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mercredi 24 février 2016

Controverse autour de la fin du mandat de Kabila : la MP rejette l’idée d’un Président intérimaire





Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle s’est réuni ce jour, sous la conduite du Secrétaire Général, l’Honorable Aubin MINAKU, pour faire le point sur la réalisation du consensus de la classe politique autour du dialogue inclusif convoqué par le Président de la République conformément à l’article 69 de la Constitution qui dispose: « … Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux».
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle tient à saluer’ le communiqué conjoint de la Francophonie, de l’Union Africaine, des Nations Unies et de l’Union Européenne, qui ont conforté l’initiative du Président de la République, comme une contribution majeure et positive qui procède d’une analyse objective et sans parti pris de la problématique du processus électoral.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle déplore l’inconséquence politique de certains Acteurs qui refusent, sans raison valable, de rejoindre la dynamique du consensus national et donnent une interprétation fantaisiste et tendancieuse des articles 75 et 76 qui aboutit en réalité à violer la Constitution. En effet, les articles en question ne demandent pas au Président de la République d’abandonner le pouvoir à un Président intérimaire comme le prétendent certains. L’article 70 dispose « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président ».
Bien plus, l’article 76 donne des précisions utiles concernant la vacance de la Présidence de la République, qui est déclarée par la Cour Constitutionnelle saisie par le gouvernement et non par un groupe d’intérêt ou une association momentanée au risque de tomber sous le coup de l’article 64 qui dispose que toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Dans ce contexte, le serment constitutionnel, prêté par le Président de la République à son entrée en fonction, apporte un éclairage particulier en ce qu’II a juré aux termes de l’article 74 «d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République… ».
En tout état de cause, certains groupes politiques, par des déclarations erratiques et confusionnistes, apparaissent comme des navires en perdition, de tous les côtés ballotés, sans pouvoir accoster, mettant en danger la vie de leurs occupants.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour demander à tout Acteur politique de privilégier le sort de notre démocratie et de nos populations au détriment de la prétention vaine et anticonstitutionnelle de vouloir gérer le Pays sans le mandat du Peuple.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle renouvelle son engagement solennel à accompagner le Président de la République, sans atermoiement, dans sa noble et démocratique mission d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat selon les prescrits de l’article 69 de la Constitution.
Enfin, la Majorité Présidentielle encourage le Président de la République,• en harmonie avec le Peuple, à mettre en action le mécanisme du dialogue national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 22 Février 2016
Pour le Bureau Politique,
Le Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle
Honorable Aubin
MINAKU


1 commentaire:

  1. Monsieur Aubin Minaku,
    Vous êtes député;
    Vous êtes le Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle;
    Vous êtes le Président de l'Assemblée Nationale;
    Vous êtes le Président de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie;
    à ces titres, vous devriez avoir un tout petit peu de bon sens car il y va du prestige de notre pays.
    Hier, votre acolyte Lambert Mende disait que la RDC n'est la province ni des États-Unis, ni de la France. Aujourd'hui vous saluez le communiqué conjoint France - Canada - UA - UE et ONU. Est-ce la RDC est-elle devenue une province de ces puissances?

    Article 70
    Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat
    de cinq ans renouvelable une seule fois.
    A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à
    l’installation effective du nouveau Président élu.

    Mr Minaku, l'article 70 dont vous soulevez est pourtant claire. Le Président est élu pour un mandat de 5ans.

    Et que vous dit l'article 73?
    Article 73
    Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice.

    Vous ne pensez pas ou plutôt vous ne voulez pas organiser les élections 90 jours avant la fin du mandat pour profiter abusivement de l'article 70. Sachez-le Mr Minaku, nous ne nous laisserons pas duper par la MP, vous marcherez sur nous pour gouverner si vous n'organisez pas à temps voulu par la Constitution.

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