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lundi 25 août 2014

Kikwit: les enseignants menacent de boycotter la rentrée scolaire

Kikwit: les enseignants menacent de boycotter la rentrée scolaire

En avant plan de droite à gauche en chemise verte
un enseignant en conversation avec des élèves
 habillés en bleu blanc devant le bâtiment d'une
école à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph John Bompengo

Les enseignants de l’Intersyndicale de l’EPSP II au Bandundu menacent de boycotter la rentrée scolaire 2014-2015, prévue le 8 septembre prochain sur l’ensemble du pays. Réunis en assemblée générale le week-end dernier, à Kikwit, ils ont affirmé conditionner leur rentrée par une augmentation de leurs salaires.
Ces enseignants appellent également le gouvernement à supprimer la prise en charge des enseignants par les parents d’élèves et à améliorer leurs conditions sociales. Ils exigent en outre la réhabilitation des enseignants omis de listes de paie ainsi que le lancement de l’opération de la paie de nouvelles unités.
«Pas de rentrée si les conditions ne sont pas réunies. Le gouvernement promet [d'y répondre] au mois d’octobre. Ils [les enseignants] veulent attendre cette promesse au mois d’octobre avant de retourner en classe. Le gouvernement doit tenir à sa promesse, payer un salaire décent aux enseignants, payer les non payés, les omis, les nouvelles unités et valoriser l’enseignant », a indiqué le président de l’Intersyndicale de l’EPSP II, Erasme Novele.
Il a lancé une mise en garde contre des enseignants qui tenteront de supplier les parents pour qu’ils leur donnent la prime : «Que vous soyez au primaire ou au secondaire, pas question de primes des parents».
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu, a décidé, samedi dernier, avec les ministres provinciaux en charge de ce secteur de résoudre le problème de la mécanisation des enseignants non payés.


Ce lundi, Ewanga devant les juges : l’Opposition réclame sa relaxe




Ce lundi, Ewanga devant les juges : l’Opposition réclame sa relaxe


Kinshasa, le 14 août 2014
Transmis copie pour information à :
-           Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême de Justice, faisant fonction de la Cour Constitutionnelle
-           Son Excellence Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RDCongo Division de la Justice de la Monusco à Kinshasa/Gombe
A Monsieur le Procureur Général de la République
Immeuble INSS
Blvd du 30 juin
A Kinshasa/Gombe.
Monsieur le Procureur Général de la République,
Concerne :  Libération immédiate du prisonnier politique Honorable Jean Bertrand EWANGA ISEWANGA ou notre constitution en prisonniers politiques
 Nous soussignés, Présidents et Secrétaires Généraux des Partis Politiques, des regroupements politiques, des organisations de la société civile de la ROC, organisateurs du meeting politique des Forces Politiques et Sociales de la RD Congo du 04 août 2014 à Kinshasa/N’djili, Place Sainte Thérèse, élisant domicile aux fins de la présente et de ses. suites au Cabinet de notre -Avocat-conseil Maître Benjamin KAKONKE-N’KOLA, Avocat au Barreau de Kinshasa/Gombe dont le cabinet est situé à Kinshasa au Building Nioki (Ex-FORESCOM),.5ème étage, sis croisement des avenues du Port et de la Douane dans la commune de la Gombe. .
. .
Avons l’honneur de’ vous informer que, par notre lettre n°FPS/CS/001/VCM/2014 du 28 juillet 2014, nous avions informé Monsieur le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa de l’organisation de notre meeting politique fixé au lundi 04 août 2014 à la place Sainte Thérèse dans la Commune de N’djili.
Par sa lettre référencée n°SG/1338/BGV /Dircaba.MK/CK/LK/ 2014 du 02 août 2014, Monsieur le Gouverneur de la Ville a pris acte de notre information et organisé toutes les dispositions sécuritaires du déroulement du meeting.
Pour ce meeting, nous avions pris soin de retenir un seul thème principal: la non révision et le respect de la Constitutlon du 18/02/2006, lequel thème était articulé en cinq sous-thèmes sur les questions politiques très importantes de la vie nationale de notre pays à savoir:
1. Le rejet du calendrier électoral publié par la CENI et l’ affaire Abbé MALU MALU;
  1. Le bilan négatif de la gestion du pays par Monsieur Joseph KABILA et de son gouvernement;
  2. L’accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU;
  3. La pétition d’une frange de la population congolaise contre Monsieur KABILA ;
  4. La crise de légitimité du pouvoir politique en place.
Pour la tenue dudit meeting, quinze (15) orateurs ci-après ont été retenus et ont expliqué à la population ainsi qu’à nos militants et sympathisants ces six points du message politique en français, lingala. Kikongo, swahili et Tshiluba :
-Monsieur Bruno MAVUNGU, Secrétaire Général de l’UDPS a parlé en français;
- Honorable Jean Bertrand EWANGA, Député National, Secrétaire Général de l’UNC et coordonnateur de la CVD et de la plate-forme
sauvons la RDC, a harangué la foule en lingala, Honorable KOLOSO SUMAILI, Député National et Secrétaire Général de la RDC/K-ML en swahili;
- Madame Thatcher LUSAMBA, Présidente Nationale de RADECO en Tshiluba;
-. Honorable Jean Claude VUEMBA, Député National et Président National du Parti MPCR en Kikongo ;
- Monsieur CHALUPA en lingala ;
- Honorable Jean Lucien BUSSA, Député National et Président National
du parti CDER en français et Iingala ;
-           Professeur Mathieu KALELE KABILA, Président National du parti FNTC/Fac en linga la et français;
-           Monsieur Christopher NGOYI MUTAMBA, Président de la Société Civile de la RDC en lingala et français:
- Honorable KOVO INGILA BOKONDO, Député National et Secrétaire Général de SET en lingala; – Honorable Steve MBIKA YI, Député National et Président National du parti P.T en lingala ; -  Honorable Emery OKUNDJI, Député National en lingala et français»
-Madame Pascaline KUDURA, Coordonnatrice de la Majorité  Présidentielle Populaire (MPP) en lingala;
-           Monsieur MWENZE KONGOLO, Président National du parti les Patriotes Kabilistes/AVK en lingala, français et swahili ;
-           Honorable Jean TINANZABO, Député National et Secrétaire Général
de l’UPC en lingala.
Nous sommes profondément indignés de constater que sur base d’un procès-verbal de constat établi le 04/08/2014 vers 15h30’ par
MIKOMBE NDAY, Inspecteur Principal et OPJ de l’Agence Nationale de Renseignements, (ANR), vous avez arrêté en date du 05 août 2014 vers 03 heures du matin dans des conditions humiliantes et inhumaines notre collègue Jean Bertrand EWANGA ISEWANGA, Député National, Secrétaire Général de l’UNC, Coordonnateur de la CVD et membre du présidium des Forces Politiques et Sociales de la RDC et vous l’avez déféré devant la Cour Suprême de Justice pour être jugé en procédure de flagrance du chef des prétendues infractions d’offense envers le Chef de l’Etat et de discrimination raciale pour avoir, au cours dudit meeting, tenu des propos vexatoires, outrageants, téméraires, discriminatoires et raciaux en citant nommément le Président de la .République, Chef de l’Etat.
Nous, les 15 intervenants orateurs audit meeting, nous vous déclarons et vous confirmons que les propos ci-dessus reproduits attribués à l’ Honorable EWANGA sont absolument faux et de pure invention de la part de Monsieur MIKOMBE NDAY, Inspecteur Principal et OPJ de l’Agence Nationale de Renseignements (A.N.R) qui les a mentionnés dans son procès-verbal de constat du 04/80/2014.
Au cours dudit meeting auquel nous étions tous intervenu, l’Honorable EWANGA n’a jamais tenu des propos outrageants, discriminatoires et raciaux envers la personne de Monsieur Joseph KABILA, Président de la République et qu’il n’a jamais réuni Ies militantes et militants, les populations d’une race ni d’une tribu ni d’une région pour les monter ou les inciter contre les ressortissants du RWANDA.
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Nous détenons, nous aussi, les C.D et films du déroulement du meeting et de tous nos discours que nous avons prononcés ce jour-là.
Etant donné que l’arrestation humiliante de l’Honorable EWANGA, son placement en résidence imposée à l’hôtel INVEST et les poursuites judiciaires engages contre lui ne constituent qu’un véritable plan machiavélique concocté et soutenu par des mains noires en vue de museler sinon réduire au silence les acteurs politiques de l’opposition congolaise que. nous sommes. nous exigeons la libération dans un bref Dans le cas où la libération de notre compatriote et collègue Honorable J.B. EWANGA n’est pas effective, nous viendrons tous nous constituer prisonniers et prévenus politiques dans le même dossier à votre office afin de nous déférer également devant la Cour Suprême de Justice pour être jugés ensemble avec l’Honorable EWANGA.
Telle est notre détermination pour que la démocratie, l’état de droit et le respect des droits fondamentaux de «homme soient effectifs dans notre pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Procureur Général de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Les signataires :
  1. Monsieur Bruno MAVUNGU, Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS):
  2. Honorable KOLOSO SUMAILI, Député National et Secrétaire Général du rassemblement Congolais pour la Démocratie/Kisangani Mouvement de Libération (RDC/K-ML) ;
  3. Madame Thatcher LUSAMBA, Présidente Nationale du Rassemblement des Conciliants (RADECO) :
  4. Honorable Jean-Claude Vuemba, Député National et Président National du Parti Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR)
  5. Monsieur Chalupa, Président National de l’Alliance des Démocrates pour le Développement du Congo (ADD Congo)
  6. Honorable Jean-Lucien Bussa, Député National et Président National du parti Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER)
  7. Professeur Mathieu Kalele Kabila, Président national du parti Front pour un Nouveu Type de Congolais (FNTC)
  8. Monsieur Christopher NgoyMutamba, Président de la Société Civile de la RDC ;
  9. Honorable KovoIngilaBokondo, Député National et Représentant de la plate-forme soutient à Etienne Tshisekedi (SET)
  10. Honorable Stève Mbikayi, Député National et Président National du Parti travailliste (PT)
  11. Honorable Emery Okundji, Député National…
  12. Madame Pascaline Kudura, Coordonnatrice de la majorité Présidentielle Populaire (MPP)
  13. Monsieur MwenzeKongolo, Président national du parti les Patriotes Kabilistes
  14. Honorable jean Tinanzabo, député National et Secrétaire Général de l’Union des Démocrates Congolais (UDC)
  15. Honorable KuduraKasongo H.L., Président National FIS/A

Est de la RDC : 3 000 victimes de violences sexuelles recensées au premier semestre 2014







18/08/2014 à 19:07
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La RDC doit multiplier les efforts dans la lutte contre les violences sexuelles.La RDC doit multiplier les efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. © AFP
Près de 3 000 victimes de violences sexuelles ont été recensées lors du premier semestre de 2014 dans deux provinces de l'est de la République démocratique du Congo, où sévissent des groupes armés toujours plus violents. Kinshasa a fait des efforts pour réduire le nombre des viols, mais la justice est encore trop lente.
"Le redéploiement des groupes armés se fait sur les corps des femmes", déclarait, soucieux, legynécologue de renom Denis Mukwege en mars 2012. Plus de deux ans après sa mise en garde, les agressions des milices armées à l’est de la RDC n’ont fait qu’augmenter. "Au cours du premier semestre de l'année 2014, Heal Africa a identifié 2 829 survivants de violences sexuelles dans les provinces du Nord-Kivu et du Maniema", a annoncé lundi 18 août dans un communiqué l'hôpital Heal Africa, spécialisé dans l'aide aux victimes.
Parmi elles, certaines ont été violées avant le début de l’année. Ainsi, 1 679 personnes ont été enregistrées par l'hôpital Heal Africa au cours du premier semestre précisément, dont 1 573 ont été prises en charge, selon Ferdinand Mugisho, chargé de communication de l'établissement.
Heal Africa, basé à Goma, capitale du Nord-Kivu, dit avoir fourni à bon nombre de victimes une assistance médicale, psychosociale, économique et juridique. Plus précisément, 1 080 d'entre elles ont reçu un traitement dans les 72 heures suivant l'agression pour prévenir une contamination au VIH/sida et une grossesse indésirée.
Mais l’hôpital n'a pas pu soigner toutes les victimes, en grande majorité des femmes, car "certaines sont trop loin, d'autres ont la famille qui ne les encourage pas à venir si les blessures ne sont pas très graves, ou se font soigner dans des centres de santé près de chez elles", a détaillé Ferdinand Mugisho.
>> Lire aussi : La RDC "capitale mondiale du viol"

Seuls 98 jugements rendus sur 440 dossiers
Fin avril à Genève, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a salué les efforts de Kinshasa pour éliminer les violences sexuelles, véritable fléau dans le pays avec deux décennies de conflit chronique dans sa moitié est, mais ils ont estimé qu'il fallait en "faire davantage".
Car tous les efforts restent insuffisants. Le Dr Jonathan Kasereka Muhindo Lusi, représentant légal de Heal Africa, cité dans le communiqué, a appelé les partenaires de l'hôpital à "multiplier les efforts dans la lutte contre les violences sexuelles".
"Il est déplorable que sur 440 dossiers suivis par nos cliniques juridiques, seuls 98 jugements ont été rendus" au Nord-Kivu et au Maniema, a-t-il souligné.
Des violences sexuelles "méthodiques"
Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé en juillet dernier les pratiques abusives des milices armées dans des régions minières de l’est de la RDC, évoquant des pratiques d'"esclavage sexuel". MSF souligne également l’inquiétante recrudescence du niveau de violence des groupes armés, dont les exactions sont fréquentes dans cette zone.

(Avec AFP)

RDC : l'épidémie d'Ebola n'a "aucun lien avec celle qui sévit en Afrique de l'Ouest"








Des médecins de MSF évacuent le corps d'un malade ayant
 succombé à Ebola en Guinée.
 © AFP

"Les résultats sont sortis positifs. Le virus Ebola est confirmé en RDC", a déclaré le ministre congolais (RDC) de la Santé, Félix Kabange Numbi.


"Aucun lien avec celle d'Afrique de l'Ouest"

Le Dr Kabange a déclaré officiellement la septième épidémie d’Ebola en RDC depuis la découverte du virus dans ce pays en 1976, affirmant néanmoins que celle-ci n’avait "aucun lien avec celle qui sévit en Afrique de l’Ouest". La RDC n’a aucune frontière commune avec les trois pays d’Afrique concernés jusque-là par Ebola – Liberia, Sierra Leone, Guinée.
Il a par ailleurs ajouté que "l'expérience acquise lors des six précédentes épidémies d’Ebola sera mise à contribution pour contenir cette maladie" et que l’épidémie était "circonscrite au territoire de Djera (à 1200 km au nord-est de Kinshasa).


(Avec AFP)

RDC : la dérive, L’empoisonnement en progression dangereuse dans tous les milieux





RDC : la dérive, L’empoisonnement en progression dangereuse dans tous les milieux


Outre le milieu politique où certaines personnes visiblement à court d’arguments, d’initiatives ou n’ayant pas intériorisées les valeurs positives et républicaines, recourent à l’empoisonnement pour éliminer les adversaires politiques. Personne ne pouvait s’imaginer que les princes de nos Eglises pouvaient aussi recourir au poison pour éliminer d’autres ministres de Dieu, pour diverses raisons, notamment la jalousie, l’orgueil, l’argent ou le sexe.
Que dire du milieu de travail où le poison circule également pour éliminer les meilleurs pour bien sûr briguer de place.
Le pays de Lumumba est en train de perdre les pédales au moment où il se prépare à l’émergence. Qui s’adonne à évaluer la perte des personnes brillantes qui sont envoyées chez le Bon Dieu de force, juste parce que X ou Y a décidé de lui régler les comptes. Le même Dieu qui s’étonne d’accueillir ses créatures un peu tôt que prévu, est ce Dieu qui sait bien venger, Il va venger jusqu’à plusieurs générations.
Pour les vices dont la jalousie, l’orgueil, l’égoïsme, “ôtes-toi de là que je m’y mette”, ... poussent-ils les hommes à agir de la sorte ? Pourtant, tous nous sommes candidats à la mort. Personne ne peut vivre éternellement il est donc absurde pour son orgueil personnel de décider en âme et conscience, d’éliminer physiquement son semblable par l’empoisonnement.
 
Les commanditaires et les mandants
 
Nombreuses sont des personnalités qui n’agissent pas directement. Elles utilisent des personnes qui exécutent la sale besogne, parfois pour des miettes. Et elles regrettent après.
Il est plus que temps de bien réfléchir. Les personnes éliminées laissent pour la plupart des veuves ou veufs, des orphelins et plusieurs personnes dépendantes. Toutes ces pertes ne sont pas évaluées par les commanditaires, encore moins par les personnes qui acceptent sans trop savoir pourquoi elles doivent aller empoisonner gratuitement monsieur X ou madame Y.
Que dire de la perte que ressente la communauté scientifique, professorale, associative ou encore familiale pour la disparition de cet être cher? Combien de temps faudrait-il pour for- mer à nouveau un autre spécialiste de sa trempe ? Pire encore pour les orphelins qui ne pourront plus revoir leur papa ou bénéficier de l’amour parental?
Il est temps de revoir cette entreprise criminelle qui progresse dangereusement dans la société congolaise.
 
Les malheurs des uns font les bonheurs des autres
 
Pour ceux qui réussissent la sale besogne, c’est-à-dire éliminer X ou Y, ils ne s’empêchent pas à siroter la champagne. Ironie du sort! Tout étant vanité sur cette terre des hommes, quelques jours, mois ou années, ils finissent eux aussi par emprunter le même chemin. C’est ici l’occasion de se demander pourquoi avoir pris l’audace d’exécuter la sale besogne. Dieu Tout Puissant finit toujours par confondre, surtout de la bonne manière. Mieux vaut mettre un terme à cette pratique honteuse. Phénomène bouleversant, de nombreux commanditaires et leurs lieutenants sont chrétiens ou croyants.

Pour la gloire, les biens de ce monde, la société congolaise devrait dire NON aux pratiques importées sous d’autres cieux, surtout que c’est une mauvaise pratique. A cette période où nous sommes tous appelés à retrousser les manches peur relever le défi de chasser la pauvreté sous toutes ses formes. Toutes les filles et fils de la RDC sont plus qu’importants pour se ranger comme un seul homme, afin d’être sûr de gagner le pari du développement.
Prions et jeûnons pour arrêter la progression de l’empoisonnement en RDC, en Afrique et partout au monde.

André Ipakala


Les journalistes congolais en sit in devant l’archevêché







Les journalistes congolais en sit in devant l’archevêché



(KINSHASA)- Les journalistes congolais projettent d’organiser un sit in lundi devant l’archevêché de Kinshasa pour protester contre l’arrestation de leur confrère Mike Mukebayi dont une publication a poussé le cardinal via son jeune frère, François Kaniki a actionné la justice contre le journaliste.
Selon le communiqué, ils demandent au cardinal d’obtenir de son jeune frère, la vérité et  le respect de la procédure  en évitant de faire jouer ses pouvoirs visibles et invisibles pour piloter la procédure selon son bon vouloir. Pour les journalistes, Kaniki cherche le pardon qu’il n’aura pas. Ils souhaitent un procès équitable pour éclore la vérité. Pour eux, Mike Mukebayi est le prisonnier personnel du clan Mosengwo.

« Caucus Libérez Mike »

Le regroupement momentané des journalistes congolais et étrangers engagés dans la lutte en faveur de la libération du journaliste Mike Mukebayi Nkoso, directeur de RD Congo News « Caucus Libérez Mike » appelle à une mobilisation générale et pacifique ce lundi 25 aout 2014 à 9 heures devant le Centre catholique Lindonge, siège de l’archevêché de Kinshasa.

        L’objectif recherché est de sensibiliser le cardinal Monsengwo sur l’ironie qui fait du journaliste Mukebayi, le prisonnier personnel de l’archevêque de Kinshasa, en dehors des prescrits de la procédure. Le sénateur Kaniki, jeune frère du cardinal Monsengwo, se prévalant de sa grande fortune obtenue de la firme française Bolloré tient à obtenir la condamnation immédiate du journaliste, à travers une détention préventive injustifiée. Aussi, pour une meilleure administration de la justice, le Caucus compte-t-il : 

1.      Inviter le cardinal Monsengwo à s’assumer, en invitant son jeune-frère, le sénateur Kaniki, qui opère en son nom, au respect de la procédure judiciaire ;

2.      Inviter le cardinal à obtenir de son jeune-frère, le sénateur Kaniki, d’être conforme à la vérité, à la justice et à l’équité, en évitant de faire jouer ses pouvoirs visibles et invisibles pour piloter la procédure suivant son bon vouloir ;

3.      De rappeler au cardinal Monsengwo qu’en l’espèce, Mike Mukebayi et Rd-Congo News ne comptent pas se dérober de leur responsabilité sur leurs écrits et restent disponibles pour une confrontation judiciaire, mais de manière loyale, … En sa qualité de pasteur et de conducteur des troupeaux, le Caucus invite le cardinal et les siens à appliquer les recommandations du Christ en matière de justice et d’oppression « des faibles ».

Fait à Kinshasa, le samedi 23 août 2014


Province Orientale : Mongbwalu envahi par des chauves-souris, un «réservoir d’Ebola»







Province Orientale : Mongbwalu envahi par des chauves-souris, un «réservoir d’Ebola»


Le médecin chef de zone de Mongbwalu dans la Province Orientale a appelé samedi 23 août la population locale à ne pas consommer la viande des chauves-souris. Cet animal est cité parmi les réservoirs du virus Ebola.
Le ciel et les arbres de cette cité minière sont envahis depuis une semaine par des milliers de chauves-souris que les habitants aiment manger à cause de son goût et de son coût moins élevé.

Selon Ngoyi Doka, membre du comité de gestion  de l’ONG Forum pour le développement  de Mongbwalu, toute personne qui débarque ce jour à Mongbwalu-centre pour la première fois est frappée  par une chose: des jeunes et des adultes avec des lance-pierres en main qui vont à la chasse des chauves-souris. Ces dernières survolent la cité ou sont accrochées sur les rameaux  de palmiers. Des milliers de ces mammifères sont plus perceptibles dans la périphérie du camp de l’entreprise minière Ashanti Gold Kilo (AGK), où l’on trouve beaucoup de  palmiers plantés depuis l’époque belge.

Selon Ngoyi Doka, ceux qui attrapent  une chauve-souris, qui pèse entre 200 à 250 grammes, la revendent parfois à 500 francs congolais (0,54 dollars américains).

De son côté, le médecin chef de zone  de santé de Mongbwalu demande aux populations  de ne pas consommer cette viande expliquant que la chauve–souris est un des vecteurs du virus Ebola.

Mais les habitants de cette cité, en majorité de creuseurs artisanaux d’or, ne veulent pas l’entendre de cette oreille. Pour eux, la chauve-souris  de grande taille est «une providence divine à Mongbwalu», où un kilo de viande fraiche coûte 5000 francs et n’est pas à la portée de toutes les bourses.

«Les chauves -souris sont en train d’être chassées par la population pour la consommation. Ce sont des chauves-souris  un peu anormales, puisqu’elles sont de grande taille. Nous ne comprenons pas ça», a déclaré le chef de la cité de Mongbwalu, Jean-Pierre Bikilisende. 

Selon un géographe de formation et enseignant dans une institution universitaire de la place, la présence à Mongbwalu de ces mammifères de grande taille s’expliquerait par les mouvements migratoires de certains oiseaux.


FINI LE SUSPENSE Boende : c’est bien Ebola !





FINI LE SUSPENSE Boende : c’est bien Ebola !


Deux de huit échantillons sanguins prélevés sur des malades à Djera se sont révélés positifs au virus d’Ebola, a déclaré le ministre de la Santé Publique. C’est Ebola qui sévit à Djera, territoire de Boende, dans la province de l’Equateur.
C’est ce qu’attestent les analyses faites par l’Institut national de recherches biomédicales (INRB). Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange, l’a annoncé dimanche 24 août à Kinshasa, à l’issue d’une réunion de crise tenue par le gouvernement congolais.

Deux de huit échantillons sanguins prélevés sur des malades dans l’aire de santé de Djera à Boende dans la province de l’Equateur, se sont révélés positifs au virus d’Ebola. Cette "fièvre hémorragique d’origine indéterminée" a déjà fait treize morts. C’est sur base des résultats d’analyse faite par l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) que le ministre de la Santé publique a déclaré hier dimanche 24 août à l’issue d’une réunion de crise tenue par le gouvernement, la présence d’Ebola sur le sol congolais.

Le ministre Kabange précise cependant que "cette épidémie n’a aucun lien avec celle qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest". Selon ce dernier, c’’est la septième épidémie en République démocratique du Congo, depuis celle de Yambuku, survenue en 1976 dans la même province de l’Equateur. Le ministre a fait savoir que l’expérience acquise lors des six précédentes épidémies sera mise à contribution pour contenir la maladie.

LE MAL EST A 1200 KM DE KINSHASA

L’épidémie est circonscrite au secteur de Djera, à 25 kilomètres de Boende-centre, soit à plus de 600 Km de Mbandaka, la capitale provinciale, et à plus de 1200 Km de Kinshasa, a précisé Félix Kabange, ajoutant qu’il n’y a pas d’Ebola dans ces deux grandes agglomérations.
Le ministre de la Santé publique a cependant annoncé une série de mesures préventives arrêtées pour stopper la propagation de l’épidémie. Notamment la mise en quarantaine du secteur de Djera, la mise en place d’un centre de traitement et d’un laboratoire mobile à Lokolia, épicentre de l’épidémie, la dotation de tous les ports et aéroports de l’Equateur en thermomètres laser, l’interdiction des activités de chasse sur toute l’étendue du district de la Tshuapa.

Le ministre Félix Kabange a publié le rapport de la mission qu’il a conduite à Boende, après la survenue des cas de "fièvre hémorragique d’origine indéterminée" dans ce territoire.
"Le constat sur le terrain indique que la maladie a déjà tué treize personnes, dont cinq agents de santé. Onze personnes malades sont en isolement et plus de quatre-vingt contacts ont été identifiés et suivis par une équipe spécialisée."

Toutefois, le Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF) a déjà appelé la population congolaise ainsi que les prestataires des postes frontaliers au respect strict des règles élémentaires d’hygiène face à la progression de la fièvre hémorragique Ebola, déclaré depuis environ trois mois dans quelques pays de l’Afrique de l’ouest. Le PNHF conseille notamment de laver régulièrement les mains avec du savon et de se rendre immédiatement au centre de santé ou à un hôpital le plus proche au cas où l’on constate une fièvre accompagnée des frissons, de douleurs musculaires, des nausées et de vomissements. Pour le PNHF, la fièvre Ebola est une maladie grave qui tue en peu de temps mais qui peut être évitée si l’on observe notamment les règles d’hygiène.

La RDC est déjà arrivée à maîtriser six épidémies de fièvre hémorragique d’Ebola sur son territoire en 1976 et 1977 dans la province de l’Equateur, en 1995 au Bandundu, en 1999 et 2000 en province Orientale et en 2007 au Kasaï occidental. 

Didier KEBONGO