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mardi 13 décembre 2011

Tension post électorale en RDC:


Panique à Limete où la police anti-émeute a fait scandale en tirant des balles réelles pour disperser la foule se trouvant en face de la résidence d’Etienne Tshisekedi. Depuis la tenue des élections présidentielle et législative de triste mémoire du 28 novembre 2011, les différentes artères principales de la ville de Kinshasa sont envahies par des militaires et des éléments de la police fortement armés qui effrayent la population Kinoise. 

Effectivement, la présence remarquée des militaires et des éléments de la police fortement armés à Kinshasa prolonge la psychose et crée la panique au sein de la population civile. Ces éléments insécurisent la population kinoise en tirant des balles en l’air pour créer la panique.

Pendant la nuit, les militaires et policiers déployés par Kinshasa commettent des bavures graves en procédant aux arrestations arbitraires de paisibles citoyens qu’ils sont censés sécuriser en cette période cruciale de l’histoire du pays provoquée par les élections mal organisées du 28 novembre 2011. Depuis le vendredi 9 décembre 2011, date de l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a été suivie par des vagues de contestations populaires, la police anti émeutes et les éléments de la Garde Républicaine (GR) usent de balles réelles sur la population civile, faisant état de plusieurs morts et blessés graves, selon les ONGDH.

S’agissant des balles réelles que la police a tirées sur la population civile, le ministre de la Communication et des Médias, porte parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga a, la main sur le coeur, rejeté cette allégation en parlant des balles en caoutchouc.
Mais l’homme d’Etat congolais a été contredit par le chef de la police, le Général Charles Bisengimana qui a indiqué que face aux bévues attribuées à certains policiers, tels que des tirs à balle réelles et des cas de vols, il a promis de sanctionner les fautifs.

« Il y a des brebis galeuses... Nous avons une liste des gens qui ont commis des bévues et que nous devons sanctionner. D’autres passeront au conseil de guerre “, a martelé le numéro un de la police Congolaise au cours d’un point de presse tenu récemment à Kinshasa. La déclaration de Bisengimana Charles contredit Lambert Mende. 

Le commissaire général de la PNC reconnaît des ratés et promet des sanctions aux policiers indisciplinés ayant transgressé la décision de la hiérarchie.
La situation est grave à Kinshasa où la population craint le pire surtout que les sportifs proches du parti phare de la majorité se portent garants de sécuriser les élections. Mais l’inquiétude repose sur le fait que ces pomba détiennent des armes que le pouvoir public n’a jamais récupérées jusqu’à ce jour.

Dans les provinces favorables à l’opposition comme au Kasaï oriental et occidental, le pouvoir en place a déployé des militaires et policiers pour intimider la population, au lieu de prendre des mesures nécessaires pour éviter le pire.
Dans d’autres provinces comme Katanga, la police pousse les gens à manifester obligatoirement la joie pour la victoire de Kabila. C’est pourquoi depuis l’annonce de la victoire de Kabila Joseph, les ressortissants kasaïens sont pourchassés au Katanga, plus précisément, à Kamina.

Sous d’autres cieux, la police et l’Armée jouent le rôle de garant de la démocratie. Mais en RDC, la police et l’armée se comportent en une cour de miracle en s’attaquant à la population civile qu’elles sont censé protéger.

 GODE KALONJI MUKENDI




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