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mardi 9 février 2016

Fête des Léopards : mise au point du gouvernement




Toujours LE MEME Mr MENDE LE FOU DU ROI qui defend l’indefendable.

UN DÉMENTI QUI NE DÉMENT RIEN


Fête des Léopards : mise au point du gouvernement


Dans sa dépêche datée du 07 février, l’AFP a présenté une version tronquée des faits relatifs à la victoire des Léopards à Kigali qui appelle une mise au point.
En effet, ignorant un incident provoqué pendant la célébration de la victoire par un groupe de jeunes délinquants de Lingwala pour ne souligner que la réaction des forces de l’ordre avec des amalgames politiques, l’AFP a prétendu que : « la police a dispersé dimanche soir à coup de grenades lacrymogènes des supporters de l’équipe de la RDC qui scandaient à Kinshasa des slogans hostiles au Président Joseph Kabila après la victoire du onze national au final du CHAN (3-0) contre le Mali. La situation politique est très tendue en RDC où l’opposition accuse le Président Kabila au pouvoir depuis 2001 de vouloir se maintenir après la fin de son mandat qui expire en décembre, alors que la Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine élection ».
De ce fait, au soir de ce dimanche 07 février 2016, après la victoire des Léopards de la RDC sur les Aigles du Mali, les Congolais, toutes générations confondues, ont exprimé leur joie et rendu un hommage appuyé aux joueurs de l’équipe nationale ainsi qu’à tous les artisans de cette victoire dont l’entraîneur, les autorités gouvernementales et notamment le Chef de l’Etat qui s’était impliqué personnellement dans la préparation de ces résultats élogieux.
A Kinshasa, une foule immense a emprunté les principaux artères et carrefours pour fêter cet exploit. Au milieu de la liesse populaire, il y a eu quelques débordements notamment d’une bande de jeunes inciviques excités qui se sont mis à caillasser des voitures et à casser des devantures des magasins à Lingwala. La Police est vite intervenue pour les disperser sans ménagements. Furieux, ces casseurs ont lancé des insultes et scandé des cris hostiles à l’encontre des policiers, de leur hiérarchie et du Chef de l’Etat. Il est curieux que l’AFP ne se soit focalisée que sur ce dernier développement somme toute dérisoire et sans lien avec l’événement.
Le Gouvernement félicite les forces de l’ordre et invite les membres de la presse internationale et particulièrement l’AFP à demeurer fidèles à leur mission et à ne point se livrer à l’apologie des comportements délinquants et criminels dans notre pays.
Fait à Kinshasa, le 08 février 2016
Lambert Mende Omalanga

Après l’échec de la rencontre avec Tshisekedi à Bruxelles : Edem Kodjo parle de l’ingratitude !


Après l’échec de la rencontre avec Tshisekedi à Bruxelles : Edem Kodjo parle de l’ingratitude !


L’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, Envoyé spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine qui s’est voulu discret après la rencontre jeudi 4 février dernier avec le président national de 1’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à Bruxelles, s’est entretenu dans la même soirée avec une brochette de Congolais de la diaspora. Selon les confrères d’un magazine édité à Bruxelles, Edem Kodjo s’est montré très déçu à sa sortie d’audience avec Tshisekedi.

Tout en avouant son impuissance, l’envoyé spécial de Nkosazana Dlamini Zuma a commencé par reconnaître qu’il n’était pas le facilitateur de la crise congolaise et d’ajouter que son rôle était assimilable à celui d’un entremetteur en vue de mettre les Congolais d’accord autour d’un dialogue politique. Et d’indiquer : “C’est un travail ingrat”.

Néanmoins, il a eu quelques conseils en affirmant que l’idéal serait qu’on respecte la Constitution et les délais constitutionnels. Et de préciser que si les estimations de la CENI se confirmaient, il faudrait trouver une solution” ce, avant d’entrevoir l’éventualité d’une nouvelle transition.
L’objectif pour l’ancien premier ministre togolais serait d’éviter que la République Démocratique du Congo bascule dans la violence.
En ce qui concerne la Commission électorale nationale indépendante, elle dit craindre que les prévisions qu’elle a annoncées ne soient exactes avant de suggérer de recourir aux experts internationaux pour savoir si l’élection présidentielle et les législatives peuvent encore être organisées en novembre 2016.

Cependant, au cas ù les estimations de la Ceni s’avéraient probantes, Edem opte pour que les Congolais se rencontrent impérativement pour une solution politique qui pourra conduire à une transition. Et de regretter que si les protagonistes congolais continuent de camper sur leurs positions, ils laissent passer le temps qui risque de conduire inexorablement vers un glissement.

Tshisekedi intransigeant
Edem Kodjo n’est pas parvenu à infléchir la position de Tshisekedi après de deux heures d’entretien. Dans l’entourage du Sphinx de Limete, personne ne doutait de l’issue du tête-à- tête du 4 janvier, à Bruxelles. Pour preuve, le communiqué ayant sanctionné ce rendez- vous de Bruxelles aurait été rédigé avant l’arrivée dans la capitale belge de l’ancien Premier ministre togolais.
Il nous revient d’appendre à ce propos que Tshisekedi a insisté auprès de Kodjo sur le principe de la « bipolarisation du dialogue ».
De ce fait, il y a d’un côté le président Joseph Kabila et ses alliés et de l’autre, le leader de l’UDPS et ” tous ceux qui aspirent au changement “. Un schéma très différent de celui voulu par Kinshasa, c’est-à-dire un dialogue politique national inclusif entre la Majorité présidentielle, l’Opposition et les organisations de la société civile.

Étienne Tshisekedi a également maintenu sa position définie dans la lettre envoyée fin janvier à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA : il ne prendra pas part à des pourparlers politiques en RDC, si ces derniers sont convoqués par le président Kabila.
Un proche collaborateur d’Étienne Tshisekedi affirme que” les deux hommes se sont parlé dans un langage franc “. À l’en croire, “ le médiateur de l’UA est venu à Bruxelles sans avoir appréhendé toute 1a complexité du processus du dialogue politique attendu en RDC”.

L’échec de la rencontre de Bruxelles vient plonger la République dans une nouvelle incertitude.
Par LP

Elections et respect de la Constitution – La Monusco attachée à la résolution 2211




Elections et respect de la Constitution – La Monusco attachée à la résolution 2211



























Le premier contact, samedi dernier au GHK, entre le tout nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, et la presse tant locale qu’internationale a répondu à toutes les attentes. Le Nigérien a cherché à imprimer sa marque, à la différence de son prédécesseur, l’Allemand Martin Köbler. Dans son cahier des charges, la Monusco restera attachée aux résolutions du Conseil de sécurité, particulièrement la 2211 qui indique que le schéma à suivre pour garantir la stabilité en RDC passe, entre autres, par l’organisation des élections dans les délais fixés par la Constitution.

Samedi dernier, les responsables des médias opérant en RDC, ont répondu, au Grand Hôtel Kinshasa (GHK), à l’appel de Maman Sidikou, chef de la Monusco. Toutes les questions d’actualité étaient abordées, même les plus sensibles telles que les relations tendues entre la mission onusienne et la RDC, à travers le gouvernement de la République. La question du processus électoral s’était également invitée dans les échanges. Sur ce point précis, Maman Sidikou a eu des réponses claires, limpides mais aussi fermes et diplomatiques.
Sans emboucher la langue de bois des diplomates habitués à enfumer les déclarations, le chef de la Monusco, Maman Sidikou, est allé droit au but : « La résolution 2211 du Conseil de sécurité définit comment le processus électoral doit se faire dans le respect de la Constitution ». Le représentant spécial de Ban Ki-moon en RDC s’est servi de la tribune pour livrer la position de l’Onu, à savoir éviter le retard dans la mise en œuvre du processus électoral.

Un processus « ouvert, consensuel et transparent »
Ce qui est crucial, selon Maman Sidikou à cette étape, est de pouvoir réaliser l’opération de révision du fichier électoral, sans laquelle aucune élection ne sera possible. « Il ne faut plus perdre du temps », a-t-il insisté avant de conseiller qu’ « Il y a des questions pour lesquelles il faut un minimum de consensus ». Pour ce qui est des rapports avec le gouvernement, il est exclu, pour M. Sidikou, que sous son mandat la Mission se comporte comme si « dans ce pays il n’y a pas de gouvernement ». Ajoutant qu’on ne peut pas tout se permettre.
Abordant la question des violences sexuelles, il a renouvelé l’engagement de la Monusco à accompagner le gouvernement congolais. Il propose jusqu’à « l’organisation des cours martiales » que la Monusco peut appuyer. Au passage, il a épinglé le rapport relatif aux incidents du 5 mai qui mettent en cause des militaires FARDC qui auraient tué deux casques bleus tanzaniens. Là aussi, M. Sidikou s’est montré transparent dans l’approche. « Notre enquête démontre que ce sont les ADF », a-t-il déclaré. Mais, étant donné qu’il y a de nouvelles « allégations », la Monusco se propose d’enquêter et se laver de tout soupçon, insistant sur la prudence en cette matière. « J’ai perdu des soldats, on ne doit pas insulter leur mémoire ».
Sur les incidents de Miriki au cours desquels 18 civils avaient été tués, et des dysfonctionnements enregistrés dans la réaction, Maman Sidikou a indiqué que la Monusco « sait de manière précise ce qu’elle cherchait ».

La résolution 2211 et les élections essentielles
Revenant à la résolution 2211, Maman Sidikou a rappelé l’option levée par le Conseil de sécurité des Nations unies. En effet, l’organe de décision des Nations unies indique la marche à suivre pour garantir la stabilité en RDC : « La stabilisation de la situation grâce à la mise en place d’institutions étatiques (y compris de sécurité) opérationnelles, professionnelles et responsables dans les zones touchées par le conflit, et au renforcement des pratiques démocratiques de façon à réduire les risques d’instabilité, notamment en offrant l’espace politique adéquat, en assurant la promotion et la protection des droits de l’homme et en mettant en œuvre un processus électoral crédible ».
Plus explicite, cette résolution estime qu’il y a lieu de respecter le calendrier prévu : « Demande au gouvernement de la RDC et à ses partenaires nationaux de veiller à la transparence et à la crédibilité du processus électoral, étant donné qu’il leur incombe au premier chef de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections et notamment d’en faire une priorité, la présidentielle et les législatives étant prévues, conformément à la Constitution, pour novembre 2016, et exhorte le gouvernement et toutes les autres parties concernées à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constitution congolaise et au calendrier électoral, pour qu’il s’accompagne d’un débat politique libre et constructif, et pour que soient assurés la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de réunion, un accès équitable aux médias, y compris aux médias d’État, et la sécurité et la liberté de circulation de tous les candidats, ainsi que des observateurs et témoins, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des acteurs de la Société civile, notamment des femmes ».

En réaffirmant cet attachement aux résolutions de l’ONU, particulièrement la 2211, Maman Sidikou rassure qu’il ne vient pas pour transiger avec la Constitution du pays. Son style n’est pas « un chèque en blanc » offert à la majorité qui pourra profiter de cette posture pour un passage en force au nom de la souveraineté du pays. Maman Sidikou a donc refroidi les ardeurs, en même temps qu’il a démontré qu’il y a moyen d’être courtois et ferme dans les rapports entre partenaires.
Sans s’immiscer dans les affaires intérieures, il s’est dit disposé, au nom des Nations unies, d’accompagner la RDC à poursuivre son processus électoral. Dans tous les cas, selon lui, la Monusco ne va pas se substituer au gouvernement congolais. Toutefois, elle n’est pas prête à aider la RDC à sombrer dans un trou noir, qui pourrait hypothéquer tout le chemin déjà parcouru en termes de consolidation de la démocratie.

Toujours est-il que, dans ses actions en RDC, la Monusco, agissant pleinement sous le mandat des Nations unies, reste attachée à la ligne tracée dans la Résolution 2211 du Conseil de sécurité des Nations unies. Celle-ci a l’avantage de fixer les balises pour un processus électoral apaisé. Lequel est toujours possible, même si le dialogue ne se tenait pas. Raison, l’indépendance de la Céni procède entre autres de ce qu’elle traite des matières purement techniques.
LP
http://7sur7.cd/new/elections-et-respect-de-la-constitution-la-monusco-attachee-a-la-resolution-2211/