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mercredi 7 décembre 2011

DECLARATION DE SOUVERAINETE DU PEUPLE CONGOLAIS,

DECLARATION DE SOUVERAINETE DU PEUPLE CONGOLAIS,

SOUVERAIN PRIMAIRE ET SOURCE DE TOUTE LEGITIMITE

      L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE, au nom du Peuple Congolais, véritable souverain primaire et unique source de toute légitimité, réunie autour de Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en qui la majorité  de ce peuple a placé sa confiance afin de présider à ses destinées pendant les cinq prochaines années ;
Saluant  la majorité politique et civique du peuple congolais en allant massivement au vote du 28 novembre 2011 pour choisir librement  ses dirigeants et représentants au parlement et, ce faisant, bravant toutes les antivaleurs savamment orchestrées dans le seul but de détourner sa volonté  sa volonté souveraine qu’elle a réussi à imposer par son vote « sanction » du 28 novembre 2011 ;
     Attendu que, pour consolider cet acquis, l’opposition politique congolaise, devant les atermoiements funestes  et autres manœuvre  dilatoires de la Commission Electorale Nationale Indépendante, a exigé de celle-ci la publication progressive des résultats au prorata de leur réception sur base des procès-verbaux  authentiques des dépouillements par bureau de vote en sa disposition, pour permettre à tous de prendre progressivement  connaissance  des tendances de la vérité des urnes ainsi qu’aux uns et aux autres  de se disposer à son acceptation ;
Attendu qu’après constat des violations de la loi électorale délibérément entretenues par la CENI dans le seul dessin inavoué d’édulcorer le vrai verdict des urnes par la publication des résultats partiels non désagrégés en référence aux aspects techniques relatifs aux bureaux de vote, aux taux de participation, aux bulletins nuls, aux PV des dépouillements authentiques affichés disponibles afin d’en assurer la traçabilité, et que l’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE, de ce fait,  a refusé cette mascarade de publication de résultats fantaisistes déjà au cours de sa conférence de presse du lundi 05 décembre 2011;
 Constatant que la même CENI, dans sa  publication du lundi 05 décembre 2011, a fait comprendre qu’elle serait revenue à la raison par la prise en compte de la raison fondamentale du rejet en bloc de ses publications par l’opposition politique, à savoir l’exigence de se référer aux PV authentiques des dépouillements par bureaux de vote, par l’annonce d’avance d’un report éventuel de la proclamation de résultats provisoires dans le délai à défaut de la disponibilité totale desdits  procès-verbaux ;
    Attendu qu’au finish la CENI n’a pas tenu promesse et persévère  dangereusement dans une ligne de conduite qui n’est ni technique, ni transparente, oubliant que le processus électoral ne lui appartient pas ;
Prenant ainsi acte de la dérive spectaculaire de la Commission Electorale Nationale Indépendante dans sa voie controversée de torpiller et détourner la volonté du souverain primaire exprimée à travers  le « vote sanction » du 28 novembre 2011 telle que transcrite dans les PV authentiques des dépouillements par bureau de vote ;
    Attendu que le PV authentiques des dépouillements affichés et opposables à tous, donnent Etienne Tshisekedi wa Mulumba  largement vainqueur avec 55% des suffrages exprimés et que cette tendance s’avère irrémédiablement irréversible à ce jour ;
Soulignant le niveau inadmissible de fraude et bourrage des urnes démasqués par le peuple congolais lui-même ;
En foi de quoivu la nécessité et l’urgence, dans l’intérêt supérieur  de la Nation et dans le souci de préserver la vérité des urnes, l’unique voie d’expression de la volonté du souverain primaire ainsi que  de toute légitimité, afin d’éviter  tout vide juridique au sommet de l’Etat, déclarons que nous reconnaissons Monsieur Tshisekedi wa Mulumba élu Président de la République Démocratique du Congo à l’issue du scrutin du 28 novembre 2011 ;
Par voie de conséquence, recommandons ce qui suit :
1.    la Cour Suprême de Justice  d’assurer une administration neutre et impartiale de la justice si elle ne veut pas se disqualifier et céder son  rôle de garant de la légalité au Peuple Congolais à qui, de toutes les façon,  revient le devoir finale d’acceptation et  « validation » des élections en RDC ;
2.    Aux éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) et aux Forces Armées de la RDC,  d’observer strictement leur apolitisme et de veiller, chacun en ce  qui le concerne, respectivement  à la protection des biens et des personnes pour les uns, et  à l’intégrité du territoire nationale et à l’intangibilité des frontière  pour les autres, sans réprimer le Peuple Souverain qui s’exprime conformément à l’Article 64 de la Constitution actuellement en vigueur ;
3. Aux confessions religieuses de veiller en âme et conscience sous l’ éclairage de la parole inspirée et sans complaisance ou compromission à l’observation conséquente de leur dernier appel  à la paix, plus particulièrement la CENCO qui, dans sa déclaration du 3 décembre 2011, n’a pas caché son inquiétude de voir le train « RDC » aller contre le mur, se doit non seulement de mettre, à tous fins utiles, à la disposition du peuple congolais et de la Communauté internationale tous les PV authentiques de dépouillement dont elle dispose, mais aussi et surtout de tenir  « en aeternam » à ses objectifs et son devoir de vérité et justice, selon l’engagement pris par Mons. Fridolin BESUNGU, Président de la Commission Justice et Paix, assumé et rendu publique sur les antennes de RFI le 21 novembre 2011 ;
4. A la Communauté Internationale, à qui l’occasion est offerte de jouer son rôled’accompagnement positif et  dans la neutralité par rapport au processus électoral, de s’impliquer  dans la dynamique de sauvegarde de la volonté populaireexprimée au cours des élections tenue en RDC, mais aussi et surtout de veiller à travers la Monusco, à la stricte  application de l’Article 7 de son mandat de protection de civils ;
5. Enfin, au Peuple Congolais, acteur principal et  l’Unique Souverain Primaire et source de toute légitimité, dont nous saluons  la maturité  politique et civique, de prendre résolument sa responsabilité pour assurer sans faille la VALIDATION  des vérités des urnes, exprimée à travers le « vote sanction » du 28 novembre 2011.
Vive la République Démocratique du Congo !
Vive la Démocratie !
Vive le Peuple Congolais !
Fait à Kinshasa, le 07/12/2011
Eugène DIOMI NDONGALA,
Coordonnateur de l’Union Sacrée pour l’Alternance, USA
Président National de la Démocratie Chrétienne, DC

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