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samedi 18 avril 2015

Violences à Durban: l’Afrique du Sud présente des excuses aux Congolais


Violences à Durban: l’Afrique du Sud présente des excuses aux Congolais



L’ambassadeur de l’Afrique du Sud en RDC, N’tsiki Mashimbye, présente des excuses aux Congolais victimes des actes « barbares » à Durban, ville située à 615 km de Pretoria (Afrique du Sud). Le diplomate sud-africain l’a fait, vendredi 17 avril, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

«Au nom du gouvernement sud-africain, au nom de mon ambassade et en mon nom propre, j’aimerais présenter mes excuses à tous les Congolais à cause de ce qui s’est passé, provoqué par certains de nos concitoyens», a déclaré N’tsiki Mashimbye.

Il a condamné ces violences et a assuré que son gouvernement ne pourra jamais encourager une politique de haine envers d’autres Africains :

«Peu importe la frustration et la gravité des raisons qui ont poussé certains Sud-Africains à perpétrer ces attaques, ces raisons ne pourront jamais justifier des attaques sur nos frères africains ».

N’tsiki Mashimbye a indiqué que son gouvernement est constitué en majorité de personnes qui ont bénéficié de l’hospitalité africaine pendant l’apartheid.

«Nous sommes, parce que vous êtes. Nous ne pouvons jamais oublier d’où nous venons. Si nous en sommes là où nous sommes aujourd’hui, c’est grâce à vos sacrifices », a-t-il poursuivi.

Le diplomate sud-africain a par ailleurs invité tous les Congolais qui désirent voyager en Afrique du Sud de ne pas hésiter car la protection leur sera assurée.

Des étrangers vivant en Afrique du Sud sont victimes des actes xénophobes depuis deux semaines à Durban. Les nationaux accusent les immigrés d’être à la base du chômage et de la hausse du taux de criminalité.

Réagissant à cette préoccupation, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud vivant en RDC a annoncé la création d’une commission pour mener des enquêtes.

«Ce sont des questions réelles auxquelles il faut répondre. Nous avons hâte de collaborer avec tous nos frères africains pour résoudre le défi qui se pose à nous tous », a ajouté N’tsiki Mashymbye.​

De son côté, l’ambassadeur de la RDC en Afrique du Sud, Bene Poko, condamne les exactions contre les étrangers dans la ville de Durban. Dans une interview accordée jeudi 16 avril à Radio Okapi, il avait déploré la passivité de la police face à ces exactions, qui selon lui, n’ont pas leurs raisons d’être.

D’après des témoignages en provenance d’Afrique du Sud, des jeunes zoulous tabassent les ressortissants d’autres communautés africaines, saccagent leurs biens et leurs commerces.

Plusieurs Congolais restent terrés chez eux et ne savent plus vaquer à leurs occupations quotidiennes. Ils craignent d’être tabassés, brûlés vivants, sur des voies publiques par les jeunes zoulous, comme le témoigne un Congolais vivant à Durban, 

Toubie Kuketuka.

Un Congolais brûlé vif à Durban











Un homme originaire de la République Démocratique du Congo a été brûlé vif dans la ville de Durban, en Afrique du Sud, le lundi 16 mars 2015.Wikimedia
Un Congolais brûlé vif à Durban



En Afrique du Sud, la communauté congolaise s’inquiète pour la sécurité de ses ressortissants dans le pays. Tôt ce lundi matin, un homme originaire de la République démocratique du Congo a été brûlé vif dans la ville de Durban. Les causes ne sont pas encore connues, mais la montée de la xénophobie est significative dans le pays.


L’homme travaillait dans une boîte de nuit où il assurait la sécurité. Selon des témoins, un groupe d’environ quatre personnes l’aurait aspergé d’essence, puis aurait mis le feu. La victime est décédée quelques heures plus tard à l’hôpital. Les causes de l’agression ne sont pas encore connues, mais les associations de protection des ressortissants africains craignent une attaque xénophobe.



Le pays a connu une vague de violence contre les étrangers en 2009 durant laquelle près de 70 personnes ont été tuées. Et depuis le début de l’année, les attaques contre les commerçants étrangers sont en augmentation. En janvier, plusieurs centaines de commerçants, notamment somaliens, ont dû quitter le township de Soweto, après que leurs magasins ont été attaquéq et pillés.

Depuis les incidents sont récurrents. Les autorités se refusent toujours à parler de xénophobie, mais plutôt de criminalité. Pourtant, la xénophobie existe en Afrique du Sud. Elle est entretenue par la pauvreté et les inégalités. L’année dernière, par exemple, 70 commerçants somaliens sont décédés dans l’attaque de leurs boutiques.


CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS



   




Situation géographique
Située à la pointe sud du continent africain, l’Afrique du Sud s’étend sur 1 221 040 km². Bordé par l'océan Atlantique et l'océan Indien, le pays est frontalier de la Namibie, du Botswana, du Zimbabwe, du Mozambique et du Swaziland. Le Lesotho est un Etat enclavé dans le territoire sud-africain.

Villes
Pretoria (capitale administrative), Le Cap (capitale législative), Bloemfontein (capitale judiciaire). Johannesburg, centre économique et industriel, est la plus grande ville.

Nature du régime : République
Démographie
Population totale : 53 millions d’habitants (2013)
Population urbaine : 61,6 %
Densité : 41,5 hab./km²
Indice de fécondité : 2,6
Espérance de vie : Femmes : 53 ans - Hommes : 51 ans

Société 
Ethnies : Bantous, Zoulous, Xhosas, communautés blanche (9,5 %) et indienne (2,5 %)
Langues : onze langues officielles dont anglais, afrikaans, zoulou, xhosa et sept autres du groupe bantou
Religions : protestants (60 %), catholiques (10 %), animistes (25 %)
Alphabétisation : 89 %
Développement humain : 121e / 186 pays (PNUD 2013)

Economie
Monnaie : rand
Croissance : 2,59 % (2012)
Inflation : 5 %
PIB par habitant : 7 352 $ (Banque mondiale 2012)
Chômage : près de 25 % de la population active, mais atteint jusqu'à 40 % en incluant toutes les personnes ayant renoncé à chercher du travail. 
Dette extérieure : 35 % du PIB

Chronologie
1948 : institution de l’apartheid.
1960 : massacre de Sharpeville : 69 morts lors d'une manifestation contre le laissez-passer imposé aux Noirs. L'état d'urgence est déclaré et l'ANC (Congrès national africain, anti-apartheid), interdit.
1961 : retrait du Commonwealth et proclamation de la république d’Afrique du Sud le 31 mai.
1976 : émeutes de Soweto contre l’enseignement obligatoire en afrikaans, qui marquent le réveil du mouvement de libération noir.
1989 : Frederik De Klerk succède à Pieter Botha à la présidence de la République et entame des négociations avec l’ANC.
1990 : libération de Nelson Mandela, leader de l'ANC emprisonné depuis 1962.
1991 : abolition des lois d’apartheid.
1994 : les premières élections multiraciales sont remportées par l’ANC et portent Mandela au pouvoir.
1997 : entrée en vigueur de la première Constitution post-apartheid. Thabo Mbeki succède à Mandela à la tête de l’ANC.
1999 : Thabo Mbeki devient président de la République.
2003 : rapport de la Commission Vérité et Réconciliation. L’amnistie est accordée aux auteurs des violations des droits de l’homme qui ont reconnu leurs crimes.
2004 : Thabo Mbeki est réélu à la présidence.
2007 : Jacob Zuma est élu à la tête de l’ANC.
2008 : Thabo Mbeki démissionne de la présidence de la République. Kgalema Motlanthe, vice-président de l'ANC, assure l'intérim.
2009 : l’ANC remporte les élections législatives le 22 avril. Jacob Zuma est élu à la présidence le 6 mai par le Parlement.
2011 : première économie du continent africain, l'Afrique du Sud intègre le groupe de pays émergents BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui devient BRICS.
2012 : en août, la police tire sur des mineurs grévistes de la mine de platine de Marikana, près de Johannesburg, faisant 34 morts et 78 blessés. Cet événement entraîne une crise sociale et politique pendant plusieurs mois.
2013 : Nelson Mandela meurt le 5 décembre à l'âge de 95 ans. Le 20 décembre, le syndicat de la métallurgie, un des plus puissants du pays, qui regroupe 300 000 ouvriers,  retire son soutien à l'ANC aux élections de mai.

2014
23 janvier : grèves généralisées dans les mines de platine qui dureront plusieurs mois.
3 février : ouverture du testament de Nelson Mandela : une fortune estimée à 3 millions d'euros.
3 mars : ouverture à Pretoria du procès d'Oscar Pistorius, icône sud-africaine du sport paralympique, accusé de l'assassinat de sa petite amie en février 2013.
8 mars : le gouvernement expulse le premier secrétaire de l'ambassade du Burundi à Pretoria. La veille, l'Afrique du Sud et le Rwanda avaient mutuellement expulsé plusieurs diplomates de leurs territoires respectifs, sur fond de tension après l'attaque menée contre l'opposant et ex-chef d'état-major rwandais réfugié à Johannesburg, Faustin Kayumba Nyamwasa.
19 mars : le président Jacob Zuma est vigoureusement prié de rembourser l'amphithéâtre, le poulailler et la piscine que les contribuables ont payés en même temps que les travaux de sécurité de sa résidence privée de Nkandla (est). Une commission parlementaire décide le 28 avril de renvoyer l'affaire après les élections législatives du 7 mai.
30 avril : les autorités autorisent une centaine d'imams à célébrer des mariages musulmans qui seront également reconnus par l'état-civil.
21 mai : le président Jacob Zuma est reconduit à la tête de l'Afrique du Sud par le Parlement. Investiture le 24 mai. Le lendemain, pour la première fois de son histoire, le pays a un ministre des Finances noir, Nhlanhla Nene.
24 juin : la signature d'un accord salarial de trois ans par les trois premiers producteurs de platine mondiaux et le syndicat radical Amcu met fin à la grève des mineurs sud-africains qui durait depuis cinq mois.
30 juin : le président Jacob Zuma donne un nouveau délai, jusqu'au 30 septembre, à la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les événements de la mine de Marikana (nord), où la police avait abattu 34 grévistes en août 2012. Le gouvernement relance le processus permettant aux populations noires expropriées sous l'apartheid d'obtenir compensation.
29 juillet : les 200 000 métallurgistes reprennent le travail après quatre semaines de grève, acceptant une offre salariale des employeurs (10 % pour les plus bas salaires).
13 août : le premier avion militaire made in Africa effectue son premier vol d’essai public.
12 septembre : Oscar Pistorius, star du handisport mondial dont le procès a tenu l'Afrique du Sud en haleine, est reconnu coupable d'homicide involontaire sur sa petite amie en 2013.
6 octobre : Lesetja Kganyago, gouverneur adjoint de la banque centrale d'Afrique du Sud, est promu à la tête de cette institution pour succéder en novembre à Mme Gill Marcus, appréciée des marchés pour son orthodoxie et son indépendance.
21 octobre : la juge Thokozile Masipa condamne l'ancien champion paralympique Oscar Pistorius à cinq ans de prison ferme pour avoir tué sa petite amie Reeva Steekamp en février 2013. Quelques jours plus tard, le parquet fait appel, insatisfait du verdict d'"homicide involontaire" et de la condamnation.

2015
7 février : connu mondialement pour son best-seller paru en 1979 "Une saison blanche et sèche", Andre Brink, premier écrivain afrikaneer frappé par la censure en Afrique du Sud, est décédé à l'âge de 79 ans.
10 avril : Goodwill Zwelithin, le roi des Zoulous, et Edward Zuma, le fils du président sud-africain, appelent les étrangers à « faire leurs bagages et quitter » l'Afrique du Sud, provoquant une vague de violences xénophobes à Durban qui s'est répandue dans le sud-est du pays.

                                                 
Situation géographique
Pays d'Afrique centrale de 2 345 410 km², la République démocratique du Congo est frontalière de la Centrafrique et du Soudan au nord, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie à l'est, de la Zambie au sud, de l'Angola au sud-ouest et du Congo à l'ouest. Ses ressources minières sont localisées au sud du pays, dans la région du Katanga 

Capitale : Kinshasa (10 millions d'habitants)


                 
Régime politique : République
Démographie
Population totale : 67,7 millions d'habitants
Densité : 28,90 hab./km²
Indice de fécondité : 6,1
Croissance démographique : 3 %
Espérance de vie : Femmes : 50 ans - Hommes : 47 ans
Société
Ethnies : Lubas, Kongos, Mongos, Zandés, Rundis…
Langues : français, lingala, swahili
Religions : catholiques (50 %), protestants (20 %), kimbanguistes (10 %), musulmans (10 %)
Alphabétisation : 67 %
Développement humain : 186e / 186 pays (PNUD, 2013)
Economie
Monnaie : franc congolais
Croissance : 7,11 % (2012)
Inflation : 1 %
PIB par habitant : 231 $
Dette publique : 32,9 $ du PIB
Chronologie
30 juin 1960 : indépendance de la République du Congo, ancien Congo belge, sous la présidence de Joseph Kasavubu. Patrice Lumumba, leader nationaliste devenu Premier ministre, est évincé en septembre par Joseph Mobutu. Il sera assassiné en janvier 1961.
1965 : Mobutu prend le pouvoir après la destitution du gouvernement de Moïse Tschombé. Il restera chef de l'Etat jusqu'en 1997.
1971 : le pays est rebaptisé Zaïre.
1997 : la rébellion menée par Laurent-Désiré Kabila s'empare du pouvoir à Kinshasa. Le Zaïre devient République démocratique du Congo (RDC). Mobutu meurt en exil à Rabat.
1998 : la RDC, alliée à l’Angola et au Zimbabwe, affronte des rebelles venus du Kivu et soutenus par le Rwanda et l’Ouganda. Le conflit fera plus de trois millions de morts.
2001 : Laurent-Désiré Kabila est assassiné. Son fils Joseph Kabila lui succède à la tête de l’Etat.
2002 : accords de paix de Pretoria prévoyant un partage du pouvoir entre les différentes parties.
2003 : nomination d’un gouvernement d’union nationale.
2005 : référendum constitutionnel devant permettre la tenue d’élections, approuvé à 84 %.
2006 : Joseph Kabila est élu président au second tour avec 58 % des voix devant le vice-président Jean-Pierre Bemba.
2008 : Jean-Pierre Bemba est arrêté en Belgique à la suite d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis en République centrafricaine.
2009 : arrestation de Laurent Nkunda, chef du Congrès national du peuple (CNDP), mouvement rebelle au Kivu.
2010 : remaniement du gouvernement.
2011
28 novembre : élections présidentielle et législatives. Onze candidats, dont le président sortant Joseph Kabila, briguent la magistrature suprême.
9 décembre : Joseph Kabila est désigné vainqueur de la présidentielle par la commission électorale, mais son rival Etienne Tshisekedi se proclame immédiatement "président élu". Des incidents violents sont signalés à Kinshasa.
2012
Mai : début d'affrontements entre l'armée et le Mouvement du 23 mars (M23). L'ONU accuse le Rwanda et l'Ouganda de soutenir les rebelles.
13 juillet : la CPI émet un mandat d'arrêt contre Sylvestre Mudacumura, présumé commandant suprême des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
2013
12 décembre : Kinshasa et le M23 entérinent formellement la fin de leur conflit dans l'Est.
30 décembre : des attaques ciblent quasiment au même moment Kinshasa, Lubumbashi et Kindu, avec la mort de plus de 70 assaillants.
2014
12 février : le président Joseph Kabila promulgue une loi d'amnistie qui concerne notamment des anciens combattants de la rébellion M23.
22 mars : 251 Congolais meurent dans le naufrage d'un bateau sur le lac Albert, entre l'Ouganda et la RDC.
9 avril : plus de 1 300 personnes originaires de RDC sont refoulées du Congo en quelques jours à l'occasion d'une vaste opération contre les étrangers en situation irrégulière dans le pays, débutée le 4. En quelques mois, plus de 130 000 Congolais sont rentrés au pays.
23 avril : accident de train dans le sud-est du pays, faisant au moins 74 morts.
11 mai : une bousculade au stade Tata Raphaël lors du match de foot opposant l'AS V. Club, équipe très populaire de Kinshasa, au Tout Puissant Mazembe, club plusieurs fois champion d'Afrique, fait 15 morts et plusieurs blessés.
23 mai : la CPI condamne l'ancien chef de milice congolais Germain Katanga à 12 ans de prison pour sa complicité dans la destruction en février 2003 d'un village du nord-est du pays.
6 juin : au moins trente civils de l'ethnie Bafulero, majoritairement des femmes et des enfants, sont assassinés dans le village de Mutarule, dans la province du Sud-Kivu.
1er juillet : les évêques, réunis dans une conférence épiscopale nationale, demandent au président Joseph Kabila de ne pas briguer un troisième mandat en 2016.
9 juillet : le président Joseph Kabila nomme la députée Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi au poste de conseillère spéciale en matière de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d'enfants.
15 août : création de la nouvelle compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, Congo Airways.
27 septembre : quelques milliers de personnes manifestent à Kinshasa contre l'intention prêtée au président Joseph Kabila de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
17 octobre : les combattants ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) continuent de semer la terreur dans le nord de la province du Nord-Kivu. Leur dernier massacre fait 24 morts à Eringeti, une bourgade agricole de 2.000 habitants. En moins de deux semaines, ils ont tué environ 80 civils à l'arme blanche.
20 octobre : les grandes agglomérations du Nord-Kivu se transforment en "villes mortes" pour protester contre l'insécurité après une série de massacres commis par des rebelles ougandais dans cette province de l'Est.
21 octobre : le médecin Denis Mukwege, qui soigne dans sa clinique de Bukavu les femmes victimes de violences sexuelles, remporte le prix Sakharov 2014, attribué par le Parlement européen, qui récompense des personnalités ou des collectifs qui se sont illustrés dans la défense des droits de l'Homme.
2 novembre : 11 personnes sont massacrées à Beni, ville de l'est du pays, provoquant de violentes manifestations.
3 novembre : des centaines de magistrats entament une grève "illimitée" pour demander une hausse de salaire promise en 2011 par le président Joseph Kabila.
21 novembre : l'Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme la fin de l'épidémie d'Ebola dans le pays. Ce même jour, reddition du chef rebelle congolais Cobra Matata, à Bunia, dans le nord-est du pays, où il a semé la désolation pendant des années pour le contrôle notamment de ressources naturelles.
24 novembre : une centaine de personnes ont été tuées en fin de semaine dans la région de Beni, dans l'est du pays. Près de 200 civils ont été massacrés en moins de deux mois dans cette région explosive, où l'ONU appelle à "neutraliser" les "forces négatives".
15 décembre : le colonel Bedi Mobuli Engangela, alias "Colonel 106", est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour des crimes contre l'humanité commis entre 2005 et 2007 dans la province du Sud-Kivu.
2015
19 au 22 janvier : des manifestations violentes font entre 27 et 42 morts, principalement à Kinshasa. Les émeutiers dénonçaient un projet de loi électorale qui aurait pu permettre au chef de l'Etat de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, fin 2016.
4 mars : plus de 1 500 cas de choléra sont enregistrés en l'espace de sept semaines dans la province du Katanga, dans le sud-est du pays.
Documentation RFI, mars 2015

http://www.rfi.fr/afrique/20150316-afrique-sud-congolais-rdc-brule-vif-durban-xenophobie-attaque-racisme-criminalite/