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mardi 11 décembre 2012

Couacs au gouvernement sur l'arrestation de présumés soldats rwandais


Couacs au gouvernement sur l'arrestation de présumés soldats rwandais


KINSHASA - L'armée congolaise avait arrêté en novembre au moins une dizaine de soldats rwandais ainsi que des rebelles congolais du mouvement M23 avant qu'ils ne s'emparent de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré à l'AFP mardi le porte-parole du gouvernement congolais.

Le ministre de l'Intérieur Richard Muyej Mangez a cependant contredit cette affirmation mardi matin.

Il s'agit d'une dizaine de Rwandais avec des Congolais du Mouvement du 23 mars (M23), a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, évoquant le nombre de 38 prisonniers au total. Ils ont été arrêtés à Kibumba (localité proche de la frontière avec le Rwanda, ndlr) et autour de Goma pendant les combats (...) avant la prise de la ville, a-t-il ajouté.

Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, était tombée le 20 novembre sous le contrôle des rebelles, à la suite de combats avec l'armée régulière. Le M23 s'est finalement retiré de la ville le 1er décembre sous la pression de pays de la région.

Le porte-parole du gouvernement a jugé qu'il s'agissait d'une preuve tout à fait éclatante (de l'implication du Rwanda), si on a encore besoin de preuves après le rapport des experts onusiens accusant le Rwanda, ainsi que l'Ouganda, de soutenir les rebelles - ce que réfutent ces deux pays. Ces experts de l'ONU les ont aussi accusés d'avoir aidé le M23 à prendre Goma.

Selon M. Mende, c'est le nouveau chef de l'armée de Terre de RDC le général François Olenga, qui les a ramenés à Kinshasa il y a environ une semaine. Il a ajouté que les autorités devraient saisir la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) comme on le fait d'habitude pour ce genre de cas.

Interrogé mardi matin à ce sujet, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les arrestations et le transfert des prisonniers de guerre à Kinshasa.

En revanche, le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez, a assuré mardi matin à l'AFP: cela ne se vérifie pas, je ne sais pas d'où est venue cette information. Il n'y a pas eu une telle situation.

Chaque fois qu'il y a des arrestations en ce sens, nous nous référons à la commission permanente de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, médiatrice de la crise à l'est) qui a la responsabilité de les ramener chez eux, a-t-il souligné.

Au niveau de la Monusco, nous ne sommes pas au courant de ces arrestations, a également déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU.

Après une trêve relative de quelques semaines, les affrontements avaient repris à la mi-novembre entre le M23 et l'armée, soutenue par la Monusco. Les combats avaient commencé dans la zone de Kibumba et se sont propagés jusque Goma et Sake, plus à l'ouest.

Dans la zone de Kibumba, Kinshasa avait annoncé avant la chute de Goma que 51 corps portant des uniformes de l'armée rwandaise avaient été ramassés et que plusieurs milliers de soldats rwandais avaient appuyé le M23. Kigali avait rejeté cette vieille technique de propagande facile pour tenter d'entraîner le Rwanda dans le désordre de son voisin.


(©AFP / 11 décembre 2012 16h05

http://www.romandie.com/news/n/_RDC_couacs_au_gouvernement_sur_l_arrestation_de_presumes_soldats_rwandais84111220121606.asp




l'armée exhibe une quarantaine de prisonniers de guerre du Nord-Kivu

Une patrouille des FARDC à Minova, le 26 novembre 2012.
Une patrouille des FARDC à Minova, le 26 novembre 2012.
REUTERS/Goran Tomasevic

Par RFI

Ce mardi 11 décembre à Kinshasa, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont présenté à la presse une quarantaine de personnes comme étant des prisonniers de guerre capturés sur un champ de bataille au Nord-Kivu. Parmi ces personnes, on trouve sept enfants de moins de 18 ans ainsi que, selon les FARDC, vingt ressortissants rwandais. Tous ces détenus devraient être transférés devant la justice militaire congolaise. Toutefois, des zones d'ombres demeurent.

Ils étaient 38, assis à même le sol, dans l’enclos des renseignements militaires. « Des prisonniers de guerre », a affirmé devant la presse internationale le colonel Jean-Paul Mfinda, chef d'Etat-major, adjoint des renseignements militaires.
Parmi ces hommes, une vingtaine seraient des militaires rwandais venus combattre sous le label Mouvement du 23-Mars (M23). Le colonel Mfinda est catégorique :

« D’ores et déjà, je me pose la question : comment un militaire rwandais en uniforme avec son arme peut être capturé au niveau de Kibumba et au niveau de Kibati ? A moins que Kibumba et Kibati ne soient en territoire rwandais ? »

Certains de ces détenus ont reconnu appartenir à l’armée rwandaise. D’autres ont affirmé être des ex-FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) démobilisés, et qui avaient été rapatriés au Rwanda par les soins de la mission onusienne en RDC, la Monusco.
L’un des hommes, qui a dit être professeur d’université, a nié avoir été arrêté sur le terrain de combat : « J’étais à l’aéroport international de Bujumbura, explique-t-il. Je revenais d’un voyage d'Afrique du Sud avec ma famille. »

JOSEPH KABILA EST-IL COMPLICE?



JOSEPH KABILA EST-IL COMPLICE?

SUNDAY, DECEMBER 9, 2012

What can we expect from Kampala?
The M23 and Congolese government delegation have finally begun negotiations today––it wasn't a very promising start, as both sides led off with accusations. 

Discussions will begin in earnest tomorrow. What can we expect?

These initial discussions will focus on the rules of the game––who participates (government, opposition, M23, civil society?), what is on the agenda (just the M23 agreement or much broader political issues?) and what the procedural guidelines will be. It is clear that the two sides will lock horns over all of these issues. 

President Joseph Kabila's delegation, led by Foreign Minister Raymond Tshibanda, has said the talks will focus on the March 23, 2009 agreement––aside from the return of refugees, these are largely issues to do with the ranks and salaries of M23 officers, as well as the integration of their political cadres. One of the previous negotiators told me, "For us this is a matter of offering the officers positions in the army, the political demands are window-dressing." One of the current delegates suggested that they could integrate both political and military cadres, and that the main sticking points had to do with the most notorious human rights abusers, such as Bosco Ntaganda, Innocent Kaina, and Sultani Makenga. It's probably redundant to say: this cutting-up-the-pie logic has not been very successful in the past.

For the M23 much more is at stake. Their delegation, led by Executive Secretary Francois Rucogoza, has said they want to discuss the fraudulent elections of last year (which, ironically, some of their own officers helped rig), the "constitutional order" (they have said they want more decentralization or federalism), and justice for attacks against Dr. Denis Mukwege and Floribert Chebeya. "A lot has happened since the M23 deal," Bertrand Bisimwa, their spokesperson, told me, "we have political demands, too." He continued, "We know for them this is about partage des postes [a sharing of positions], but that is not what we want."

But, at the same time, contradictions plague each delegation. In the Kinshasa camp, there have been some sharp contradictions––General Olenga, the new land forces commander, has said they will continue to wage war against the M23, a view shared by many in the army who are dismayed at having to negotiate with their enemies once again. But Kabila and his inner circle seem sure they can strike a deal with the rebels. According to parliamentarians, when Prime Minister Matata Ponyo went to parliament recently and began to fiercely denounce "the Rwandan aggression," phone calls came from the presidency to ask him to stop. A close Kabila advisor also said "the boss" was not happy with General Olenga about his belligerent statements. Nobody, however, in the presidential camp seems ready to talk about constitutional reform, the rigged elections, or justice for Chebeya and Mukwege (although a bill on electoral reform was already being discussed before Goma fell).

In the meantime, the political opposition has declined the government's offer to participate, saying that the March 23, 2009 agreement had never been approved by parliament. Meanwhile, the Episcopal Conference (CENCO) made a strong statement, warning about "the trap of negotiations," and against "deals that could bring about the balkanization of the country." The M23, unfazed, has demanded that both civil society and the opposition take place in the negotiations. 

In the rebels camp, tensions continue between officers loyal to Bosco and those close to Makenga (and by proxy, Laurent Nkunda), the so-called kimbelembele and kifuafua ("ahead-ahead" and "chest forward"). Baudouin Ngaruye, a Bosco loyalist, was recently promoted to the rank of general, reportedly without consulting Makenga, and M23 officials I spoke with in Goma were openly critical of one or the other camp.

The rifts between the two sides, as well as within each delegation, will make for a rough, and probably lengthy, ride. 

Un député parle de Joseph Kabila et du M23 qui veut s'attirer la sympathie des Congolais


Un député parle de Joseph Kabila et du M23 qui veut s'attirer la sympathie des Congolais 


SOUVENIR: LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT-FONDATEUR DU MPR


LETTRE OUVERTE
AU
CITOYEN PRÉSIDENT-FONDATEUR DU MOUVEMENT
POPULAIRE DE LA RÉVOLUTION,
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
PAR UN
GROUPE DE PARLEMENTAIRES


Celui qui a la conscience d'avoir merit6 de son pays et
surtout de lui être encore utile, celui que ne rassasie pas
une vaine celebrite et qui dedaigne les succes d'un jour
pour une veritable gloire, celui qui veut dire la verite,
qui veut faire le bien public independamment des mobiles
mouvants de l'opinion populaire, cet homme porte
en lui la recompense de ses services, le charme de ses
peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre sa
moisson, la destinee de son nom que du temps, ce juge
incorruptible qui fait justice à tous.

MIRABEAU

Kinshasa, le ler novembre 1980


LETTRE OUVERTE AU CITOYEN MOBUTU SESE SEKO,
PRÉSIDENT-FONDATEUR DU MOUVEMENT POPULAIRE
DE LA RÉVOLUTION,
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Citoyen Président- Fondateur,

Dans votre discours du premier juillet 1977 A la Cité du Parti à
NSELE, après avoir constaté que la voix du peuple était souvent
étouffée, et qu'elle risquait de se faire entendre trop tard, vous
ajoutiez ceci :

http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/003094.pdf

COMMUNIQUE DE LA MPP SUR LA CRISE DE LÉGITIMITÉ QUI FRAPPE LA RDC





COMMUNIQUE LE LA MPP SUR LA CRISE DE LEGITIMITE QUI FRAPPE LA RDC ET SES IMPLICATIONS DIRECTES SUR LE CONFLIT QUI FRAPPE L’EST DE LA RDC




COMMUNIQUE DE LA MPP SUR LA CRISE DE LÉGITIMITÉ QUI FRAPPE LA RDC ET SES IMPLICATIONS DIRECTES SUR LE CONFLIT QUI FRAPPE L’EST DE LA RDC


La République Démocratique du Congo est frappée par une grave crise de légitimité qui trouve ses origines dans la fraude électorale massive et le bourrage des urnes qui ont caractérisé les élections présidentielles et législatives de novembre 2011, cautionnées par un Commission Electorale partisane.


L’absence de crédibilité de ces élections avait provoqué une importante réaction populaire réprimée dans le sang au mois de décembre 2011 et janvier 2012. Par la suite, le président sortant Joseph Kabila, prêtant sermon dans un camp militaire sécurisé craignant la réaction populaire, a continué à suivre la logique néfaste de placer les forces politiques et sociales congolaise acquises au changement devant le « fait accompli » d’un « putch politique et administratif », tout en réprimant les droits civils et politiques ainsi que les droits de l’homme des citoyens congolais.

L’échec de sa gouvernance depuis une décennie a été à la base du rejet de sa candidature de la part de la majorité des congolais, qui ont voté massivement en faveur de S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

L’échec de la politique sécuritaire du président sortant, en particulier, est à la base de la débâcle militaire des forces armées congolaises face à la rébellion de « proxy » dite M23 qui, en se prévalant ouvertement de complicité à l’intérieur de l’Etat-major Militaire et même au plus haut niveau de l’Exécutif issu de la fraude électoral, a pu prendre le contrôle d’une partie du territoire nationale dont la capitale provinciale du Nord Kivu, presque sans combat.

En plus de cette complicité interne, due à la faiblesse et à la duplicité de la gouvernance kabiliste, plusieurs rapports des Nations Unis ont donné des éléments de preuve du soutien du Rwanda et de l’Ouganda à la « rébellion de proxy M23 » laquelle, manifestement, est utilisée comme couverture d’une agression de la RDC de la part de ses voisins membres de la CIRGL, Communauté Internationale de la Région des Grands Lacs.

Dans ce contexte politico-militaire, la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, tient à souligner ce qu’il suit:

1. Les pourparlers de Kampala entre l’exécutif de M. Kabila issu de la fraude électorale et la « rébellion de proxy M23 » ne peuvent donner aucune solution tant aux problèmes régionaux qu’aux problèmes nationaux de la République Démocratique du Congo, car les deux interlocuteurs des discussions dites de paix sont tous les deux dépourvus de toute légitimité pour parler et engager le peuple congolais ;

2. L’organisation de ces pourparlers sous l’égide de l’Ouganda les place sous une médiation partisane, à cause de l’implication directe dans le conflit tant de l’Ouganda que de son allié régionale rwandais : il est aberrant qu’au moment où plusieurs rapports des Experts de l’Onu publient des documents circonstanciés mettant en exergue l’implication de forces armées rwandaises et ougandaises, le président sortant Joseph Kabila se plie passivement à accepter la médiation de ces deux pays dans le conflit qui frappe le Nord et Sud Kivu, faisant apparaitre ce même conflit tantôt comme une agression internationale et tantôt comme une mutinerie interne sans implications internationales. Ce jonglage continu de la communication et de la diplomatie ne fait qu’accroitre l’incapacité de la RDC à bien se faire représenter et défendre ses intérêts, reproduisant curieusement sur le plan des rapports internationaux et diplomatiques la logique militaire néfaste dite des « replis stratégiques » qui ont permis au M23, sur le plan militaire, de contrôler la ville de Goma et d’autres localité de la RDC avant elle presque sans combattre ; sur le plan diplomatique, le jonglage entre les accusations d’agression et le retrait par la suite de ces accusations dans des sommets régionaux, ont placé la RDC dans l’impossibilité de se défendre convenablement prenant à témoin la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU.

3. Il sied de souligner le choix opportuniste des délégués du M23 à Kampala d’évoquer la crise de légitimité qui frappe la RDC afin élargir l’assiette de discussion et se tailler ainsi un plus grand espace de négociation de pouvoir. La MPP tient à souligner que les pourparlers de Kampala n’ont ni la crédibilité ni la compétence à établir un « ordre institutionnel nouveau ».

4. De plus, l’échec annoncé de ces négociations, vu le manque de sérieux qui les caractérise sur le plan la représentativité des délégations présentes et l’absence de cadre crédible de discussion, ne fera que confirmer le « statu quo » qui risque d’être sanctionné par le déploiement d’une force dite neutre, à l’intérieur du territoire national .

5. La MPP exprime la crainte que l’échec annoncé de ces pourparlers ne soit prévu à dessein afin de confirmer la reconnaissance de l’administration M23, dans le temps et dans l’espace, sur une partie du territoire national, dans l’objectif, qui n’est plus caché, d’en faire un territoire « autonome » placé sous l’égide politique et militaire des pays des Grands Lacs impliqués activement dans le conflit qui frappe le Nord et le Sud Kivu depuis des années.

Dans ce contexte caractérisé par une trahison interne des intérêts supérieurs du peuple congolais, il ne reste à la nation congolaise qu’une prise de conscience collective de la nécessité de reprendre le contrôle de son destin, mettant un terme l’usurpation de pouvoir qui gangrène les fondations de l’Etat congolais.

La MPP soutient la nécessité immédiate de l’organisation d’un vrai Dialogue National, sous l’égide d’une médiation neutre, ayant comme objet principal à son Ordre du Jour la solution de la crise de légitimité qui frappe actuellement la RDC.

C’est seulement après la mise en place d’un ordre institutionnel légitime que le Congo Démocratique pourra rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire nationale, car un gouvernement de « Vichy » illégitime ne pourra jamais trouver des solutions de long terme pour une paix durable sur l’ensemble de son territoire national.

Vérité et Justice pour le Congo,

Le Peuple d’Abord,

Fait à Kinshasa, le 11/12/2012

Pour la Majorité Présidentielle Populaire, MPP,

Son Porte-Parole,

Eugène DIOMI NDONGALA

http://majoritepresidentiellepopulaire.org/2012/12/11/communique-le-la-mpp-sur-la-crise-de-legitimite-qui-frappe-la-rdc-et-ses-implications-directes-sur-le-conflit-qui-frappe-lest-de-la-rdc/

L'Homme qui répare les femmes




Colette Braeckman
L'Homme qui répare les femmes
Violences sexuelles au Congo. Le combat du docteur Mukwege


Depuis 15 ans, Denis Mukwege, médecin chef à l’hôpital de Panzi (Sud Kivu), soigne gratuitement des femmes victimes de violences sexuelles. Au cours des 10 dernières années, il a ainsi prodigué des soins à plus de 30 000 femmes. Vagins détruits et âmes mortes. Le gynécologue recoud et répare.

Denis Mukwege parcourt le monde pour témoigner de la souffrance de ces femmes et dénoncer les viols massifs, véritables armes de guerre. Pour son combat, il a reçu de nombreux prix, dont celui des droits de l’homme des Nations unies en 2008, ainsi que le prix international Roi Baudouin, en 2011.
LE DR MUKWEGE A ÉCHAPPÉ À UNE TENTATIVE D'ASSASSINAT…