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dimanche 21 septembre 2014

Lettre ouverte à Monsieur Léon Kengo wa Dondo, Président du Sénat de la R.D.C.

Tamufu Makondele apollinaire [amm216@hotmail.com] 18/09/2014 16:28:13

Le Dr Bamba di Lelo a bien parlé: "Et pourtant, certains d’entre nous, ayant fait leurs études à l’étranger, et qui côtoient Joseph Kabila à divers échelons, par concours des circonstances, semblent déjà, de manière inconsciente, bien que délibérée, faire payer au peuple congolais innocent, à titre de revanche, les moments de souffrance et éventuelles crises qu’ils ont dû affronter, très souvent, pendant la saison insupportable d’hiver givrant." Parmi ces Congolais qui ont étudié et travaillé à l’étranger et, qui à côté de Joseph Hyppolite Kabila ont confisqué tous les droits élémentaires des Congolais, nous citerons Messieurs Evariste Boshab et Lambert Mende. Ces deux citoyens de triste mémoire ne défendent Joseph Hyppolite Kabila que pour préserver leurs propres intérêts. Evariste Boshab tient à tout prix que Joseph Hyppolite reste président à vie du Congo, parce qu’il sait que lorsque son mentor ne sera plus au pouvoir il sera rattrapé par les crimes économiques qu’il a commis au Congo: affaire de 32.000.000 de dollars américains que le gouvernement du Congo Brazzaville a payé à la SNEL. Evariste Boshab a détourné cet argent en sa qualité d’intouchable de la kabilie. Mende, ce Congolais plein d’intelligence est appelé à rejoindre le rang de la majorité des Congolais qui aspirent à l’alternance politique en 2016 avec le départ définitif du pouvoir de Joseph Hypollite Kanambe. Que Mende, porte parole de Joseph Hyppolite Kanambe mette son savoir à la disposition de la Nation et Non à un président qui est arrivé à terme de ses deux mandats frauduleux. Nous invitons donc Evariste Boshab et Mende de suivre l’exemple de Kengo en dénonçant leur idée macabre de modifier la constitution.

Jo. Bongos [jo.bongos@msn.com] 18/09/2014 17:56:52

Je propose qu’on allume des cierges, que chaque congolais récite 100 fois ‘’Notre Père’’, que les plus courageux d’entre nous fassent le voyage à Lourdes pendant que d’autres prendront la route de Saint Jacques de Compostelle … pour que les déclarations de Papa Kengo ne restent pas simplement du fumage de cabri épicé.

Jo Bongos
Kolomboka [kolomboka@yahoo.fr] 18/09/2014 18:45:25
A Bamba di Lelo,

Merci infiniment, pour le caractère réfléchi de votre lettre ouverte, à l’adresse de Monsieur Léon Kengo wa Dondo. J’espère pour ma part, que ce dernier ira au bout de sa logique,qui consiste à empêcher Joseph Kabila et sa clique de personnalités, sans foi ni loi, de ne surtout pas, porter modification insensée, aux prescrits de la loi fondamentale congolaise.Pour la simple raison, qu’il n’y a aucune urgence, ni opportunité spécifique. Kabila doit retenir, la leçon d’un certain Samuel Do, qui par entêtement a fini par rejoindre Lucifer, sans son consentement préalable.

A bon entendeur salut !

Kolomboka
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9274
Lettre ouverte à Monsieur Léon Kengo wa Dondo, Président du Sénat de la R.D.C.

Bamba-di-Lelo 


Monsieur le Président,

Je tiens, en ce jour, à vous rappeler que le peuple congolais dans sa grande majorité, vous félicite pour le contenu décisif de votre discours politique du 15 septembre 2014 devant les corps constitués et les représentants du corps diplomatique.

Concrètement, vous assurez, avec clarté, qu’aucune modification constitutionnelle ne peut être envisagée, en dépit des tentatives de tous les tenants du pouvoir kabiliste.

En effet, je vous certifie que, le peuple congolais, dans sa grande majorité, méprise, pour divers méfaits, Joseph Kabila qui incarne le calvaire et cristallise aujourd’hui, toutes les frustrations. Et le peuple congolais, hormis les opportunistes et les opposants alimentaires, est mal à l’aise de se retrouver en face d’un président de la République qui arrête et brime les opposants politiques qui manifestent l’indépendance de leur opinion, souvent contraire à celle des tenants du pouvoir. C’est ainsi qu’on a hâte à le voir quitter le pouvoir, définitivement, à la fin de son mandat en décembre 2016. Et pourquoi pas avant ?

Mieux vaut tard que jamais, dit-on. C’est, en effet, par le propos décidé de votre brillant discours de la rentrée parlementaire que vous proposez, courageusement, de mettre fin aux velléités des spéculateurs de la révision de la Constitution, et que vous les avez mis en garde, de ne pas toucher aux articles verrouillés de celle-ci, ainsi que de ne surtout pas rédiger une nouvelle Constitution, en remplacement, de celle qui régit le pays actuellement, qui constitue, de toute évidence, le pilier et le socle de paix, de cohésion nationale et de la stabilité politique indispensable à la survie et à la pérennité de l’Etat congolais.

C’est pourquoi, fort de votre sagesse, et en vertu de l’article 64, de la loi fondamentale, je vous encourage à persévérer dans la même direction, car, en vous entendant, ce 15 septembre 2014, le peuple congolais, toute tendance confondue, a redécouvert en vous, l’homme de la rigueur, que vous fûtes. Un mythe de tous les temps, craint de partout, et par lequel vous reflétiez l’autorité en elle-même !

Raison de plus de croire, que Léon Kengo wa Dondo, demeure égal à lui-même, insaisissable à bien des égards, et personnage capable de donner un authentique sens, dans ce pays qui a vu naître chacun de nous, malheureusement trahi par ses propres fils, toujours à la recherche du bonheur individuel. Et pourtant, certains d’entre nous, ayant fait leurs études à l’étranger, et qui côtoient Joseph Kabila à divers échelons, par concours des circonstances, semblent déjà, de manière inconsciente, bien que délibérée, faire payer au peuple congolais innocent, à titre de revanche, les moments de souffrance et éventuelles crises qu’ils ont dû affronter, très souvent, pendant la saison insupportable d’hiver givrant.

Bref, je reste sensible au discours de Monsieur le Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, et lui assure que pour son bon sens, qui marque sensiblement la volonté légitime du peuple congolais, son nom restera inscrit à jamais, en lettres d’or, dans les annales de la République !

Bamba di Lelo

Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.mail : jbadil@hotmail.be

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