Pages

mardi 26 août 2014

Enlevée le 20 août dernier et libérée 48 heures après : La journaliste Thythy Bolumbu de Canal Kin TV raconte son calvaire


Mpaka nkolo 26-08-2014 10:07
Rien à dire que le régime en place est un régime de voyous. Dégueulasse et répugnant.


norbert 26-08-2014 10:18
Diomi avait aussi inventé un tel faux scénario en espérant échapper à une condamnation pour viols d'enfants...les rdcongolais manquent d'innovation pour attirer l'attention sur eux...nos services d'intelligence sont parmi les meilleurs d'Afrique et ne se laisseront pas embobiner par des chantages quotidiens des hommes en manque de positionnement. ..vive le Raïs...


mende 26-08-2014 13:30
Norbert rwandais,ql service qui est permi les meilleurs d'afrique?jouez de votre intelligence pour que le fils de kanambe reste au pouvoir.meme si les congolais devaient avoir pitier de vous rwandais,non,no n vous devez rentrer chez vous au rwanda,moi, je te connais particulietemen t bien,meme si tu as change' le nom,crois moi que votre fin tous,sera mauvaise comme ca n'a jamais etait une fois au monde.


AigleRoyal 26-08-2014 17:11
Norbert, 

J'ai toujours envie de te tabasser a mort. Ecoute, si par malheur, un jour je t'identifie, tu regrettera le jour ou tu es ne.

Parce que tu deviens insupportable et tes propos insenses derangent.

Sale bete








Enlevée le 20 août dernier et libérée 48 heures après : La journaliste Thythy Bolumbu de Canal Kin TV raconte son calvaire















Libérée grâce à la mobilisation soutenue de RFI, des défenseurs des droits de l’homme et de la cellule des droit l‘Homme de la Monusco, la journaliste Thythy Bolumbu, présentatrice à la chaîne de télévision Canal Kin, a relaté les conditions de son enlèvement et de sa détention au secret près de la Garde Républicaine au camp Tshatshi, le siège du ministère congolais de la Défense.
Alors que Thythy Bolumbu rentrait paisiblement à la maison le mercredi 20 août après une journée de travail, une voiture avec 3 femmes et un chauffeur s’est arrêtée devant elle à l’arrêt de bus où elle se trouvait, pour lui proposer de l’amener à sa destination.

Sans hésitation, la journaliste a pris place à bord du véhicule. Arrivée près de l’entrée de Kinsuka, non loin du camp Tshatshi, un véhicule, avec des bérets rouges à bord coupe, la route à la voiture dans laquelle se trouvait Bolumbu. Les militaires ignorent les autres passagers et la prennent, l’obligeant à s’allonger dans leur jeep. Au cours du parcours très pénible, la présentatrice de Canal Kin ne faisait que gémir sous le poids des bottes des trois militaires qui l’avaient kidnappée.

Arrivée au camp Tshatshi, les militaires la dépouillent de tous les biens qu’elle avait sur elle, à savoir l’argent, le téléphone, le sac, la carte de presse.

Après l’avoir amenée dans une cellule, ces tortionnaires l’obligent à se déshabiller devant eux... (Impossible de savoir ce qui s’est passé par la suite, car Thythy s’est mise à sangloter et pleurer amèrement sur ses paroles).
Ses bourreaux lui donneront un lambeau (sale et troué), comme seule couverture pour passer la nuit.

Un inconnu lui a donné un téléphone qui lui a permis d’informer sa famille de sa présence dans le cachot de ce camp militaire de la capitale. Les membres de sa famille se sont rendus le matin du jeudi 21 août sur les lieux, pour exiger sa libération. Mais les gardes apostées à l’entrée du camp les ont empêchés d’entrer pour parler avec leurs supérieurs.

Le jeudi matin, les ravisseurs ont donné à Thythy Bolumbu une boisson sucrée déjà ouverte et un morceau le pain, insistant pour qu’elle en mange, malgré son refus.
Le matin du vendredi 22 août, Thythy sera embarquée encore une fois dans la jeep qui l’avait kidnappée.

Elle était toujours allongée sous les bottes des militaires,, qui l’ont abandonnée au quartier Binza/ Pigeon, dans la commune de Ngaliema. Seule sa carte de presse lui a été remise.
La journaliste se trouve encore en état de choc. Elle est traumatisée à cause des tortures subies, dont elle n’arrive pas à parler en détails.

Thythy est une victime de plus de la répression violente des libertés fondamentales des Congolais et particulièrement de la liberté d’expression.
Cet acte incivique a été décrié par le site internet démocratie chrétienne et relayé par le site hinterland.

ASIYESHINDWA


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire