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jeudi 21 mai 2015

Dialogue : l’UDPS roule pour l’Accord-cadre





Dialogue : l’UDPS roule pour l’Accord-cadre























L’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) a eu le bonheur ou le malheur – c’est selon- de recevoir en priorité, il y a presqu’un mois, l’émissaire du Chef de l’Etat porteur de son offre de Dialogue national. Le même jour et les jours suivants, d’autres partis et leaders politiques ont été contactés et invités à faire parvenir à l’« Autorité morale » de la MP (Majorité Présidentielle) leurs avis et considérations sur la tenue de ce forum, son format, sa durée, son ordre du jour, ses objectifs…Mais les spéculations sont allées dans tous les sens.
D’aucuns ont laissé entendre que le parti d’Etienne Tshisekedi était prêt à cohabiter avec celui du Chef de l’Etat, sous certaines conditions, notamment le contrôle de la Primature, de quelques méga-ministères et entreprises publiques. Des rumeurs sont allées jusqu’à soupçonner certains ténors de Limete de s’être livrés au jeu favori de la classe politique congolaise, à savoir la perception d’enveloppes en-dessous de table. Bref, dans certains états-majors politiques de l’Opposition, on est convaincu que le décor de la trahison est planté et que la défense de la « cause commune » fondée sur la bataille pour l’alternance au pouvoir ne serait plus l’affaire de l’UDPS.
Pourtant, ce parti avait clairement exprimé sa position dans sa « feuille de route » datée du 14 février 2015, sous la signature de son président, Etienne Tshisekedi, en séjour médical à Bruxelles depuis le mois d’août 2015. Il appert, à la lecture de ce document, du reste remis à l’émissaire du Chef de l’Etat par le Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, lors de leur seconde rencontre, que ce parti pose des préalables avant de donner son accord à la tenue de ce Dialogue. Curieusement, ses « alliés » ou ceux prétendus tels au sein de l’Opposition, font comme si Etienne Tshisekedi et les siens ont d’ores et déjà accepté de s’asseoir à la même table que la Majorité Présidentielle, sans la moindre condition.
C’est ce message de la « collaboration » entre l’UDPS et le pouvoir en place qui est en train d’être médiatisé par certains membres de l’Opposition au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale. Le résultat visé est que le parti de la 10me apparaisse comme partisan d’une nouvelle Transition et partant d’un glissement du processus électoral.
L’UDPS demanderesse d’un Dialogue global et inclusif
Il y a une évidence que Limete ne peut pas nier : l’UDPS est demanderesse d’un Dialogue global et inclusif. Mais celui-ci devrait s’inscrire dans la droite ligne de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en février 2013 par les Etats membres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région de Grands Lacs), dont la RDC, ainsi que les envoyés spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine dans cette partie de l’Afrique. Dans l’entendement de l’UDPS, pareil forum devrait être convoqué et piloté (médiation) par un délégué de la Communauté internationale.
Aussi, de l’avis d’Etienne Tshisekedi et ses partisans, une des dispositions de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba vise à « promouvoir la consolidation de la paix et un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises, en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections crédibles et transparentes, conformément au cycle électoral et à la Constitution ».
Forte de la caution internationale à un forum national entre filles et fils du Congo, l’UDPS a formulé, entre autres exigences celles liées à la tenue du Dialogue à Kinshasa comme site d’accueil ; au format de 40 participants représentant la Majorité Présidentielle rassemblée autour de Joseph Kabila et l’Opposition regroupée autour d’Etienne Tshisekedi ; à la durée maximale de dix jours ; à l’examen du contentieux électoral de novembre 2011 et à l’identification des auteurs des fraudes électorales ; à la définition d’un nouveau cycle électoral ; à l’organisation des élections présidentielle et législatives conformément à l’article 73 de la Constitution (avant le 19 septembre 2016) ; à l’ajournement des élections locales, municipales et urbaines ; à la neutralité de la CENI et à sa présidence collégiale ; à la désignation par consensus des 9 membres de la Cour Constitutionnelle ; à l’audit externe du fichier électoral ; à l’enrôlement de nouveaux majeurs ; à la présence obligation des témoins dans les bureaux de vote et à la signature, par ces derniers, des procès-verbaux et à la remise à chacun d’eux des copies de ceux-ci ; à la compilation transparente des résultats, etc.
C’est au regard de ce cahier de charges, qui attend des réponses de la part de l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle, que l’UDPS pourrait lever l’option de participer ou non au Dialogue politique encore en projet. D’où, il est prématuré de présenter ce parti politique comme sociétaire d’un forum dont les contours et surtout le contenu ne sont pas encore définis. Dribblés plus d’une fois sous la dictature de Mobutu et suffisamment instruits par ce qui s’est passé avant, pendant et après les Concertations nationales (Septembre-Octobre 2013), Etienne Tshisekedi et ses partisans ont appris à se méfier de compagnons politiques « ultra-radicaux » le jour mais redoutables « taupes » une fois la nuit tombée.
Kimp
http://7sur7.cd/new/dialogue-ludps-roule-pour-laccord-cadre/

RDC : pourquoi Kabila veut négocier avec l’opposition






RDC : pourquoi Kabila veut négocier avec l’opposition
























Après avoir dépêché un émissaire – Kalev Mutond, le patron de l’Agence nationale de renseignements – auprès de ses opposants « radicaux » (Vital Kamerhe, les partisans d’Étienne Tshisekedi), Joseph Kabila a réuni le 13 mai dans sa ferme de Kingakati, près de Kinshasa, les membres du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP).
Pour les informer qu’il accepte d’engager le dialogue réclamé par une frange de ses opposants. Sur la table des futures négociations : le sort du chef de l’État à l’issue de son second et dernier mandat.
>> À lire aussi : l’opposition exige un nouveau calendrier électoral
« C’est parce qu’elles ont éludé la question du chef que les « concertations nationales » [qui réunirent en septembre 2013 représentants de la majorité, de l'opposition et de la société civile] ont échoué », estime Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre chargé des Relations avec le Parlement et membre de la direction de la MP.
Cette fois, Kabila tient à recevoir les leaders de l’opposition et de la société civile, qui, tous, veulent qu’il s’en aille dès la fin de son mandat, le 19 novembre 2016.
Il veut les informer de son intention d’organiser cette année des élections locales et provinciales, scrutins complexes et coûteux dont certains redoutent qu’ils empêchent la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire fin 2016.
http://7sur7.cd/new/rdc-pourquoi-kabila-veut-negocier-avec-lopposition/

Mende : «la RDC n’est ni le 51ème Etat des USA, ni la 12ème province de la Belgique»





























En prévision des échéances électorales qui pointent à l’horizon, notamment les élections locales et provinciales, la Convention des Congolais Unis (CCU) est en mini congrès, en vue de s’y préparer.
La cérémonie d’ouverture de cette réunion de trois jours, a eu lieu hier mercredi 20 mai en la salle culturelle Boboto dans la commune de la Gombe. Deux communications ont marqué ladite cérémonie, à savoir : le mot du président national du parti, Omer Musuaza, et le discours d’ouverture officielle des travaux par l’initiateur et autorité morale de la CCU Lambert Mende Omalanga.
Le président national a indiqué que la tenue des présentes assises trouve son fondement à l’article 30 des statuts du parti. Après avoir expliqué les raisons de la convocation du mini congrès, Omer Musuaza a rappelé que le 1er congrès ordinaire de la CCU s’était tenu en août 2011 au Centre kimbanguiste.
Il a terminé son mot par cet appel à la redynamisation et à la mobilisation des énergies afin que le parti récolte beaucoup de sièges aux prochaines échéances électorales.
Non à l’impérialisme rampant
Prenant la parole pour annoncer les matières qui seront débattues au cours du mini congrès à l’issue duquel son parti rendra publique sa position, Lambert Mende a d’emblée affiché son opposition à ce qu’il qualifie d’impérialisme rampant facilité par la mentalité, les attitudes et le comportement d’une partie des élites congolaises.
Il en veut pour preuve cette citation d’un officiel américain, en l’occurrence Bill Richardson qui déclara en 1997 : « Le Congo Kinshasa est un élément essentiel des intérêts américains en Afrique ». L’auteur énuméra à l’occasion quelques opportunités qu’offre le pays notamment les ressources hydroélectriques, réserves forestières, minerais…mais curieusement sans aucune allusion aux ressources humaines, a constaté avec regret Lambert Mende.
Sur un autre chapitre, il a établi la ressemblance des luttes anticolonialistes menées par l’ancien président James Monroe et Patrice Lumumba. Curieusement, quand l’Américain avait prononcé « L’Amérique aux Américains », cela ne lui avait jamais causé des ennuis, contrairement à ce qui était arrivé au Congolais Lumumba pour avoir réclamé haut l’indépendance totale de son pays.
« Au-delà de toutes les divergences qui peuvent nous opposer et qu’il nous revient de vider entre nous, nous Congolais, devons avoir présent à l’esprit que la RDC n’est ni le 51ème Etat des Etats Unis d’Amérique, ni la 12ème province fédérale de la Belgique, encore moins un Etat sous tutelle des Nations unies, contrairement à ce que semblent croire et laisser croire certains de nos compatriotes ».
Au chapitre lié aux élections, la CCU se déclare partie prenante à toutes les échéances électorales à venir, mais reste opposée à leur financement basé sur la charité internationale.
« Je vous invite à dire non au recours systématique à la charité internationale en matière électorale. Je propose à notre parti de plaider à la faveur de ces assises pour l’affranchissement du peuple congolais de cette forme de tutelle qui ne dit pas son nom en projetant des systèmes électoraux moins coûteux qui nous mettent à l’abri des aumônes extérieures pour financer les élections », a déclaré Lambert Mende.
Quant à la décentralisation, la CCU salue la promulgation de la loi de programmation du 18 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces. Raison pour laquelle elle déclare son opposition à tous ceux qui sont pour l’ajournement de son application ou son rejet pur et simple.
Concernant le dialogue, la Convention des Congolais Unis s’est prononcée en faveur de ce forum, à condition qu’il ne porte atteinte à la souveraineté nationale.
« La Convention des Congolais Unis fait œuvre utile en apportant son appui aux retrouvailles entre Congolais, à la condition qu’en aucune manière, elles n’impliquent une quelconque atteinte au principe de l’autodétermination du peuple de la RDC dont aucune résolution des Nations unies n’a à notre connaissance, proclamé la mise sous tutelle de qui que ce soit, loin s’en faut ».
Dom
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Dialogue : la mise au point de l’UDPS




























Dialogue : la mise au point de l’UDPS


A la suite des déclarations diverses versées dans l’opinion sur le dialogue politique par certains compatriotes, l’UDPS fait la mise au point que voici :
1. L’élection présidentielle couplée aux législatives du 28 novembre 2011 qui devaient permettre à notre peuple de désigner le Président de la République appelé à présider aux destinées du pays pendant 5 ans ainsi que les Députés devant assurer la représentation nationale ont malheureusement replongé la RD. Congo dans une crise algue de légitimité.
Cette situation est due au fait que le candidat élu par la majorité du peuple en l’occurrence Monsieur Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, a été empêché d’exercer le pouvoir. La majorité des Députés qui siègent ont, tout simplement été nommés.

Il y a donc crise mettant face à face le Président réellement élu, détenteur de la légitimité, au Président ayant l’effectivité du pouvoir.
2. Réunis à Addis-Abeba à la demande du Secrétaire Général de l’ONU et en sa présence, l’Union Africaine entendue, les dirigeants africains ont signé en date du 24 février 2013 l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui a donné mandat au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU de promouvoir, par ses bons offices, le dialogue politique mettant autour de la table les parties congolaises en vue d’aboutir à la réconciliation, la démocratie et à la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées en République Démocratique du Congo.
3. C’est en se référant à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux trois Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies que le Président élu et Président de l’UDPS a rendu publique, le 18 février 2015, la Feuille de route de l’UDPS, par laquelle il indique la voie de sortie de la crise qui sévit avec acuité dans le pays.
4. Dans cette Feuille de route, deux préoccupations majeures sont exprimées, qui doivent être réglées pacifiquement et de façon consensuelle à l’issue des discussions entre filles et fils du Congo, à savoir le contentieux électoral de 2011 et l’organisation des élections générales 2015-2016 dans le strict respect du calendrier électoral et sans permettre ne fût-ce qu’une seule minute de glissement.

5. Notre peuple dont le Président élu a félicité tout récemment la maturité politique aura compris que le dialogue demandé est l’unique rampe de salut sur la voie de la recherche d’un indispensable consensus devant nous permettre d’avoir des élections apaisées en 2016 nous épargnant des tragédies, des souffrances et des morts inutiles.
6. Les procès d’intention, les gesticulations diverses et autres fuites en avant auxquels recourent certains de nos compatriotes réunis dans «L’OPPOSITION DE LA CHAISE PLEINE, A RESULTAT ZERO », ne cadrent nullement avec les nobles objectifs du dialogue. Ces compatriotes, après avoir participé activement aux fameuses «concertations nationales » du Palais du Peuple pour la plupart et d’autres ayant reconnu Monsieur KABILA comme Président à mandat courant jusqu’en 2016, se fourvoient aujourd’hui dans des contradictions. Un tel comportement n’honore pas la classe politique congolaise.
Notre peuple demande à chacun de se ressaisir pour qu’à travers le dialogue politique nous puissions tous ensemble mettre fin à l’impasse qui bloque le fonctionnement de notre pays.

7. L’UDPS invite toutes celles et tous ceux qui n’ont pas encore pris connaissance du contenu de sa feuille de route et qui se poseraient encore des questions sur le dialogue, la manière de résoudre l’actuelle crise de légitimité, l’organisation des élections apaisées dans l’observance absolue des délais constitutionnels, de se la procurer afin de s’en imprégner et d’en faire chacune et chacun son bréviaire jusqu’à la clôture des travaux du dialogue politique de tous les espoirs.
Fait à Kinshasa, le 19mai 2015
Bruno Tshibala Nzenzhe
Porte-parole

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Guinée: Cellou Dalein Diallo déçu de sa rencontre avec Alpha Condé









Guinée: Cellou Dalein Diallo déçu de sa rencontre avec Alpha Condé

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AFRIQUE


AFRIQUE

GUINÉEALPHA CONDÉ

Guinée: Cellou Dalein Diallo déçu de sa rencontre avec Alpha Condé

mediaCellou Dalein Diallo après son entrevue avec Alpha Condé, le 20 mai à Conakry.AFP PHOTO / CELLOU BINANI
Le président, Alpha Condé a reçu mercredi 20 mai au Palais, le chef de file de l'opposition, Cellou Dalein Diallo, pour un entretien d'une heure, un signe de détente dans la crise politique guinéenne. Les deux hommes ont évoqué la crise politique et notamment les exigences de l'opposition qui réclame la tenue des élections locales avant la présidentielle fixée par la Céni, au 11 octobre prochain. Le chef de l'Etat a écouté les arguments de l'opposant lui promettant de prendre des décisions après avoir consulté son camp.
Personne dans la classe politique guinéenne ne voyait dans cette rencontre une solution miracle à la crise. Tout au plus espérait-on une relance du dialogue. Alpha Condé a patiemment écouté le chef de file de l'opposition pendant une heure et a promis d'examiner avec ses alliés politiques les revendications de Cellou Dalein Diallo.
Une attitude qui a laissé ce dernier sur sa faim : « J’étais un peu déçu quand même parce que je m’attendais à ce qu’il y ait un échange entre nous. C’est-à-dire qu’il réagisse à mes propositions et que l’on puisse discuter un peu pour trouver les voies et moyens pour sortir de la crise. Malheureusement, il a dit que lui il m’écoute, il n’exprime pas son point de vue et qu’il va confronter mes analyses et mes recommandations à celles de la mouvance et qu’il fera savoir sa position par l’intermédiaire de ses ministres. »
L'opposant souhaite notamment que le président Condé accepte de revenir au calendrier électoral initial qui prévoit la tenue des locales avant la présidentielle. L'opposition estime, en effet, que le contrôle des collectivités locales par des fonctionnaires nommés par l'Etat fait peser une ombre sur la transparence des élections. Les leaders de l'opposition vont désormais attendre les propositions du chef de l'Etat avant de décider ou non de reprendre leur mouvement de protestation.
http://www.rfi.fr/afrique/20150521-guinee-entrevue-alpha-conde-cellou-dalein-diallo-election-calendrier-opposition/


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Ndlr:
Pendant qu'en République démocratique du Congo l'Opposition se bat pour que les élections présidentielles et parlementaires se fassent avant les élections régionales et territoriales pour éviter un éventuel glissement, en Guinée, l'Opposition voudrait que les élections municipales se fassent avant la présidentielle pour éviter que le gouvernement actuel une fois réélu, (hypothèse) ne trafique point les résultats.


Qui était "Abdelkrim le Touareg", le chef jihadiste tué par l'armée française ?




Qui était "Abdelkrim le Touareg", le chef jihadiste tué par l'armée française ?

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Abdelkrim le Touareg, le chef jihadiste d'Aqmi qui avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des deux reporters de RFI au Mali, a été tué mardi par l'armée française. "La France a la mémoire longue" a commenté Laurent Fabius.

L'armée française a tué dans le nord du Mali quatre "terroristes", dont deux des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine. L'opération des forces spéciales a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai.
Ibrahim Ag Inawalen, dit "Bana", et Abdelkrim al-Targui, alias "Abdelkrim le Touareg", ont été tués dans la nuit de lundi à mardi. Ce dernier avait commandité et revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des deux reporters de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013 à Kidal au Mali.

Principale cible de l'armée française

Depuis le lancement de l'opération militaire Serval en janvier 2013, il était l'une des principales cibles de l'armée française. Ce chef de la katiba (unité de combat) d'Aqmi Al-Ansar, était lié à quasiment tous les enlèvements de ressortissants français dans la zone. Tout d'abord celui de Michel Germaneau, pris en otage en 2010 au nord du Niger puis assassiné, peut-être par Targui lui-même.
La katiba d'"Abdelkrim le Touareg" avait ensuite revendiqué l'enlèvement de Serge Lazarevic, libéré en décembre dernier, mais aussi de Philippe Verdon, assassiné en juillet 2013. Al-Ansar était aussi au cœur de l'enlèvement des quatre otages "d'Arlit", les employés d'Areva, finalement relâchés fin octobre 2013.

"Abdelkrim était dans la katiba, le groupe le plus dangereux d'Al-Qaïda, celui de l'Algérien Abou Zeid, tué en 2013. Il ne faut pas oublier qu'il a migré au sein d'un autre groupe malien, Ansar Dine. C'est un tueur, un féroce", précise Serge Daniel, le correspondant de RFI au Mali. "Ce sont deux gros calibres du jihadisme dans le nord du Mali qui ont été abattus par les forces françaises."
"La France a la mémoire longue"

Âgé d'environ 40 ans, Abdelkrim al-Targui était originaire de la région de Kidal, il était le seul Touareg à la tête d'une brigade d’Aqmi.
"La France a la mémoire longue", a déclaré à l'annonce de sa mort le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en marge d'une conférence à Paris.

La direction de France Medias Monde - qui regroupe RFI, France 24 et MCD - a réagi via un communiqué à l'annonce de la mort d'Abdelkrim al-Targui, qui avait revendiqué l'assassinat des deux reporters de RFI. Elle "prend acte de cette information et attend que l’enquête judicaire en cours sur l’assassinat de ses deux reporters permette d’éclaircir totalement les circonstances du drame et aboutisse à l’arrestation des assassins afin qu’ils soient jugés."

http://www.france24.com/fr/20150521-abdelkrim-al-targui-touareg-mort-aqmi-mali-serval-france-portrait-verlon-dupont-rfi


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Manuel Valls a été franc-maçon de 1989 à 2005






Manuel Valls a été franc-maçon 
de 1989 à 2005

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Le Premier ministre, Manuel Valls, a été franc-maçon entre 1989 et 2005, rapporte l'Express.


Le Premier ministre, Manuel Valls (Reuters)
C'est un épisode peu évoqué de la biographie de Manuel Valls que révèle mercredi l'hebdomadaire L'Express. Le Premier ministre a, en effet, été franc-maçon de 1989 à 2005. Manuel Valls a été initié, grâce au rocardien Jean-Pierre Antebi, à l’époque Grand Secrétaire aux Affaires extérieures au Conseil de l’ordre du Grand orient de France (GODF). Les deux hommes ont été présentés par Yves Colmou, ancien chef de cabinet de Michel Rocard à Matignon. Manuel Valls a été conseiller dans le cabinet de Michel Rocard entre 1988 et 1991.


La loge frondeuse de Manuel Valls

Assez étonnamment, le futur Premier ministre, a choisi de "recevoir la lumière" dans la loge Ni maître ni dieux qualifiée de "frondeuse" par le journaliste de l'Express. "L'homme sans maîtres ni dieux, disponible pour toutes les remises en cause, doit mettre ses énergies au service de la construction des utopies qui assureront le progrès social de l'Humanité", peut-on lire dans la charte de la loge. L'entrée de Manuel Valls a, en tout cas, fait "mourir de rire" son ami et ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Alain Bauer, avant de finir "par déceler dans cet engagement inattendu son gout de l'indépendance".
Manuel Valls reste dans la loge Ni maîtres ni dieux jusqu'en 1995 avant de changer car les jours des réunions n'étaient plus compatibles avec ses nouvelles responsabilités au siège du PS. Grâce à Alain Bauer, il est alors transféré dans la loge l'Infini maçonnique, fondée l'année prècédente par son ami. Manuel Valls finira par quitter la loge par manque de temps. S'il démissionne officielllement en 2005, cela faisait plusieurs années qu'il n'était plus autant assidu aux réunions.

mercredi 20 mai 2015

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