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mardi 3 septembre 2013

L'ouverture des concertations reportée à samedi


L'ouverture des concertations reportée à samedi 


L'ouverture des concertations nationales destinées à sortir la République démocratique du Congo d'une crise politique, sociale et sécuritaire a été reportée de mercredi à samedi, a-t-on appris mardi auprès du secrétariat chargé d'organiser ces discussions.

"L'ouverture des concertations a été repoussée au 7 septembre à cause de l'agenda du chef de l'Etat (Joseph Kabila) qui doit ouvrir une réunion de la CIRGL", la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a déclaré à l'AFP un membre du secrétariat, sous couvert d'anonymat.
Jeudi à Kampala, capitale de l'Ouganda, Joseph Kabila doit assister au 7e sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la CIRGL. Il doit s'y rendre avec son ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo, et celui des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a déclaré à l'AFP une source à la présidence à Kinshasa.
La CIRGL assure la médiation de la crise entre Kinshasa et le Mouvement du 23 mars (M23), actif depuis mai 2012 au Nord-Kivu, province riche et instable de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ses hommes réclament la pleine application de l'accord de 2009 ayant régi leur intégration dans l'armée, après qu'ils avaient quitté un autre groupe armé.
Des experts de l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda, voisins de la RDC, de soutenir le M23, ce qu'ils démentent.
Depuis le 23 août, l'armée et la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) ont mené plusieurs offensives musclées contre le M23. La rébellion s'est retirée à une trentaine de kilomètres de Goma, capitale du Nord-Kivu, et appelle à la reprise du dialogue de sortie de crise à Kampala - au point mort depuis des mois.
Joseph Kabila, réélu en 2011 dans des circonstances contestées, avait promis pour début 2013 des concertations nationales. Fin juin, il a signé une ordonnance précisant qu'elles porteraient sur la gouvernance, l'économie, le désarmement des groupes armés, les conflits communautaires et la décentralisation.
La plupart des partis d'opposition ont refusé de participer à ces concertations, estimant notamment que leur cadre ne répond pas aux recommandations de l'ONU.

Kinshasa, 3/09/2013 (AFP/MCN, via mediacongo.net)

http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=44879#

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