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mercredi 2 janvier 2013

Crise en RD Congo : L'opposition appelle Macky Sall au secours



Crise en RD Congo : 

L'opposition appelle Macky Sall au secours



Estimant dès lors que la mesure est arbitraire, et que la cohésion nationale tant appelée de ses vœux par le chef de l'Etat, se cherche et ne se décrète pas, les partisans des négociations républicaines (PNR), une plateforme qui réunit des leaders du monde politique, tribal, social et religieux, exigent maintenant la médiation d’un président africain crédible, comme Macky Sall qu’ils ont nommément cité. 
Ils veulent la tenue d’un dialogue constructif et inclusif, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, sous la supervision d’un chef d’état africain neutre et démocrate, et leur choix s’est porté sur celui de notre pays, dont l’envergure internationale commence à se dessiner, depuis que sollicité par Ouattara, il joue sa partition pour le retour à la paix en Cote d’Ivoire.




Ces moments ne sont pas des plus reposants, pour le Président Kabila. Déjà en pleine crise à l'Est, il voit, aujourd’hui, les députés de l’'opposition congolaise se défier de tout acte posé par son gouvernement. Aussi bien dans la vie de tous les jours qui les voit spoliés ou négligés dans leurs droits fondamentaux, que dans cette guerre imposée par les rebelles du M23, qui fait des ravages au Nord Kivu. 


Crise en RD Congo : L'opposition appelle Macky Sall au secours

Seulement, les pouvoirs publics congolais ne l’entendent pas de cette oreille. Ils le leur rendent bien, en répondant, coup pour coup, aux attaques, mais aussi, en actionnant tous les leviers pour les museler, sur le plan international. Dernière initiative en date ? Cette interdiction de quitter le territoire national pour le député Eugène Diomi Ndongala, survenue avant-hier. 

Le parlementaire en question avait été porté disparu pendant plusieurs semaines, séquestré par les services de renseignements, et en cavale, depuis, pour ne pas répondre d'accusations de viol sur mineurs formulées par le pouvoir. 

Et avant-hier, il a été empêché de quitter Kinshasa, alors qu'il voulait traverser le fleuve pour se rendre à Brazzaville, au moment où des députés acquis à la cause de Kabila ont amorcé une procédure pour lever son immunité parlementaire. 

Estimant dès lors que la mesure est arbitraire, et que la cohésion nationale tant appelée de ses vœux par le chef de l'Etat, se cherche et ne se décrète pas, les partisans des négociations républicaines (PNR), une plateforme qui réunit des leaders du monde politique, tribal, social et religieux, exigent maintenant la médiation d’un président africain crédible, comme Macky Sall qu’ils ont nommément cité. 

Ils veulent la tenue d’un dialogue constructif et inclusif, avec la participation de toutes les forces vives de la nation, sous la supervision d’un chef d’état africain neutre et démocrate, et leur choix s’est porté sur celui de notre pays, dont l’envergure internationale commence à se dessiner, depuis que sollicité par Ouattara, il joue sa partition pour le retour à la paix en Cote d’Ivoire.
 
Trouver donc solution à la crise qui déchire actuellement la Rd Congo pourrait être la prochaine mission de Macky Sall mais, il lui faudrait, en outre, s’impliquer dans l’élaboration et à la direction d’un processus de paix transparent et global, susceptible d’être accepté par le M 23. 

CHEIKH BA
REWMI QUOTIDIEN

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