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mercredi 1 janvier 2014

Farce de mauvais goût depuis lundi matin dans les rues de Kinshasa ….

Farce de mauvais goût depuis lundi matin dans les rues de Kinshasa ….


Mufoncol Tshiyoyo 


Puérilités ce matin à Kinshasa où certaines langues parlent de tentative de coup d’État contre le régime d’occupation. Et comme par enchantement, aucun mort parmi des responsables politiques pro-régime, voire du camp adverse qui s’oppose à lui. Tout le monde semble être là , au rendez-vous d’appel, vacant à ses occupations, notamment... les Kengo, les Mende, les Mokolo, les Kamerhe, les Ruberwa, voire aucun officier du régime, Bisengimana, Numbi, […] , n’est porté disparu, tué, voire emprisonné. On peut dire que le coup d’Etat est conduit par un saint, un enfant de chœur. C’est comme si rien d’anormal et d’inquiétant ne s’est réellement déroulé depuis ce matin. Le Beach Ngobila et de Brazzaville, de deux côtés, n’ont jusque-là enregistré aucune affluence alarmante et qui attesterait que des familles du régime sont en fuite. Parce que dans la situation de sauve qui peut de ce genre, la première réaction, pour les thuriféraires du régime, est de fuir et également de mettre leurs familles et autres cousins à l’abri. Et Brazzaville ne signale rien d’anormal, ni ses hôtels sont déclarés pleins. Ni la route de Bandundu et de Matadi, non plus. En fait, c’est quel type de coup d’´État lorsque «Joseph Kabila» quitte Kinshasa la veille pour Lubumbashi et que, après lui, comme un certain 16 février 2001 lors de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, son scenario se met en place. Une histoire qui rappelle également des coups d’États sous Mobutu, le fameux coup d’État manqué de la Voix du Zaïre.

N’oublions pas que ce garçon est entouré par les anciens de l’ANR et du Conseil National de Sécurité, CNS, les Mokolo et autres. Si j’étais lecteur de la Bible, j’aurais dit comme eux, vaquez à vos occupations, car « rien de nouveau sous le ciel du Congo».

Peut-on poser la question à Paul-Joseph Mukungubila Mutombo, dont le nom est cité, de dire aux Congolais qui lui aurait donné 50 000 ou 100 000 dollars de caution exigée pour déposer sa candidature à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) lors de l’élection présidentielle de 2006. On aurait un début de réponse.

Le jour où il y aura réellement un coup d’État, avant de prendre la télévision et la radio nationales, «Joseph Kabila» et bien d’autres encore seraient portés manquant. En attendant, vive la distraction qui déjà annonce 2016 si rien ne se passait jusque-là.

Likambo ya mabele, eza likambo ya makila

Mufoncol Tshiyoyo

GSM 004745007236

President du R.A.P.-Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC,

Mouvement politico-militaire

© Congoindépendant 2003-2014


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