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vendredi 2 mars 2012

LE PRESIDENT TSHISEKEDI A RECU LES AMBASSADEURS D’ALLEMAGNE ET DE SUEDE HIER, 01/03/2012

LE PRESIDENT TSHISEKEDI A RECU LES AMBASSADEURS D’ALLEMAGNE ET DE SUEDE HIER, 01/03/2012

Etienne Tshisekedi
LE PRESIDENT ELU, S.E. ETIENNE TSHISEKEDI, A OFFERT HIER SOIR, 01/03/2012, A SA RESIDENCE A LIMETE, UN  DINER EN L’ HONNEUR DE S.E.  M. PETER BLOMEYER, L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE EN R.D.C. ET S.E. M.ME SUNNERGREN METTE, AMBASSADRICE DE SUEDE EN R.D.C.
AU COURS DE CE DINER, LE PRESIDENT TSHISEKEDI, EN COMPAGNIE DE SON EPOUSE M.ME MARTHE TSHISEKEDI, ONT EU L’OCCASION DE POURSUIVRE LEURS ECHANGES AVEC LES AMBASSADEURS DES PAYS MEMBRES DE L’ UNION EUROPEENNE A PROPOS DE LA SITUATION GENERALE DU PAYS ET LA CRISE POST-ELECTORALE QUI FRAPPE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, APRES L’INVITATION QUE CES DERNIERS AVAIENT LANCEE AU PRESIDENT TSHISEKEDI ET SON EPOUSE A LA RESIDENCE DE L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE, S.E. PETER BLOMEYER.
Peter Blomeyer, Ambassadeur d’Allemagne en RD Congo.
TEMOINS DE L’EVENEMENT, LES DIRIGEANTS DE L’UDPS ET CEUX DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE.
FAIT A KINSHASA LE 02/03/2012
MARC MAWETE
DEMOCRATIECHRETIENNE.ORG

Panique hier au Casier judiciaire de la Gombe :

Ces inciviques armés de machette voulaient barrer la route aux fonctionnaires de l‘Assemblée nationale partis déposer une plainte contre Evariste Boshab. Bilan : des bus saccagés et de nombreux plaignants blessés. Deux de ces malfrats arrêtés par des éléments de la Garde républicaine venus en intervention.

Le tristement célèbre sportif incivique Mushi, judoka 7e Combat, communément connu sous le sobriquet de ”Chaleur“, vient de franchir le Rubicon en commettant un forfait dans un lieu susceptible de compromettre sa liberté en République démocratique du Congo, si les Cours et tribunaux fonctionnent normalement dans ce pays.
Hier jeudi 1ermars 2012, vers 14h00’, les agents administratifs de l’Assemble nationale, à bord de trois bus de leur institution, sont partis officiellement déposer leur plainte contre l’ancien speaker, l’honorable Evariste Boshab, accusé d’avoir détourné leurs primes lorsqu’il trônait encore au perchoir de cette chambre législative.
Aussitôt arrivés à l’Inspection générale de la police judiciaire des parquets communément appelée Casier judiciaire situé dans la commune de la Gombe, non loin de la Marsavco, ils ont été surpris de voir ce judoka incivique passer devant cette institution judiciaire sur sa moto jaune. Après son passage, plus d’une centaine de délinquants (kuluna) ont débarqué sur le lieu pour empêcher les plaignants d’atteindre leur objectif.
Armés de machettes, ces marginaux ont violemment dispersés les fonctionnaires de l’Assemblée nationale avant de briser toutes les vitres de leurs bus. C’était la panique totale dans ce périmètre hautement sécurisé de la ville de Kinshasa.
Cet acte de vandalisme de haute portée incivique ayant dépassé les limites du tolérable sur place, un inspecteur du Casier judiciaire s’est vu obligé de tirer un coup de feu en l’air pour calmer les ardeurs de la bande à ” Chaleur “.
Ce coup de feu a aussitôt alerté les éléments de la Garde républicaine qui sécurisent ce périmètre. Ces derniers ont débarqué sur le lieu du drame, en intervention, tirant eux aussi plusieurs coups de feu en l’air.

Face à cette situation imprévue, les inciviques ont fui chacun dans sa direction. Les éléments de la GR ont réussi à mettre la main sur deux d’entre eux qu’ils ont immédiatement incarcérés au cachot du Casier judiciaire où ils devront être entendus.

On apprend que les mêmes malfrats s’étaient aussi dirigés vers la Cour suprême de justice où Evariste Boshab devrait être entendu suite à un contentieux électoral, Son élection à Mweka étant contestée par d’autres candidats de la même circonscription.
Trop c’est trop ! “Chaleur et sa bande sont allés au-delà du tolérable. La justice congolaise doit cette fois-ci appliquer la loi en punissant sévèrement ce hors-la-loi qui ne cesse de semer la désolation depuis la période avant, pendant et après les élections. Les auteurs intellectuels doivent aussi être poursuivis.

On se rappellera que le responsables de la télévision RLTV l’avaient aussi cité dans la mise à sac de cette chaîne, de même que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) l’avait présenté comme étant celui qui a incendié son siège national.
Et chaque fois que l’Opposition organise une manifestation, il est toujours utilisé par le camp adverse pour réprimer violemment les manifestants pacifiques, aux côtés des éléments de la Police nationale congolaise.


  STONE

1ère gaffe à l’Assemblée nationale :


Les Forces du changement tenaient à fixer l’opinion sur la crise politique post électorale et la problématique de la participation aux travaux de l’Assemblée nationale. Un député national membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été contraint de quitter le podium au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale organisée hier jeudi 1er mars en la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement de la République.

Romain Kalonji Mukendi avait pourtant demandé la parole à Timothée Kombo Nkisi, président du bureau provisoire de la Chambre, pour présenter une motion d’information devant ses pairs.
A peine même qu’il a commencé à parler, l’élu du territoire de Miabi dans la province du Kasaï Oriental a été hué par les députés de la majorité, à telle enseigne qu’il s’est vu obligé de regagner sa place, sans avoir fait entendre la voix de son mouvement politique. Il est allé présenter cette motion devant la presse après la plénière, dans le hall du Palais du peuple.

Le contenu de la motion

Dans cette motion, les Forces politiques acquises au changement tenaient à fixer l’opinion tant nationale qu’internationale, par la bouche de son député, d’abord sur la crise politique postélectorale.
Elles considèrent que les élections du 28 novembre 2011 étaient une mascarade organisée par la Commission électorale nationale indépendante afin de permette à la majorité sortante de conserver le pouvoir.

Cette immoralité politique caractérisée par l’octroi des voix aux personnes n’ayant pas été élues par le peuple souverain au détriment des gagnants issus des véritables forces du changement, nécessite d’être corrigée par un engagement politique réel, a ajouté la plate-forme chère à Romain Kalonji.
Elle estime que c’est avec raison que la population congolaise fait actuellement une nette différence entre les députés élus et les députés nommés, et que cette situation appelle le rétablissement de la vérité des urnes.

En condamnant ce comportement, les Forces acquises au changement continuent d’exiger la démission immédiate des membres du bureau de la CENI, auteurs incontestables de nombreuses irrégularités et fraudes massives qui ont émaillé le processus électoral, et insistent sur la nécessité impérieuse d’amorcer un dialogue politique qui, selon elles, demeurent la voie obligée pour trouver des solutions à cette crise de légitimité.

A propos de la problématique de la participation aux travaux de l’Assemblée nationale, les Forces politiques acquises au changement ont rassuré les Congolais que la présence des députés nommés au sein de l’Assemblée nationale est con traire à l’engagement de ce mouvement politique, dont la responsabilité politique commande de ne pas céder aux manoeuvres et aux provocations des ennemis de la démocratie.

“En effet, ont-elles précisé, les animateurs du pouvoir sortant nous poussent à boycotter ce mandat pour leur offrir l’opportunité notamment de décider seuls du choix des responsables des institutions politiques et celles d’appui à la démocratie, telles que la Cour constitutionnelle, la CENI et le CSAC ainsi que le contrôle des élections à venir. 

Les Forces du changement affirment également que, c’est par souci de barrer la route aux prédateurs et de sécuriser les intérêts du peuple meurtri qu’elles ont levé l’option de faire valider les mandats de leurs élus, de démasquer tous les fraudeurs et d’engager des discussions pour résoudre la crise post électorale.
“Avec ce choix stratégique, nous tenons à rassurer le peuple congolais, de notre fidélité, de notre indéfectible attachement, et de notre loyauté à son élu, le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba afin de doter le pays du protocole d’un Etat de droit moderne et démocratique, pour l’accomplissement du progrès social », ont-elles conclu, ajoutant que l’acceptation des mandats de leurs députés ne veut pas dire qu’elles acceptent les résultats des élections qu’elles qualifient de non démocratiques.

Les USA interpellés 

Aux yeux des observateurs, les huées essuyées hier par Romain Kalonji ont été perçues comme une 1ère gaffe des députés du camp Kabila au sein d’une Assemblée censée être démocratique. 

Ce comportement reflète, ni plus ni moins,.l’intolérance politique et le refus d’écouter une famille politique à l’heure où l’opinion attend voir les députés congolais faire preuve de maturité en se livrant à un débat profond sur des questions majeures qui préoccupent leurs électeurs, au lieu de se transformer en chahuteurs et applaudisseurs au service de leurs partis respectifs, alors que le peuple est en train de pleurer et grincer les dents.
L’ambassadeur des Etat-Unis d’Amérique qui a tenu deux conférences de presse pour encourager les députés de l’UDPS à participer aux délibérations de l’Assemblée nationale a sans doute reçu la réponse à travers cet incident et doit chercher des voies et moyens d’y remédier. 


  Marcel TSHISHIKU