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lundi 17 février 2014

L’Opposition républicaine confie son sort à Léon Kengo wa Dondo, son autorité morale


L’Opposition républicaine confie son sort à Léon Kengo wa Dondo, son autorité morale
  
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5869:l-opposition-republicaine-confie-son-sort-a-leon-kengo-wa-dondo-son-autorite-morale&catid=85:a-la-une&Itemid=472

L’Opposition politique se recentre

Des partis et regroupements de l’Opposition ont décidé de se regrouper depuis le 14 février 2014, jour de la Saint Valentin, au sein d’un méga-regroupement politique, dénommé « Opposition républicaine ». C’est Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et président de l’UFC (Union des forces du changement), qui en incarne l’autorité morale. Cette nouvelle plate-forme entend faire valoir ses droits dans la formation de ce qui sera le gouvernement de cohésion nationale.

La formation d’un gouvernement de cohésion nationale reste toujours à l’ordre du jour. Preuve que les choses se précisent et s’accélèrent même sur ce dossier, l’Opposition politique – en tout cas un bon échantillon – a décidé de se retrouver dans un méga-regroupement politique, dénommé « Opposition républicaine ».

C’est à travers cette nouvelle plate-forme que l’Opposition entend désormais faire valoir ses droits. C’est le 14 février 2014, jour de la Saint Valentin, que les regroupements politiques ayant pris part aux Concertations nationales du Palais du peuple du 5 septembre au 7 octobre 2013 à Kinshasa ont « décidé dans l’intérêt supérieur de la Nation de créer un méga-regroupement politique de l’Opposition politique, dénommé +Opposition républicaine+, aux fins d’unir nos efforts pour l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit en République démocratique du Congo, dans le cadre d’un processus permanent de cohésion nationale ».

Preuve des ambitions qui animent leurs fondateurs, cette plate-forme qui se présente déjà comme un « méga-regroupement » politique s’est doté de trois organes. Le premier organe, c’est celui qu’incarne désormais Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et président de l’Union des forces du changement (UFC), en tant qu’autorité morale de l’Opposition républicaine.
Le deuxième organe est son Conseil national, alors que la coordination en est le troisième. 

C’est avec cette architecture que l’Opposition républicaine pense conquérir de l’espace dans le microcosme politique congolais, fort de l’appui dont elle jouit de la part des partis et regroupements politiques qui la composent. De cette manière, l’Opposition républicaine s’est fixé l’ambition de se présenter en véritable interlocuteur de la Majorité présidentielle. Par conséquent, elle entend jouer pleinement son rôle dans la marche de la vie nationale.

Elle devait en principe bénéficier de l’estime et de la notoriété de son autorité morale. Ce n’est donc pas pour rien que tous les partis et regroupements signataires de l’acte constitutif de l’Opposition républicaine ont porté leur dévolu sur Léon Kengo.

Mais, dans la dynamique de la formation d’un gouvernement de cohésion nationale, la création de ce méga-regroupement obéit aussi à ce schéma.
Même si d’autres partis de l’Opposition tels que le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, et le Fonus de Joseph Olenghankoy n’ont pas formellement, selon certaines indiscrétions, adhéré à cette nouvelle plate-forme, il n’est pas exclu que ses rangs s’agrandissent dans les tout prochains jours. Des alliances sont d’ores et déjà attendues pour élargir davantage le cercle.

L’objectif étant, selon les fondateurs de cette nouvelle plate-forme, de regrouper le plus des partis de l’Opposition pour servir d’un véritable contrepoids face à la Majorité présidentielle.

La formation du gouvernement de cohésion nationale sera le premier test auquel va se soumettre l’Opposition républicaine se rendre compte de son poids politique en République démocratique du Congo. Ce qui devait lui permettre de jeter les bases pour les prochaines échéances de 2016."




Feuille de route 2013-2016 :


 CENI, Jean-Claude Vuemba dénonce le complot anticonstitutionnel ! 

° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=1729&rubrique=POLITIQUE

Le débat suscité par l’Abbé-Président de la CENI, le jeudi 30 janvier dernier à l’Assemblée nationale, avec sa feuille de route électorale 2013-2016, devient de plus en plus houleux. Depuis, les réactions fusent de partout. La dernière en date, c’est celle de l’Honorable Vuemba Jean-Claude, Président du MPCR.

 Pour lui, au lieu de se concentrer sur ses tâches prioritaires, la CENI, re-présidée par l’Abbé Apollinaire Malumalu, tient, à tout prix, comme en 2010, à la modification des modes de scrutin, avec la curieuse révision de certains articles de la Constitution du 18 Février 2006. En l’occurrence, l’article 197 de la Constitution, révisée le 10 Janvier 2011 par la suppression du second tour de l’élection présidentielle du 11 novembre de la même année, qui stipule que «les élections provinciales sont organisées au suffrage universel direct. Voilà que, pour d’obscures raisons, la CENI veut faire élire les Députés provinciaux par un corps électoral restreint. 

L’élu de Kasangulu dénonçant ce qu’il qualifie de ‘’complot anticonstitutionnel’’ qui vise à priver le peuple congolais de l’acquis démocratique du challenge 2006, illustré par l’élection exemplaire et nécessaire des Députés provinciaux au suffrage universel direct, se dresse résolument  contre la modification continue de la Constitution qui, prévient-il, va progressivement vider toute sa substance juridique et la transformer en une feuille morte dans un forum. 

En clair, Vuemba Jean-Claude réclame le respect de la Constitution en vigueur et exige l’organisation successive de  quatre scrutins universels directs,  avant la fin de l’année 2016, pour désigner les Elus locaux, les Députés provinciaux, les Députés nationaux et surtout,  le futur  Président de la République. Pragmatique, le Président du MPCR exige que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année prochaine, 2015. 

Avec comme double avantage, l’économie des ressources administratives, financières et logistiques d’abord et, ensuite, la solution en rapport avec le  dysfonctionnement institutionnel majeur observé  au niveau législatif (Sénat) et provincial (Gouvernorats).

Ci-après, la libre opinion de l’Honorable Jean-Claude Vuemba au sujet du processus électoral 2014-2015.  

A propos du processus électoral 2014 – 2015 (CENI)(...)

Le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, réclame le respect strict de la Constitution (Articles 197 et 220).
La Constitution d’un pays constitue la loi fondamentale à laquelle, tout citoyen est soumis pour l’établissement d’un Etat de droit. Et celui-ci, à ne pas confondre avec un Etat néo patrimonial ou éthnocratique, repose sur trois piliers. Le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Le quatrième pilier étant bien entendu la Presse, jouissant de l’exercice de la liberté de l’expression dans la société démocratique.

L’expérience politique partout au monde démontre qu’il ne peut y avoir des avancées démocratiques durables sans un respect strict de la Constitution, des échéances électorales, du nombre et de la durée des mandats (Article 220). La Communauté Internationale devrait conditionner son soutien au processus électoral 2014 – 2016, élaboré par la CENI, au respect desdits principes universels.

Or, au lieu de se concentrer sur ses tâches prioritaires, la CENI, représidée par l’Abbé Apollinaire Malu Malu aujourd’hui tient à tout prix, comme en 2010, « à la modification des modes de scrutin avec la curieuse révision de certains articles de la Constitution du 18 Février 2006 » (sic). En l’occurrence, l’article 197 de la Constitution, révisée le 10 Janvier 2011 par la suppression du second tour des élections présidentielles du 11 Novembre de la même année, stipule que « les élections provinciales sont organisées au suffrage universel direct », la CENI prétend, pour d’obscures raisons, « faire élire les Députés provinciaux par un corps électoral restreint ».

Du coup, ce complot anticonstitutionnel vise à priver le peuple congolais de l’acquis démocratique du challenge 2006 illustré par l’élection exemplaire et nécessaire des Députés provinciaux au suffrage universel direct. Autrement dit, les électeurs votent directement et librement pour les Elus des Assemblée Provinciales. Or, la modification continue de la Constitution va progressivement vider toute sa substance juridique et la transformer en une feuille morte dans un forum.

Concrètement, le MPCR réclame le respect de la Constitution en vigueur et exige l’organisation successive des quatre scrutins universels directs avant la fin de l’année 2016, pour désigner les Elus locaux, les Députés provinciaux, les Députés nationaux et surtout le Président de la République. Car, l’actuel en fonction, Elu en 2006 et réélu en 2011, sera à terme échu après deux mandats de cinq ans, c’est-à-dire renouvelable une seule fois. Parvenu au pouvoir en 2001, il totalisera quinze ans de pouvoir en 2016. Donc trois mandats successifs de cinq ans !

Cette proposition nationaliste, patriotique et judicieuse devra amener la CENI à économiser les ressources financières lui dévolues par le Parlement, à diminuer les convocations de l’électorat et les contraintes logistiques par les recours indispensables des regroupements des scrutins. Exigeons donc que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année prochaine, 2015. Avec comme double avantage l’économie des ressources administratives, financières et logistiques d’abord et ensuite, la solution au disfonctionnement institutionnel majeur observés au niveau législatif (Sénat) et provincial (Gouvernorats).

C’est ainsi que la CENI disposera du temps voulu, avec un tel calendrier objectif, pour organiser l’élection indirecte des Sénateurs et des Gouverneurs par les Députés provinciaux élus avant Novembre 2015, sans pour autant recourir à la modification incompréhensible de la Constitution. Par ailleurs, la CENI est appelée à revoir et fiabiliser le fichier électoral en vue d’une réussite de l’ensemble du processus 2014 – 2016. Car, à l’Opposition parlementaire, on croit mordicus que « cette opération préalable permettra au processus en cours de disposer d’une liste actualisée des électeurs comprenant les omis ainsi que les électeurs réorientés mais aussi les Citoyens ayant accédé à la majorité depuis la tenue des dernières élections en 2011 et qui ne figurent donc pas sur les listes actuelles de la CENI, la NEO-CEI ».

En outre, l’exercice de remise à jour desdites données de base devra s’étendre jusqu’à la cartographie opérationnelle des sites de vote, des entités de base, des groupements ainsi que des démembrements de la CENI. Cette procédure permettra d’améliorer sensiblement la qualité de l’offre électoral en République Démocratique du Congo, un pays post-conflit et fragile, et de faciliter la convocation unique de l’électorat pour des élections combinées.

Dans le cas contraire, l’Opposition institutionnelle et extra-institutionnelle ne se sent pas liée par la signature du code de bonne conduite que l’Abbé Apollinaire Malu Malu doit signer lui-même avant l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes. A défaut, nous allons revivre les débâcles électorales de 2006 et de 2011 avec les graves divisions qu’elles ont engendrées. Seul l’esprit de consensus qui a prévalu au sein de la classe politique et du Parlement a heureusement permis le vote de la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la CENI ainsi que la désignation, en Juin 2013 de ses nouveaux animateurs.

En définitive, le MPCR, un Parti d’avant-garde, dit non à la fraude électorale, à la tronçonneuse de la corruption, donc à l’achat des consciences dans la classe politique toutes tendances confondues. L’Opposition parlementaire lutte pour le rétablissement des Institutions Républicaines et légitimes par le recours au vote intégral et populaire. Car, la démocratie, avait dit Abraham Lincoln, un ancien Président des Etats-Unis d’Amérique, consiste à la mise en place de pouvoir du peuple (vote), par le peuple (élus) et pour le peuple (bien être). Le développement de la République Démocratique du Congo, un pays géostratégique en Afrique, nécessite donc une démocratie participative et non censitaire au profit de la démocrature et de l’oligarchie tant décriées au 20è siècle.

A bon entendeur ! Salut !
Fait à Kinshasa, le 13 Février 2014
Jean Claude VUEMBA LUZAMBA
Député National"

LES NOUVELLES AMAZONES DU CONGO:

 Dans l'enfer que vit la République Démocratique du Congo, des femmes ont choisi de prendre les armes.

En République Démocratique du Congo, plus précisément au Nord-Kivu, pour les femmes, seuls deux statuts semblent possibles : victime ou bourreau.
500 000 femmes violées. Certaines sont diplômées, d’autres analphabètes. Certaines ont rejoint le camp de l’armée officielle, d’autres ont choisi les groupes rebelles. 
En République Démocratique du Congo, les conflits perdurent depuis 20 ans. L’or, les diamants, le coltan, autant de richesses qui suscitent la convoitise et entretiennent le chaos. Dans cet enfer, des femmes ont choisi de prendre les armes. Quelles sont leurs motivations ? Stéphanie Lamorré a partagé leur quotidien. 


Réalisatrice et documentariste, Stéphanie Lamorré couvre tous les conflits du globe. Chacun de ses films témoigne d’une prise de risque et d’un engagement, pour montrer ce que l’on voit rarement à la télévision. En 2013, le jury du Festival international du Grand Reportage d’Actualité et du documentaire de société (FIGRA) lui décerne le prix Olivier Quemener pour son film "Bahreïn, plongée dans un pays interdit". En 2012, ARTE diffuse un documentaire exceptionnel, "L.A : Gang de femmes" où elle s’immerge dans le quotidien de jeunes femmes qui mènent, au sein de gangs, une guérilla urbaine sans trêve.





http://www.arte.tv/guide/fr/030273-455/arte-reportage




LES NOUVELLES AMAZONES DU CONGO Dans l'enfer que vit la République Démocratique du Congo, des femmes ont choisi de prendre les armes. Quelles sont leurs motivations ? EUROPORTRAITS - L'EUROPE AU QUOTIDIEN Portraits d'un Espagnol et d'une Italienne. BRÉSIL : LES NINJAS DE L'INFO Face aux violences policières, les manifestants ont une nouvelle arme : leur téléphone portable.

Les nouvelles amazones du Congo
Elles s'appellent Salomé, Clarisse, Séraphine… Toutes sont des femmes, toutes sont des combattantes. En République Démocratique du Congo, plus précisément au Nord-Kivu, pour elles, seuls deux statuts semblent possibles : victime ou bourreau.
500 000 femmes violées. Certaines sont diplômées, d'autres analphabètes. Certaines ont rejoint le camp de l'armée officielle, d'autres ont choisi les groupes rebelles.
En République Démocratique du Congo, les conflits perdurent depuis 20 ans. L'or, les diamants, le coltan, autant de richesses qui suscitent la convoitise et entretiennent le chaos.
Dans cet enfer, des femmes ont choisi de prendre les armes. Quelles sont leurs motivations ?

 Stéphanie Lamorré a partagé leur quotidien.