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vendredi 26 septembre 2014

"Après s’être appuyé sur les naïfs européens en 2006 et 2011, sur recommandation de Poutine, Kabila se tourne vers l’Egypte pour se maintenir en 2016"









"Après s’être appuyé sur les naïfs européens en 2006 et 2011, sur recommandation de Poutine, Kabila se tourne vers l’Egypte pour se maintenir en 2016"


L’Union Européenne, la faiseur du roi Kabila en RDC et son bras armé en 2006 et 2011
Il n’est un secret de Polichinelle que si Joseph Kabila s’est maintenu au pouvoir en 2006 puis en 2011, c’est parce qu’il a bénéficié d’un soutien inconditionnel de l’Union européenne au sein de laquelle la Belgique et la France ont joué un rôle de premier plan.
L’Union européenne espérait par ce soutien être rétribuée à la hauteur de son investissement militariste en RDC en voulant avoir le monopole de l’exploitation exclusive de l’eldorado congolais. Que nenni ! L’Homme de Kingakati-Buene a plutôt préféré  servir grassement la Chine et d’autres prédateurs venus de partout. Or derrière les Européens se cachent naturellement leurs grands-frères anglo-saxons et canadiens. Depuis, les Etats-Unis ont levé la voix pour barrer la route à Kabila en 2016. Faiblards et désorientés car ne parlant pas d’une même voie, l’UE essaie d’emboîter timidement le pas aux américains mais sans fermeté.
La mission du Conseil de l’Union européenne de soutien à la réforme de la Police nationale congolaise (EUPOL-RDC) a été lancée le 12 avril 2005[1]. Celle-ci est la première opération civile conduite en Afrique dans le cadre de la Politique Européenne de Sécurité et de défense (PESD) de l’UE. Le but initial de la mission EUPOL-RDC était de soutenir l’Unité de la Police Intégrée (UPI), mise en place avec le soutien de l’Union européenne (UE) et la Police Nationale Congolaise (PNC) à Kinshasa. Selon le journaliste d’investigation camerounais, Charles Onana, progressivement, l’EUPOL devient par la suite la pièce maîtresse de service d’ordre et de sécurité durant la transition et surtout pour la sécurisation des élections de 2006[2]. Deux rapports internes du Conseil de ‘Union Européenne datés respectivement du 28 novembre 2004 et du 1er décembre 2004 définissent les missions de l’EUPOL à Kinshasa, parmi lesquelles : la prévention de l’instabilité à Kinshasa avant, pendant et après les élections ainsi que la coordination de toute action de sécurité avec la MONUC. EUPOL doit aussi superviser et contrôler l’action de l’UPI. EUPOL veille surtout, avec les autres acteurs du processus de sécurisation des élections de la capitale, à coordonner l’action de l’UPI avec les autres unités de maintien de la paix[3].
Dans ce cadre, écrit Onana « EUPOL décide d’étendre son action au conseil et à l’encadrement des autres composantes en charge du maintien de l’ordre dans la capitale et se dote d’un pouvoir régalien élargi de monopole légitime de la violence. Constituée d’une délégation permanente d’environ 30 personnes, cette institution devient de fait le pivot du pouvoir policier à Kinshasa[4] et la police politique au service de la Commission Européenne. Selon le journaliste d’investigation Charles Onana, son chef de mission, le portugais Adilio Ruivo Custodio rend régulièrement compte de la situation sécuritaire de la capitale congolaise à Bruxelles. Rien de ce qui se passe à Kinshasa n’est ignoré au siège de la Commission Européenne qui aurait en 2006 jeté son dévolu sur le candidat Kabila qui devrait être réélu à tout prix en lui assurant un soutien inconditionnel, sans chercher à pérenniser les conditions d’une véritable démocratie, tout en manifestant un laxisme à son égard[5] ».
De février à juin 2011, l’EUPOL-RDC a dispensé une formation spécialisée à l’intention de plus de 250 cadres de la Police Nationale Congolaise (PNC)… Selon le commissaire divisionnaire Hervé Flaut, chef de mission adjoint chargé des Opérations, les cadres bénéficiaires devront être en mesure de transmettre eux-mêmes les connaissances acquises aux plusieurs centaines de policiers qui composent chaque unité dans le cadre de la continuité et d’appropriation de la réforme au sein de la PNC. Ces formations s’inscrivent dans le cadre du soutien de la mission EUPOL-RDC à la réforme de la PNC et plus concrètement au renforcement des connaissances et des compétences des officiers de cette police[6].
C’est ainsi qu’en 2011, en prévision des élections et sur base du conseil des experts l’EUPOL, la Police d’intervention rapide (PIR) va subtilement devenir la Légion Nationale d’Intervention (LENI). Cette nouvelle  terminologie (légion),qui peut sembler banale pour les profanes, revêt plein de sens pour les experts de DESC que nous sommes dont une partie a parachevé sa formation d’officier à l’Ecole d’application de la très redoutée Gendarmerie belge (actuellement démilitarisée  depuis et devenue la Police Fédérale).
Pour la petite histoire, en Belgique, à mesure que ce petit royaume était confronté au début du 19ème siècle à des troubles sociaux de grande ampleur des « Métalos »(crise sociale résultant du déclin de la grande industrie minière du charbon et métallurgique belge), la nécessité d’accroitre le rôle de la gendarmerie se faisait pressante. D’autant que la Garde civique chargée de contenir les manifestations était dépassée par les événements. Il fallait alors disposer d’une force de maintien de l’ordre mobile et efficace qui exige une certaine qualification professionnelle adaptée à l’évolution sociale du pays, une certaine aptitude psychologique et surtout de la mobilité. C’est ainsi que naitront en 1913 trois « Forces Mobiles » à Bruxelles, Gand et Liège, qui côtoient la gendarmerie territoriale. Et plus tard, la structure de la Gendarmerie belge sera bicéphale : Une gendarmerie territoriale chargée principalement des missions de police de proximité. Une gendarmerie mobile, au sein de laquelle venait s’intégrer la légion mobile, chargée des missions de maintien et rétablissement de l’ordre public (MROP) lors des grandes manifestations. D’ailleurs c’est la même structuration qui sera copiée et collée pour la Force publique coloniale qui était plus une force de Gendarmerie qu’une véritable armée de défense du territoire congolais.
En effet, entre 1945 et 1960, la Belgique continua d’utiliser la Force publique comme un corps de police coupé du peuple[7]. Pour le chroniquer belge de la Libre Belgique, Christian Laporte : « En réalité, au départ en 1885 lors de la création de l’Etat Indépendant du Congo, la Force publique devait assurer le rôle d’une sorte de gendarmerie appelée à soutenir les explorations, à occuper le terrain et, bien entendu, chargée du maintien de l’ordre. »
Et Mobutu maintiendra également à son tour, à son accession à l’indépendance cette structuration bicéphale d’abord au sein de l’armée : L’Armée campée qui avait principalement pour rôle d’assurer la sécurité du pays contre les agressions extérieures. L’Armée mobile, celle des gendarmes, soumise à l’autorité civile et s’occupait des missions de maintien et de rétablissement de l’ordre public. Plus tard, à la création de la gendarmerie par Ordonnance présidentielle du 31 juillet 1972 en remplacement de la Police Nationale, celle-ci aura également deux composantes :
1) La Gendarmerie Territoriale, qui gardait les mêmes missions que l’ancienne Police Nationale.
2) La Gendarmerie Mobile, qui était une force paramilitaire et devrait appuyer les unités de la Gendarmerie territoriale en cas de situations majeures d’atteinte à l’ordre et la sécurité publiques.

C’est sur base de ce modèle belgo-zaïrois que la PIR s’est transformée en Légion nationale d’intervention (LENI). Le colonel katangais Ngoy Sengelwa Kyo est l’actuel commandant de la LENI.
Exercice de MROP avec l’ex-major Marc Dejongh et des officiers ex-FAZ (dont cquelques DESC : 1992)
l n’est d’ailleurs pas étonnant que le point focal belge de l’EUPOL soit un ancien instructeur des experts de DESC que nous sommes. Un spécialiste de référence en maintien et rétablissement de l’ordre public (MROP) à l’Ecole d’application de la Gendarmerie belge durant les années 1990, l’ex-major de Gendarmerie Marc Dejongh, actuellement Commissaire divisionnaire et Coordinateur des projets police en Afrique centrale au sein de la Direction de la Coopération Policière Internationale de la Police fédérale belge.
C’est ainsi que, que le soutien de la mission EUPOL RD Congo à la PNC dans le domaine du MROP s’inscrit dans le cadre de l’appui de l’UE à la réforme du secteur de sécurité en RDC. Et dans ce cadre, près de 60 formateurs de la Légion nationale d’intervention (LENI) et des Groupes mobiles d’intervention (GMIs Est et Ouest-Kinshasa) de la PNC ont bénéficié, du 19 mai au 14 juin à Kinshasa, d’une session d’évaluation, de remise à niveau et de renforcement des capacités en matière de maintien et rétablissement de l’ordre public (MROP). Ces formations ont notamment été assurés par trois formateurs français des redoutables Compagnies républicaines de sécurité (CRS).
Kabila se débarrasse du torchon occidental qui lui a rendu des loyaux services en 2006 et 2011 au profit des égyptiens
C’est ce qu’on dit en lingala « Merci bapesa na mbwa » (Traduction : l’acte d’ingratitude d’un maître à l’égard de son chien qui a tenu la garde toute la nuit pour se voir jeter les os sous la table à titre de rétribution ou encore être payé en monnaie de singe).
Estimant que les Occidentaux auront du mal à justifier auprès de leur opinion publique et la diaspora congolaise qui ne cesse de faire la pression, un coup de force constitutionnel de Kabila en 2016, ce dernier anticipe la situation de 2016 et se tourne vers un allié africain redoutable qui a fait ses preuves.
C’est ainsi que des sources de renseignement militaire congolais (Démiap) nous ont fait état de la présence de 250 militaires égyptiens à Kinshasa et au Katanga dans le but de former les unités de la GR, décriées pour leur répression brutale en novembre 2011, dans les techniques de MROP.
« Le but de ces formations est d’apprendre aux éléments de la GR les techniques anti émeutes afin de gérer les foules et les neutraliser en milieux urbains de la même manière que l’armée égyptienne a procédé pour écraser et contenir les grands mouvements violents de contestations des partisans de l’ancien président égyptien renversé par l’armée,Mohamed Morsi, les frères musulmans. Ceci rentre dans la stratégie pratique du projet de maintien de Kabila au pouvoir en 2016 ». La source dit que pour la RDC, ce sera « un jeu d’enfants ».
« Ce sont des militaires de la Garde présidentielle égyptienne envoyés par le président égyptien, le maréchal Al Sissi sur base des accords d’assistance militaire signés entre la RDC et l’Égypte en 2010 lors de la visite de Kabila au Caire, à l’époque où Hosni Mubarak était encore président. » Ils sont logés à Kibomango et leurs officiers au Domaine présidentielle de la Nsele (DPN).
DESC s’est renseignée auprès d’une source de la MONUSCO pour vérifier l’information, cette dernière a bien confirmé la présence des égyptiens. Mais les autorités militaires leur ont fait croire que ce sont des instructeurs artillerie pour le nouveau matériel qui a défilé le 30 juin. Mais la MONUSCO ignore leur unité égyptienne de provenance, « mais ils font de l’instruction dans différentes matières ».
« Une autre source militaire congolaise de la GR informe que deux bataillons formés par les instructeurs égyptiens ne sont plus à Maluku mais bien au camp Kokolo ( !!!) et se promènent déjà en ville comme « garde privée » d’autorité, entre autre, pour l’escorte du CEM de l’armée de terre, le général Olenga. »
Pour notre source de la Démiap , parmi ces militaires de la Garde présidentielle égyptienne, « il y a en réalité des spécialistes en artillerie, en blindés, en défense anti-aérienne, des commandos anti-terroristes ainsi que de spécialistesanti-émeutes en maintien et rétablissement de l’ordre public (MROP). » « Le chef de ces unités égyptiennes s’appelle le général Fouazi Ali.
« Le programme prévu est de former dans un premier temps la GR puis les unités commandos des FARDC stationnés à Maluku à des missions d’ordre et de sécurité intérieure, en appui aux éléments la LENI de la PNC » qui eux sont déjà formés par les européens dans le cadre de l’EUPOL. « Cette formation se basera sur le modus operandi de ce qui se passe actuellement chez eux en Egypte en fonction d’éventuels débordements en 2016. Vous voyez déjà que JJ Whisky qu’on anticipe 2016 !, vous qui aimez l’anticipation dans vos analyses stratégiques »
Dans un futur proche, le nombre de ces instructeurs va augmenter à « 400 personnes qui vont sillonner l’ensemble des campements FARDC du pays pour former les troupes à ces techniques. »
L’Egypte comme réponse de soutien de Poutine à Kabila
Comme l’a mentionné DESC dans l’analyse L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA?[8], Kabila s’est lancé dans une croisade diplomatique parallèle à Washington pour faire échec au souhait de Obama de le voir quitter le pouvoir en 2016. Le premier acte de manœuvre était de se tourner vers la Russie, ce pays émergent qui devient la puissance militaire régionale de la zone Eurasie. C’est ainsi que les conseillers russes ont rassuré Kabila que Obama est un président indécis et qu’avec Poutine, ils pourraient l’aider à se maintenir en 2016. Là, C’est alors que son bras droit militaire et affairiste, le général d’armée Olenga, chef de l’armée de terre, fort de son solide réseau établi dans cette partie de l’Europe depuis bientôt 50 ans, s’est retrouvé à Kremlin en fin juillet, manquant même le Conseil supérieur militaire au cours duquel Kabila a profité de son absence pour réhabiliter Amisi Tango Four. Le généralOlenga qui entretient entretemps des relations inamicales avec Amisi s’est fait à son tour avoir sans le savoir car manipulé par Kabila à cause de l’appât financier auquel il ne sait résister. Le but de sa mission était de séduire le tsar Poutine. Et les premiers fruits de ces incessantes navettes en Russie commencent à porter le fruit.
« Quand j’ai essayé de connaître auprès du major ‘Foxtrot’ de la Démiap les raisons qui poussent le nouveau président Egyptien, le maréchal Al-Sissi, à répondre positivement à toutes les demandes du boss, il me confirme que le boss lui a été recommandé par le président Poutine lors d’une visite officielle du maréchal Sissi au Kremlin. Et ils m’a aussi confirmé qu’il y a aussi d’énormes quantités d’armes égyptiennes qui ont été commandées pour les FARDC, dont des véhicules blindés et des pièces d’artillerie. Une partie de ces armes sont déjà livrées et d’autres sont en route. »
« Pour votre info Whisky, Al-Sissi a beaucoup rapproché l’Egypte de la Russie. En seulement 6 mois de pouvoir, le maréchal a effectué trois voyages à Moscou, mais bizarrement aucun aux USA, le premier allié militaire stratégique de la Russie en Afrique arabe. L’Egypte a d’ailleurs passé des commandes d’armes à la Russie pour une valeur de 3 milliards de dollars. Et Vladimir Poutine ne rate pas une seules occasion pour donner une gifle aux occidentaux, C’est dans ce contexte qu’ils faut voir la nouvelle coopération militaire entre la RDC et l’Egypte ».
Il s’agit là d’un changement de cap stratégique surprenant pour ces deux pays, autrefois bastions des Etats-Unis en Afrique. Et comme nous le mentionnons dans notre ouvrage Les Armées au Congo-Kinshasa : « En Afrique, outre le Zaïre de MOBUTU, seule l’Egypte sous MUBARAK a bénéficié jusqu’il y a peu et pour, encore, des raisons géostratégiques propres aux intérêts américains au Proche-Orient, des relations stratégiques avec le Département d’Etat américain et toutes les administrations qui se sont succédé à Washington. ». Des aides militaires s’élevant à des milliards de dollars.
Voilà le décor bien planté pour ceux qui doutent encore de la volonté de Kabila de se maintenir manu militari au pouvoir en 2016. Kabila distraie la classe politique congolaise et les diplomates occidentaux naïfs par des débats creux autour de la modification/changement de la constitution pour gagner du temps et mettre tout le monde devant le fait accompli et passer à l’acte (militaire).
Nous l’avons prévenu dans notre ouvrage en ces termes « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que Joseph KABILA, ce ’léopard en miniature’ à l’apparence d’un chat timide qui se veut démocrate alors que tout son passé et ses hauts faits d’armes, inspirés par le modèle autocratique machiavélique de KAGAME, sont garnis de trahisons, de meurtres, de crimes d’Etat, de collusions d’intérêts en faveur de l’agresseur rwandais, n’aura pas d’autre choix que celui de s’éterniser au pouvoir… Il n’est dès lors pas exclu que M. Joseph KABILA aille de nouveau user et abuser de tous les subterfuges politiciens, (il)légaux, (anti)constitutionnels et armés pour se donner une nouvelle fausse légitimité (électorale ou non) »
Jean-Jacques Wondo Omanyundu – Exclusivité DESC
[1] European Police Mission.
[2]Onana, Charles, Europe, crimes et censure au Congo. Les documents qui accusent, Duboiris, Paris, 2012, p.159.
[3]Onana, Charles, ibid , p.159.
[4][4]Onana, Charles, Europe, crimes et censure au Congo. Les documents qui accusent, Duboiris, Paris, 2012, p.79.
[5] Onana, Charles, ibid. , pp.159 et suivants.
[6]Xinhua, 10/02/2011.
[7] Lire aussi à ce sujet : NDAYWEL è NZIEM, Isidore, Histoire du Zaïre : De l’héritage ancien à l’âge contemporain, Ed. Duculot,
Louvain-la-Neuve, 1997 ; NDJATE OMANYONDO N’koy, Alphonse, Gendarmerie et Reconstruction d’un Etat de droit au Congo- Kinshasa, L’Harmattan, Paris, 2007  ; MUBANGU, Amisi Bin, République démocratique du Congo, 1960-2010, De l’ANC aux FARDC et WONDO OMANYUNDU, JJ Les Armée au Congo-Kinshasa,2013)



KABILA, APPLIQUANT SUN TZU, NEUTRALISE SUBTILEMENT LES OFFICIERS FRONDEURS DE LA GR ET LES ENVOIE EN EGYPTE




KABILA, APPLIQUANT SUN TZU, NEUTRALISE SUBTILEMENT LES OFFICIERS FRONDEURS DE LA GR ET LES ENVOIE EN EGYPTE

 Armée Egyptienne déployée contre une manifestation des Frères musulmans




La présente analyse était censée paraître avant la publication des nominations à la tête des FARDC, mais l’actualité nous a dicté l’agenda de sa publication en différé. Malgré cela plusieurs éléments de la présente analyse sont confirmés dans les récentes nominations des généraux aux postes de commandements des grabdes unités des FARDC. 

L’Egypte, lieu de villégiature pour les officiers frondeurs de la GR

La villégiature est le lieu et le temps de l’oisiveté. Pour les officiers inconscients de la Garde républicaine (GR) qui ont menacé de  renverser Kabila, c’est vers l’Egypte, fort du renforcement du partenariat militaire entre la RDC et ce pays, par le truchement du tsar Vladimir Poutine, que le président Kabila a trouvé comme lieu de leur éloignement et leur neutralisation indolore mais progressive. C’est une pratique appliquée également à son temps par le léopardMobutu.
 C’est en ces termes que DESC a eu la confirmation de l’application de l’une des prédictions avancées dans son article sur la menace faite par la GR de renverser Kabila : « Tu as eu raison JJ Whisky dans les analyses de DESC, le boss a déjà pris des mesures pour mettre au pas les frondeurs de la GR ».

Notre source militaire vient de confirmer à DESC que  « la plupart des commandants de peloton, compagnie, bataillon et régiments de la GR sont envoyés dans les institutions militaires égyptiennes pour suivre des stage intenses au Caire, Gizeh, Alexandrie, El-Arish, et Assouan dans les différents domaines de la sécurité rapprochée et éloignée, renseignement, logistique, transmissions, artillerie, blindés, infanterie, commando ainsi que des cours de commandement et d’état-major. »
« Ils seront en Egypte en principe pendant 12 mois. Comme la plupart des titulaires sont partis ou sont en voie de partir en Egypte, leurs adjoints assument leur intérim, et encadrent les troupes. Les partants ne reviendront que dans 12 mois et à leur retour, ils seront affectés dans d’autres unités non GR. Cette mesure concerne un total de 885 officiers et sous-officiers de la GR. »
« Comme vous l’avez très bien décrit contre les GR frondeurs, le boss n’a pas voulu utiliser la force mais la ruse pour les éloigner tous en douceur. Il est bien conscient que l’usage de la force allait aboutir à une confrontation militaire. Il faut dire que le boss est aussi conseillé par des stratèges militaires Chinois et Nord-Coréens »

Donner du pain et des jeux au peuple et vous aurez la paix

D’après une des sources de l’Etat-major particulier du chef de l’Etat :  » tous les indisciplinés sont au Caire ou en route pour Le Caire. Les soldats ne sont pas un syndicat ou un parti politique pour formuler des revendications. Ordre a été donné aux autorités militaires égyptiennes de faire de ces stagiaires congolais de vrais soldats, pas de complaisance. Pour Kabila, le danger était trop élevé et il fallait réagir rapidement avec une formules intelligente mais efficace afin d’éviter la contagion aux autres secteurs de l’armée ». Naïfs qu’ils sont, notre source nous a encore confié que « tous les stagiaires sont contents de voyager car la présidence payera leurs bourses très régulièrement et en plus ils ont reçu la promesse du boss d’être tous promus en grade supérieur et autres avantages sociaux à leur retour en RDC. ».
Comme on le sait, face au mécontentement de l’armée, Kabila utilise la carotte comme somnifère pour les endormir. C’est ce qu’il a fait exactement en 2013, lorsqu’à la suite de la chute de Goma et des soupçons de trahison, le mécontentement avait gagné les rangs des FARDC. Comme réponse, c’est la nomination ou la promotion de plus de 180 généraux et des enveloppes financières pour les calmer. D’ailleurs à la question de comprendre cette soumission viscérale à Kabila en sachant ses entreprises contraires à la défense de la RDC, quelques généraux promus ayant broyé du noir sous Mobutu nous ont rétorqué : « Petit, soki raïs te nde ngai nakokaki kolata pete ya général na mboka oyo ?  Tala mapeka elembi na kilo ya pete ya général» (Mon cher jeune frère d’armes, n’eût été le raïs (Kabila), j’aurais porté un jour un grade de général dans ce pays ? Mes épaules tombent d’ailleurs sous le poids des insignes du grade de général ).

Ainsi s’accomplit cet adage qui dit « donner du pain et des jeux et le peuple sera content, il suivra  aveuglément les lois des seigneurs dieux… » C’est exactement ce que fait la fameuse révolution de la modernité pour conditionner les pauvres congolais alors que le pays est sous occupation militaire rwandaise. Il y a même des « intellos » congolais, abrutis, qui applaudissent en allant dire que « comment peut-on oser s’en prendre à celui qui nous retape des routes et des hôpitaux », oubliant même que 55 ans plus tôt, malgré que la Belgique ait bâti le « poto moyindo » (une métropole européenne noire » au Centre de l’Afrique, la soif de la liberté n’a pas empêché les pères de l’indépendance à réclamer l’indépendance immédiate ». C’est normal qu’un peuple qui oublie son histoire soit obligée de la revivre.
Et notre source de justifier l’option du pré-carré sécuritaire de Kabila : « Pour eux avec cette solution, la bombes GR est désamorcée car elle était vraiment mortelle pour le régime. D’où l’appel à l’aide à Moscou via Olenga. Ainsi,Poutine, qui tient à gérer Obama à distance, a demandé à Sissi d’ouvrir les portes des Ecoles militaires égyptiennes aux stagiaires congolais de la GR afin de permettre au boss de reprendre la situation en main »

Voilà une fois de plus une illustration de l’absence d’intériorisation de la suprématie de la stratégie par rapport à la tactique des militaires congolais (depuis les FAZ) qui pensent que le fait d’être un bon guerrier (Nyama na etumba) suffit pour constituer une armée forte. La guerre reste d’abord une dialectique des intelligences.

Kabila neutralise Numbi en opposant les Balubakat entre eux

DESC : Et le cas Numbi dans ça ? Une source américaine sur place le signale depuis quelque temps à Kinshasa?
Notre source : « Effectivement, le général John Numbi séjourne à Kinshasa à titre privé en provenance de Lubumbashi pour assister au mariage de sa nièce, la fille du DG provincial de l’ANR/Intérieur, le professeur Jules Katumbwe« .
DESC : Ah bon, le fameux Katumbwe est proche de John?
Source : Bien sûr que oui, ce sont des cousins germains. Leurs mères sont des soeurs. Le mariage aura lieu ce samedi à l’hôtel du fleuve. Ce sera une retrouvaille entre Katangais, surtout les Balubakat.

Pour la petite histoire, les quotidiens belges La Libre Belgique du 19/12/2011(http://www.lalibre.be/actu/international/l-anr-au-service-d-un-candidat-51b8e17ce4b0de6db9c4a71d) et De Morgendu 21/12/2011, ont fait état d’un document interne de l’ANR (Agence National de Renseignement congolais) émis par le directeur provincial de l’ANR pour Kinshasa, Jules Katumbwe Bin Mutindi qui illustraitl a manière dont ce service de renseignement devrait contrôler le cycle électoral dans la capitale à cause du « risque d’un vote sanction contre le pouvoir en place« .  On pouvait y lire les instructions suivantes : «prendre en charge toutes les représentations diplomatiques et celles des organisations du système des Nations unies en vue de connaître les contacts étrangers des candidats tant à la présidentielle qu’aux législatives nationales » ; « infiltrer toutes les représentations pourdémasquer les activités pouvant déstabiliser l’élection du chef de l’Etat et des membres de sa famille politique.» Cela semble avoir marché lorsqu’on constate que certains diplomates occidentaux en place à Kinshasa, astreint par leur devoir de réserve, ont pris ouvertement fait et cause à la réélection frauduleuse de Kabila. En résumé, les directives du chef provincial de l’ANR ordonnaient : « nous devons nous mobiliser pour cette journée (d’élections présidentielle et législatives) afin d’encadrer et de conduire les électeurs aux urnes pour voter le chef de l’Etat (sic) et lescandidats députés nationaux de sa famille politique« , tout en chargeant la division de contre-espionnage de« prendre en charge les observateurs étrangers ». La même technique devra être appliquée lors des élections provinciales de 2012 et des locales de 2013, ajoute l’orateur. Et de conclure : « En vous donnant ces assignations,j’ose croire que chacun d’entre nous s’attellera à ce travail afin de prouver notre loyauté au chef de l’Etat et à sa famille politique. » Voilà les pratiques d’un service d’Etat, censé être apolitique,  mais instruit pour s’impliquer dans la fraude électorale planifiée et ayany même recours à certaines méthodes interdites par la Convention de Vienne de 1961 qui régit les relations consulaires en matière d’inviolabilité des ambassades.

DESC : Mais avec la mise en écart de Numbi, comment Kabila va-t-il neutraliser ses lieutenants placés un peu partout dans les services de sécurité? Katumbwe par exemple?
Source : « Katumbwe Jule, est surveillé très près par un jeune directeur katangais mulubakat qui s’appelle Georges Monga, le petit frère du colonel Étienne Monga, le T2 (Chef de renseignement) de la GR. Georges Monga est le directeur des opérations de l’ANR et dépend directement du boss, qui le voit tous les jours.
« DESC :  En poussant ma réflexion plus loin, j’ai l’impression que Kabila veut opposer les Balubakat entre eux ? Surveillance de Katumbwe? Y’a-t-il des rivalités entre les balubakat de Manono (Fief de Mzee Laurent Désiré Kabila) et  ceux du Haut Lomami (Malemba Nkulu fief de John Numbi)?Source : Exactement, JJ Whisky, vous analysez bien les choses. Il y a effectivement une sortede guerre larvée entre les balubakat du Tanganyika : Manono, Kabalo, Nyunzu, Kalemie, et ceux du Haut-Lomami : Malemba-Nkulu, Mitwaba, Kamina, Kabongo, … le seceteur d’origine de Numbi. C’est d’ailleurs dans ce secteur que se recrutent  et sévissent essentiellement les Bakata-katanga  et leur chef Gédéon Kyungu est originaire de Mitwaba. Vous avez certainement lu le rapport de l’ONU établissant le lien entre ces milices et Numbi. A vous de tirer vos conclusions. »
Ainsi, comme on peut le constater, de même que Joseph Kabila est parvenu subtilement  à neutraliser les officiers corporatistes qui l’ont menacé, il usera sans doute d’autres pratiques soft ou armées, s’il le faut, pour mettre définitivement hors d’état de nuire John Numbi dans les mois qui suivent.

Pour ancrer son pouvoir en RDC, Kabila exploite à tour de rôle les allégeances ethnorégionales

Les observateurs attentifs du fonctionnement du système « Joseph Kabila » se rendront compte que ce dernier exploite de manière circulaire les allégeances ethnorégionales.
Il s’est d’abord appuyé sur les Kivutiens (du Sud et du Nord). Ces derniers lui ont tourné le dos, en commençant par le plus fidèle d’entre eux Vital Kamerhe, le Mushi du Sud-Kivu, lorsque Kabila commença à montrer de plus en plus sa vraie face en invitant les troupes rwandaises en RDC lors de l’opération Umoja Wetu dont le vrai mobile était non la traque des Hutus FDLR, mais bien la réoccupation du terrain perdu par le Rwanda lors des rébellions AFDL et RCD-Goma. Par la suite, c’est le Nande du Nord-Kivu, Antipas Mbusa Nyamwisi, de prendre des distances avecKabila après avoir été son ministre de lla Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le gouvernement Muzito II.
C’est ainsi que Kabila s’est résolu de faire du Katanga, quoique présent au début aux côtés des kivutiens, son bastion politique et sécuritaire. Et les porte-étendards de ce dispositif furent le tout-puissant AKM (feu Augustin Katumba Mwanke) dont on s’interroge encore sur le mystérieux crash d’avion, en provenace de Kigali, dont il était la seule victime et John Numbi. Mais il y avait aussi le feu professeur Samba Kaputo, l’ancien conseiller spécial en sécurité de Kabila, mort empoisonné. Pour justifier et consolider sa filiation katangaise aux yeux du public, 2006, tous les ministres de la Défense qui se sont succédé dans ses gouvernement sont exclusivement Katangais :Chikez Diemu, Mwando Simba et Luba Tambo.

Petit à petit, Kabila sentant que les Katangais se réveillent de la duperie dans laquelle il ronflait, après avoir constaté les dégâts des disparitions de Samba Kaputo et Katumba Mwanke auquel s’ajoute la neutralisation de Numbi, il se tourne subtilement vers le Maniema, de Sifa Mahanya : Augustin Matata Ponyo, Amisi (suspendu mais sans l’être en réalité) et surtout Olenga. Quoique présent aux côtés de Joseph Kabila depuis ses débuts en 2001 pour avoir joué un rôle actif dans la disparition de Mzeeselon Colette Braeckman dans son ouvrage Les Nouveaux prédateurs, l’opinion se rendra compte que le général Olenga devient depuis ces dernières années le militaire le plus puissant de la RD Congo et le véritable bon berger de Kabila avec qui il développe notamment une entreprise fructueuse dans le trafic d’armes et d’autres trafics (dont nous nous refusons de divulguer la teneur) car surveillé par Interpol. C’est sans doute ce rôle de rempart et de bras armé de Kabila qui lui vaut, momentanément, la grâce des soutiens rwandais du raïs.

Il y a de fortes raisons que le prochain ministre de la défense Nationale de son sgouvernement de cohésion nationale ,n, si gouvernement y aura, ne soit pas un ressortissant du Katanga.

Le seul réseau qui garde la confiance totale du raïs est celui de Tutsis

Selon le professeur et chercheur belge Theodore TrefondJoseph Kabila, sa famille et ses partisans politiques, ses alliés stratégiques et ses associés d’affaires – dans la tradition congolaise du secret politique extrême – gouvernent par les réseaux, et non par les institutions. « Ces réseaux se chevauchent et cherchent souvent à se neutraliser mutuellement pour protéger leurs propres intérêts[1] ». Le premier réseau le plus puissant est celui composé par les Katangais ethniques. Il contrôle la Garde républicaine et le bataillon des forces spéciales Simba. Il entretient des liens étroits avec l’Afrique du sud et avec les partenaires zimbabwéens qui exploitent les mines du Katanga et les deux Kasaï.
« L’axe Banyamulenge-rwandais » est le deuxième réseau le plus important, particulièrement actif dans l’exploitation illégale des richesses minières du Kivu. Cet axe exerce un pouvoir dans les secteurs de la sécurité et de la défense, ce qui le met en concurrence avec le réseau katangais[2].

S’il n’y prend pas garde Olenga finira un jour par être neutralisé comme Numbi ou Bahuma

DESC : Le général Olenga ignore-t-il à ce point la collusion entre Kabila et le régime de Kagame?  Comment explique-t-il l’opération Umoja Wetu? L’alliance électorale 2011 Kabila – CNDP ? L’amnistie des membres du M23 alors qu’il avait déclaré auprès de M. Braeckman du Soir le contraire? Il me semble être un général peu stratège qui risque de finir comme Numbi ou Bahuma.
Source : « Je sais pas si les rwandais l’ignorent  ou font semblant, mais Olenga même du temps de l’AFDLl a toujours été foncièrement contre les rwandais et les ougandais. Et quand il s’est adressé aux officiers de la garde républicaine pour les calmer, il leur a dit ceci : « La plus grosse erreur que le président Joseph Kabila a commis dans sa carrière politique c’est d’avoir céder a la pression de la communauté internationale en donnant le commandement de l’armée de terre au Rwanda (RCD Ndlr: Amisi) de 2003 à 2012 avec pour conséquence la desarticulation totale de notre armée. Une telle bêtise ne peut plus se répéter avec moi car à l’époque ont était faible mais aujourd’hui le rapport de forces a changé« , C’est en ces mots que  le général Olenga s’est exprimé pour les calmer. »

Source : « Olenga a une haine mortelle des rwandais, mais c’est en même temps l’homme des réseaux et un ami personnel de Sergei Ivanov, le tout puissant vice/premier ministre russe. Devant Ivanov, Kagame et Museveni, ce sont des crevettes, comme le dit souvent Olenga. Le FSB (services secrets russes) a des oreilles très étendues jusqu’à Kigali et Kampala, et Olenga reçoit à titre personnel des bi-quotidiens des stations du FSB en Afrique de l’est. 

Le boss ne peut pas se débarrasser d’un pion d’une telle utilité tant qu’il ne lui a pas trouvé de remplaçant valable. Un autre baroudeur qu‘Olenga, il n’en a pas en RDC et ne l’aura peut-être jamais »

Source: « Olenga est le seul général en RDC à dire NIET (non) à Kabila et ce, de manière tranchée durant le mois d’août 2013. Pendant que la ville de Goma était pilloné par l’artillerie rwandaise, Olenga va ordonner au colonel Bikombe, commandant régiment d,’artillerie de la GR de bombarder le district de Rubavu et sont chef lieu (Gisenyi) intensement. Cette situation a engendré une crise sans précédent entre les deux hommes. Ils sont restés un mois sans se voir ni se parler. C’est le président Robert Mugabe qui les a réconciliés à Harare au début du mois d’octobre 2013.Olenga est de fait le vice-président officieux de la RDC bien que ce poste n’existe pas sur papier!. »
Source: « Le général Olenga a conclu un pacte secret avec le Président, ils ne peuvent jamais se trahir mutuellement, selon les indiscrétions qui me sont parvenues. Il s’agit d’un pacte mystique et magique mais bon c’est un monde des surprises« .
DESC : Mais Olenga ne s’est même pas rendu compte que c’est durant son séjour à Kremlin que Kabila a profité de réunir tout le monde pour blanchir l’autre 5ème colonne rwandaise T4 (Amisi). Il risque de mourir à cause de l’argent. C’est un civil en treillis affairiste. De plus, je constate que malgré sa loyauté viscérale à Kabila, en même temps, Olengareste paradoxalement très opposé à la forte présence des Tutsi rwandais dans les institutions nationales et les services de sécurité. Cela fait de lui momentanément un mal nécessaire pour Kabila pour qui le maintien au pouvoir n’est pas une question d’état d’âme mais vital pour la survie et l’hégémonie de l’oligarchie Tutsi-Hima au Rwanda et en Ouganda. Il est conscient qu’il a échappé à plusieurs tentatives d’empoisonnement de ses ennemis internes et externes, notamment James Nziza, le chef de la direction de renseignement militaire rwandaise. Olenga se complait peut-être du pacte avec Kabila mais il oublie qu’il y a eu un précédent dans l’histoire de la RDC entre Mobutu et le tigre Mahele qui s’est achevé par l’élimination physique du serviteur du ‘Prince‘ de Kawele. Mais à l’instar de Numbi, lorsque Olengadeviendra trop puissant et encombrant au point de représenter une alternative à Kabila aux yeux des maîtres du monde, Kabila et ses parrains régionaux n’hésiteront pas à s’en débarrasser subtilement. C’est à ce moment qu’il aura des pleurs et des grincements des dents. Hélas, le coq aura déjà chanté pour lui à trois reprises. Que celui qui a les oreilles pour entendre qu’il entende le message prospectif de DESC.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu – Exclusivité DESC