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vendredi 26 septembre 2014

KABILA, APPLIQUANT SUN TZU, NEUTRALISE SUBTILEMENT LES OFFICIERS FRONDEURS DE LA GR ET LES ENVOIE EN EGYPTE




KABILA, APPLIQUANT SUN TZU, NEUTRALISE SUBTILEMENT LES OFFICIERS FRONDEURS DE LA GR ET LES ENVOIE EN EGYPTE

 Armée Egyptienne déployée contre une manifestation des Frères musulmans




La présente analyse était censée paraître avant la publication des nominations à la tête des FARDC, mais l’actualité nous a dicté l’agenda de sa publication en différé. Malgré cela plusieurs éléments de la présente analyse sont confirmés dans les récentes nominations des généraux aux postes de commandements des grabdes unités des FARDC. 

L’Egypte, lieu de villégiature pour les officiers frondeurs de la GR

La villégiature est le lieu et le temps de l’oisiveté. Pour les officiers inconscients de la Garde républicaine (GR) qui ont menacé de  renverser Kabila, c’est vers l’Egypte, fort du renforcement du partenariat militaire entre la RDC et ce pays, par le truchement du tsar Vladimir Poutine, que le président Kabila a trouvé comme lieu de leur éloignement et leur neutralisation indolore mais progressive. C’est une pratique appliquée également à son temps par le léopardMobutu.
 C’est en ces termes que DESC a eu la confirmation de l’application de l’une des prédictions avancées dans son article sur la menace faite par la GR de renverser Kabila : « Tu as eu raison JJ Whisky dans les analyses de DESC, le boss a déjà pris des mesures pour mettre au pas les frondeurs de la GR ».

Notre source militaire vient de confirmer à DESC que  « la plupart des commandants de peloton, compagnie, bataillon et régiments de la GR sont envoyés dans les institutions militaires égyptiennes pour suivre des stage intenses au Caire, Gizeh, Alexandrie, El-Arish, et Assouan dans les différents domaines de la sécurité rapprochée et éloignée, renseignement, logistique, transmissions, artillerie, blindés, infanterie, commando ainsi que des cours de commandement et d’état-major. »
« Ils seront en Egypte en principe pendant 12 mois. Comme la plupart des titulaires sont partis ou sont en voie de partir en Egypte, leurs adjoints assument leur intérim, et encadrent les troupes. Les partants ne reviendront que dans 12 mois et à leur retour, ils seront affectés dans d’autres unités non GR. Cette mesure concerne un total de 885 officiers et sous-officiers de la GR. »
« Comme vous l’avez très bien décrit contre les GR frondeurs, le boss n’a pas voulu utiliser la force mais la ruse pour les éloigner tous en douceur. Il est bien conscient que l’usage de la force allait aboutir à une confrontation militaire. Il faut dire que le boss est aussi conseillé par des stratèges militaires Chinois et Nord-Coréens »

Donner du pain et des jeux au peuple et vous aurez la paix

D’après une des sources de l’Etat-major particulier du chef de l’Etat :  » tous les indisciplinés sont au Caire ou en route pour Le Caire. Les soldats ne sont pas un syndicat ou un parti politique pour formuler des revendications. Ordre a été donné aux autorités militaires égyptiennes de faire de ces stagiaires congolais de vrais soldats, pas de complaisance. Pour Kabila, le danger était trop élevé et il fallait réagir rapidement avec une formules intelligente mais efficace afin d’éviter la contagion aux autres secteurs de l’armée ». Naïfs qu’ils sont, notre source nous a encore confié que « tous les stagiaires sont contents de voyager car la présidence payera leurs bourses très régulièrement et en plus ils ont reçu la promesse du boss d’être tous promus en grade supérieur et autres avantages sociaux à leur retour en RDC. ».
Comme on le sait, face au mécontentement de l’armée, Kabila utilise la carotte comme somnifère pour les endormir. C’est ce qu’il a fait exactement en 2013, lorsqu’à la suite de la chute de Goma et des soupçons de trahison, le mécontentement avait gagné les rangs des FARDC. Comme réponse, c’est la nomination ou la promotion de plus de 180 généraux et des enveloppes financières pour les calmer. D’ailleurs à la question de comprendre cette soumission viscérale à Kabila en sachant ses entreprises contraires à la défense de la RDC, quelques généraux promus ayant broyé du noir sous Mobutu nous ont rétorqué : « Petit, soki raïs te nde ngai nakokaki kolata pete ya général na mboka oyo ?  Tala mapeka elembi na kilo ya pete ya général» (Mon cher jeune frère d’armes, n’eût été le raïs (Kabila), j’aurais porté un jour un grade de général dans ce pays ? Mes épaules tombent d’ailleurs sous le poids des insignes du grade de général ).

Ainsi s’accomplit cet adage qui dit « donner du pain et des jeux et le peuple sera content, il suivra  aveuglément les lois des seigneurs dieux… » C’est exactement ce que fait la fameuse révolution de la modernité pour conditionner les pauvres congolais alors que le pays est sous occupation militaire rwandaise. Il y a même des « intellos » congolais, abrutis, qui applaudissent en allant dire que « comment peut-on oser s’en prendre à celui qui nous retape des routes et des hôpitaux », oubliant même que 55 ans plus tôt, malgré que la Belgique ait bâti le « poto moyindo » (une métropole européenne noire » au Centre de l’Afrique, la soif de la liberté n’a pas empêché les pères de l’indépendance à réclamer l’indépendance immédiate ». C’est normal qu’un peuple qui oublie son histoire soit obligée de la revivre.
Et notre source de justifier l’option du pré-carré sécuritaire de Kabila : « Pour eux avec cette solution, la bombes GR est désamorcée car elle était vraiment mortelle pour le régime. D’où l’appel à l’aide à Moscou via Olenga. Ainsi,Poutine, qui tient à gérer Obama à distance, a demandé à Sissi d’ouvrir les portes des Ecoles militaires égyptiennes aux stagiaires congolais de la GR afin de permettre au boss de reprendre la situation en main »

Voilà une fois de plus une illustration de l’absence d’intériorisation de la suprématie de la stratégie par rapport à la tactique des militaires congolais (depuis les FAZ) qui pensent que le fait d’être un bon guerrier (Nyama na etumba) suffit pour constituer une armée forte. La guerre reste d’abord une dialectique des intelligences.

Kabila neutralise Numbi en opposant les Balubakat entre eux

DESC : Et le cas Numbi dans ça ? Une source américaine sur place le signale depuis quelque temps à Kinshasa?
Notre source : « Effectivement, le général John Numbi séjourne à Kinshasa à titre privé en provenance de Lubumbashi pour assister au mariage de sa nièce, la fille du DG provincial de l’ANR/Intérieur, le professeur Jules Katumbwe« .
DESC : Ah bon, le fameux Katumbwe est proche de John?
Source : Bien sûr que oui, ce sont des cousins germains. Leurs mères sont des soeurs. Le mariage aura lieu ce samedi à l’hôtel du fleuve. Ce sera une retrouvaille entre Katangais, surtout les Balubakat.

Pour la petite histoire, les quotidiens belges La Libre Belgique du 19/12/2011(http://www.lalibre.be/actu/international/l-anr-au-service-d-un-candidat-51b8e17ce4b0de6db9c4a71d) et De Morgendu 21/12/2011, ont fait état d’un document interne de l’ANR (Agence National de Renseignement congolais) émis par le directeur provincial de l’ANR pour Kinshasa, Jules Katumbwe Bin Mutindi qui illustraitl a manière dont ce service de renseignement devrait contrôler le cycle électoral dans la capitale à cause du « risque d’un vote sanction contre le pouvoir en place« .  On pouvait y lire les instructions suivantes : «prendre en charge toutes les représentations diplomatiques et celles des organisations du système des Nations unies en vue de connaître les contacts étrangers des candidats tant à la présidentielle qu’aux législatives nationales » ; « infiltrer toutes les représentations pourdémasquer les activités pouvant déstabiliser l’élection du chef de l’Etat et des membres de sa famille politique.» Cela semble avoir marché lorsqu’on constate que certains diplomates occidentaux en place à Kinshasa, astreint par leur devoir de réserve, ont pris ouvertement fait et cause à la réélection frauduleuse de Kabila. En résumé, les directives du chef provincial de l’ANR ordonnaient : « nous devons nous mobiliser pour cette journée (d’élections présidentielle et législatives) afin d’encadrer et de conduire les électeurs aux urnes pour voter le chef de l’Etat (sic) et lescandidats députés nationaux de sa famille politique« , tout en chargeant la division de contre-espionnage de« prendre en charge les observateurs étrangers ». La même technique devra être appliquée lors des élections provinciales de 2012 et des locales de 2013, ajoute l’orateur. Et de conclure : « En vous donnant ces assignations,j’ose croire que chacun d’entre nous s’attellera à ce travail afin de prouver notre loyauté au chef de l’Etat et à sa famille politique. » Voilà les pratiques d’un service d’Etat, censé être apolitique,  mais instruit pour s’impliquer dans la fraude électorale planifiée et ayany même recours à certaines méthodes interdites par la Convention de Vienne de 1961 qui régit les relations consulaires en matière d’inviolabilité des ambassades.

DESC : Mais avec la mise en écart de Numbi, comment Kabila va-t-il neutraliser ses lieutenants placés un peu partout dans les services de sécurité? Katumbwe par exemple?
Source : « Katumbwe Jule, est surveillé très près par un jeune directeur katangais mulubakat qui s’appelle Georges Monga, le petit frère du colonel Étienne Monga, le T2 (Chef de renseignement) de la GR. Georges Monga est le directeur des opérations de l’ANR et dépend directement du boss, qui le voit tous les jours.
« DESC :  En poussant ma réflexion plus loin, j’ai l’impression que Kabila veut opposer les Balubakat entre eux ? Surveillance de Katumbwe? Y’a-t-il des rivalités entre les balubakat de Manono (Fief de Mzee Laurent Désiré Kabila) et  ceux du Haut Lomami (Malemba Nkulu fief de John Numbi)?Source : Exactement, JJ Whisky, vous analysez bien les choses. Il y a effectivement une sortede guerre larvée entre les balubakat du Tanganyika : Manono, Kabalo, Nyunzu, Kalemie, et ceux du Haut-Lomami : Malemba-Nkulu, Mitwaba, Kamina, Kabongo, … le seceteur d’origine de Numbi. C’est d’ailleurs dans ce secteur que se recrutent  et sévissent essentiellement les Bakata-katanga  et leur chef Gédéon Kyungu est originaire de Mitwaba. Vous avez certainement lu le rapport de l’ONU établissant le lien entre ces milices et Numbi. A vous de tirer vos conclusions. »
Ainsi, comme on peut le constater, de même que Joseph Kabila est parvenu subtilement  à neutraliser les officiers corporatistes qui l’ont menacé, il usera sans doute d’autres pratiques soft ou armées, s’il le faut, pour mettre définitivement hors d’état de nuire John Numbi dans les mois qui suivent.

Pour ancrer son pouvoir en RDC, Kabila exploite à tour de rôle les allégeances ethnorégionales

Les observateurs attentifs du fonctionnement du système « Joseph Kabila » se rendront compte que ce dernier exploite de manière circulaire les allégeances ethnorégionales.
Il s’est d’abord appuyé sur les Kivutiens (du Sud et du Nord). Ces derniers lui ont tourné le dos, en commençant par le plus fidèle d’entre eux Vital Kamerhe, le Mushi du Sud-Kivu, lorsque Kabila commença à montrer de plus en plus sa vraie face en invitant les troupes rwandaises en RDC lors de l’opération Umoja Wetu dont le vrai mobile était non la traque des Hutus FDLR, mais bien la réoccupation du terrain perdu par le Rwanda lors des rébellions AFDL et RCD-Goma. Par la suite, c’est le Nande du Nord-Kivu, Antipas Mbusa Nyamwisi, de prendre des distances avecKabila après avoir été son ministre de lla Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le gouvernement Muzito II.
C’est ainsi que Kabila s’est résolu de faire du Katanga, quoique présent au début aux côtés des kivutiens, son bastion politique et sécuritaire. Et les porte-étendards de ce dispositif furent le tout-puissant AKM (feu Augustin Katumba Mwanke) dont on s’interroge encore sur le mystérieux crash d’avion, en provenace de Kigali, dont il était la seule victime et John Numbi. Mais il y avait aussi le feu professeur Samba Kaputo, l’ancien conseiller spécial en sécurité de Kabila, mort empoisonné. Pour justifier et consolider sa filiation katangaise aux yeux du public, 2006, tous les ministres de la Défense qui se sont succédé dans ses gouvernement sont exclusivement Katangais :Chikez Diemu, Mwando Simba et Luba Tambo.

Petit à petit, Kabila sentant que les Katangais se réveillent de la duperie dans laquelle il ronflait, après avoir constaté les dégâts des disparitions de Samba Kaputo et Katumba Mwanke auquel s’ajoute la neutralisation de Numbi, il se tourne subtilement vers le Maniema, de Sifa Mahanya : Augustin Matata Ponyo, Amisi (suspendu mais sans l’être en réalité) et surtout Olenga. Quoique présent aux côtés de Joseph Kabila depuis ses débuts en 2001 pour avoir joué un rôle actif dans la disparition de Mzeeselon Colette Braeckman dans son ouvrage Les Nouveaux prédateurs, l’opinion se rendra compte que le général Olenga devient depuis ces dernières années le militaire le plus puissant de la RD Congo et le véritable bon berger de Kabila avec qui il développe notamment une entreprise fructueuse dans le trafic d’armes et d’autres trafics (dont nous nous refusons de divulguer la teneur) car surveillé par Interpol. C’est sans doute ce rôle de rempart et de bras armé de Kabila qui lui vaut, momentanément, la grâce des soutiens rwandais du raïs.

Il y a de fortes raisons que le prochain ministre de la défense Nationale de son sgouvernement de cohésion nationale ,n, si gouvernement y aura, ne soit pas un ressortissant du Katanga.

Le seul réseau qui garde la confiance totale du raïs est celui de Tutsis

Selon le professeur et chercheur belge Theodore TrefondJoseph Kabila, sa famille et ses partisans politiques, ses alliés stratégiques et ses associés d’affaires – dans la tradition congolaise du secret politique extrême – gouvernent par les réseaux, et non par les institutions. « Ces réseaux se chevauchent et cherchent souvent à se neutraliser mutuellement pour protéger leurs propres intérêts[1] ». Le premier réseau le plus puissant est celui composé par les Katangais ethniques. Il contrôle la Garde républicaine et le bataillon des forces spéciales Simba. Il entretient des liens étroits avec l’Afrique du sud et avec les partenaires zimbabwéens qui exploitent les mines du Katanga et les deux Kasaï.
« L’axe Banyamulenge-rwandais » est le deuxième réseau le plus important, particulièrement actif dans l’exploitation illégale des richesses minières du Kivu. Cet axe exerce un pouvoir dans les secteurs de la sécurité et de la défense, ce qui le met en concurrence avec le réseau katangais[2].

S’il n’y prend pas garde Olenga finira un jour par être neutralisé comme Numbi ou Bahuma

DESC : Le général Olenga ignore-t-il à ce point la collusion entre Kabila et le régime de Kagame?  Comment explique-t-il l’opération Umoja Wetu? L’alliance électorale 2011 Kabila – CNDP ? L’amnistie des membres du M23 alors qu’il avait déclaré auprès de M. Braeckman du Soir le contraire? Il me semble être un général peu stratège qui risque de finir comme Numbi ou Bahuma.
Source : « Je sais pas si les rwandais l’ignorent  ou font semblant, mais Olenga même du temps de l’AFDLl a toujours été foncièrement contre les rwandais et les ougandais. Et quand il s’est adressé aux officiers de la garde républicaine pour les calmer, il leur a dit ceci : « La plus grosse erreur que le président Joseph Kabila a commis dans sa carrière politique c’est d’avoir céder a la pression de la communauté internationale en donnant le commandement de l’armée de terre au Rwanda (RCD Ndlr: Amisi) de 2003 à 2012 avec pour conséquence la desarticulation totale de notre armée. Une telle bêtise ne peut plus se répéter avec moi car à l’époque ont était faible mais aujourd’hui le rapport de forces a changé« , C’est en ces mots que  le général Olenga s’est exprimé pour les calmer. »

Source : « Olenga a une haine mortelle des rwandais, mais c’est en même temps l’homme des réseaux et un ami personnel de Sergei Ivanov, le tout puissant vice/premier ministre russe. Devant Ivanov, Kagame et Museveni, ce sont des crevettes, comme le dit souvent Olenga. Le FSB (services secrets russes) a des oreilles très étendues jusqu’à Kigali et Kampala, et Olenga reçoit à titre personnel des bi-quotidiens des stations du FSB en Afrique de l’est. 

Le boss ne peut pas se débarrasser d’un pion d’une telle utilité tant qu’il ne lui a pas trouvé de remplaçant valable. Un autre baroudeur qu‘Olenga, il n’en a pas en RDC et ne l’aura peut-être jamais »

Source: « Olenga est le seul général en RDC à dire NIET (non) à Kabila et ce, de manière tranchée durant le mois d’août 2013. Pendant que la ville de Goma était pilloné par l’artillerie rwandaise, Olenga va ordonner au colonel Bikombe, commandant régiment d,’artillerie de la GR de bombarder le district de Rubavu et sont chef lieu (Gisenyi) intensement. Cette situation a engendré une crise sans précédent entre les deux hommes. Ils sont restés un mois sans se voir ni se parler. C’est le président Robert Mugabe qui les a réconciliés à Harare au début du mois d’octobre 2013.Olenga est de fait le vice-président officieux de la RDC bien que ce poste n’existe pas sur papier!. »
Source: « Le général Olenga a conclu un pacte secret avec le Président, ils ne peuvent jamais se trahir mutuellement, selon les indiscrétions qui me sont parvenues. Il s’agit d’un pacte mystique et magique mais bon c’est un monde des surprises« .
DESC : Mais Olenga ne s’est même pas rendu compte que c’est durant son séjour à Kremlin que Kabila a profité de réunir tout le monde pour blanchir l’autre 5ème colonne rwandaise T4 (Amisi). Il risque de mourir à cause de l’argent. C’est un civil en treillis affairiste. De plus, je constate que malgré sa loyauté viscérale à Kabila, en même temps, Olengareste paradoxalement très opposé à la forte présence des Tutsi rwandais dans les institutions nationales et les services de sécurité. Cela fait de lui momentanément un mal nécessaire pour Kabila pour qui le maintien au pouvoir n’est pas une question d’état d’âme mais vital pour la survie et l’hégémonie de l’oligarchie Tutsi-Hima au Rwanda et en Ouganda. Il est conscient qu’il a échappé à plusieurs tentatives d’empoisonnement de ses ennemis internes et externes, notamment James Nziza, le chef de la direction de renseignement militaire rwandaise. Olenga se complait peut-être du pacte avec Kabila mais il oublie qu’il y a eu un précédent dans l’histoire de la RDC entre Mobutu et le tigre Mahele qui s’est achevé par l’élimination physique du serviteur du ‘Prince‘ de Kawele. Mais à l’instar de Numbi, lorsque Olengadeviendra trop puissant et encombrant au point de représenter une alternative à Kabila aux yeux des maîtres du monde, Kabila et ses parrains régionaux n’hésiteront pas à s’en débarrasser subtilement. C’est à ce moment qu’il aura des pleurs et des grincements des dents. Hélas, le coq aura déjà chanté pour lui à trois reprises. Que celui qui a les oreilles pour entendre qu’il entende le message prospectif de DESC.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu – Exclusivité DESC


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