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dimanche 21 septembre 2014

RDC : appel au départ de Kabila, le gouvernement répond à l’Église catholique

Mende, Un confusionniste, il dit une chose et son contraire à la fois. Il dit une chose le matin et le soir il nie et dit une autre. Il sait déformer les propos de ses adversaires à son avantage et désorienter l’opinion. Un hypocrite-parasite, il montre à Kabila qu’il l’aime, alors qu’en réalité il l’utilise en l’impressionnant avec des vielles rhétoriques pour continuer à survivre en politique. Il expose le pays au péril en s’attaquant à tout le monde même aux diplomates et chefs d’Etats Étrangers.














Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, a répondu jeudi au message des évêques du pays qui ont réitéré leur appel au départ en 2016 du président Kabila.
C’est un nouvel épisode du combat que se livrent à distance le gouvernement congolais (RDC) et l’église catholique locale. Lambert Mende, ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, accuse les prélats d’être à la solde de « maîtres à penser occidentaux », dénonçant au passage leur opposition à tout projet qui aiderait le président Joseph Kabila à se représenter en 2016.
En visite à Rome dans le cadre d’une visite quinquennale au Pape, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avait insisté dimanche, dans un message à l’attention des fidèles et du gouvernement, sur le maintien en l’état de l’article 220. Cette disposition interdit la modification de la Constitution qui permettrait à Joseph Kabila d’être candidat à sa succession en 2016.
« La question de la modification de la Constitution n’est pas pour l’instant pas à l’ordre du jour », selon Lambert Mende qui précise toutefois qu’en démocratie tout peut être discuté, y compris les dispositions verrouillées dans la loi fondamentale.
Le porte-parole insiste enfin sur la nécessité de poser, le moment venu, la question au peuple par un référendum.

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