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lundi 6 janvier 2014

Tué sur ordre de « KABILA » : KAMERHE salue la mémoire du Colonel NDALA

Tué sur ordre de « KABILA » : KAMERHE salue la mémoire du Colonel NDALA


Colonel Mamadou Moustapha Ndala [droite] - Heros et martyr national de la RDC
Le Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a solennellement salué la mémoire du Colonel Mamadou Ndala, assassiné par ses propres frères d'armes, le 2 décembre dernier, à plus de  5 Kilomètres de Beni, dans la province du Nord-Kivu.  C’était lors d’un meeting tenu,  le vendredi 3 janvier 2014, à Notre Dame de Fatima, à la Gombe.  Pour Vital Kamerhe, cet Officier des FARDC (Forces armées de la RD. Congo) « est un véritable héros national » qui s’est sacrifié pour la cause de la Nation. 

Ils étaient en grand nombre à bonder la salle de conférences de la paroisse catholique Notre Dame de Fatima, à   la Gombe. Cadres et militants de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), membres de la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) et professionnels des médias se sont mis à l’écoute de l’ancien Speaker de l’Assemblée Nationale. Pour sa première sortie publique de l’année 2014, Vital Kamerhe a commenté l’actualité politique nationale et n’a pas manqué de  mots pour ce qu’a été  la gestion du pays en 2013.

La nouvelle, le 2 janvier 2014, de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala, Commandant du 42ème bataillon des unités de réaction rapide des FARDC, a été accueillie avec un grand choc chez les congolaises et congolais et, particulièrement, pour  les habitants du Nord-Kivu qui l’ont vu à l’œuvre. Le même regret s’est ressenti à l’UNC et à la  CVD. « Mamadou Ndala est un véritable héros national », a déclaré Vital Kamerhe. Le Président de l’UNC et Autorité morale de la CVD a rendu un vibrant hommage  à celui qui a dirigé avec triomphe la dernière offensive des FARDC pour  la neutralisation des rebelles du M23 (Mouvement du 23 Mars), dans  l’Est de la RD. Congo. Au moment de sa mort, cet Officier d’une trentaine d’années révolues, un  fruit mûr  de la formation des instructeurs belges, angolais, américains et chinois menait, avec dextérité,  une opération contre les rebelles ougandais des ADF/NALU, à Beni. 

Le 25 décembre 2013, ces rebelles avaient même réussi à occuper la localité de Kamango, Kisiki et le pont de Semliki. Dépêché sur place, Mamadou Ndala et ses hommes avaient réussi à les en déloger, au profit bien compris  des Fardc.  

La paix reste à rechercher

Pour Vital Kamerhe, cet assassinat prouve une fois de plus que la paix reste encore à rechercher dans la partie Est de la RD. Congo, tout comme dans l’ensemble du pays. Il en va également pour preuve, les évènements du 30 décembre dernier, avec des attaques surprenantes  à Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kindu. 

L’ancien bras droit de Joseph Kabila s’indigne spécialement  de la « facilité » avec laquelle ces assaillants de mauvais goût  ont réussi à pénétrer les différents sites stratégiques du pays, en  l’occurrence,  la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), l’Aéroport International de N’djili, l’aéroport de Kindu  et l’Etat-Major Général des FARDC,  au camp Tshatshi. « Soit il y a eu défaillance, soit complicité ou simplement de la mascarade ?», s’interroge celui qui passe aujourd’hui comme l’un des plus farouches opposants au pouvoir en place. Pour lui, en effet,  il faut une enquête sérieuse qui puisse éclairer l’opinion nationale demeurée,  jusqu’ici, perchée sur   « plusieurs inquiétudes sur fond d’une peur ».

2013 : bilan mitigé

A grands traits,  l’ex-candidat n°5 à la dernière présidentielle a dressé un bilan somme toute  négatif de la gestion du pays,  au cours de l’année 2013. A l’en croire,  les conditions sociales de la population restent « catastrophiques », en dépit de quelques auto-satisfécits du Gouvernement sur la stabilisation du cadre macroéconomique. Il a, en outre, fustigé le fait que l’année s’ouvre sans la loi des finances pour l’exercice 2014 qu’il qualifie de « boussole » pour la gestion des ressources nationales.

Sur le plan politique, Kamerhe  renouvelle,  avec instance,   l’engagement de son groupe qui réclame un « vrai dialogue » autour de  grandes questions du pays, conformément  aux exigences  de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Ce dialogue devra, dit-il, porter  notamment,  sur des leçons à tirer des élections calamiteuses du 28 novembre  2011, de la suite du processus électoral et des différentes réformes dans le pays.

[Socrate Nsimba]

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