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jeudi 27 décembre 2012

Boulevard Lumumba : déjà les premiers trous à coté de Lumumba !


Boulevard Lumumba : déjà les premiers trous à coté de Lumumba !




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Après le pont N'Djili, un tronçon de près 200 m de route en terre, présage une véritable catastrophe en cette période de précipitations régulières et abondantes. Les travaux de réhabilitation et de construction du boulevard Lumumba semblent au point mort. La célérité empreinte d'enthousiasme, observée pendant les préparatifs du XIVème sommet de la Francophonie en octobre dernier à Kinshasa s'est muée en léthargie. Sauf à quelques endroits où les tracteurs des entreprises chinoises sont encore perceptibles. En l'occurrence le pont N'Djili séparant les deux districts de Tshangu et Mont- Amba.

Si la raison a été d'offrir aux hôtes de la capitale, des routes de standing international, l'idéal aurait alors été qu'on maintienne le cap. Ce ne qui ne parait visiblement pas le cas. Par conséquent, de longs tronçons de routes demeurent encore des chantiers. C'est le cas du Boulevard Lumumba dont les travaux de la deuxième phase, partant de la 18ème Rue Limete à l'aéroport international de N'Djili, attendent leur touche de finissage. Entre-temps, la couche de roulement posée pour faciliter la fluidité du transport en commun, commence à se dégrader. Les usagers de ce tronçon de la voie observent impuissants et avec indignation, les premiers nids de poule juste en diagonale du monument Lumumba. Et, même à quelque vingt mètres peu avant cette statue, le boulevard Lumumba présente des fissures qui n'augurent point de lendemains meilleurs pour ses usagers.

APRES LE PONT N'DJILI, LA DESOLATION
Immédiatement après le pont N'Djili, il ne fait plus beau conduire. Sur un tronçon d'environ 200 mètres qui borde le quartier 8 de la commune de N'Djili, le boulevard Lumumba présente un décor désolant. La couche asphaltée, héritage du colonisateur belge a été précipitamment détruite. Ce déblayage avec autant de zèle, paraissait aux yeux des habitants de l'Est de la capitale congolaise, non sans raison,comme un signe précurseur de la modernisation de cette partie de la route. Plusieurs mois après, les espoirs de cette même population ont tourné en leurre. L'enjolivure affligeante après la pluie parce que la terre jaune s'y transforme en importante couche de boue. Ce qui ne facilite pas la circulation ni pour les piétons ni pour les automobilistes.

Au stade actuel, on a l'impression que la priorité est accordée aux grands travaux. C'est-à-dire des ouvrages requérant un peu plus d'expertise et de moyens. En l'occurrence la construction des ponts. Ce qui est normal. Mais si c'est ça la raison, le bon sens voudrait qu'on s'interroge sur le planing des travaux. Pourquoi s'était-on empressé à détruire le bitume préexistant, bien qu'en mauvais état, si les travaux ne devraient pas suivre dans de meilleurs délais ?

LA 1ère ENTREE N'DJILI : UNE ROUTE DE LA MALEDICTION ?
Quiconque aura séjourné à Kinshasa, sans passer par l'entrée N'Djili, aura manqué un bon sujet de commentaire. Après la pluie, cette artère communément appelée "Route Sainte Thérèse ", n'a rien à envier au parcours utilisé pour la compétition sportive Paris-Dakar. Au départ du Boulevard Lumumba jusqu'à l'ex- station-service Shell au quartier 7, cette route est jonchée de plusieurs grands trous béants ne permettant pas aux automobilistes de circuler normalement. Ici, on ne roule ni à gauche ni à droite ni au centre. Plutôt, on roule partout. Mais en prenant le soin de choisir les trous les moins profonds. Aux bas mots, la première entrée de la commune de N'Djili est une route de toutes les malédictions. Et dire que le calvaire de la population ne s'arrête pas là. Les N'Djilois portent leur croix jusqu'au quartier Cecomaf.

Depuis plus d'une décennie, la route Cecomaf en dégradation spectaculaire, rappelle les vestiges historiques d'une artère asphaltée. Rien n'y renseigne presque. Et pourtant, jusqu'à la fin des années 80, la route Cecomaf faisait la fierté des populations de l'Est de Kinshasa. Cette artère comptait parmi les mieux entretenues de la voirie urbaine, au point que l'ex-Société de transport au Zaïre (SOTRAZ), en avait fait un réseau d'exploitation. Au jour d'aujourd'hui, la route Cecomaf représente un très long couloir d'enfer. Mais face à la demande, certains transporteurs parviennent quand même à défier la nature. Un affront non sans conséquences. Car, la plupart des tacots desservant la route Cecomaf tombent en panne, avant même d'arriver à destination. Comme c'est le cas avec le boulevard Lumumba, les travaux amorcés sur cette route, se sont nettement stoppés.

En cette période de pluviosité abondante et presque régulière à Kinshasa, la voirie urbaine mérite une attention singulière. Particulièrement aux différents endroits pour lesquels, Forum des As a consacré un plaidoyer depuis plusieurs semaines. La route de Kimwenza n'est pas en reste. 

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