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mercredi 26 novembre 2014

Manœuvres politiques : Moïse Katumbi, démission du PPRD programmée !




Manœuvres politiques : Moïse Katumbi, démission du PPRD programmée !






















Absent de la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province, Moïse Katumbi séjourne depuis plus de deux mois à Londres, en Grande-Bretagne. Selon son entourage, il est en convalescence après avoir été l’objet d’un empoisonnement. A en croire la même source, son retour au pays est prévu d’ici la fin de l’année. La République Démocratique du Congo (RDC) qu’il pourra retrouver en changeant de « couleur politique ».
Le 31 octobre 2014, le jour de la fuite de Biaise Compaoré, le président du Burkina Faso, le site congoindependant.com, sous la plume de Baudouin Wetshi écrivait : « Lubumbashi, où est passé Moïse Katumbi ? » Il débutait son article avec cette phrase : « Selon plusieurs sources lushoises, le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe n’a pas été vu en public au chef-lieu de l’ex-Shaba depuis un mois. D’aucuns le disent aux soins intensifs dans une clinique spécialisée en Europe.
D’autres laissent entendre qu’il serait en vacances. La rédaction de Congo Indépendant a tenté sans succès de joindre le ministre de l’Intérieur Richard Muyej, en séjour à Beni. Membre de la Majorité présidentielle, Moïse Katumbi est suspecté par ses amis politiques de nourrir des ambitions pour 2016. Dans la MP, il passe pour un adversaire. Une source n’a pas hésité à murmurer ces quelques mots lourds de sens : « Moïse Katumbi a été victime d’un empoisonnement au cyanure ». Cette information a été confirmée quelques jours par la presse belge qui a rapporté que l’empoisonnement du gouverneur du Katanga a été confirmé par un ministre congolais dont le nom n’a pas cité. Selon ce dernier, « l’empoisonnement de Moïse Katumbi a été diagnostiqué lors d’un check-up à Londres et il a passé un mois aux soins intensifs ».
Le son contraire de Kinshasa
A Kinshasa, on se dit être étonné par cette nouvelle. En effet, certaines autorités gouvernementales indiquent que le gouverneur du Katanga aurait adressé une lettre de demande de sortie pour voyager à l’étranger. Lettre dans laquelle Moïse Katumbi ne parlait pas des soins médicaux.
En attendant que des informations précises soient fournies par rapport à ce feuilleton, il y a lieu de parier que cette affaire ne restera sans conséquences sur le plan politique. «Si I‘empoisonnement de Moïse Katumbi est confirmé, ii y a lieu d’affirmer qu’il provoquera un tsunami politique au sein de sa formation politique, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie – PPRD -, nais au-si de la Majorité Présidentielle», avoue un cadre de la famille politique du chef de l’Etat, sous le couvert de l’anonymat.
Distances avec son parti
Selon certaines indiscrétions, il se murmure que Moïse Katumbi, le président interfédéral du PPRD/Katanga, pourrait prendre ses distances vis-à-vis de cette dernière formation aussitôt revenu au pays. Dans l’entourage du gouverneur du Katanga, l’on explique que le président du TP Mazembe ne serait plus chaud de faire route ensemble que ceux qui, à tort ou à raison, le considère comme un adversaire alors que l’homme s’est toujours coupé en mille et un morceaux pour défendre la vision politique de Joseph Kabila dans sa juridiction.
Certes, cette information est à prendre avec des pincettes, mais l’entourage de celui qui passe pour l’un des hommes les plus riches de la RDC, on digère très mal ce qui est arrivé à leur «champion». Où ira Moïse Katumbi si jamais il démissionnait du PPRD ? Va-t-il suivre Me Jean-Claude Muyambo, cadre de la MP/Katanga, qui vient de rejoindre l’Opposition ?
Une chose reste sûre : un départ de Moïse Katumbi du PPRD et de la MP, pourrait changer la donne politique et au Katanga et au sein de la famille politique du chef de l’Etat. Sinon, sur l’échiquier national.
CONGO NOUVEAU
http://7sur7.cd/new/manoeuvres-politiques-moise-katumbi-demission-du-pprd-programmee/

Kabila fragilisé par la guerre des clans !






Profond malaise à la majorité présidentielle : Kabila fragilisé par la guerre des clans !


Au-delà des apparences étouffées, plus rien ne va à la majorité présidentielle. Au cœur du malaise, une bataille pour la succession divise les caciques du régime qui gravitent tantôt autour d’Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale et Coordonnateur de la MP tantôt autour de Matata Ponyo, le Premier ministre. Selon des sources dignes de foi, des réunions se multiplient ces derniers jours sur l’avenue du Flambeau, à l‘Hôtel de Fleuve et dans certaines résidences huppées de la Gombe pour monter des stratégies de survie du régime et voir l’orientation à donner aux recommandations des concertations nationales.
La cohésion menacée
L’opinion se souviendra qu’à l’issue des concertations nationales, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku était désigné pour représenter la majorité présidentielle au Présidium chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations des concertations nationales et Léon Kengo, géniteur de l’invisible gouvernement de cohésion, devait représenter les forces de l’opposition.
Des indiscrétions révèlent que dans la quête de l’homme providentiel pour conduire le fameux gouvernement, la plupart de bonzes de la majorité présidentielle était tombée d’accord sur une personne de confiance de l’Autorité morale et qui devrait reconnaître les recommandations des concertations nationales.
C’est la personne d’Aubin Minaku qui, selon certaines langues, devrait prendre la conduite de l’Exécutif au nom du PPRD et laisser ainsi au Secrétaire général du parti présidentiel de prendre la tête de l’hémicycle. Les dés étaient ainsi joués pour fédérer toutes les forces politiques du pays autour de l’ « objectif ultime ».
Cependant, cette option a rencontré une ferme résistance d’un autre camp de conservateurs fidèle à Matata. Ce camp a mené un lobbying sans précédent pour faire échec à l’exécution des recommandations des concertations nationales. L’enjeu serait de garder le fauteuil de l’Exécutif que lui contestent cependant, bon nombre de bonzes de la famille présidentielle. « Matata n’a aucun poids ni dans le PPRD ni dans la majorité ; on ne peut pas comprendre qu’il bénéficie d’une si haute fonction stratégique pour l’avenir de Joseph Kabila », a martelé sous le sceau de l’anonymat un cadre de la majorité présidentielle.
Des motions pour tomber Matata
En dépit de l’appel à la cohésion lancé dernièrement par le chef de l’Etat à Kingakati, la guerre est déjà ouverte et le compte à rebours a commencé. Des motions de défiance vont se multiplier à l’Assemblée nationale pour mettre la tête de Matata à prix, indiquent des sources concordantes. Même si la motion Busa vise Patrice Kitebi, le ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances, des observateurs avisés pensent qu’il s’agit du chef du gouvernement qui est dans l’œil du cyclone. Comment peut-on comprendre que des documents brandis par les députés motionnaires Lucien Busa, Clément Kanku, Awenze pour enfoncer Matata Ponyo viennent des entreprises gérées par les cadres de la majorité ? Complicité !
Des sources de la présidence indiquent que la motion de défiance aurait atteint ses effets si le président de la république n’avait pas éloigné Minaku à Lusaka pour le représenter aux funérailles de son homologue zambien.
Face à ce qui précède, force est de constater que le président de la République est fragilisé par ses propres collaborateurs. Là où les uns se préoccupent de conserver leurs positions, les autres voient les lendemains. Il appartient donc à l’autorité morale de prendre la balle au bond afin d’éviter l’expérience burkinabé. Le 06 décembre 2014, c’est déjà dans deux semaines. La Nation attendra sans doute des options claires face aux résultats des concertations nationales.
Martinez Ngyaluka
http://7sur7.cd/new/profond-malaise-la-majorite-presidentielle-kabila-fragilise-par-la-guerre-des-clans/