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mardi 2 septembre 2014

Révision, le Pr. Mbata en tournée africaine




Révision, le Pr. Mbata en tournée africaine

Il est devenu le « contradicteur en chef » du Prof Evariste Boshab, Secrétaire général du PPRD, depuis la publication par celui-ci de son livre intitulé « Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation », présenté à l’Hôtel du Fleuve en juin 2013, avant d’être célébré dans une ferme de la place.
La démarche visait le dé verrouillage de l’Article 220 ou l’abandon pur et simple de la constitution, alors qu’elle avait été adoptée par référendum populaire avec plus de 90% de voix et que le Prof Boshab lui-même avait été l’un des experts ayant contribué à la rédaction de cette constitution que le Président de la, République, l’autorité morale de la Majorité présidentielle (MP), avait prêté serment non seulement d’observer mais aussi de défendre.

Selon le Prof André Mbata qui n’a jamais été démenti, ce livre relevait non pas du droit constitutionnel authentique et noble qui devrait s’enseigner dans les Facultés de Droit, mais plutôt de la « politologie».

Rédacteur en chef de la Revue africaine de la démocratie et de la gouvernance (RADG : http://www.idgpa.org/publications), auteur de plusieurs ouvrages dont « Hommages à Nelson Mandela, Leçons de leadership pour les dirigeants africains et du monde présents et à venir », présenté le 18 juillet 2014 dans la Salle de Promotion de l’Université de Kinshasa et qui lui avait valu d’être inquiété par le régime en place (Le Phare du 25 juillet 2014), André Mbata Mangu ne se présente plus.

Professeur de droit constitutionnel à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, Professeur de recherche en droit constitutionnel à l’Université d’Afrique du Sud à Pretoria, Professeur invité à l’Université de Paris Sud en France, Membre du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) et du Réseau des constitutionalistes africains, nous savions déjà que notre compatriote était l’un des meilleurs constitutionnalistes du continent. Nous ignorions cependant qu’il était aussi une éminence grise pour les questions des élections démocratiques.

En effet, le Prof André Mbata Mangu est l’unique universitaire africain à avoir consacré un ouvrage à l’élection présidentielle américaine qui avait été remportée par Barack Obama en 2008. Son livre publié en anglais à Saarbrücken en Allemagne avait porté sur « Obama’s election and change : Lessons for the World, Africa and US Foreign Policy » (Election d’Obama et changement : Leçons pour le monde, l’Afrique et la politique étrangère américaine) (Lambert Academic Publishing, 2011) 
Le Prof André Mbata est aussi l’universitaire congolais qui a réfléchi sur toutes les élections organisées dans notre pays depuis l’avènement de la troisième République, notamment les élections de 2006 (Mbata Mangu & M Budeli, « Democracy and Elections in the Democratic Republic of Congo: Lessons for Africa » (Démocratie et élections en République démocratique du Congo leçons pour l’Afrique.), Law, Democracy & Development , 2008/1 Vol 12, 9-116) et celles plus chaotiques de novembre 2011 (Mbata Mangu, « Democracy and States’ compliance with regional and sub-regional elections benchmarks » (Démocratie et respect des standards sous-région aux des élections), Journal of African Elections, 2013 Vol 12, No 1, 1-33). C’est en raison de cet impressionnant background que l’universitaire congolais a été invité par la Commission Electorale Indépendante du Nigeria à donner une leçon magistrale dans la capitale, Abuja, le 28 août 2014.

Le Prof André Mbata est la seconde personnalité africaine à jouir de ce prestige. Sa leçon magistrale intervient après celle donnée le 26juin 2014 par Amadou Mahtar Ba, Directeur général d’Africa Media Initiative et président du plus grand réseau d’information en Afrique, Ail Africa Global Media. Amadou Ba avait été sélectionné par Forbes parmi les 100 personnalités les plus influentes du continent africain et son exposé avait porté sur le « Rôle des partis politiques de l’opposition et des femmes lors des élections présidentielles sénégalaises de 2012», qui avaient été gagnées par le Président Macky Sall.

L’universitaire congolais fera sa leçon magistrale sur « L’organisation des élections en RDC : Leçons pour le Nigeria ». Loin de la musique, il s’agit d’un honneur qui est, fait à notre Aima Mater et au pays tout entier. Comme quoi, nul n’est prophète chez soi et les experts congolais en matière des élections libres et transparentes ne sont pas nécessairement ceux que le pouvoir a cru placer à la tête de la CENI.

Le Prof Mbata donnera plusieurs interviews. Il échangera avec des collègues et des étudiants à la Faculté de Droit de l’Université d’Abuja (UNIABUJA) sur son thème favori de «constitutionalisme et démocratie en Afrique », avant d’être reçu par certaines des plus hautes autorités politiques nigérianes. Si tout va bien, le Prof Mbata sera de retour au pays au cours de la première semaine du mois de septembre.

Le Professeur est déterminé à faire l’honneur du pays, de l’universitaire et de l’intellectuel congolais en cette période caractérisée par la montée en puissance de ceux qu’on appelle les « tambourinaires ou thuriféraires du pouvoir », par la « défaite ou la déconfiture de la pensée » et par « la trahison des clercs », adeptes de la « politique du ventre », qui se recrutent dans toutes les sphères de la vie nationale.

Nka Mbayber

Exile 02-09-2014 11:11
Que le Prof André Mbata apres sa tournee africaine vienne corriger l'idiot de BOSHAB, enseigner KABILA qui n'a jamais ete sur le banc de l'ecole, orienter MENDE qui n'a jamais termine ses etudes superieures, femer la guelle MUYEJ, MINAKU de ne plus repeter la revision constitutionnel le

Jean-Michel Alisema 02-09-2014 14:38
Citation en provenance du commentaire précédent de Exile :
Que le Prof André Mbata après sa tournée africaine vienne corriger l'idiot de BOSHAB, enseigner KABILA qui n'a jamais été sur le banc de l’école, orienter MENDE qui n'a jamais terminé ses études supérieures, fermer la gueule à MUYEJ, MINAKU de ne plus répéter la révision constitutionnelle
Et intenter en procès le ramassis des traîtres-jouiss eurs ex-Mobutistes sans foi ni loi dont surtout Léon Kengo et KinKiey Mulumba dansant autour de Kabila pour l'induire a violer la Constitution en quid-pro-quo des postes

Princes 02-09-2014 12:00
Est-ce la photo du Prof André Mbata Mangu? Je ne crois pas, et puis pas sur qui va revenir au pays, il est poussé à l'exil.

MAKOLO KOTAMBOLA 02-09-2014 14:07
Ce n'est pas la photo du professeur, plutôt celle du doyen ex-mobutiste responsable de la majorité présidentielle.

Mufumu wa Congo 02-09-2014 14:13
Vous avez confondu la photo. La photo visible c'est le porte parole de la MP. veuillez changer la photo Mr le journaliste!!!! !! Vous nous avez présenté un troubadour de kingakati!

Mort du général Bahuma : les étudiants de Goma en colère






Mort du général Bahuma : les étudiants de Goma en colère














(GOMA)- Les étudiants du campus universitaire de Goma sont descendus dans la rue lundi matin protestant contre la mort du général Bahuma, symbole comme feu colonel Mamadou de la résistance anti-rwandaise.
Huit mois après la perte de Mamadou Ndala, les étudiants de Goma disent ne pas comprendre la mort successive et tragique des officiers congolais ayant fait leur preuve sur le terrain contre les rebelles pro-rwandais du M23 et ceux ougandais des Adf Nalu. Très furieux, ils ont barricadé la route menant vers le gouvernorat. Les éléments de la police sont venus les disperser. Au chef-lieu du Nord-Kivu, les rumeurs persistent sur l’empoisonnent du vaillant commandant de la 8émè région militaire alors que les autorités tant nationales que provinciales parlent d’un accident vasculaire cardiaque. Le général Bahuma participait à une réunion mixte d’état-major en Ouganda, consacrée à l’accélération de la traque des rebelles ougandais de  l’ADF quand il s’est effondré avant d’être acheminé par avion médicalisé en Afrique du sud. A l’annonce de sa mort dimanche, les épouses des militaires du camp Katindo ont marché scandant des messages hostiles contre le pouvoir de Kinshasa.
Elles parlent d’une main noire derrière tous ses assassinats jugés suspects. A l’occasion de leur manifestation, les étudiants ont demandé la libération immédiate et sans condition de deux médecins de l’hôpital général de référence de Goma, enlevés en plein parc national de Virunga et dont les ravisseurs exigent la rançon de vingt mille dollars américains. Le commissaire provincial de la police nationale congolaise au Nord Kivu les a appelés au calme. Le général divisionnaire adjoint, Awashango Umiya Vital a promis de s’investir avec tous les services spécialisés pour que soient relâchés ces professionnels de la santé. Les deux médecins ont été enlevés dimanche alors qu’ils se rendaient aux obsèques du professeur Makelele, décédé à Butembo.



"Après Mamadou Ndala, décès inopiné du général Bahuma"

Décès du général Bahuma: marche de protestation des étudiants à Goma
° http://radiookapi.net/actualite/2014/09/01/deces-du-general-bahuma-marche-de-protestation-des-etudiants-goma/
(...)«Hier, nous avons perdu le général Mamadou et aujourd’hui, nous venons de perdre Bahuma. Nous voudrions demander à l’autorité provinciale ce qui se passe dans la province. On nous avait promis des enquêtes sur la mort de Mamadou où en est-on?’’, a interrogé le président des étudiants du Nord-Kivu.(...)"

"RDC: inquiétude et colère à Goma après la mort du général Bahuma"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140901T182506Z20140901T182455Z/rdc-inquietude-et-colere-a-goma-apres-la-mort-du-general-bahuma.html

"RDC : la mort du général Bahuma suscite un grand malaise à Goma"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140902085418/securite-fardc-goma-nord-kivu-nord-kivu-rdc-la-mort-du-general-bahuma-suscite-un-grand-malaise-a-goma.html


"(...)Exit Lucien Bahuma Ambamba
(...)
Plus polémique, L’Observateur explique que pour bien des Congolais, la mort inopinée de cet officier supérieur des FARDC est à la fois énigmatique et intrigante. Elle rappelle curieusement celle d’autres vaillants et dignes fils du pays, œuvrant sous le drapeau, survenue dans des circonstances dramatiques pour ne pas dire mystérieusement. Curieuse coïncidence, commente ce quotidien, que c’est  soit le colonel Mamadou Ndala, le général Mbudza Mabe ou encore le commandant Ngandu Kisase qui ont tous été des défenseurs acharnés de l’intérêt national et de l’intégrité du pays.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199411&Actualiteit=selected 

"Après Mamadou Ndala, décès inopiné du général Bahuma"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10256:apres-mamadou-ndala-deces-inopine-du-general-bahuma&catid=85:a-la-une&Itemid=472[/i]

coup dur pour l’armée avec la mort de son chef au Nord-Kivu-TV5"



Mais où ces pauvres Zaïro-Congolais ont ils la tête ???
Qui peut sérieusement croire que ce n'est que coïncidence fortuite que le Général Bahuma qui pilota la bataille contre le M23 rwandophone avec le Colonel Ndala soit mort dans la suite comme lui ?
Qui peut raisonnablement croire qu'on meurt aussi subitement d'un prétendu AVC naturellement en moins de 24 heures sans qu'aucune alerte (cardio-vasculaire !) ne soit connue d'un militaire aguerri de 57 ans ?

Ou les Congolais sont tous des aveugles consentants, ou ils sont tous achetés par des rwandophones ou des traîtres à leur patrie(?) depuis 1994 y compris au plus haut sommet ou il faut alors consentir à une puissance et à une ruse de ces derniers qui nous dépasse...
On dira tout ce qu'on veut pour se défendre à Léo, les preuves contradictoires seront impossibles (ni autopsie crédible, ni circonstances exactes ni diagnostic précis de sa mort ne peuvent en sortir, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce mode d'assassinat tranquille est privilégié par les rwandais et leurs complices Congolais !), la vérité restera que Bahuma aujourd'hui comme Ndala hier sont des victimes directes des rwandais et rwandophones installés au Kivu, au Rwanda, en Ouganda comme tapis dans l'ombre(!) à Léo pour qui ils représentaient une résistance à leur occupation et leur balkanisation !

Et avec ça il se trouvera toujours des Congolais qui par ignorance, cupidité, complicité, trahison et fanatisme aveugle vont continuer à défendre un pouvoir incapable de protéger son territoire, ses enfants et ses biens !
Comme l'avaient déjà prédit et démontré beaucoup d'observateurs lucides tel Wondo, l'étau s'était resserré autour des militaires résistants et combattants les rwandophones dès la victoire de Ndala avec ses boys sous la supervision de Bahuma, d'autres comme Olenga sont dans leur mire et risquent bien d'allonger demain la liste de leurs victimes... Ah bon entendeur...
Triste pays; jusque quand, jusqu'où ?

Ndonzwau/France



"RDC : coup dur pour l’armée avec la mort de son chef au Nord-Kivu-TV5"
° www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-RDC-coup-dur-pour-l-armee-avec-la-mort-de-son-chef-au



(...)Samedi soir, la rumeur courait à Goma, capitale de la province que le général Bahuma avait été empoisonné.

“Cela ne me paraît pas totalement invraisemblable. Si c’est le cas, cela veut dire que rien n’est réglé” au Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP un expert de cette région sous le couvert de l’anonymat, notant que l’accident fatal s’était produit en Ouganda, pays qui a soutenu et armé plusieurs rébellions dans l’Est de la RDC.
Selon les autorités, le général Bahuma a été évacué vers l’Afrique du Sud où il est mort à l’hôpital “en dépit des efforts pour le ranimer”.
M. Luba Ntambo a salué dans la personne du défunt “un homme absolument dévoué, un officier vaillant, quelqu’un qui s’était donné corps et âme à sa mission”.
Selon des sources militaires, un général a été nommé pour assurer l’intérim à la tête de la 8e région militaire congolaise jeudi. Son identité n’a pas été révélée. Selon une source à l’état-major régional, l’officier, actuellement à Kinshasa devait arriver à Goma dimanche.

coup dur pour l’armée avec la mort de son chef au Nord-Kivu-TV5"

L’armée congolaise a été frappée durement dimanche par la mort du général Lucien Bahuma, chef d’état-major de la région troublée du Nord-Kivu, qui a joué un rôle clef dans les récents succès des forces loyalistes dans cette province de l’est du pays.
“Le général Bahuma est mort” à Pretoria “dans la nuit à 0h30 heure de l’Afrique du Sud” (22h30 GMT samedi), a indiqué à l’AFP le ministre de la Défense congolais, Alexandre Luba Ntambo.
Le général-major Jean-Lucien Bahuma Ambamba a été victime jeudi à 57 ans “d’un accident vasculaire cérébral alors qu’il assistait à une réunion mixte” d’état-major en Ouganda consacrée à la lutte contre les rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques (ADF) présents au Nord-Kivu, a ajouté le ministre.
Samedi soir, la rumeur courait à Goma, capitale de la province que le général Bahuma avait été empoisonné.
“Cela ne me paraît pas totalement invraisemblable. Si c’est le cas, cela veut dire que rien n’est réglé” au Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP un expert de cette région sous le couvert de l’anonymat, notant que l’accident fatal s’était produit en Ouganda, pays qui a soutenu et armé plusieurs rébellions dans l’Est de la RDC.
Selon les autorités, le général Bahuma a été évacué vers l’Afrique du Sud où il est mort à l’hôpital “en dépit des efforts pour le ranimer”.
M. Luba Ntambo a salué dans la personne du défunt “un homme absolument dévoué, un officier vaillant, quelqu’un qui s’était donné corps et âme à sa mission”.
Selon des sources militaires, un général a été nommé pour assurer l’intérim à la tête de la 8e région militaire congolaise jeudi. Son identité n’a pas été révélée. Selon une source à l’état-major régional, l’officier, actuellement à Kinshasa devait arriver à Goma dimanche.

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Contrat Creative Commons
http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-coup-dur-pour-larmee-avec-la-mort-de-son-chef-au-nord-kivu-tv5/

La Scode s’oppose au PPRD

Révision constitutionnelle

La révision constitutionnelle prônée par la MP, après le coup administré par le PPRD dans la fourmilière, ne cesse de soulever des vagues de protestation. Des partis de l’Opposition de même que ceux de la MP considèrent l’organisation d’un référendum relatif à ce sujet comme un putsch à l’endroit du souverain primaire, lequel n’en aurait cure pour l’instant. C’est le cas de la Scode qui exige l’alternance en 2016.


Le duel est au couteau entre les pro- et les anti révision constitutionnelle. La bataille menée dans un premier temps par l’Opposition, a été finalement endossée par davantage de partis politiques membres de la Majorité au pouvoir (MP). Le Mouvement social pour le renouveau (MSR) a ouvert le bal en réclamant un débat interne sur la question. Son courage a été vu comme une hardiesse et lui a coûté un isolement.
Qu’importe ! Le MSR n’avait pas crié dans le désert ! Sa voix a eu des répercussions telles que la bâtisse MP n’a pas été  épargnée par des secousses qui font apparaître désormais des fissures sur sa devanture. Au-delà des hypocrites qui baissent leur front pour des raisons évidentes, un autre parti membre de la MP vient de donner de la voix. Il s’agit de la Scode (Solidarité congolaise pour le développement). 
Dans une sortie publique très hardie le week-end à Lubumbashi, le président de la Scode, Jean-Claude Muyambo, a dit tout haut l’opposition de son parti à une éventuelle révision de la Constitution. Et pour cause. « Préserver la paix et l’harmonie des institutions ». S’acharner à réclamer la révision constitutionnelle en ce moment précis, estime-t-il, ce serait refuser la stabilité qui tend à s’installer après les guerres successives qu’a connues le pays. 
Jean-Claude Muyambo a rappelé qu’en 2011, il y a eu déjà une révision constitutionnelle. Celle-ci s’est faite à la veille des élections. Faut-il continuer le même jeu à l’approche de prochaines échéances ? La réponse, selon lui, est non. D’autant que les raisons devant sous-tendre cette énième modification de la loi des lois ne sont pas plausibles.
Par contre, la Scode propose que la révision constitutionnelle, si révision pourrait y avoir, intervienne après les élections prochaines dont la boucle sera le scrutin présidentiel prévu en 2016.
Cette position, la Scode dit la partager avec beaucoup d’autres partis politiques membres de la MP. Aussi révèle-t-il : « Nous, nous avons eu le courage de le dire. Il y a ceux qui sont dans la majorité, ils n’ont pas le courage de le dire mais ils sont contre. Il y en a qui disent qu’ils sont +pour+ à la télé et à la radio mais quand ils rentrent à la maison, ils disent qu’ils sont contre ».
Par ailleurs, Jean-Claude Muyambo ne s’est pas voulu contre le chef de l’Etat. Selon lui, le chef de l’Etat aurait fait des choses magnifiques durant ses deux mandats. Mais, il est d’avis qu’en 2016 une alternance s’impose : « En 2016, nous voulons qu’il y ait alternance ».

Le hold-up du PPRD
Cette sortie publique de la Scode est consécutive aux différentes prestations aussi bien publiques que privées du PPRD au cours desquelles ce parti annonce, à cor et à cri, qu’un référendum populaire pourrait être organisé afin d’asseoir sa démarche. Une démarche que l’Opposition et d’autres partis politiques de la MP qualifient de hold-up et de putsch au détriment de la population que l’on voudrait mettre devant un fait accompli.
Insensible à toutes les critiques, le PPRD s’est déjà mis en phase du mot d’ordre qui est sorti le 25 août 2014 de la rencontre de Kingakati. Au niveau de l’avenue Pumbu, siège du PPRD, à Kinshasa, c’est déjà la veillée. Tout est réglé comme une horloge suisse pour l’assaut final en vue de faire passer le projet d’une nouvelle Constitution. Celle de la 4ème République.
Au niveau des provinces, les gouverneurs de province, cooptés d’office comme présidents interfédéraux du PPRD, sont chargés de quadriller leurs territoires respectifs. Ce qui justifie le récent séjour dans la province du Bas-Congo du secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab. Le Bas-Congo inaugure une longue série de campagnes de sensibilisation que le PPRD entend étendre sur l’ensemble du territoire national.
En effet, très attaché au projet d’une nouvelle Constitution, principe désormais acquis au sein de la Majorité, le PPRD a donc voulu montrer l’exemple. Ce qui devait, croit-il, raffermir davantage son statut de parti leader de la MP.
Au Bas-Congo, des instructions précises ont été données au candidat investi président interfédéral, notamment le gouverneur de la province, Jacques Mbadu. Des insignes du parti lui ont d’ailleurs été remis pour émettre sur les mêmes longueurs d’ondes que le quartier général de Kinshasa.
C’est dire qu’au PPRD, l’on ne s’en cache plus. Et, l’on ne lésine pas non plus sur les moyens. Le PPRD croit dur comme fer en sa capacité de faire triompher le projet de la MP. Raison pour laquelle il s’évertue à minimiser les dissensions internes, même si pour d’aucuns celles-ci s’érigent en obstacles sur la voie à suivre en vue d’atteindre l’objectif, à savoir la révision constitutionnelle ou  d’une Constitution de la 4ème République.
Plein d’enthousiasme, le président interfédéral du PPRD/Bas-Congo se voit déjà en campagne pour 2016. Il a promis de faire triompher tous les idéaux de son parti, promettant un vote massif aux prochaines échéances électorales (!). Autant dire qu’au niveau du PPRD, l’ordre aurait été donné pour s’arrimer véritablement à la ligne d’attaque tracée à Kingakati.
Mais, la bataille promet d’être dure et âpre. Car, même au sein de la Majorité, tous n’adhèrent pas au projet conçu à Kingakati. De plus en plus, des voix discordantes – et non des moindres – dénoncent l’inopportunité d’une telle démarche. Dans le lot figurent le MSR, le Palu (essentiellement sur l’approche et la finalité de l’option), aux côtés desquels s’est rangée désormais la Scode. Ces derniers ont crié tout haut leur ras-le-bol. Les jours à venir seront difficiles à gérer au sein de la MP.

La Scode de Jean-Claude Muyambo contre la révision constitutionnelle

On ne veut pas de référendum. Gardez l'argent du référendum pour organiser le deuxième tour des élections provinciales!

De plus, les petites réunions où l'on complote sur les révisions constitutionnelles sont honteuses. Kabila est le président des congolais mais il ne participe à aucun débat public, ne donne son avis clairement sur aucun problème majeur. Il n'est donc que le président de sa majorité et de ceux à qui il parle à Kingakati?

Madame Nyoka, vous avez gouverné ce pays et tout ce que vous n'avez pas réalisé par rapport à ce qui était prévu constitue des échecs! Il ne faut pas changer la constitution pour faire passer des manquements pour des inepties et ensuite dire tout va bien parce qu'on a effacé les points les plus difficiles, ceux que nous ne réaliserons jamais! ça s'appelle de la "fourberie"

La Scode de Jean-Claude Muyambo contre la révision constitutionnelle


Le parti Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le développement (Scode),  membre de la majorité présidentielle dit non à la révision de la constitution. Son président, Jean Claude Muyambo, affirme que réviser la constitution  à quelques mois des élections est synonyme d’acheminer le pays vers le chaos. Il l’a dit ce week-end au cours d’une matinée politique à Lubumbashi.





-    Quelle lecture faire  de la déclaration du parti politique SCODE ?
Invités
-Dr Dieudonné Kokelea, Professeur d’Universités et rapporteur du parti politique Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode).
-Me Ernestine Nyoka, Communicateur de la majorité présidentielle.
-Joseph Kongolo, Analyste politique.
Télécharger

http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/09/01/le-scode-de-jean-claude-muyambo-contre-la-revision-constitutionnelle/

RDC : Jean-Claude Muyambo, de la Majorité, est opposé à la révision de la constitution



RDC : Jean-Claude Muyambo, de la Majorité, est opposé à la révision de la constitution

Jean Claude Muyambo, président de Scode.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le parti de la majorité Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) est opposé à la révision de la constitution. Son président, Jean-Claude Muyambo, a déclaré samedi 30 août qu’il s’opposait à une révision de la constitution avant les élections pour préserver «  la paix et l’harmonie des institutions ».
Jean-Claude Muyambo affirme que d’autres membres de la majorité présidentielle sont opposés à la révision de la constitution mais manquent de courage pour le dire.
« Nous nous avons eu le courage de le dire. Il y a ceux qui sont dans la majorité, ils n’ont pas le courage de le dire mais ils sont contre. Il y en a qui disent qu’ils sont « pour » à la télé et à la radio mais quand ils rentrent à la maison, ils disent qu’ils sont contre », affirme l’ancien ministre des Affaires humanitaires.
Jean-Claude Muyambo indique que durant ses deux mandats, le chef de l’Etat « a fait des choses magnifiques ». Mais, ajoute-t-il, « en 2016, nous voulons qu’il y ait alternance ».
Le président de Scode s’interroge sur les modifications récurrentes de la constitution avant les élections.
« En 2011, nous avons changé la constitution avant les élections. Qu’on la change en 2016 avant les élections ? Non. Là on ne veut pas la stabilité », souligne-t-il.
« S’il faut changer, propose-t-il, il faut changer après les élections. »

Le débat sur une probable modification de la constitution agite les milieux politiques congolais depuis plusieurs mois. Certains opposants soupçonnent la majorité de vouloir changer la constitution pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir après 2016, année de la fin de son second et dernier mandat.
Le principal parti de la majorité, le PPRD, s’est prononcé en faveur de la révision de la constitution."



Le général Amisi Tango Four réhabilité, le général Lucien Bahuma empoisonné, le loup est dans la bergerie




Le général Amisi Tango Four réhabilité, le général Lucien Bahuma empoisonné, le loup est dans la bergerie



Le général Bahuma, celui-là même qui avait défait le M23 et mis l'armée rwandaise en déroute avec le concours du feu colonel Mamadou Ndala en 2013  vient de mourir empoisonné en Ouganda. Il meurt un mois après la réhabilitation d'Amisi Tango Four, traître de la nation congolaise face à ce  même mouvement rebelle et tant d'autres qui sévissent à l'Est de la RDC.
Le gouvernement parle d'une mort par accident cardio-vasculaire cérébral, connu sous l'abbréviation de l'AVC. Mais tout porte à croire qu'il s'agit d'un empoisonnement, pratique importée et mise en place par les envahisseurs rwandais en RDC.
A l'annonce du décès du général, les épouses des militaires de Goma sont descendues dans la rue pour manifester contre une mort de trop. Kabila élimine les vaillants soldats pour les remplacer par les traîtres comme lui. Demain, nous ne serons pas surpris d'entendre qu'il a nommé un Tutsi "congolais" pour remplacer l'illustre disparu.
Plutôt que de voir les épouses des militaires dans la rue, nous demandons à leurs époux de prendre conscience du danger qui les guette. Ils doivent sortir dans la rue comme fer de lance devant le peuple congolais pour neutraliser l'ennemi. Car, les temps sont durs, le loup étant dans la bergerie. Après Ngandu Kisase, Mbuza Mabe et Mamadou Ndala, tous assassinés dans des circonstances non encore élucidées jusqu'à ce jour,  Bahuma Ambamba vient d'allonger la liste de nos vaillants fils tués par les envahisseurs et les traîtres de la RDC.  "A qui le prochain tour?" ne cessent de se demander ceux qui ont appris la triste nouvelle.
Il est malheureux de constater que tous les journaux de la capitale relaient la même fausse version d'accident cardio-vasculaire cérébral comme s'ils ne connaissaient pas la politique de diversion et de désinformation du gouvernement en place. Serait-ce par la peur de subir le sort de Mike Mukebayi de congonews?
Depuis la défaite cuisante du M23, les occupants rwandais ont développé une autre stratégie pour continuer leur sale besogne d'extermination de la population de l'Est. C'est chaque jour que les morts se comptent par dizaines dans des villages. Les assaillants surgissent à l'improviste, s'attaquent à des paisibles citoyens et disapraissent, aussitôt leur forfait commis. Le gouvernement central ne fait rien pour la protection des citoyens et de leurs biens. 
Nous lancons un vibrant appel aux officiers, sous officiers et soldats congolais,les vrais! Si vous ne prenez  garde, vous mourrez jusqu'au dernier! Le Congo est en danger. Ne vous fiez pas aux discours fallacieux destinés à vous endormir. Le loup est dans la bergerie!
Lumbamba Kanyiki