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vendredi 26 juin 2015

"JK" DÉPOSE SA PREMIÈRE PLAINTE CONTRE LA CORRUPTION AU PARQUET GÉNÉRAL !"

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Il y a déjà un vice de procédure dans cette affaire, le président de la république porte plainte et demande au procureur d´ouvrir une enquête. Ce n´est pas au président de dire au procureur ce qu´il a à faire, c´est plutôt au procureur lui même de décider sí le dossier est assez solide pour pouvoir enquêter la dessus. Mais pourquoi avoir attendu trop longtemps? On se souvient que lorsqu´il fût ministre de la justice, Mr. Luzolo Bambi avait déjà lancé la lutte contre les "kulunas en cravate" mais cela est resté sans suite, se rendant certainement compte de la dangerosité de cette opération. Maintenant qu´il (Luzolo Bambi) est devenu conseiller du président en charge de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, il veut relancer ladite opération et cette fois-ci, avec la bénédiction et la protection du président lui-même.

"JK" DÉPOSE SA PREMIÈRE PLAINTE CONTRE LA CORRUPTION AU PARQUET GÉNÉRAL !"

Quand j'ai vu cette dépêche sur Radio Okapi, j'ai cru d'abord que le journal s'est trompé dans sa transcription et quand j'ai lu son développement j'ai failli m'étrangler de colère !

Compatriotes, je sais que c'est tard mais vaut tard que jamais ! 

Quand allons-nous réussir à faire cesser ce cirque macabre, génocidaire ? 
Au secours les spécialistes juristes et politologues pour m'expliquer car là je tombe des nues, je n'y comprends plus rien !

"JK" est-il notre PR, premier acteur dans la conduite du pays ou simple spectateur comme le plus passif de nos concitoyens ? 

C'est quoi cette incongruité inqualifiable d'un Magistrat Suprême qui dispose de son appareil exécutif et du recours prioritaire au pouvoir législatif et à l'autorité judiciaire d'initier commissions, propositions de lois, enquêtes pour épingler d'éventuels coupables... qui aurait besoin pour agir comme le simple citoyen un peu spectateur de la gestion du pays. de ne porter plainte sans vergogne que contre X ?
N'est-il pas Premier Magistrat, premier Procureur de la République et premier Avocat de la Nation ?

C'est qui ici le plaignant et c'est qui l'accusé ? Je suppose pour le moins que quand un PR veut parler au nom de la Nation abusée a des moyens, disais-je, de savoir qui sont les prévenus et comment les poursuivre sans se ridiculiser comme le premier venu à faire porter une plainte précise par les voies idoines plutôt que de manière dilettante et floue via une plainte générique au Parquet ?

Je n'arrêtais de sursauter d'effroi, d'incompréhension et de colère jusqu'à ce que j'apprends qu'en fait le dossier de la plainte comprend des noms et des infractions à l'encontre des personnes précises !

C'est quoi alors cette annonce ? Un aveu d'impuissance pour s'attaquer à des barons de son régime, une diversion pour dévier l'attention du peuple en lui évitant de porter son attention sur les responsabilités du pouvoir qui doit gouverner et rendre des comptes à la Nation ?

Congolais, n'attendez rien de dedans et de dehors qui vous accorde le destin de votre pays, c'est à vous de l'arracher !
A bon entendeur.............
Éclairez-moi peut-être que je me trompe !

Ndonzwau

BIEN QUE SALUTAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA RDC LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : GARE AUX RÈGLEMENTS DE COMPTES













Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Pr Emmanuel Luzolo Bambi Lesa a déposé, mardi 23 juin dernier à l’office du Procureur général de la République, plusieurs plaintes, au nom du président Joseph Kabila Kabange, contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

 Il s’agit d’une initiative louable parce que la corruption gangrène l’économie congolaise et constitue, de ce fait, un frein au développement même de la RD Congo. De ce point de vue, le combat de l’ancien ministre de la Justice mérite d’êtresoutenu. Mais, préviennent des observateurs, il ne doit nullement être question de règlements des comptes.

Une vingtaine de personnes, dont quatre gouverneurs de provinces, seraient citées sur la liste des plaintes déposées à l’office du Procureur général de la République. Cela, dans le cadre de la lutte contre la corruption.

L’opération ayant été déclenchée par le Pr Luzolo Bambi au nom du président de la République, il ne reste plus qu’à attendre la suite des évènements avec la réaction du « PGR ». Car, c’est lui qui devra piloter le dossier jusqu’à son terme pour que, désormais, la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme devienne une réalité en RDC. Surtout lorsqu’on sait que ces tares ruinent l’économie congolaise et empêchent la RDC de disposer d’un budget national digne de son rang.

QUITTER LE CAP DES PAYS LES PLUS CORROMPUS AU MONDE

La RD Congo était abondamment citée par des Organisations non gouvernementales du genre « Transparency International » en 2008 et 2009 parce que classée au 171ème rang mondial sur 180. Il était donc temps de prendre le taureau par les cornes pour arrêter l’hémorragie afin de juguler la corruption et ainsi permettre au Congo-Kinshasa de récupérer le manque à gagner que l’on estime à 15 milliards de dollars américains. Ce qui aurait pu d’ailleurs permettre au Congo-Kinshasa de passer d’environ 5 milliards USD de budget national en fonds propres à une enveloppe à même de le conduire rapidement à l’émergence visée. Un grand combat pour le développement de la RDC.

Surtout que, me l’a bien indiqué le conseiller spécial du chef de l’Etat, le Raïs s’est approprié plusieurs dénonciations formulées par des particuliers qui concernent des détournements des deniers publics et la corruption dans presque tous les secteurs de la vie nationale.

Des échos en provenance de la société civile ont même fait état d’une gouvernance à vue à Mbuji-Mayi, au Kasaï oriental. Mais, au stade actuel, toutes les personnalités ciblées bénéficient encore de la présomption d’innocence jusqu’à ce que leur culpabilité soit établie. Plusieurs sources accusent des gouverneurs de provinces d’avoir privatisé carrément leurs entités au point d’être les seuls maîtres à bord des navires.

GARE AUX REGLEMENTS DE COMPTES

Tout doit être fait pour que la RDC sorte de sentiers battus et mette réellement le cap sur son émergence, car les potentialités ne manquent pas. Pour que l’opération déclenchée contre la corruption produise des résultats escomptés, il doit s’agir d’une opération orthodoxe visant à éradiquer simplement le mal afin que la RDC quitte la zone des pays où la corruption règne me dans un non Etat. Mais, il ne faudrait pas que cela tourne en une série de règlements de comptes où certains seraient broyés sur l’autel des intérêts égoïstes ou politiciens. Bien au contraire, la justice doit être dite de manière à condamner les coupables et blanchir les innocents.

Car, bien menée, cette action pourrait automatiquement permettre à la RDC de revoir fortement à la hausse ses recettes. Une fois que le manque aura été éradiqué, le budget national exprimera alors la grande ambition de la RDC d’être comptée finalement parmi les plus grands pays de l’Afrique. Raison pour laquelle, de plus en plus d’observateurs prient pour qu’il s’agisse vraiment, cette fois-ci, d’une grande première dans l’histoire du Congo-Kinshasa. Si les vrais acteurs de la corruption sont mis hors d’état de nuire, la RDC pourra espérer réussir un décollage vertical susceptible de mettre définitivement terme à la misère qui frappe sa population en dépit des efforts du Gouvernement.

 M. M
http://7sur7.cd/new/bien-que-salutaire-pour-le-developpement-de-la-rdc-lutte-contre-la-corruption-gare-aux-reglements-de-comptes/.

Moni Della accuse Boshab










Après la tentative de faire disparaître le Rassemblement des Congolais Démocrates et Nationalistes (RCD/N), le Vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab va en guerre contre les animateurs de SET (Soutien à Etienne Tshisekedi), un regroupement politique créé à la veille des élections de 2011. La nouvelle stratégie de Boshab, c’est opposé les animateurs de la plate-forme tshisekediste.
Pour y arriver, l’ex Speaker de l’Assemblée nationale passé Vice premier ministre en charge de l’Intérieur au terme d’une Ordonnance présidentielle du mois de décembre 2014 cherche à opposer les deux inséparables (Moni Della et Basile Olongo). Pour la petite histoire, le regroupement politique SET est coordonné depuis le 5 mai 2015 par Moni Della Idi. Grande était la surprise de ce dernier de voir sur la liste des partis politiques et regroupements politiques remis à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) au lieu que le nom de Moni Della se retrouve comme coordonnateur a.i de SET, c’est plutôt le nom de Basile Olongo. De bonne foi, l’intéressé a fait savoir à son compère qu’il est tout aussi étonné de voir son nom patronné sur ce regroupement des tshisekedistes (lire correspondances sur la représentation de SET et la lettre rectificative sur le nom de la personne habilitée à engager ce regroupement politique en fac simulé publié en bas de l’article).
En dépit des démarches entreprises au près de l’autorité compétente chargée de régler ces éventuelles conflits, Moni Della n’a rien obtenu de Boshab. C’est dans cette optique que le secrétaire général du Rassemblement des Congolais Démocrates/Nationalistes et Coordonnateur a.i de Soutien à Etienne Tshisekedi tire la sonnette d’alarme pour faire savoir à l’opinion nationale et internationale que Boshab est revenu à la charge et tient à joindre cette plate-forme parmi des regroupements politiques qu’il veut contrôler. Dans le souci de ramener des regroupements ou partis politiques dans la cause du dialogue que veut Joseph Kabila, le régime est prêt à nuire pour atteindre ses objectifs. Dans le cas actuel, il se dégage que le Vice premier ministre et ministre de l’Intérieur à une idée de diviser les deux frères (Moni Della et Basile Olongo).
CHRIS WADOL





RDC : la nostalgie Mobutu













RDC : la nostalgie Mobutu


En RDC, la nostalgie à l'encontre de Mobutu est de plus en plus fréquente. © AFP
Le 7 septembre 1997, le président du Zaïre décédait à Rabat, au Maroc, loin des siens. Cette mort en exil était l'épilogue d'une lente agonie. Jeune Afrique revient sur les traces du Léopard. Le jugement des Congolais oscille entre l'indulgence pour un homme, le regret d'un orgueil perdu et le souvenir cauchemardesque d'une dictature à bout de souffle.
Quinze années déjà que sa dépouille, rongée par le cancer, s’en est allée reposer au fond d’une sépulture d’exil à Rabat, au Maroc. Quinze années pendant lesquelles son ombre, sa toque, ses lunettes fumées, sa canne sculptée, sa gestuelle et sa voix métallique n’auront cessé de hanter ses concitoyens. Aujourd’hui, beaucoup de Congolais ont avec celui qui les dirigea de 1965 à 1997 une relation qui s’apparente au syndrome de Stockholm. De Mobutu, ils ont oublié la mégalomanie, le chaos sécuritaire des dix dernières années, la corruption, l’asphyxie économique, la police politique, les disparitions, l’agonie d’un pays saigné à blanc…Pour retenir l’orgueil perdu, et se remémorer l’époque de l’« Authenticité », du boom du cuivre, de l’abacost et des pagnes obligatoires, de la rumba triomphante et des exploits des Léopards…

PLAINTE DE KABILA CHEZ LE PGR












Personne n’est dupe, la plainte présidentielle contre des haut commis de l’Etat, vise essentiellement le populaire gouverneur du Katanga Moïse Katumbi. De toutes les personnalités visées, seule Katumbi représente un réel danger pour la Kabilie. Sa popularité, immense sur tout le territoire national, et sa puissance financière, font du président du Tout- Puissant Mazembe, un adversaire politique redoutable sur la scène politique rd-congolaise, surtout dans la perspective de la présidentielle de 2016.

Le timing de ses poursuites plus que suspectes, presqu’un an avant la fin de son dernier mandat, étonne plus d’un observateur avisé. Le problème de la fraude et de la corruption en RDC étant structurel ce ne sont des mesures conjoncturelles qui y changeront quoi que ce soit. Le vrai débat est la place de la transparence dans notre pays. Qui à quoi, à qui comment et quand ?Mais sur le patrimoine de nos dirigeants politiques c’est l’opacité car les déclarations de biens sont faites sous scellés. 

Derrière cette plainte et ses intentions en apparence noble, se cacherait un combat politique selon un politologue. En tous les cas, Katumbi a réagi via un de ses proches dans les colonnes de Jeune- Afrique. Sous la plume de Trésor Kimbagula, ce proche de Katumbi y voit une tentative de salir l’image de son champion. Et s’est dit pas surpris par la plainte. Mais il a aussi agité une menace : « nous sommes prêts à prendre nos responsabilités ». Un langage d’initié.Comprenne qui pourra.
Moïse Katumbi et trois autres gouverneurs provinciaux de la RDC, ainsi qu’un ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, sont soupçonnés de fraude et de corruption. C’est ce qui ressort de la plainte déposée mardi par un conseiller spécial du chef de l’État congolais, que l’AFP dit avoir pu consulter le lendemain.

On le savait déjà. Dans le bras de fer qui oppose depuis quelques mois Joseph Kabila et Moïse Katumbi, tous les coups sont permis. Dernière illustration en date : la plainte pour corruption, fraudes et détournements déposée au nom du chef de l’État, le 23 juin, devant le parquet général de la République, par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Une procédure qui viserait plusieurs personnalités dont le gouverneur du Katanga accusé de « fraude douanière », selon l’AFP qui a pu consulter mercredi le « document d’une vingtaine de pages ».
Parmi les suspects, on retrouve également de très proches collaborateurs du chef de l’État, sur qui reposent des soupçons de corruption : Marcellin Cishambo, gouverneur du Sud-Kivu et ancien conseiller du président de la République, Gustave Beya Siku, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila récemment éjecté de son poste. Mais aussi Alex Kande, gouverneur du Kasaï occidental, dans le centre du pays.

La « contre-offensive » du président

« Joseph Kabila a bien choisi le moment pour passer à l’attaque, sachant que les trois gouverneurs visés quitteront leur fonction d’ici le 30 juin avec l’installation des nouvelles provinces », estime une source diplomatique à Kinshasa. D’autant que depuis début janvier, on s’attendait à une « contre-offensive » du chef de l’État, après les propos de Katumbi sur le ‘troisième faux penalty ‘[entendez l’opposition de ce dernier à un troisième mandat du président sortant, NDRL]. « Il avait même annoncé la couleur lorsqu’il s’était rendu à Lubumbashi, dénonçant la pauvreté des populations qui vivent dans une province minière et la plus riche du pays », ajoute notre source.

À lire aussi :
Ce que Joseph Kabila a dit aux Katangais

À ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une stratégie politicienne pour barrer la route du palais de la Nation à Moïse Katumbi, à qui l’on prête des ambitions présidentielles en 2016, un proche du chef de l’État, comme souvent en RDC, répond par une question : « Que dira-t-on du cas de l’ancien directeur de cabinet du président [Beya] ou de celui de son ancien conseiller [Cishambo] qui sont également visés par la plainte présidentielle ? ». Et d’ajouter : « Il serait aujourd’hui malvenu de tenter de remettre en cause la justesse de l’action du président qui veut établir la lumière sur les malveillances financières dans le pays. »

Katumbi « prêt à prendre ses responsabilités »

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi.
Dans l’entourage du gouverneur sortant du Katanga, on ne se dit « pas surpris » par cette plainte. « Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi, rappelle l’un de ses conseillers. Déjà en 2010, une plainte avait été déposée à Bruxelles et à Londres par l’État congolais contre Katumbi pour blanchissement d’argent et achat d’armes. La procédure s’était soldée par un non-lieu ».

Et à chaque fois, « c’est toujours Luzolo Bambi, à l’époque ministre de la Justice et aujourd’hui conseiller spécial du chef de l’État, qui est à la manœuvre. Et comme en 2010, le pays se trouve à la veille d’une présidentielle et on soupçonne Katumbi d’avoir des ambitions pour le scrutin », rappelle-t-il. Avant de lâcher : « On dirait qu’ils ont peur que Katumbi brigue la magistrature suprême. »

À en croire ce conseiller du gouverneur, Katumbi est « serein » et attend que soient officiellement signifiées les accusations portées contre lui. « Il sait que c’est lui qui est visé : c’est lui le plat principal et les autres personnes citées ne sont que la garniture », explique-t-il, soulignant toutefois que le gouverneur du Katanga se dit « prêt à prendre ses responsabilités. » Sans donner plus de détails.

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