Pages

vendredi 16 septembre 2011

Manœuvres politiques La société civile rejette les pressions des opposants de Sultani sur Tshisekedi


Il n'est plus de doute possible : l'Est du pays n'est pas la chasse gardée d'un quelconque leader politique...
L'investiture au mois d'août dernier d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba par les forces politiques et socio culturelles acquises au changement comme candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain a laissé inconsolable une poignée de dirigeants de partis !

Estimant que le temps, pouvait encore arranger les choses autrement à leur profit, ces dirigeants de partis avaient vite fait de se constituer en un groupe d'intérêts dont l'objectif majeur fut d'exercer de fortes pressions sur le désormais candidat commun de l'opposition en vue de l'amener à négocier cette qualité avec eux.

Mais l'initiative de ce groupe qui porte le nom de l'Hôtel Sultani où celui-ci avait l'habitude de se réunir régulièrement s'était soldé par un retentissant fiasco suite au refus de marcher d'Etienne Tshisekedi qui déclara, le lundi 5 du mois en cours, que les pourparlers de leaders politiques autour de la désignation d'un candidat commun à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain appartenaient déjà au passé !

Après avoir passé inutilement le plus clair de leur temps à réfléchir sur les stratégies à mettre en oeuvre pour faire changer d'avis au précité, ou trouver un candidat commun de leur groupe à la présidentielle de novernbre2O11, les leaders politiques de l'opposition de l'Hôtel Sultani s'étaient mis en devoir de préparer leurs dossiers individuels de candidature qu'ils ont déposés aux dates précédant la date butoir fixée à dimanche 11 courant !

La mort dans l'âme, les leaders politiques de l'opposition dite de l'Hôtel Sultani avaient décidé de prendre leur revanche sur Etienne Tshisekedi qu'ils jugent intraitable sur toute ka ligne. 

La société civile tranche !

La voie royale trouvée par ladite opposition pour arriver à ses fins fut le chantage. Celui-ci a consisté et consiste encore à faire croire à l'opinion nationale et internationale qu'Etienne Tshisekedi ne pourra gagner la présidentielle de novembre prochain sans s'appuyer sur l'autorité confirmée (Resic) ou avérée (Resic) de leurs partis politiques respectifs à l'Est du pays!

La société civile qui est plus proche de populations concernées de l'Est de la République vient, d'inviter l'opposition appartenant au groupe de l'Hôtel Sultani à laisser tomber le changement orchestré par elle contre Etienne Tshisekedi qui s'apprête à visiter les provinces de l'Est de la République au terme du séjour qu'il effectue actuellement en Occident.

La société civile rappelle à ce sujet que l'Est de la République démocratique du Con- go n'est pas la chasse gardée d'un quelconque leader politique. La société civile rappelle en outre que nombre de partis politiques d'opposition appartenant au groupe de l'Hôtel Sultani avaient pris part à la campagne électorale des élections présidentielle et législative de 2006. Au cours de cette campagne électorale, ils s'étaient faits très forts pour dire à leurs protégés de candi- daté que ces derniers étaient venus mettre un terme à la guerre, à l'insécurité, aux viols massifs et répètes de filles et femmes, aux exactions de toutes sortes, à la misère matérielle et morale etc.

A ces jours, ces défenseurs acharnés de candidats de 2006 sont devenus eux-mêmes des chefs de leurs partis politiques respectifs, et de surcroît, candidats à la magistrature suprême du pays ! Comment les électeurs de novembre 2011 vont-ils juger ces défenseurs acharnés de candidats de 2006 lorsqu'ils se mettront à charger ces derniers, notamment en affirmant qu'ils sont responsables de la débâcle actuelle du pays

Qu'ils, n'ont rien fait pour rétablir la paix et la sécurité dans l'Est du pays?

Etienne Tshisekedi ira rencontrer les populations de la partie orientale du pays. Il aura la charge d'ouvrir grandement les yeux de ces populations sur les dessous de promesses électorales de responsables candidats actuels et sur les faits et gestes de chacun d'entre eux. C'est à partir de là que tout deviendra clair pour que le chantage actuellement orchestré contre Tshisekedi et l'UDPS puisse s'arrêter définitivement …  et en avant vers les élections !

BAMPORIKI CHAMIRA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire