains de ses partenaires ».




Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga, a-t-il été empoisonné?


Moïse Katumbi, le gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo, a été empoisonné et se trouve aux soins intensifs depuis un mois à Londres, selon la Dernière Heure qui se base sur plusieurs sources.

Moïse Katumbi en mars dernier - Archive ISSOUF SANOGO - BELGAIMAGE

Des rumeurs évoquaient un empoisonnement de Moïse Katumbi depuis plusieurs semaines et son absence lors du match de football de son club du Tout Puissant Mazembe. "Jamais il n'aurait raté ce rendez-vous dans sa province", confirme un journaliste de la capitale du Katanga.
Selon un ministre congolais cité par le journal, l'empoisonnement a été diagnostiqué lors d'un check-up à Londres et le gouverneur a dû passer un mois aux soins intensifs. D'après un de ses proches, Moïse Katumbi pourrait rentrer en République démocratique du Congo au début du mois de décembre.
D'après Belga