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lundi 17 mars 2014

Le prochain Kingakati attise le suspense : Kabila convoque les ultimes consultations

7sur7 | Le Plus grand site d'info en RDCongo

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Le prochain Kingakati attise le suspense : Kabila convoque les ultimes consultations



Selon plusieurs sources contactées le week-end, la rencontre prévue dimanche mais finalement renvoyée mercredi 19 mars dans la ferme présidentielle de la banlieue Est de Kinshasa est destinée à une importante communication concernant le gouvernement de cohésion nationale.
Face à Barbara Nzimbi, cette journaliste de Congo Web entrée en contact avec lui pour arracher certaines informations sur les dossiers de l’actualité RD-congolaise, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias, chargé de Relations avec le Parlement et de la Nouvelle citoyenneté, a évoqué les consultations en cours initiées par le chef de l’Etat Joseph Kabila, soulignant que le nouveau gouvernement sera bientôt mis en place. Comme lui, plusieurs sources jointes le week-end à Kinshasa ont confirmé cette imminence sans être précises sur la date. Elles ont cependant indiqué qu’une rencontre, prévue dimanche 16 mais finalement reprogrammée mercredi 19 mars dans la ferme présidentielle de la banlieue Est de Kinshasa, est destinée à une importante communication du Président de la République concernant le gouvernement de cohésion nationale. Mende a également parlé de la provocation ou la distraction de l’Opposition en ce qui concerne le débat sur la fin du mandat présidentiel. Contrairement à ses précédentes prestations dans les médias nationaux et internationaux, le porte- parole du gouvernement s’est abstenu de parler du départ de Kabila en 2016 estimant que le moment d’en parler n’est pas encore arrivé car on est encore en 2014. La Majorité se coache. Elle n’avait pas besoin de suivre les errements de l’Opposition. Au chapitre des élections, il a fait savoir que l’Abbé Malumalu a présenté deux hypothèses et il ne comprend pas pourquoi la classe politique critique seulement la seule hypothèse liée au suffrage indirect et se tait sur celle liée à la prolongation des élections.

La mise en place du nouveau gouvernement voulu de cohésion nationale au sein duquel prendront part les délégués des composantes ayant participé aux Concertations nationales à Kinshasa sera bientôt réalisée. Information donnée par Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement au cours de l’émission Regard Sur... diffusée sur les antennes de Congo Web TV le vendredi et samedi dernier ainsi que sur la RTNC le samedi 15 et le dimanche 16 mars 2014, et confirmée par plusieurs sources contactées le même week-end dans la capitale RD-congolaise. Selon Mende, si la mise en place de ce gouvernement tarde encore, c’est parce que Joseph Kabila, Président de la République est en train de consulter ses troupes. Normal quand on sait que la Majorité présidentielle -MP- étant une majorité de coalition, avant toute prise de décision importante, l’autorité morale de la MP, Joseph Kabila, a toujours réuni ses troupes dans sa ferme de Kingakati pour mettre les points sur les i. Kingakati où les chefs de partis et autres députés membres de la MP conviés dimanche devraient patienter jusque mercredi 19 mars annoncé comme le jour du rendez-vous avec l’autorité morale.

Kengo aligne ses hommes

On parle d’ultimes consultations. Si l’ordre du jour n’est pas connu d’avance, certaines sources évoquent une «importante communication de Kabila relative au gouvernement de cohésion nationale». Ça spécule fort donc fort au sujet de cette équipe... et de son principal animateur. Le prochain Kingakati fait planer le suspense alors que Kabila, seul maître du jeu, connait quel personnage trônera à la Primature. Il le connait assurément. Il a une idée de lui. Il a une idée sur lui. Il n’a pas besoin de relire la Constitution qui fixe les règles du jeu. «Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci...», stipule la première partie de l’alinéa de l’article 78 de la Constitution avant de poursuivre, à l’alinéa 2: «Si une telle majorité n ‘existe pas, le Présidé ni de la République confie une mission d ‘information à une personnalité en vue d ‘identifier une coalition». Voici que l’Opposition, celle qui a pris part aux Concertations, entend avoir voix au chapitre et réclame, elle aussi, la Primature. Sans blague. Des sources ont confié que Kengo et sa troupe ont déposé leur liste des Primaturables.
Trois noms y figurent: José Makila, Equateur, le plus fort des suivistes de Kengo avec ses 4 députés; Michel Bongongo, le fidèle lieutenant du président du sénat, boudé chez lui à Bikoro, et Florentin Mokonda, sénateur, co-leader d’un parti ayant un petit siège à l’Assemblée nationale. Mais qui veut tromper qui? Pareille légion mérite-t-elle de rafler la Primature, la direction du gouvernement à une Majorité clairement identifiée et que rien, même la guerre du M23, n’a pu désintégrer? Voici que le moment de grands enjeux arrive en trombe avec les questions explosives inscrites à l’ordre du jour. Entres autres la feuille de route de la CENI, le gouvernement de cohésion nationale, la révision de la loi électorale... Autant de questions qui cadrent avec les exigences du moment. Autant de questions qui nécessitent une cohésion sans faille dans les rangs d’une Majorité soucieuse de consolider la démocratie et ses positions face une Opposition constamment aux aguets et prête à donner le coup fatal. De ce point de vue, les consultations s’imposent. Faut-il faire cadeau à l’Opposition au nom de la cohésion nationale en violation de la Constitution? Devrait-on solidariser avec une Opposition à la recherche d’une situation propice à un climat de collusion nationale en vue de mieux saper les avancées actuelles? La réponse est évidente: c’est non! Dans ce cas, la Majorité a l’initiative.

Mais attention aux erreurs de casting. L’essentiel ne doit et ne peut être sacrifié au profit des intérêts égoïstes dans un pays où est considérée comme politique toute personnalité qui distribue l’argent, l’argent public au premier venu. Les critiques positives du FMI et, les dernières, de la BAD, en disent long sur l’importance de la gestion du virage!

Haro sur les errements de l’Opposition

Concernant justement l’organisation des élections et surtout la feuille de route élaborée par le Bureau de la Centrale électorale, Mende s’est étonné de constater que l’Abbé Malumalu est mal compris par l’Opposition, animée, selon lui, de mauvaise foi. «L‘abbé Malumalu a fait deux propositions

I ‘Assemblée nationale. L‘une sur l‘organisation des élections indirectes et l‘autre sur la prolongation du délai électoral qui pourrait s ‘étendre jusqu‘en 2017», rappelle le spokesman du gouvernement tout en regrettant que l’Opposition seulement la proposition en rapport avec l’organisation des scrutins indirects sans dire un mot sur l’autre proposition liée à la prolongation. Pure distraction ou provocation de la part de l’Opposition. Comme celle concernant la fin du mandat présidentiel.

Là-dessus, contrairement à ses précédentes sorties médiatiques où il affirmait haut et fort que Kabila partira en 2016, Mende a préféré jouer à la prudence, estimant qu’il ne peut pas se lancer dans ce débat qui, à ses yeux, constitue une distraction. Avec raison. La Majorité comme son chef ne sont pas tenus de se prononcer sur la fin du mandat alors qu’ils doivent plutôt travailler et travailler dur pour donner un contenu, du bon contenu à ce même mandat. Ils sont plus que tenus par le résultat.

Les indications sur terrain doivent les pousser à poursuivre sur cette lancée, moyennant quelques retouches. Se mettre sur l’offensive, c’est ouvrir la voie à une excitation permanente de la part de l’Opposition, c’est la suivre dans ses errements. «Nous sommes encore en 2014. Il y a beaucoup de choses importantes à faire pour notre peuple. Nous ne pouvons pas tomber dans le piège de ceux qui nous provoquent. Attendons 2016», a-t-il dit. Bravo! Ça prouve que sur ce point précis, la Majorité a compris qu’elle doit parler un il dit. Défenseur acharné du Régime, Mende u laissé entendre que ce n’est pas à lui de savoir s’il sera maintenu ou pas au poste de ministre des Médias et porte-parole du gouvernement. «Posez cette question au Président de la République. Quant à moi, je serais prêt à servir le pays partout où je serais appelé à servir Pourquoi pas récupérer mon poste de député à l’Assemblée nationale», a-t-il martelé.

S’agissant du cas Kamerhe, Mende a fait savoir que celui-ci mérite le respect au regard des fonctions qu’il a assumées dans ce pays. «Mais concernant la maison, il lui a été demandé de sortir parce qu‘il a mis 4 ans à quitter cette villa appartenant au Ministère des Médias dont il a été ministre», a-t-il déclaré, accusant son prédécesseur de mauvaise foi. Mende a le même sentiment vis-à-vis des troubles créés à Bukavu lors de la caravane de paix initiée par le patron de l’UNC. Il ne s’empêche Mende de charger Kamerhe qu’il pointe du doigt pour «avoir provoqué des troubles en s ‘attaquant aux policiers dont une vingtaine d’entre ont été blessés et sont admis jusqu‘ici à l‘hôpital à Bukavu». Voilà qui contredit la version de Kamerhe selon laquelle les services de l’ordre l’ont attaqué pour l’empêcher de parler aux populations... Mende a également évoqué la révision de la Constitution et s’est dit étonné que l’UDPS se prononce sur les élections de 2016 avant l’heure. Selon lui, l’UDPS n’a jamais salué les efforts du gouvernement Kabila et le sort à réserver aux élections ne dépend pas de Malumalu mais du législateur.

Octave MUKENDI/ Achille KADIMA MULAMBA

http://7sur7.cd/index.php/8-infos/2761-le-prochain-kingakati-attise-le-suspense-kabila-convoque-les-ultimes-consultations#.UydYfRB5NDw

Malumalu complote avec la majorité


Malumalu complote avec la majorité




L’abbé Apollinaire Malumalu travaille pour une cause, celle de Joseph Kabila et son camp. La preuve en a été apportée avec sa présence, la semaine dernière, à une “réunion stratégique” de la majorité, selon des sources kabilistes dignes de foi.
La réunion a tourné autour de la question de savoir qu’est-ce qui passera en 2016. Et c’est Edouard Mokolo wa Pombo qui l’a posée directement au président de la CENI. Pas de réponse claire de l’abbé de Beni-Butembo qui a ironisé pour dire que si la Russie nous attaquait dans l’entre-temps, une image tirée de l’occupation russe en Crimée pour insinuer que tout peut arriver. Des députés de la majorité ont participé à ces discussions. “Ils ont été sensibilisés pour faire passer le scrutin indirect avec sa conséquence inévitable d’une révision de la Constitution”, ont rapporté les sources. Dans la ligne droite du schéma de prolonger sans toucher à l’intangible article 220. Les mêmes sources révèlent que le scrutin indirect constitue une brèche. Une fois ouverte, le pouvoir en profitera pour changer l’actuel régime parlementaire en un présidentialisme avec la création d’un poste de vice- président de la République. “De la sorte, Kabila ne sera plus liée par la limitation de mandat sous prétexte d’un nouveau contexte juridico- constitutionnel”, affirment les mêmes dignitaires kabilistes.
A prendre en compte ces révélations, les garanties de Lambert Mende sur TV5 ne sont que des lénifiants. D’ailleurs, invité par la Radio Okapi pour débattre de ces mêmes garanties, au lendemain de sortie médiatique, Mende s’est excusé à 30 minutes de l’émission pour se faire remplacer par Alain Atundu Liongo. Pourquoi avoir fui si ses déclarations étaient de bonne foi.
 paul muland



L'opposant Martin Fayulu passé à tabac par la police dans la commune de Ndjili




L'opposant Martin Fayulu passé à tabac par la police dans la commune de Ndjili











(KINSHASA)- L'opposant Martin Fayulu a été roué des coups par des  éléments de la police à la place Ndjili saint Thérèse alors qu'il  était en pleine récolte de signature pour sa pétition ''Malu Malu  dégage de la commission électorale nationale indépendante''.
''Nous  avons été roué des coups par des éléments de la police sous  l'instigation d'un certain colonel Thierry kasongo. C'est lui qui - Masquer le texte des messages précédents -  était venu sur place. Il nous a demandé pourquoi on ne fait pas signer  la pétition au bureau et je lui ai dit que l'opération se passe dans  la rue. Quelques temps après, les policiers sont venus nous arracher  tous les documents'', a dénoncé le coordonnateur des Forces acquises  au changement et président de l'Ecidé. Fayulu et ses hommes ont vu les  papiers contenant 2400 signatures être arrachées. L'opposant ne  s'avoue pas vaincu et promet de poursuivre en justice le colonel  Thierry  Kasongo. ''Nous avons décidé de poursuivre en justice le  colonel Thierry Kasongo, le responsable de cette action brutale contre  moi et tous nos membres'', a ajouté Martin Fayulu. Il a promis de  saisir par une motion l'assemblée nationale pour dénoncer  l'acharnement du pouvoir contre cette opération constitutionnellement  reconnue. Au total, la plateforme '' Sauvons le Congo'' a déjà récolté  30 mille signatures. L'opération continue malgré les intimidations du  pouvoir, a rappelé Fayulu. Après Kinshasa et les deux Kivu, l'opération s'est étendue dans d'autres provinces de l'Ouest.

http://7sur7.cd/index.php/8-infos/2762-l-opposant-martin-fayulu-passe-a-tabac-par-la-police-dans-la-commune-de-ndjili#.UydUaBB5NDw

Du rififi à l’UDPS : Maman Marthe chasse Moleka !

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Du rififi à l’UDPS : Maman Marthe chasse Moleka !

.....C’était l’émoi, le mercredi 12 mars 2014 à la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Mme Marthe Tshisekedi Kasalu, l’épouse du leader maximo, a vigoureusement chassé Albert Moleka de la parcelle. Et pour cause: ce fidele d’Etienne Tshisekedi est accusé d’avoir conjugué le président de l’UDPS au passé lors de ses entretiens avec des officiels américains au cours de son récent voyage aux Etats-Unis.....





(La Référence Plus) 
15 février dernier, l’UDPS a totalisé 32 années d’existence. Le parti qui a fait trembler la dictature mobutiste sur ses fondements avant de la fragiliser à l’extrême, peine à imprimer ses marques aujourd’hui.
Après les élections chaotiques de novembre 2011 dont elle continue de revendiquer la victoire, l’UDPS semble dans la léthargie. En lieu et place du combat pour l’impérium, ce sont des luttes intestines et des règlements des comptes qui ont élu domicile à la 10ème rue Limete. Dernière épisode en date, Albert Moleka, le fidèle directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, a été congédié de la résidence du président de l’UDPS le mercredi 12 mars dernier.

C’était l’émoi, le mercredi 12 mars 2014 à la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Mme Marthe Tshisekedi Kasalu, l’épouse du leader maximo, a vigoureusement chassé Albert Moleka de la parcelle. Et pour cause: ce fidele d’Etienne Tshisekedi est accusé d’avoir conjugué le président de l’UDPS au passé lors de ses entretiens avec des officiels américains au cours de son récent voyage aux Etats-Unis. Pendant ce temps, la ‘base paraît déboussolée.

Selon une analyse de terrain, dans sa majorité, elle souhaite que l’UDPS prenne part aux échéances électorales futures. “Si l’UDPS refuse de participer aux élections provinciales qui profilent à l’horizon, cela voudra dire qu’elle veut abandonner la population entre les mains des gouverneurs actuels qui ont montré leurs limités. Ce serait une grave erreur, ça, équivaudrait même à abandonner un peuple en danger’, nous explique un cadre de base de l’UDPS/Tshangu. Qui ajoute que la base de l’UDPS réclame la participation de I’UDPS aux élections provinciales et municipales, et n’attends que la réaction du président national Etienne Tshisekedi ‘pour se mettre en ordre de bataille.

En effet, la mobilisation, voilà ce qui manque à l’UDPS depuis plus de deux ans. Connu pour sa combativité, ce parti ne donne plus de la voix. Les seules actions que l’on entend sont celle de ses députés qui ont obtenu le poste de rapporteur de la CENI, et qui s’illustrent avec un réel succès sur le plan diplomatique. Il y a peu, le président du groupe parlementaire, M. Samy Badibanga Ntita, a été reçu au Parlement européen où il a fait un vif plaidoyer sur la normalisation du processus électoral en cours en RDC.

Salué par les députés européens, le chef de l’opposition parlementaire congolaise a été très acclamé par les Congolais de l’extérieur. Mais il se trouve que, à l’UDPS, ces députés, les seuls qui portent la contradiction au pouvoir en place, sont ostracisés par certains. Certes que la récente sortie de Félix Tshisekedi depuis Bruxelles a fixé les esprits sur le fait que les députés de l’UDPS qui siègent à l’Assemblée nationale n’ont jamais été exclus du parti, mais pour les militants de l’UDPS, il faut aujourd’hui que le parti prenne langue officiellement avec ses élus, et instaure une politique d’apaisement afin d’affronter les échéances futures. “L’UDPS doit se ressaisir, et se ressouder. Elle ne doit pas laisser le champ libre à ses adversaires, et même à ses partenaires de l’opposition dont beaucoup rêvent de prendre sa place sur l’échiquier politique national”, nous a confié un militant proche du Secrétaire Général du parti.

FKB

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Affaire Diomi Ndongala:

FACE AU DENI DE JUSTICE PREJUDICIABLE AUX DROITS DE LA DEFENSE ET AU PRINCIPE DE PROCES EQUITABLE, DIOMI INTRODUIT UNE REQUETE EN REOUVERTURE DES DEBATS/ TEMPETE DES TROPIQUES 17/03/14























Face au déni de justice préjudiciable aux droits de la défense et au principe d’un procès équitable

Le collectif de la défense du député national Eugène Diomi Ndongala a organisé un point de presse le samedi 15 mars dernier à Kinshasa, au cours duquel il a annoncé que Diomi a introduit une requête en réouverture des débats pour présenter ses moyens de défense. Ce, à cause des incidents survenus lors de la dernière audience de mercredi 12 mars dernier à la Cour suprême de justice.

Me  Bondo a relevé la violation flagrante des droits et principes fondamentaux de la défense à cette audience, ainsi que le déni de justice. » L’article 58 de la loi organique n°13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de cassation porte qu’il y a déni de justice lorsque le magistrat refuse de procéder aux devoirs de sa charge ou néglige de juger les affaires en état d’être jugées « , a-t-il rappelé.

Pour lui, ce déni de justice résulte de ce qu’à l’audience du 12 mars 2014 devant la Cour suprême de justice, Eugène Diomi Ndongala a soulevé une exception tirée de l’incident lié à la question préjudicielle relative à la filiation.
La Cour a refusé d’appliquer l’article 640 du code de la famille, poursuit-il, qui dispose que » toute juridiction saisie par voie incidente d’une contestation relative à la filiation d’une personne devra surseoir à statuer jusqu’à ce que la juridiction civile compétente ait tranché la question de la filiation par une décision colée en force de chose jugée « .

Pour le collectif des avocats de Diomi, les présumés » papa » et les prétendues » victimes » dans cette affaire ne sont pas parents. Ils ne maîtrisent pas leurs adresses de résidence, ni les noms de leurs supposés » proches « , encore moins leurs dates de naissance.En plus, le nom d’une tante maternelle ressemble curieusement à celui de leur » père « . Ce qui fait penser à un tissu de mensonge cousu de fil blanc.

Malheureusement, la Cour a refusé de surseoir en joignant cet incident au fond alors que cela ne relève nullement de sa compétence.

Ce faisant, argumente Me Bondo, elle a commis un déni de justice préjudiciable aux droits de la défense et au principe d’un procès équitable.
Pourtant, l’article 74 du code de procédure pénale prescrit le déroulement de l’instruction à l’audience. Cette disposition est assise sur le respect du principe du contradictoire.

Pour les avocats de la défense, la Cour a procédé à une audition sommaire des victimes et de leur prétendu » père « , puis a demandé à Diomi s’il contestait en bloc ou pas les déclarations de ces soi-disant » victimes « , avant de passer la parole au ministère public aux environs de 21h pour requérir.

Me Bondo soutient que ce » tripatouillage » de la procédure qui exige que les témoins ainsi que toutes les personnes concernées dans ce dossier soient entendus et confrontés au prévenu pour respecter le principe du contradictoire, a violé d’une manière systématique les droits de la défense et à un procès équitable, transparent, gage d’une bonne administration de la justice.

Raison pour laquelle Diomi a introduit une requête en réouverture des débats pour présenter ses moyens de défense en bonne et due forme comme le veut la loi en la matière.

Il exige en outre que le procès soit public et qu’il se déroule le jour plutôt que la nuit. Il importe de signaler que l’honorable Martin Fayulu ainsi que Lisanga Bonganga étaient présents à ce point de presse, comme bien d’autres membres de l’opposition.



Lambert Mende en difficulté face à une journaliste de la RTNC

Lambert Mende, ministre de la Communication se trouve en grande difficulté face à une journaliste. Peu à l'aise, déstabilisé, Mr Mende a usé de violence verbale et de menaces pour taire la journaliste qui ne s'est pas laissée faire.
Mende a été confronté à ses mauvaises habitudes dont le clientélisme et les mensonges.

Suivez la vidéo:



Election en RDC: Kabila veut-il contourner le verrou constitutionnel?

Election en RDC: Kabila veut-il contourner le verrou constitutionnel?



Le président congolais Joseph Kabila



Le président Kabila quittera-t-il le pouvoir en 2016 à la fin de son deuxième mandat ? La question est au centre des débats dans le pays, y compris au sein de la majorité. Alors que les instances dirigeantes de la majorité présidentielle ont rendez-vous mercredi prochain pour un atelier de travail, plusieurs de ces faucons viennent de proposer une contribution qui esquisse les voies et moyens de contourner l'article 220 de la Constitution sur la limitation du nombre de mandats présidentiels. Une exclusivité RFI.
Les réformes constitutionnelles épargneraient l’article 220 qui fixe à deux le nombre de mandats présidentiels. En effet les « durs » de la majorité proposent la modification du mode de scrutin pour la présidentielle. Le président de la République devrait désormais être élu par le Parlement selon le modèle sud-africain ou angolais. Un poste de vice-président serait créé. Le mandat passerait de cinq à sept ans, et la présidentielle, elle-même avancée, aurait lieu en 2015, c’est-à-dire une année avant la fin du mandat actuel et le président en fonction devrait être candidat.
Référendum
Son élection annulerait tous les autres mandats précédents, du déjà-vu dans d’autres pays comme le Burkina Faso, il y a quelques années. C’est pourquoi certains y voient une volonté de la majorité de maintenir Joseph Kabila au pouvoir. Mais tout ceci, comme pour la loi sur la double nationalité, serait, bien sûr, soumis à un référendum.
La majorité divisée
Mais tout le monde, au sein de la majorité n’est pas d’accord avec ce projet qui est proposé à la réflexion des instances du regroupement. Dans la majorité, il y a aussi des personnes qui pensent que le président Kabila devrait respecter la Constitution dans sa forme actuelle et passer la main pour sauver la démocratie et garantir la paix.
REUTERS/James Akena