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mercredi 12 novembre 2014

Procès Mamadou Ndala :













































L’avocat du principal accusé Birocho Kossi Nzanzu « proposé à la peine de mort » dans le procès à Beni (Nord-Kivu) des assassins présumés du colonel Mamadou Ndala, a reproché lundi 10 novembre 2014 au Ministère public le fait de n’avoir « pas aidé la Cour à savoir qui a tué le colonel Mamadou », affirmant qu’« il n’y a aucun élément de preuve ».
« Maître Augustin Chishambo réclame la comparution d’un agent de la Monusco, qui était cité par l’ancien chauffeur du colonel Mamadou Ndala de l’avoir amené sur le lieu du crime, et sollicite que les survivants de cet attentat comparaissent à la Cour », rapporte Radio Kivu 1.
L’avocat, qui « pense à Moussa Dialo, un agent de la Monusco +car c’est lui le premier qui a vu le colonel Mamadou Ndala mourir+, reproche au Ministère public de l’avoir seulement écouté à l’Auditorat ».
Vendredi 07 novembre 2014, le Ministère public représenté par l’Avocat général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Timothée Mukutu, a requis « la peine de mort pour participation à un mouvement insurrectionnel ADF, en lui fournissant des munitions, uniformes et insignes de grades ».
« Il a aussi ajouté le fait que le colonel Birocho a monté l’affaire du carburant du colonel Mamadou Ndala, sachant que le général Lucien Bahuma l’avait instruit de rester à Eringeti et de ne pas sortir suite aux obligations du travail. Le colonel Birocho avait ainsi géré le temps et les habitudes du colonel Mamadou afin que le commando ADF soit prêt pour le tuer », rapporte Radio Kivu 1.
Un élément ADF/NALU décrit le plan de l’assassinat de Mamadou Ndala
Selon Radio Kivu 1 qui couvre le procès des assassins présumés du colonel Mamadou Ndala tué le 02 janvier 2014 à Ngadi (à 10 Km de Beni), « des témoins continuent de se succéder à la tribune du 8 Mars à Béni afin de donner chacun sa version des faits ».
« Le tout dernier est cet élément ADF/NALU qui avait réussi à s’infiltrer chez le général Lucien Bahuma avec l’aide d’un officier des FARDC, le colonel Birocho Nzanzu Kossi », rapporte-t-elle donnant les détails ci-après.
« L’Etat-major des rebelles ADF/NALU s’était réuni pour la première fois le 17 décembre 2013 pour identifier les tombeurs du M23 qui allaient les attaquer eux aussi. Ils ont envoyé 7000 USD avec une femme au colonel Birocho pour la communication et surveillance des mouvements du célèbre Colonel Mamadou Ndala.
Des espions sont venus jusques dans la ville de Beni pour surveiller ledit colonel et vérifier si toutes les informations qu’il envoyait au commandant ADF/NALU CCO-FEZA étaient correctes.
Pour préparer l’attentat contre le colonel Mamadou Ndala, le 2 janvier 2014, l’Etat-major des ADF/NALU avait envoyé et placé plusieurs hommes sur la route entre Beni et Mbau. Le rebelle appelé Kasimu était chargé de tirer sur la jeep du colonel Mamadou.
Au quartier Boikene dans la ville de Beni, trois ADF/NALU étaient en position. A Ngadi : sept attaquants. En face de la Monusco, vers Mavivi : trois autres rebelles pour barrer toute contre attaque FARDC.
D’autres collabos étaient au téléphone pour donner les précisions sur le déplacement et l’arrivée de la Jeep. Après l’opération réussie ce 2 janvier 2014, l’Etat-major des ADF/NALU a envoyé 27.000 USD au colonel Birocho Nzanzu Kossi ».

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