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vendredi 5 septembre 2014

Face à la société civile, Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu disent non à la révision constitutionnelle




Face à la société civile, Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu disent non à la révision constitutionnelle









(KINSHASA)- Les têtes d’affiche de la société civile ont poursuivi les consultations avec les acteurs politiques de l’opposition sur les questions brûlantes de l’heure. Après le président de l’assemblée nationale-Aubin Minaku,
Kathy Kalanga, Bernard Botula, Me Mwila, Gerard Bisambu et les autres ont rencontré jeudi tour à tour le président national du Mpcr, Jean Claude Vuemba et le président de l’Ecidé, Martin Fayulu. 
Aux sièges de ces deux partis, les principaux acteurs de la société civile ont précisé qu’ils étaient là pour recueillir leurs avis sur les questions liées à l’opportunité ou pas de la révision constitutionnelle, le processus électoral, la relocalisation des Fdlr, la rentrée académique et scolaire, les tracasseries administratives et policières. Les deux leaders de l’opposition ont tous dit non à la révision constitutionnelle et ils ont décrié l’empressement de la majorité à vouloir changer les règles de jeu en plein processus électoral. Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu ont dénoncé également le maintien de l’abbé Malu Malu à la tête de la commission électorale nationale indépendante. 
Ils ont plaidé pour l’éradication de la fraude et la corruption qui gangrène le pays. Pour l’élu de Kasangulu, Jean Claude Vuemba, il faut un recadrage institutionnel. Il s’oppose comme Fayulu à tout dialogue qui aboutirait à un partage du pouvoir. 
Le leader de l’Ecidé a rappelé que le dialogue préconisé par l’accord cadre d’Addis-Abeba aura pour objectif d’aborder la question de légitimité du pouvoir après les élections chaotiques de 2011 mais surtout le recadrage du processus électoral. 
Au sujet de la relocalisation des Fdlr, les deux opposants ont rejeté l’idée de les héberger encore sur le sol congolais. Ils ont insisté pour que la communauté internationale trouve un autre pays d’accueil aux  rebelles hutus rwandais.

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