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jeudi 25 août 2011

Ça bouge à l’Opposition - Tshisekedi désigné candidat commun !


C’est par acclamation que les membres de l’Opposition Politique ont plébiscité hier, mercredi 24 août 2011, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, candidat commun de l’Opposition Politique Congolaise à la présidentielle de novembre prochain.

Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre 2011. Etienne Tshisekedi qui sera investi pour ce faire dans les tout prochains jours, a été chargé d’ouvrir le dialogue avec les autres forces politiques qui n’ont pas pris part à sa désignation, entre autres, le MLC et l’UNC.

Réunie hier, mercredi 24 août 2011, dans la salle de conférence de l’Eglise Notre Dame de Fatima pour, entre autres, désigner son Candidat Commun à la présidentielle de novembre prochain, l’Opposition politique congolaise, dans sa pluralité, a porté son choix sur la personne d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps. Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Lequel Bureau est composé de MM. Lisanga Bonganga, Lumeya Dhu Maleghi et Serge Mayamba, respectivement modérateur, Rapporteur et co-rapporteur. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre prochain. Ainsi, le Premier Ministre, selon l’esprit des initiateurs de ce programme, sera issu du parti ou du regroupement majoritaire au Parlement et le souhait est qu’il ne soit pas du même parti politique que le Chef de l’Etat. Le président de l’Assemblée Nationale devra sortir, lui, du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges. Quant au poste du président du Sénat, il sera accordé à la formation politique qui aura le plus grand nombre de sénateurs, en dehors des partis ou regroupements politiques ayant déjà casés leurs membres à la Présidence de la République et à la Primature. Les autres postes restants seront répartis en tenant compte de l’accord électoral. Il convient de souligner ici que cette désignation s’est faite en l’absence des représentants de l’UNC et du MLC.
Jean-Bertrand Ewanga et Jean-Lucien Busa, respectivement Secrétaire Général de l’UNC et Secrétaire Général Adjoint du MLC avaient choisi de quitter la salle au motif que l’ordre du jour de la rencontre de ce mercredi 24 août 2011 n’avait pas prévu la désignation du candidat commun de l’opposition. Il était plutôt question, soutiennent-ils, de vider le contentieux avec la CENI, c’est-à-dire, répliquer aux éléments de réponse apportés par la CENI, en rapport avec les préalables posés par l’Opposition, en date du 12 août dernier. 
Au regard des contestations ci-devant évoquées, il a été demandé au Candidat désigné, en l’occurrence Etienne Tshisekedi, d’engager un dialogue avec tous ceux qui n’ont pas été associé à ce plébiscite. Rappelons que bien avant la désignation du sphinx de Limete, l’Opposition comptait pas moins de neuf candidats. L’on citera, entre autres, Lisanga Bonganga, Joseph Olenghankoy, Vital Kamhere, Jean-Pierre Bemba, Mme Makombo, Elias Mulungula, Oscar Kashala, Kengo wa Dondo et Etienne Tshisekedi. 
La plupart se seraient désistés au profit du Président national de l’Udps. Interrogé sur ce plébiscite, Franck Diongo a déclaré que c’est une réunion qui se termine avec la victoire du peuple congolais. M. Chalupa, un autre membre de la Dynamique Tshisekedi Président a abondé dans le même sens, en soutenant que le plébiscite de Tshisekedi est une réponse à la demande du peuple. 
Quant à Jean-Baptiste Bomanza de l’Union pour la Nation, il en appelle au sens de l’unité et de consensus au sein de la famille politique et surtout de tout faire, pour éviter le triomphalisme et l’exclusion. 
NL et CM

L'affaire de trois agents de la Ceni écroués à Kenge, la clarification du cas Kwango exigée


Les craintes maintes fois exprimées par l'opposition au sujet des irrégularités détectées lors des opérations d'enrôlement, de l'opacité du serveur central du système informatique de la Ceni, ainsi que de nombreuses pannes du matériel utilisé dans les bureaux d'enrôlement, pour ne citer que ceux-là, augurent, aux yeux des observateurs de la scène politique congolaise, des élections non apaisées et qui portent déjà des germes de la contestation. Surtout que des pesanteurs empêchent le pasteur. Ngoy Mulunda, de jouer la carte de la transparence et d'œuvrer en fervent chrétien pour la remise en ordre de sa boutique.

Du moment qu'il rechigne à afficher sa neutralité, s'abstenant à faire droit aux revendications de l classe politique, toutes tendances confondues, le président de la Ceni ne cessera de s'attirer les foudres de l'opposition qui, au fil des jours et des événements, finira par découvrir ses penchants et ses faiblesses.

L'éclatement de l'affaire de trois agents de la Ceni écroués à Kenge, au moment de leur embarquement dans un véhicule en partance le dimanche 21 août pour Kinshasa, donne raison à l'opposition. Dans leurs bagages, un lot de 950 CD de cartes d'électeurs et des ordinateurs qui étaient gardés dans de maisons d'habitation, e dehors des bureaux d'enrôlement.

Si des compatriotes h'étaient pas assez vigilants, ce matériel serait acheminé dans la capitale pour un usage facile à deviner.

A ce stade, on peut se poser des questions sur la composition de ce « réseau », sur ses intentions et sur les préjudices importants qu'il allait causer, non seulement aux données du district de Kwango, mais aussi au processus électoral tout entier.

Trois agents de la Ceni appréhendés, c'est bien.

Mais qu'en est-il advenu du contrôleur technique provincial qui aurait pris la poudre d'escampette?

Avec l'entrée en scène de l'UDPS et de nouveaux partis politiques, la bataille s'annonce impitoyable. Tels sont les enjeux des élections de 2011 à 2013.

Quels seraient alors les vrais mobiles du commanditaire qui n'en serait pas à son premier coup?

Quant au fond de cette affaire, on peut se poser plusieurs questions. S'il y a eu rabattement du nombre des enrôlés dans le Kwango, à quel candidat député, cela aurait-il profité ? Si Kenge a enregistré un cas de tentative de fraude, qu'en est-il de la situation à Kinshasa et ailleurs?

Certainement, qu'on ne veut pas voir, certaines circonscriptions électorales afficher le nombre exact des électeurs enrôlés. Cela laisse penser que l'objectif inavoué est le surpeuplement des circonscriptions sous-peuplées, et la sous-évaluation de celles très peuplées.

Voilà pourquoi l'opposition réclame à cor et cris, la publication des listes électorales pour l'ensemble du territoire national, afin de permettre à chaque enrôlé de savoir s'il est électeur ou pas. Et éventuellement, au vu des cas de réclamations, d'apporter des correctifs nécessaires à temps pour une mise à jour de ces fichiers.

Ce serait déplorable, tout aussi, dangereux, de laisser les Congolais dans l'ignorance et de les surprendre, le jour des scrutins, qu'ils ne sont pas sur les listes. Et qu'en conséquence, ils n'ont pas la qualité d'électeurs.

Le cas de Kwango, à j'instar de tant d'autres non dévoilés, confirme les appréhensions de certains analystes politiques sur la volonté délibérée de certains membres de la Ceni d'injecter des irrégularités, d'entretenir la confusion et de provoquer des troubles, afin de faire annuler les élections dans certains coins hostiles à certaines familles politiques.

 JRT

Derrière la cabale contre la Monusco se cache le plan de cession de la securité de la RDC au Rwanda



La passation progressive de la securité de la RDC au Rwanda se chuchote dans les couloirs politiques de la RDC. Sur terrain, cette cession se prépare sur tous les plans, notamment militaire, démographique, etc. La diabolisation de la Monusco initiée dans l’opinion nationale et internationale depuis le feuilleton de la fraude de la cassitérite au Nord-Kivu participe du même plan. L’occasion faisant le larron est les élections du 28 novembre 2011 dont les contestations postélectorales sonneront le glas de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. Pour ne pas associer l’ONU à cette balkanisation imposée de l’extérieur, il faut éjecter la Monusco du bateau congolais avant qu’il ne fasse naufrage. Ceci permettrait à l’ONU de revenir un jour en sapeur pompier dans les états balkanisés de la défunte RDC. 
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Jeep de la Monusco (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu)
Les congolais qui s’agitent à la simple annonce de la fraude de la cassitérite 
dont ils ignorent les tenants et les aboutissants doivent se raviser car il peut bien 
s’agir d’un montage pour préparer l’opinion nationale et internationale au départ 
de la mission onusienne de la RDC. La Monusco a fini sa mission en RDC, celle 
d’endormir les congolais qu’il y avait une communauté internationale qui viendrait 
en aide à la RDC, qu’il fallait démobiliser les Mai-Mai, accueillir les retournés du 
Rwanda, etc. Entretemps la même Monusco facilitait le retour des FDLR en RDC 
comme refugiés congolais après leur entrainement militaire au Rwanda. 
Aujourd’hui cette mission est terminée même si les congolais attendent toujours que 
la Monusco s’acquitte de ses promesses de sécurisation des populations civiles. 
Le montage 
L’idéologie raciste derrière la balkanisation de la RDC sait protéger ses acteurs
à la peau claire. Les crimes de la Monuc/Monusco en RDC tels les viols des
femmes, le tournage des vidéos pornographiques, le ravitaillement des FDLR
en armes et munitions et dont les journalistes témoins gênants étaient
assassinés un peu après dans des circonstances louches, le trafic d’or et de
diamant, etc. sont associés dans l’imaginaire congolais aux casques bleus à la
peau claire. Mais le montage de Goma a voulu que l’agent de la Monusco attrapé
la main dans le sac fut un noir, congolais, roulant seul dans un véhicule de l’ONU.
Attendons comment évoluera son jugement!
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Mr Julien MUKALA, Agent de la Monusco accusé de fraude de 
cassitérite, Carte de Service Nº 50316. Il transportait 50 sacs de 
cassitérite soit 1200 Kg dans la Jeep de la Monusco immatriculée 
1727. (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu) 
Pour la première fois, le site du gouvernorat s’est montré brave en produisant
les photos de l’agent congolais de la Monuc, des sacs de cassitérite et des
véhicules de la Monusco. Les journaux de Kinshasa ont aussi répercuté la
nouvelle sans ambages. C’est du courage et de l’empressement jamais vus.
Le site de RFI n’a pas non plus raté l’occasion d’enfoncer son clou dans
le cercueil de la Monusco. Il ne reste plus que Colette Braeckman et Jeune
Afrique pour boucler la boucle des caisses de résonance du matraquage
médiatique dont la spécialité est de réfléchir à la place des congolais pour les
aveugler. 
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1200 Kg de cassiterite (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu)
Du destinataire du crime 
Le crime imputé à l’agent congolais de la Monusco est certes moins grave que
ceux commis par la Monuc/Monusco au Congo depuis septembre 1999. La
fraude de la cassitérite du Nord-Kivu est un crime destiné à la consommation
des décideurs américains qui voudraient réglementer le commerce des
minerais de sang à l’Est de la R.D.Congo. En effet, il n’y a qu’eux qui peuvent
voter la fin du financement des opérations de la Monusco financée en 95% par
les USA. Les multinationales américaines qui attendent depuis des années
l’annexion de l’Est de la RDC au Rwanda et à l’Ouganda font pression sur
l’administration d’OBAMA pour ouvrir les grands corridors des mines à ciel
ouvert qu’elles attendent exploiter depuis plus de dix ans. Avec la
présence de la Monusco, certaines opérations militaires de grande envergure
contre les populations civiles congolaises habitant les zones minières ciblées
ne sont pas possibles. C’est cela l’ambivalence de la Monusco en RDC.
En dépit de son parti pris pour les occupants de la RDC, la seule présence
de la Monusco gène certaines opérations des occupants, notamment les
massacres des populations congolaises, le génocide en grande échelle des
congolais. Après le départ de la Monusco, les exactions contre les
populations congolaises de la part des occupants rwandais assimilés par
brassage au pouvoir congolais, passeront comme des opérations de police
pour mettre de l’ordre à l’Est du pays. D’où la prudence de la part des
congolais laudateurs de la diabolisation de la Monusco, une vieille dame
ridée mais qui peut faire le gardiennage d’un ou deux enfants. 
Il n’y a pas longtemps, que la société civile de Beni-Lubero se plaignait du
comportement de la Monusco qui refusait de la rencontrer. A la place, la
Monusco préférait rencontrer les militaires et les policiers accusés par la
société civile comme responsables des massacres et des viols des
populations civiles congolaises. C’était le début du changement du rôle de
la Monusco. 
Profitant de l’occasion des élections du 28 novembre prochain qui offre
une occasion en or au Rwanda d’intervenir en RDC, le Ministre des
Affaires Etrangères, Alexis Thambwe Mwamba a annoncé il y a deux
semaines la participation du Rwanda à la mission internationale
d’observation des élections de la R.D.Congo. Cette annonce avait été
dénoncée par les congolais pour qui le Rwanda est un pays ennemi,
agresseur et dont les dirigeants actuels devraient répondre un jour de
leurs crimes de génocide en RDC. Accepter cette offre du Rwanda
après tous les désastres des offres précédentes de la part du Rwanda
est une preuve de plus que les dirigeants actuels de la RDC ne sont
que des marionnettes du Rwanda et qu’ils n’écoutent pas le peuple
congolais. 
D’après les habitués des couloirs politiques congolais, le Rwanda a reçu de 
grandes puissances prédatrices des minerais de la RDC, la permission 
d’assurer la sécurité ou mieux l’insécurité des élections du 28 novembre 
2011 pour faire réélire le candidat du Rwanda et par conséquent des 
puissances prédatrices occidentales. 
Les puissances prédatrices occidentales attendent que les dirigeants
rwandais utilisent la même méthode forte qui a fait réélire l’an dernier
Paul Kagame comme Président du Rwanda avec un score hitlérien.
En effet, lors des dernières élections rwandaises, les Hutu étaient intimidés
et obligés par l’armée, la police, les services secrets de voter pour
Paul Kagame au risque de mourir en prison.

Le Rwanda aurait reçu l’ordre d’utiliser la même méthode en R.D.C,
notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, Maniema, et dans la Province
Orientale, quatre provinces hostiles au régime actuel et contrôlées
militairement par les officiers de l’armée rwandaise et du CNDP, avec
un appui logistique de l’Africom basé à Kisangani. La surmilitarisation de
ces quatre provinces est voulue pour que, quelle que soit l’issue des
élections du 28 novembre 2011, ces quatre provinces n’échappent aux
puissances anglosaxonnes et à leurs marionnettes congolaises, rwandaises,
et ougandaises. 
Tenant compte du fait que les congolais de l’Est peuvent résister aux
intimidations des observateurs militaires rwandais, les cerveaux moteurs de
ce plan ont fait enrôler des rwandais et des ougandais habitant le long de la
frontière congolaise. Le jour des élections, les rwandais et ougandais ainsi
enrôlés entreront en RDC pour voter pour Joseph Kabila et pour les députés
rwandophones. Les postes frontaliers où les bureaux de vote pour ces
étrangers seront installés sont Bunagana, Kibumba, Rubare, et Goma. C’est
dans ces centres qu’il y avait le plus grand nombre des bureaux et des kits
d’enrôlement lors de la révision du fichier électoral alors que les cités
peuplées des Nande comme Kiwanja, Rutshuru n’avaient chacun que trois
bureaux d’enrôlement. Les manif contre l’invasion des rwandais lors de
la révision du fichier électoral en territoire de Rutshuru avaient toutes étés
étouffées dans l’œuf par l’armée et la police mono-ethnique rwandophones. 
Selon, les fuites de ce plan machiavélique, dans l’espace Beni-Lubero où les
rwandais n’ont pas toujours réussi à s’infiltrer massivement, les militaires et
policiers ont été enrôlés ( cas du général Kakolele à Beni) pour qu’ils
participent aux prochaines élections, et surtout pour bourrer les urnes des
bulletins remplis d’avance. 
C’est dommage que le débat sur l’audit du fichier électoral n’ait pas eu lieu
en RDC car tous les germes de la mascarade électorale du 28 novembre
2011 y sont contenus. Le simple affichage des listes électorales n’a jamais
eu lieu et n’aura certainement pas lieu car la CENI dira qu’elle n’a pas assez
d’argent pour les afficher. Sinon, les noms et les photos des militaires,
des policiers, et des inconnus qui y figurent en bonne place par milliers
seraient mis à nu. 
Sur le plan militaire, 7000 nouveaux soldats rwandais se prépareraient pour
investir le Nord Kivu pour épauler les deux brigades de l’armée rwandaise
brassées avec les Fardc depuis deux ans.
600 de ces éléments annoncés sont arrivés sur le territoire de Rutshuru le
14 Août 2011. 1500 autres seraient en route pour le Territoire de Masisi
pour la même mission. La formation en cours des régiments militaires à
Nyaleke/Beni participerait aussi de la même opération de cession
progressive de la securité de l’Est de la RDC au Rwanda. 
Le succès apparent de cette préparation militaire est, d'après les
observateurs ce qui serait à la source du montage larguée dans l’opinion
congolaise pendant le week-end dernier, notamment la diabolisation de la
Monusco accusée de fraude de la cassitérite. Qui veut noyer son chien,
l’accuse de rage ! Les observateurs avaient déjà prédit cette cabale contre
la Monusco une fois qu’elle aurait remplie sa sale besogne.  
En effet, avec la présence de l’armée rwandaise et de l’Africom en RDC, la
Monusco financée par la même source que l’Africom devient de trop! 
Les propos d’Herman Cohen selon lesquels pour le Département Américain, le
Kivu appartient déjà au Rwanda étaient une vérité qui corrobore le plan
machiavélique dépeint ci-dessus. L’armée ougandaise serait aussi de la partie.
Pour l’instant, l’Ouganda attend jouer le rôle qu’il avait joué en 1998 quand il
trompa les opposants congolais du RCD-Goma qu’il était ennemi au Rwanda.
Les opposants congolais se jetèrent dans les bras de Museveni ignorant qu’il
était le principal allié du Rwanda dans la guerre d’agression et d’occupation de
la R.D.Congo. En voulant fuir la pluie du Rwanda, les opposants congolais
se jetèrent dans les lacs de l’Ouganda où ils se sont tous noyés (cas de
Jean-Pierre Bemba, Wamba dia Wamba, Mbusa Nyamwisi, Roger Lumbala,
etc). 
L'actuel Ambassadeur Américain en poste à Kinshasa, Mr. James Entwistle
vient de jouer sa partition dans cette cabale dans son discours fait au Wilson
Center à Washington DC en disant que le gouvernement américain n’attend
pas s’ingérer dans les affaires congolaises notamment la certification des
élections congolaises. Le plus naïf des congolais dira que le diplomate
américain reconnait par là la souveraineté de la RDC oubliant que les USA
soutiennent les agresseurs et les occupants contre le souverain primaire
congolais. Les USA brandissent la souveraineté de la RDC parce qu’ils
savent très bien que les congolais n’ont pas les moyens militaires pour
défendre leur souveraineté. Et pour qui connait l’histoire, les USA n’ont
que faire d’une souveraineté nationale quand leurs intérêts sont en danger.
Autrement ils auraient reconnu la souveraineté de la Libye, de la Côte
d’Ivoire, etc. 
Que faire ? 
On ne peut pas reprocher aux USA de coloniser la RDC par le Rwanda et
l’Ouganda interposés. Le succès de leur colonisation dépend de la médiocrité
des congolais, et notamment celle de la classe politique congolaise.
Les congolais n’ont pas prouvé qu’ils peuvent servir les intérêts des USA en
RDC mieux que les rwandais et les ougandais. D’où le choix du Rwanda et
de l’Ouganda comme gendarmes des USA en RDC. 
En trois mois des élections dont les résultats risquent ainsi d’hypothéquer 
l’avenir de la RDC pendant des longues années, le peuple congolais et ses 
dirigeants politiques doivent prendre l’ampleur du danger qui les guette, 
notamment la consécration de la balkanisation de la RDC par le truchement 
des conflits ethniques post-électoraux programmés. Les candidats aux 
prochaines élections et tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir 
en RDC doivent se surmonter pour faire échec aux fossoyeurs de la RDC. 
L’éducation des congolais sur les vrais enjeux qui guettent la RDC d’ici la 
fin de l’année 2011 peut éviter la RDC d’être le Kenya ou la Côte 
d’Ivoire. Les opposants politiques qui veulent faire cavaliers seuls et qui 
feraient leurs campagnes électorales dans certaines provinces et pas dans 
tout le pays ne feront que préparer le lit à la guerre fratricide dans 
laquelle l’ennemi voudrait entrainer la RDC. 
Les patriotes congolais qui travaillent à la refondation du pouvoir en RDC
n’ont pas besoin d’attendre l’issue des élections du 28 novembre prochain
pour activer leur plan de sauvetage de la patrie en danger. Les patriotes
congolais avaient fait retarder ce plan de la balkanisation en 2006. Il faut
qu’en 2011, ils le fassent enterrer pour toujours pour refonder le pouvoir
congolais à partir de zéro. 
Kakule Mathe
Butembo
©Beni-Lubero Online

Les raisons de croire à la victoire le 28 nombre 2011



Ces jours-ci, la question de savoir qui gagnera la présidentielle du 28 novembre 2011, ne cesse de diviser l'opinion d'autant plus qu'elle est appelée à ouvrir une nouvelle page de l'histoire de la RDC: il sied de rappeler que c'est la deuxième fois que des élections libres, démocratiques et transparentes vont avoir lieu dans notre pays.

Et au regard des forces en présence, l'on ne peut s'empêcher de soutenir que la bataille sera très difficile, voire rude. Mais comme dans toute compétition, le détenteur du pouvoir part avec les chances de gagner par rapport à d'autres challengers. Compte tenu de ce postulat, l'on peut croire que Joseph Kabila pourra remporter les élections présidentielles du 28 novembre prochain.

Du côté de l'opposition, les différents ténors ont du mal à se mettre d'accord autour d'une candidature unique. Ainsi, comme en 2006, le président sortant risque de se retrouver en face de plusieurs candidats à la présidence de la République. Personne ne veut laisser la place à l'autre. Tout le monde est assoiffé du pouvoir. A ce sujet précis, l'on sait que lors de toute négociation politique, les leaders politiques dont la plupart sont des intellectuels, forment des partis simplement pour se voir confier une portion du pouvoir à gérer. D'autres analystes pensent que l'opposition congolaise étant .hétérogène et non constructive, sa démarche ne peut être plus orientée que vers les attaques personnelles et non sur la vulgarisation d'un quelconque projet de société capable d'améliorer, s'il est appliqué, la situation socio-économique du pays par rapport à celui de la majorité au pouvoir. Ceci est fait dans l'unique but d'éviter de se regarder dans le miroir, étant donné que de la criminalité politique au détournement des fonds publics, les opposants ont beaucoup à se reprocher pendant la campagne électorale qui va bientôt démarrer.

Que faut-il donc faire pour convaincre lés électeurs de laisser la gestion du pays entre les mains dé la majorité actuelle au pouvoir? Comme réponse à cette question, nous pensons que Joseph Kabila devra satisfaire à deux conditions essentielles qui sont premièrement la consolidation de l'unité des partis véritablement de gauche et populaires afin de continuer dans la logique du changement et de la reconstruction. Et deuxièmement, accélérer les grands travaux qui s'exécutent sur l'ensemble du territoire national sans oublier de mettre l'accent sur la sécurité de personnes et de biens particulièrement dans la partie est du pays. Dans un verset de la sainte Bible, particulièrement le nouveau Testament, le livre de Matthieu montre que le traître du Christ était celui qui donnait l'impression d'être fidèle, sérieux et honnête. Aujourd'hui comme hier, les traîtres, les aigris et ingrats qui n'ont pas encore coupé le cordon ombilical avec leurs anciens partenaires politiques sont nombreux. Certains d'entre eux ne comptent pas sur Joseph Kabila malgré de nombreux avantages obtenus, grâce à lui. D'autres n'ont pas coupé le lien avec l'ancien speaker de l'Assemblée nationale qui les avait rapprochés du Rais. Ils ne jurent que par la défaite de Joseph Kabila allant jusqu'à inquiéter les hommes qui défendent ses idées. L'autre crainte est de voir ceux qui se disent Kabilistes s'effacer dès l'entrée en danse de Tshisekedi. Ils battent en retraite ou disparaissent pour éviter des représailles. Des hommes de peu de foi, sans conviction idéologique. Il nous appartient tous à présent d'agir faute de quoi, la surprise risque d'être de notre côté.

L'opinion nationale est consciente du bilan positif du chef de l'Etat par rapport à la reconstruction du pays. Les écoles, les routes modernes, les postes, les forages d'eau à l'intérieur du pays, l'amélioration de certains secteurs sociaux, le retour de la paix, la rénovation des universités et instituts supérieurs, base d'un développement intégral, sont des faits palpables. Ne pas accepter tout cela relève de la'' mauvaise foi. Car, sans une bonne route, sans une école, sans un hôpital, aucun développement n'est envisageable
La nécessité de relier les provinces pour accroître les échanges sur le plan interne est une nécessité. L'opposition ne peut démontrer le contraire. Joseph Kabila parle peu comme un sage mais agit plus. C'est l'urgence de l'action qui compte chez lui. Le chien aboie, mais la caravane passe.

Okola

Mais, voyons donc! Quel est ce bilan positif de Joseph Kabila? Où se trouvent les routes modernes dont parle monsieur Okola, si le ministre des Transports lui-même dit qu'en 10 ans, le gouvernement actuel a "réhabilité" 300 km de route et n'a construit aucun tronçon. Lorsqu'on réhabilite, cela voudrait dire que on remet à niveau ce qui a déjà été construit.
En parlant des écoles et des hôpitaux, l'auteur de l'article veut se moquer du peuple congolais. Les écoles en question se trouve dans quelles provinces? Les parents des élèves peuvent-ils inscrire leurs enfants dans ces écoles lorsqu'on sait qu'un haut fonctionnaire de l'administration gagne mensuellement environ 100$ et que par exemple à l'Institut St Raphael, on exige 189$ par enfant? Qui peut se faire soigner dans les hôpitaux de la RDC s'il n'a pas de la famille en Occident, car la facture dépasse les 300$ pour des petits soins? Et comme le dit monsieur Okola qu'il y a des hôpitaux modernes en RDC, pourquoi dans ce cas, les autorités congolaises se ruent-elles en Afrique du Sud et/ou en Occident pour se faire soigner, délaissant ainsi les hôpitaux modernes du pays? Nous voyons effectivement des hôpitaux à Kinshasa, mais ça relève du privé. Le gouvernement en a construit combien?
En parlant de paix, c'est chaque semaine que la Police ou les militaires assassinent nos frères et soeurs de Beni, Lubero et de tout l'Est du pays. Ne le savez-vous pas?
Pour ne pas m'étendre inutilement, quelles sont les améliorations de certains aspects sociaux dont vous parlez?
Je termine en disant que reconnaître un bilan positif au gouvernement actuel est incivique.
Sacrebopol

Alliance avec Kabila : Gizenga convoque ses troupes pour trancher !


Ministres, députés, mandataires et hauts cadres du Palu ont été convoqués, de toute urgence hier en milieu d'après-midi pour une réunion au sommet. Une convocation aux allures d'un front militaire en fiévreuse préparation.
Toue la ville haute a lors retenu son souffle . Un peu comme s'ils redoutaient un tsunami, les gens avisés ont été abondamment questionnés à' la ronde. Le parti d'Antoine Gizenga est en état d'urgence depuis hier.

Va-t-il déclarer la guerre promise par le patriarche ou renoncer toute hostilité ? Rien n'a transpiré de la réunion des troupes du Palu. Néanmoins, le contexte politique du moment permet de se faire une idée sur la raison du branle-bas de combat observé dans la cour gizengiste.

Nul besoin de se voiler la face. Le Palu est de très mauvaise humeur. Sa main longuement tendue en direction de la Majorité présidentielle et de son autorité morale n'en peut plus de s'agripper au vent.

Pire, avec le début de retrait, puis du dépôt des candidatures à la Ceni, le parti risque d'être tourné en bourrique.

La réponse des alliés de 2006 devait déjà être venue avant le 18 août. Dans moins de deux semaines, dans 11 jours exactement, interviendra la fin du processus déclenché par la Ceni. Le Palu a juré de ne pas présenter un candidat à la prochaine présidentielle. Mais qu'arriverait-il si le 05 septembre échu, la Majorité continue d'ignorer la main tendue du Palu?

Ce dernier sera doublement perdant. Absent de la course à la magistrature suprême et ne bénéficiant d'aucune contre partie. Il devient ainsi urgent de lever une option à même de répondre de manière satisfaisante à l'impasse qui se déclare. L'urgence s'impose d'autant qu'il y a défection dans les rangs du Palu. Un haut cadre, secrétaire permanent de son état, a ouvert une dangereuse brèche dans l'armature. Il s'est déclaré candidat indépendant à la magistrature suprême.

L'enfant prodigue

Cette défection risque de faire mouche au Bandundu si l'on n'y prend garde. Tout comme elle va servir de prétexte aux fossoyeurs des accords de 2006. La Majorité, qui ne demandait pas tant pour charger son allié de l'Ouest, se trouvera quitte avec le Palu sans payer le moindre frais.

La rupture entre le sommet et la base est à ce point, profonde au Palu que le cavalier solitaire autoproclamé à la présidentielle peut se taper une promenade de santé dans le Bandundu. Menaçant du coup l'emprise que le Patriarche détient sur les masses populaires.

Comment contrer l'enfant libertaire et la menace qu'il fait planer sur la crédibilité du parti tout en contraignant la Majorité à rendre gorge ? L'équation est dure, voire impossible à résoudre.

Le vieux Gizenga, qui a senti pour la première fois le sol glisser sous son piédestal presque divin, se sent à court d'inspiration. Il ne peut lever seul l'option qui s'impose. La gourmandise du Parti présidentiel étant venue tout compliquer sur le terrain.

Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. Le Palu, avec le Patriarche. Pende à sa tête, saura-t-il tirer son épingle du jeu ? A moins d'avoir la parfaite maîtrise de la psychologie profonde du partenaire qu'est la MP. Au stade où en sont les choses, la guerre comme la victoire dépend de l'avantage psychologique que possède un camp sur l'autre. Or, à ce sujet, avec sa fière allure au stade des Martyrs, le PPRD semble avoir pris une longueur d'avance.

LP

PPRD : après comme avant son 2ème Congrès tenu au Stade des Martyrs à Kinshasa L'argent destiné à la campagne divise plus qu'il n'unit ! Joseph Kabila entre le titre de président national et celui d'autorité morale de ce parti.


Contrairement à ce qui se fait dans d'autres partis politiques de par le monde, le PPRD n'a pas profité de la tenue de son deuxième congrès ordinaire tenu au Stade des Martyrs à Kinshasa, du 19 au 21 courant, pour laver ses linges sales en familleEn effet, le parti politique oui tient la barre de la Majorité présidentielle a abordé tous les problèmes de son fonctionnement en rapport avec les prochaines élections au cours de son deuxième congrès mais en laissant de côté les questions intimement liées à son existence.

Au cours de leurs travaux en commissions, les participants à ce forum auraient procédé à l'évaluation de besoins de la campagne électorale qui se chiffreraient à plus d'une cinquante millions de dollars américains ! 

A ce qu'il paraît, seule une poignée de cadres influents du PPRD qui “ gèrent” à leur manière l'autorité morale de ce parti ver ra ce pactole saura comment et quand celui-ci sera dépense.

On rappelle à ce sujet que l'argent destiné à la campagne électorale de 2006 avait été perçu et géré de la même manière au sein du PPRD, les miettes de celui ayant été partagées entre les formations politiques alliées

On rappelle également que c'est le même argent destiné à la campagne électorale de 2006 qui est à l'origine des frustrations observées par la suite dans le chef de nombreux cadres du PPRD et des partis satellites et qui expliqueraient en grande partie la chasse aux sorciers observée il y a près de trois as au niveau de la haute direction de l'Assemblée nationale.

On parle de plus en plus aujourd'hui que la gestion banquignole de millions de dollars a affecter à la campagne électorale de la majorité présidentielle soit à l'origine d'un séisme qui ne manquera pas d'emporter cette famille politique dans sa configuration actuelle, seul le PPRD devant survivre au cataclysme !

Mais ceux qui savent bien lire les signes de temps affirment sans crainte d'être contredits que la survie du PPRD audit séisme est tout à fait aléatoire car tout dépendra désormais de ses résultats aux prochaines élections présidentielle et législatives. 

De graves contradictions ! 

Fondé essentiellement sur la puissance de l'argent et non sur l'obsession commune de gouverner pour le bonheur de la multitude, le PPRD disparaîtra dès que l'argent qui lui sert d'appât viendra à lui manquer, affirment les mêmes scrutateurs avisés de l'avenir de la RDC !

Comme on peut le constater, rares sont les cadres du PPRD qui veulent travailler bénévolement pour le parti ceux qui y militent c'est pour les postes que leur qualité de membres protège ou les postes que ces derniers espèrent obtenir le moment venu.

Il y a aussi au sein du PPRD l'épineuse question relative au choix des cadres à diriger les institutions de la République ou à animer les organes mêmes de ce parti.

En effet, dans plusieurs cas on a constaté que des cadres choisis pour diriger les institutions au pays ou les organes du PPRD sont souvent recrutés parmi les moins recommandables de citoyens. Un peu comme si ces derniers sont expressément désignés pour discréditer ce parti à travers leurs mauvaises prestations ou leur mauvais comportement !

Il y a enfin, au sein du PPRD, l'éternel problème de clarté dans l'identification du leadership suprême. Ainsi qu'on peut le constater, il n'y a que ce parti politique du pays qui est dirigé au sommet de façon informelle, avec tous les dangers que cela comporte.

Alors que tous les autres partis politiques sont coiffés chacun par un Président national, le PPRD est dirigé quant à lui par une autorité morale dont le statut est difficilement explicable !

Gouverner, c'est prévoir, dit-on. Qu'arriverait-il au sein du PPRD si un jour Kabila qui se trouve actuellement entre le titre de Président et celui d'autorité morale décidait de prendre définitivement congé de ce parti en y laissant un patrimoine enviable; ce parti où l'argent destiné à la prochaine campagne électorale divise déjà plus qu'il n'unit le staff dirigeant ? La réponse à cette question est pour demain.

Dopé sans doute par le demi-succès de sa mobilisation du 21 courant au stade de Martyrs à Kinshasa à l'issue de son deuxième Congrès ordinaire, le PPRD a complètement oublié ses graves contradictions internes qui, attisées par la course effrénée des uns et des autres à l'argent facile, menacent de sonner le glas de sa disparition de l'échiquier politique du pays ! 

BAMPORIKI CHAMIRA 
7sur7.cd

Ça bouge à l’Opposition - Tshisekedi désigné candidat commun !







C’est par acclamation que les membres de l’Opposition Politique ont plébiscité hier, mercredi 24 août 2011, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, candidat commun de l’Opposition Politique Congolaise à la présidentielle de novembre prochain.

Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre 2011. Etienne Tshisekedi qui sera investi pour ce faire dans les tout prochains jours, a été chargé d’ouvrir le dialogue avec les autres forces politiques qui n’ont pas pris part à sa désignation, entre autres, le MLC et l’UNC.

Réunie hier, mercredi 24 août 2011, dans la salle de conférence de l’Eglise Notre Dame de Fatima pour, entre autres, désigner son Candidat Commun à la présidentielle de novembre prochain, l’Opposition politique congolaise, dans sa pluralité, a porté son choix sur la personne d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps. Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Lequel Bureau est composé de MM. Lisanga Bonganga, Lumeya Dhu Maleghi et Serge Mayamba, respectivement modérateur, Rapporteur et co-rapporteur. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre prochain. Ainsi, le Premier Ministre, selon l’esprit des initiateurs de ce programme, sera issu du parti ou du regroupement majoritaire au Parlement et le souhait est qu’il ne soit pas du même parti politique que le Chef de l’Etat. Le président de l’Assemblée Nationale devra sortir, lui, du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges. Quant au poste du président du Sénat, il sera accordé à la formation politique qui aura le plus grand nombre de sénateurs, en dehors des partis ou regroupements politiques ayant déjà casés leurs membres à la Présidence de la République et à la Primature. Les autres postes restants seront répartis en tenant compte de l’accord électoral. Il convient de souligner ici que cette désignation s’est faite en l’absence des représentants de l’UNC et du MLC.

Jean-Bertrand Ewanga et Jean-Lucien Busa, respectivement Secrétaire Général de l’UNC et Secrétaire Général Adjoint du MLC avaient choisi de quitter la salle au motif que l’ordre du jour de la rencontre de ce mercredi 24 août 2011 n’avait pas prévu la désignation du candidat commun de l’opposition. Il était plutôt question, soutiennent-ils, de vider le contentieux avec la CENI, c’est-à-dire, répliquer aux éléments de réponse apportés par la CENI, en rapport avec les préalables posés par l’Opposition, en date du 12 août dernier. Au regard des contestations ci-devant évoquées, il a été demandé au Candidat désigné, en l’occurrence Etienne Tshisekedi, d’engager un dialogue avec tous ceux qui n’ont pas été associé à ce plébiscite. Rappelons que bien avant la désignation du sphinx de Limete, l’Opposition comptait pas moins de neuf candidats. L’on citera, entre autres, Lisanga Bonganga, Joseph Olenghankoy, Vital Kamhere, Jean-Pierre Bemba, Mme Makombo, Elias Mulungula, Oscar Kashala, Kengo wa Dondo et Etienne Tshisekedi. La plupart se seraient désistés au profit du Président national de l’Udps. Interrogé sur ce plébiscite, Franck Diongo a déclaré que c’est une réunion qui se termine avec la victoire du peuple congolais. M. Chalupa, un autre membre de la Dynamique Tshisekedi Président a abondé dans le même sens, en soutenant que le plébiscite de Tshisekedi est une réponse à la demande du peuple. Quant à Jean-Baptiste Bomanza de l’Union pour la Nation, il en appelle au sens de l’unité et de consensus au sein de la famille politique et surtout de tout faire, pour éviter le triomphalisme et l’exclusion.

NL et CM
7sur7.cd