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mercredi 2 novembre 2011

LETTRE OUVERTE AUX LEADERS DE L’ OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE


A Monsieur Diomi Ndongala président de la Démocratie Chrétienne et Coordonnateur de l’Union Sacrée pour l’Alternance,
Monsieur Fayulu Président de l’ECIDé
Monsieur Moleka directeur du Cabinet de Tshisekedi
Monsieur Mubake président de la Campagne de Tshisekedi
Monsieur Mvuemba et …
Aux partis de la Dynamique Tshisekedi et USA
 
Chers compatriotes
 
EVITONS LE PIEGE
 
Nous entrons dans une période de la vraie reconstruction, voici 51 ans,  pour notre Pays dont l’économie est minée par la prédation interne et externe, la corruption soutenue par une impunité sans pareille, bref par une gouvernance qui chemine avec la dégradation de la vie sociale au quotidien. Le congolais est classé dans l’infrahumain par la banque mondiale qui en donne les indices directeurs du point de vue de la pauvreté.
A quoi bon de crier la richesse du sol et sous sol, à quoi servent tant de thèses de doctorats et autres formations de haut niveau?
 
Pour l’Abbé professeur Mugaruka, sociologue congolais »un intellectuel est celui qui est capable de trouver des solutions aux problèmes de sa société ». Non comment! 
 
Etant au pays, vous connaissez mieux les réalités de chaque province, essentiellement ses vrais besoins non satsfaits. Le disours de Tshisekedi et celui des candidats à la députation doit en être imprégné. C’est une question de vie ou de mort pour notre mère Patrie. A Chacun de vous de mieux méditer les paroles de notre Hymne Nationale, car, à lui seul il constitue un programme clair de campagne éléctorale.
Tshisekedi, à cette étape, ne doit plus croire détenir ni la vérité, ni le mot juste, il faut un débat interne, une critque acerbe quant à ce qu’il aura brièvement et succintement à dire devant les foules. Le reste est à développer par les démagogues candidats députés qui en attendent les dividentes. Pourquoi ai-je choisi Tshisekedi et pourquoi je me porte candidat à la députation nationale. Les enjeux sont de taille et la survie de toute une nation en dépend.
 
Réunis à Kisangani pour perpétuer la gouvernance « d’amateurs à la tête de l’Etat », (lire Conférence Episcopale du Congo), le PPRD et ses acolytes ont réussi à réviser la Constitutionà miner les éléctions (serveur central, non affichage des listes d’enrôlés ni la cartographie des lieux de vote, réduction des bureaux de vote, violence institutionnelle des prisonniers évadés, les pombas,, bulletins et urnes à acheminer à compte goutte,repression des marches pacifiques de l’opposition, contrecarrer sa campagne, propager des mensonges sur Tshisekedi qui serait corrompu depuis l’occident pour laisser passer Kabila, usage de l’argent du contribuable pour corrompre une certaine diaspora qui doit donner des consignes en faveur de Kabila… Oui l’université PPRDien de Kisangani est en marche et personne ne saura nous contredire.
 
Allons-nous baisser les bras? Devons-nous abandonner et perdre le match par forfait? Certes que non car le peuple qui suit Tshishi au stade ne reçoit aucun franc ni dollar. C’est elle notre force, encore faut-il continuer à l’instruire eficacement contre le don temporaire et faveur de la dignité gagnée par le travail bien rémunéré.
 
Conficius dit:  » nul n’est si riche qu’il n’ a rien à recevoir et nul n’est si pauvre qu’il n’a rien à donner » de même qu’en pholosophie, la dialectique du maître et de l’esclave veut, qu’à force de dépendre de son esclave, la réalité renverse la situation, le maître ne saurait vivre sans l’esclave, tirez-en vous même la conclusion.
 
Pour l’opposition Congolaise, le discours doit évoluer, changer. Il doit devenir le moteur non seulement de l’espérance mais aussi d’une certaine véracité imbue d’évidence.
En Afrique la parole est illocutionnaire c’est à dire porteuse d’une force qui influence le quotidien. On sait combien la simple rumeur peut paralyser toute une ville; la parole négative d’un oncle à l’endroit de sa nièce provoque  des difficultés au  jeune couple.
Notre opposition a aujourd’hui plus qu’hier, une abondance des thèses à développer pour confondre les affameurs du peuple.
 
 
Aujourd’hui les prédateurs riches-congolais,ceux qui aiment être appelés,  excellence,  honorable,  mendient des voix à l’esclaveau pauvrehier oublié et paupérisé, clochardisé; l’équation est en train de se renverser même si la manipulation fait école..
 
Pour mieux faire et dire, l’oppostion peut signer, sans mettre en pratique, le fameux code de bonne conduite, ce piège  que lui fait signer  le PPRD afin de ne pas dire la Vérité.
Boshab n’a jamais démissonné du secrétariat du PPRD alors qu’il assumait la présidence de l’Assemblée Nationale. Ngoy Mulunda, cofondateur du PPRD est le spirituel de monsieur « Kabila »candidat à la présidence.
Au nom de quelle sainte idéologie peuvent-ils organiser des éléctions transparentes, libres et démocratiques?
 
Oh! Courage, évitez ce piège, un peu de dignité, sinon qui sortira Mokia de sa prison et qui pourra ériger le monument de Chebeya et compagnie? Qui d’autres? Qui?
 
. Oppostion ayez pitié, battez-vous jusqu à la dernière goutte de votre sang; Lumuba et ses compagnons sauront revivre à travers votre lutte, Monsengwo pourra parler du bien commun avec séreinité et ainsance. Ne trahissez plus, Pitié! Pitié de la RD Congo, Pitié.
 
Madame Clinton n’avait pas aménagé Obama lors des primeurs démocrates; Il y a peu Obame a été accusé de ne pas être américain, il a dû le prouver.
Sarkozi n’est pas épargé;on l’accuse d’avoir perçu des pots de vin chez Betancourt une richisisme française etc.. Mokia croupit en prison pour cette vérité, Onana le Camerounais a eu le courage de l’écrire, Ngbanba Honoré ne cesse de le dénoncer. Pourquoi ceux qui veulent gagner les éléctions vont-ils taire ce qui est évident, ce que tout le monde murmure tout bas? Pourquoi la population scande-t-elle: « Zongisa ye na Rwanda? »
 L »opposition doit pointer du doigt la source de l’insécurité, des viols, l’infiltration de l’armée et des sevices de sécurité, la déterioration de la vie sociale,la violation des droits de l’homme et des détournements des biens publics.
 
Mieux encore elle doit mettre sur la bouche de Tshishi, une meilleure intelligibilité de la notion de: » garant de la Nation » et apprendre au peuple de ne pas croire aux dons qui piègent leur liberté et par conséquent la souvernaineté nationale toute entière.
 
Expliquer à la population qu’il incombe au chef de tout Etat de garantir la lutte contre la corruption et l’impunité, la repartition équitable des richesses du pays, de se soucier de l’intégrité physique des citoyens ainsi que la protection des frontières nationales. Quelle en est l’évaluation actuellement? A l’élécteur d’ y répondre. A celui qui sollicite le vote de le dénoncer sans détour.
 
 Le citoyen qui va dans l’isoloir doit comprendre qu’il joue son propre destin car de Mobutu à nos jours, la situation crie changement.
 
A qui la faute? A celui qui se laisse manipuler par des polos et biens éphémères au détriment d’une situation sociale calamiteuse dûe à la mauvaise gouvernance avec une absence notoire d’une politique salariale adéquate.
 
Etre garant repose sur un leadership consistant à apporter l’excellence dans la gouvernance, un leadership qui repose sur la dynamique communautaire ou nationale, qui exclue une vision personnalisée vouée au culte de la personnalité(don du Président de la République), non sans mettre en valeur les qualités des ressources humaines que regorgent le Pays. Que sont devenus les hauts officiers de notre armée,  formés dans des académies occidentales? Pourquoi avons-nous une majorité toutsi comme généraux de notre Armée actuelle? Pourquoi Nkunda n’ a jamais été extradé? Ni  Bosco Ntangana non livré au CPI? Le peule meurtri de l’Est doit aussi le savoir, et les indifférents de l’ouest et du centre ont droit à une bonne information. Finie la complaisance et la duplicité avec le pouvoir.
 
Le garant est obligé de se prononcer publiquement chaque fois que l’on porte atteinte non seulement à la nation mais à tout citoyen congolais où qu’il réside.
 
Le bilan actuel nous aidera, que dis-je, éclairera l’opinion à instruire pendant cette capagne, que si le bilan est positif, le match est déjà joué; au cas contraire il est urgent que de bouche à oreille,de construire une opinion positive en faveur de la nation toute entière.
 
En d’autre mot, élire en faveur de l’alternance, aujourd’hui et demain, une alternance permanente dans le temps conduira au « Congo qui gagne ».
 
 
Le culte de la personnalité est un suicide collectif pour un monde à la propagande meurtrière du libéralisme sauvage. Telle est le motif d’une vigilance à cultiver de tout temps, en tout temps,  pour éviter à notre pays des dérives qui n’en disent pas le qualificatif.
Quant au député de l’opposition, il a la faculté d’interroger l’élécteur afin de le sonder concernant son attente de celui qui doit le représenter au parlement?
Quelques exemples suffisent pour aider le peuple à comprendre que le parlement sortant s’est nié lui-même en revisant la constitution sans se reférer au peuple.
Les députés sortants continuent à entretenir les méthodes Mobutiennes qui ont détruit le pays; à savoir, corrompre les élécteurs et ne rien dire sur leur bilan en tant qu’élu du peuple.
 
Le silence cruel de ce parlement concernant la menace de la balkanisation du pays, l’occupation du territoire à l’Est par les rwandais et ougandais, les angolais à Kasongo lunda et au Bas Congo, l’exploitation du pétrole sur notre bloc continental à l’océan par l’Angola et l’par l’Ouganda en Ituri, l’éléctrification du rwanda/burundi par notre barrage de Ruzizi au détriment de notre pays; les violences sexuelles et surtout leur indifférence sur les massacres de Bundi dia kongo méritent d’être porté au débat de la campagne actuelle.
 
Les salaires; entendez par là : un salaire est celui qui  permet  une gestion familiale ordinaire et digne, qui tient compe des allocations familiales, du congé payé, de la mutualité de santé etc;; ce salaire là est un rêve pour le Congolais.
 
La question est d’interroger l’électeur: « avez-vous le sentiment d’être bien défendu au parlement? » La matière est abondante pour orienter le vote vers une opposition gagnante malgré la trichérie à combattre ensemble, en publiant au fur et à mesure qu’on avance, les résultats contenus dans les procès verbaux des bureaux de vote, en veillant sur le transport des bulletins de vote, en participant à la compilation et au contrôle du serveur.
 
Notre pays est à la croisée des chemins, la bravoure doit l’emporter sur la peur.
Instruire l’opinion devient un impératif, qui doit supplanter l’ignorance. Chaque semaine l’opposition doit faire son évaluation afin d’avancer lucidement en eau trouble du Congo.
 
Vaincre ou périr!  Notre pays depuis Mobutu, est prisonnier d’un néolibéralisme qui véhicule un capitalisme du désastre (lire Naomi Klein, la Stratégie du choc….édition Leméac 2008)
Vaincre ou périr,requiert une lecture capable de contrecarrer les pièges dont les causes sont endogènes et exogènes. La vraie diaspora, incorruptible est à pied d’oeuvre, pour donner des consignes de vote clair et pur: Thsisekedi Président, à l’opposition la majorité du parlement, le combat est ardu mais c’est la cause nationale qui est en jeux afin de réecrire l’histore souhaitée par Patatrice Emery Lumumba.
Comme nous pouvons inverser la donne « …nul n’est si pauvre qu’il n’ a rien donner », vous êtes mains vides chers élécteurs, aujourd’hui pour le Congo  la décision a changé de camp, débout, votez pour un Congo prospère à jamais.
 
Dieu est du côté du bien, il nous bénit.
 
Abbé Akufa Kala André/ Bruxelles


Tiré du site de la DC
 

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