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jeudi 29 septembre 2011

LA MARCHE DE L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE VIOLEMMENT DISPERSEE PAR LA POLICE :

LES DROITS CIVILS ET POLITIQUES PLUS QUE JAMAIS VIOLES EN R.D.CONGO



Plus de 3000 personne qui s’étaient donné rendez-vous à Limite – avec à leur tête le Secrétaire General de l’Udps, M. Shabani, M. Martin Fayulu, Président de l’Ecide et M. Eugène Diomi Ndongala, Président de la Démocratie Chrétienne et Coordonateur le l’USA – afin de manifester pacifiquement pour une gestion transparent et équitable du processus électoral en RDC, ont subi une première charge de la Police en proximité du Siège de L’Udps, à coup de gas lacrymogènes.

Malgré l’utilisation de la force de la part de la police, qui a provoqué plusieurs blessés parmi les manifestants, le cortège des sympathisants de l’opposition politique congolaise a continué inlassablement sa marche en scandant des slogans pour demander à la CENI de faire son travail dans l’impartialité et la transparence.

Arrivé au niveau du siège du PPRD, toujours dans le quartier de Limete, les manifestants ont été victimes de jets de pierres en provenance du bâtiment qui hébergé le siège du parti de la mouvance présidentielle. Ne voulant pas céder à la provocation évidente et étant bien encadrés par leurs leaders, les manifestants ont continué leur chemin en direction du Centre Ville de Kinshasa.

Le nombre des manifestants devenant de plus en plus importants, une troisième attaque a été ciblée encore par la Police au niveau de Bongolo, où des voitures de police ont complètement barré la route tout en jetant un grand nombre de grenades lacrymogènes à l’encontre des manifestants, ajoutant ainsi d’autres blessés a la liste des compatriotes touchés par la police dont le comportement partisan et anti-démocratique se manifeste chaque jour d’avantage, au détriment de la liberté de manifester des citoyens congolais.

Ne pouvant pas poursuivre leur chemin et voulant éviter un affrontement direct avec les forces armées de la police, les manifestants se sont dispersés.

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Face à la violation des droits civils et politiques des congolais, les leaders de l’opposition politique comptent maintenir encore plus la pression sur la Ceni afin d’obtenir les garanties de transparence et équité du processus électorale qui ont été revendiquées à plusieurs reprises :
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  • LES REVENDICATIONS DE L OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE:


1. A à ce jour, bien qu’elle ait fini par reconnaître le bien-fondé des revendications de l’opposition politique – comme celle concernant le retrait des affiches de campagne de la mouvance présidentielle étalées avant les dates prescrite par la loi électorale – la CENI, institution chargée de l’organisation desdites élections, n’a cependant pas respecté ses engagements. En dehors de l’annonce de l’acceptation de l’audit du serveur central et de l’accès des experts mandatés par l’Opposition au Centre national de traitement, rien de concret n’a encore était ni fixé, ni encore moins, entrepris.




2. L’opposition revendique la publication de la liste et de la cartographie des bureaux de vote en vue de supprimer les bureaux fictifs et d’assurer une répartition équitable sur l’ensemble du pays.



3. En outre, la publication des listes des électeurs par bureau de vote, la publication et le monitoring des opérations liées à l’impression des bulletins de vote et à leur dispatching adéquat et équitable, et la vérification et la gestion correcte des stocks excédentaires des cartes d’électeur vierges et des bulletins de vote, la publication de la liste et de la cartographie des bureaux de vote en vue de supprimer les bureaux fictifs et d’assurer une répartition équitable sur l’ensemble du pays.

Face à ces revendications légitimes, seule garantie de transparence du processus électoral, les citoyens congolais ont droit aux matraquages de la police et l’intoxication aux gas lacrymogènes.



Fait à Kinshasa le 29/09/2011

Marc Mawete



Opposition-Politique-Congolaise.org

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