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vendredi 25 mars 2016

Attentats de Bruxelles : 10 Congolais blessés




























La République Démocratique du Congo compte par la quarantaine de pays victimes des attentats terroristes de Bruxelles du mardi 22 mars 2016.
Kinshasa dénombre dix de ses ressortissants parmi les 270 blessés recensés jusqu’ici. L’information a été donnée, hier jeudi 24 mars, par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours du face-à-face qu’il a eu avec les journalistes.
Parmi les victimes congolaises, dont la liste a été transférée à Kinshasa par notre ambassadeur en poste à Bruxelles, figure le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Floribert Luhonge Kabinda Ngoy, qui voulait déjà regagner le pays après un séjour de plusieurs jours en Europe pour des raisons médicales.
Trois points ont constitué la communication de Lambert Mende, à savoir : les attentats de Bruxelles, le rapport d’enquête du GREC, et la dénonciation du Dr Denis Mukwege relative à la violation de sa liberté d’expression.
Ci-dessous la communication du gouvernement :
Mesdames et Messieurs de la presse, trois points feront l’objet de ma communication de ce jour : Les attentats de Bruxelles, le rapport d’enquête du GREC, et les allégations de violation de la liberté d’expression de notre compatriote le Dr Denis Mukwege de l’Hôpital de Panzi.
• Les attentats de Bruxelles
Le mardi 22 mars dernier, la barbarie aveugle du terrorisme a une
fois de plus frappé, semant la mort et la désolation à Bruxelles.
Après les massacres cycliques des Congolais que nous déplorons chaque
jour dans le Grand Nord Kivu ; après les attentats de Paris de l’année
dernière, de la Turquie, de la Tunisie, du Burkina-Faso, du Mali, du
Nigéria, du Tchad et de Côte d’Ivoire cette année, c’est la Belgique
qui vient d’être la cible d’actes terroristes avec des dizaines de
victimes innocentes parmi lesquelles se trouvent quelques
compatriotes, compte tenu de la proximité qui existe entre nos
peuples.
Le Gouvernement condamne ces crimes que rien ne saurait justifier. Il
exprime sa compassion et adresse au peuple frère de Belgique ses
sincères condoléances.
La révolte que suscite en chacun de nous la multiplication
exponentielle de ces tragédies humainement inacceptables et dont
aucune région du monde n’est épargnée appelle la constitution rapide
d’un front commun des nations civilisées. Un tel front commun contre
la barbarie devrait se fonder sur un code standard des lois et règles
communes destinées à rendre efficiente et efficace l’indispensable
lutte contre ce fléau qui se nourrit de la complaisance, de
l’obscurantisme, de l’anonymat et de l’irresponsabilité. Il est assez désagréable pour nous de constater qu’en la matière, il

existe malheureusement une floraison mal coordonnée de registres
d’analyses, de définitions des situations et des modes opératoires
face à ce fléau selon que l’on se trouve dans l’hémisphère Nord ou
sous nos tropiques. Nous regrettons qu’à cet égard, que ce que l’on
déplore et condamne à bon escient dans tous les pays du Nord fasse
souvent l’objet de controverses, voire de complaisance en Afrique en
général et en République Démocratique du Congo en particulier.
Ainsi, lorsque le Gouvernement congolais exige que, conformément aux
usages observés partout ailleurs et aux lois en vigueur dans le pays,
les usagers des téléphones cellulaires ainsi que toutes les personnes
morales et ONG qui interagissent avec le public d’une façon ou d’une
autre se fassent enregistrer, des donneurs de leçons s’agitent et
accusent les autorités congolaises de brimer leurs concitoyens ou de
restreindre les espaces des libertés fondamentales. Il en est de même
chaque fois que des mesures exceptionnelles sont prises face à des
situations menaçant gravement la sécurité dans notre pays, des mesures
jugées banales sous d’autres cieux.
Le Gouvernement congolais estime qu’il s’agit pour lui de
dispositions qu’il ne peut pas se permettre de ne pas prendre au
risque de violer la législation nationale qu’il a le devoir de mettre
en application. Car en définitive, il s’agit d’une obligation de
précaution élémentaire.
Nous n’avons pas à attendre l’autorisation de je ne sais qui pour
assurer la protection des populations vivant dans notre pays en les
mettant à l’abri par de telles mesures des conséquences funestes de
certaines dérives dès l’instant où le lien entre anonymat et
criminalité ou le terrorisme est avéré.
Tout en respectant les fondamentaux de la vie privée et des droits
individuels garantis par la Constitution, il nous appartient en tant
qu’Etat, de mettre en œuvre un système qui permette de réduire les
trop nombreux cas de crimes commis par des auteurs inconnus,
c’est-à-dire par des individus ou des groupes d’individus qui, n’étant
ni identifiables ni localisables, rendent impossible toute possibilité
de prévention, de répression ou de réparation, et abandonnent au
désespoir leurs victimes.
La liberté d’opinion et d’expression entendue comme le droit
d’informer, d’être informé, d’avoir des opinions et de les communiquer
sans aucune entrave quel que soit le support utilisé est garantie à
toute personne par notre constitution et nos lois mais sous réserve du
respect de la loi, de l’ordre public, des droits d’autrui et des
bonnes mœurs.
C’est uniquement sous cette réserve qu’il est affirmé qu’en matière
de communication audiovisuelle ou écrite par exemple, la liberté est
le principe et l’interdiction, l’exception. C’est également cette même
réserve qui justifie, dans toutes les législations du monde, la
responsabilité pénale et civile de l’auteur d’une communication.
C’est le sens qu’il faut donner au rappel par le Ministre de la
Justice et des Droits Humains de l’option du Gouvernement de la
République de mettre un terme à l’existence de groupes illégaux parce
que non enregistrés par les services compétents de son administration.

• Le rapport d’enquête du GREC
La complaisance de quelques groupes d’intérêt à l’égard des groupes
criminels sous nos tropiques transpire jusque dans certaines analyses
produites par des africanistes autoproclamés qui semblent faire leur
beurre dans la mauvaise image qu’ils répandent de notre pays. Le cas
de cet ancien expert de l’ONU, Jason Stearns, aujourd’hui converti en
chercheur dans un Centre de Coopération Internationale de l’Université
de New-York, est emblématique à cet égard. En effet, dans un rapport
publié lundi dernier et repris par Jeune Afrique, ce Monsieur s’est
lancé dans une sorte de plaidoyer pour dédouaner les ADF des massacres
commis à Beni en les imputant aux FARDC sous prétexte que certaines
victimes des égorgeurs en action dans la région lui auraient déclaré avoir vu certains de leurs bourreaux ivres et les avoir entendu s’exprimer en Kinyarwanda et en lingala alors que lui, sieur Jason Stearns sait que les ADF ne boivent pas de bière et ne parlent aucune de ces deux langues !

Ce rapport d’une quarantaine de pages daté du 20 mars 2016 que le
Groupe d’Etude sur Congo (GREC) a rendu public sur la situation
sécuritaire au Nord-Kivu : « Qui sont les tueurs de Beni. Rapport
d’enquête n° 1 » s’appuie sur les déclarations de centaines de témoins
oculaires des tueries perpétrées dans la partie du territoire de Beni
que l’on appelle Beni-rural qu’il interprète. C’est ce qui permet à
Stearns et à ses amis de mettre le pied dans le plat pour ébaucher des
hypothèses et prétendre identifier les auteurs des crimes qui ont
coûté la vie à plus d’un demi-millier de Congolais dans le Grand Nord
mieux que ne l’ont fait jusqu’ici les autorités congolaises et la
Monusco qui accusent les rebelles Ougandais de l’ADF de ces atrocités
perpétrées depuis le dernier trimestre 2014.
L’étude se contente en réalité de romancer plus ou moins ce que les
autorités congolaises et la Monusco n’ont cessé de dire jusqu’à ce
jour, à savoir que quelques autochtones, c’est-à-dire, quelques
Congolais ont été embrigadés par les terroristes des ADF pour tuer
leurs propres concitoyens.
Le fait que certains assaillants se soient exprimés en lingala et en
kinyarwanda alors que les ADF s’expriment généralement en kiganda et
en swahili ne constitue donc en rien un « scoop » que Stearns croit
jeter en pâture aux lecteurs de son rapport.
Pour forcer la note, ils insistent sur l’hypothèse de la «
participation directe des FARDC aux massacres » en faisant état de
témoignages selon lesquels « les membres du 1006 Régiment basés à
Kithahomba (à 5 km de l’axe Beni-Nyaleke) seraient les auteurs des
tueries ». Ou encore, que des FARDC monnayent les massacres : « Un
témoin interne aux FARDC, du grade de sous-lieutenant, confirme (que)
un de ses collègues, originaire de l’ancienne province de l’Equateur,
aurait été recruté par le groupe de massacreurs. Il a reçu 250 USD au
moment de son recrutement, avec promesse de recevoir par la suite 250
USD par tête tranchée ». Des massacres de Tenambo-Mamiki (le 8 octobre
2014), un rescapé dénommé Modeste Leblanc accuse un certain major
Byamungu et son escorte d’avoir participé à la tuerie. « Il les
connaît bien parce qu’il participe aux travaux communautaires du camp
des FARDC de Tenambo-Mamiki et (…) que le major Byamungu convoite sa
femme ».


Des témoignages non exhaustifs, loin s’en faut et qui pèchent par un
certain subjectivisme dans l’appréciation des faits. Nulle part il
n’est prouvé que ce sont des unités FARDC répondant aux ordres de leur
hiérarchie qui auraient participé à quelque tuerie que ce soit à Beni.
Les auteurs du rapport eux-mêmes le reconnaissent lorsqu’ils écrivent
en page 19 que « Néanmoins, il reste difficile de savoir exactement
dans quelle mesure la hiérarchie de l’armée a été impliquée dans ces
abus et quelles motivations auraient conduit certains de ses membres à
participer ».
On aura constater avec quelle facilité les auteurs sont passés de «
certains  membres des FARDC », à l’affirmation selon laquelle les
FARDC ont participé aux massacres de Beni. Cela s’appelle
généralisation abusive.
Comme on peut le constater, dans sa quête de sanctification des ADF,
Jeason Staerns avoue paradoxalement que ‘’ses enquêtes’’ n’ont établi
ni les chaînes de commandement ni les motivations des uns et des
autres.
Mais le venin est dans la queue de la bête, dans la conclusion ou
l’auteur du rapport qui accable les forces régulières congolaises
énonce que la MONUSCO a deux mandats contradictoires : protéger la
population civile et étendre l’autorité de l’Etat congolais. Comme
pour convaincre le lecteur que les deux objectifs sont inconciliables
et incompatibles pour cet expert dans la mesure où la bonne protection
de la population congolaise serait conditionnée par l’affaiblissement
de l’Etat congolais. Autrement dit, plus un Etat est faible, mieux sa
population est protégée … sans doute par procuration ou par
substitution, afin peut-être de donner du travail à des experts
étrangers au chômage ! On est face à une mystification que
l’intelligence la plus élémentaire ne saurait soutenir.

• Point de presse du Dr MUKWEGE à Kinshasa
Notre estimé compatriote le Dr Denis Mukwege, directeur de l’hôpital
de Panzi au Sud-Kivu, a tenu une conférence de presse dont la
caractéristique principale fut qu’elle était essentiellement
politique.
Au cours de sa prestation à l’Institut Français de Kinshasa, le
médecin de Panzi a délaissé le sujet qui l’a rendu célèbre à travers
le monde, les femmes violées de Panzi, pour parler exclusivement de
politique politicienne. C’est son droit.
L’opinion publique, nous l’espérons, aura pu se rendre compte que
cette conférence de presse prétendument « interdite » avait simplement
été reportée par ses organisateurs de l’Institut français de la Gombe
débordés par le voyage de leur ministre Ségolène Royal à Kinshasa et
non par le Gouvernement congolais comme l’avait insinué l’intéressé.
L’incident, inventé manifestement de toutes pièces, aura permis au
médecin de Panzi de proclamer ses véritables préoccupations de
l’heure, qui sont essentiellement politiques. Probablement parce que
la page des femmes violées à l’Est de la RD Congo particulièrement,
devrait se clore d’un jour à l’autre, et qu’il paraît avoir résolu
d’investir sur d’autres thèmes très médiatiques.
Le point de presse du médecin – directeur de Panzi à Kinshasa, fut un
événement très politisé, à défaut d’être politique. Reporté comme
signalé plus haut par l’institut Français en raison du séjour de la
ministre française de l’Écologie et Développement et présidente de la
Cop 21 en RDC, le décalage a été présenté avec force publicité par M.
Mukwege et ses amis comme une obstruction du « pouvoir en place à
Kinshasa ». L’astuce avait l’avantage de le présenter comme un acteur
politique dont Kinshasa aurait peur de vérités qui feraient trembler
dans les allées du pouvoir congolais.
Force est de constater que, in fine, le point de presse du «
réparateur des femmes » s’est bel et bien tenu, et qu’il n’a pas eu
pour point focal les femmes violées du Kivu au nom desquelles il court
le monde et se constitue un joli pactole sur lequel il refuse de
rendre compte à quiconque, même pas au fisc de son pays.
L’Institut Français de Kinshasa vous a bien présenté un praticien qui
a allègrement franchi le Rubicon de la politique politicienne. Mardi
15 mars à Kinshasa, c’est « l’alternance démocratique » en République
Démocratique du Congo que le médecin de Panzi a réclamé comme remède
aux maux dont souffrent ses patientes. C’est, pour lui, la solution
pour mettre un terme au cycle des violences sexuelles indicibles
imposées à des milliers de femmes de l’Est de notre pays.
On devrait, à l’en croire, conclure que les viols au Kivu et dans
tout l’Est rd congolais sont directement liés au manque d’alternance
démocratique à Kinshasa. Et pas à l’état de guerre endémique imposé
aux paisibles citoyens congolais par des groupes armés criminels qui
se sont déversés depuis 1994 dans notre pays et des coalitions de
puissances étrangères qui gavent le médecin fistulier de titres
honorifiques depuis quelques années.
Comme pour passer sous silence la responsabilité de ses parrains
occidentaux dans les maux qui assaillent ses patientes et leurs
familles, le Dr. Denis Mukwege a déclaré qu’« On a trop parlé de viol,
de guerre, de destruction, il est temps que nous puissions également
parler du développement ». Ou encore, « Nous sommes très, très
inquiets par rapport à l’année 2016, une année où nous avons deux
possibilités : un passage de paix, où on pourrait avoir une alternance
démocratique ; ou malheureusement retourner dans le cycle des
violences ». Une manière comme une autre d’absoudre les vrais
responsables des problèmes qui ont entrainé les dysfonctionnements
dont souffrent les femmes du Kivu.
Plutôt que de verser dans les discours ressassés par les politiciens
depuis plusieurs décennies, ce médecin qui a forcé notre respect à
tous en soignant des femmes violées s’est abstenu dans sa
communication de dire aux Congolais ce qu’ils attendaient le plus de
lui, à savoir l’impact réel sur nos malheureuses concitoyennes de ses
interventions. On attendait de savoir si le nombre de femmes violées
avait diminué ou non à l’Est. Ces statistiques sur ce phénomène qui
l’a rendu célèbre aurait permis d’apprécier ses efforts qui
gagneraient à être coordonnés avec ceux du Gouvernement et des
partenaires comme la Monusco qui ne sont pas négligeables sur terrain.
Malheureusement il ne les a pas suffisamment élaboré et beaucoup de
ceux qui l’ont écouté seraient en peine de savoir si le cycle de
violence qui a jeté des centaines de femmes violées entre ses bras à
Panzi conserve la même ampleur que par le passé ni en quoi il
constitue toujours un problème qui ne peut être résolu que par le
discours politicien et grossièrement racoleur fondé sur le procès
d’intention fait au Président Joseph Kabila par certains de ses
sponsors de se préparer à refuser l’alternance démocratique.
En fait, la relation entre l’alternance démocratique et la fin des
violences sexuelles à l’Est est simplement tirée par les cheveux,
sinon, comme le constatait un de ses jeunes confrères écœuré par ses
diatribes, ces violences n’auraient pas attendu la disparition d’un
régime qui régna 32 ans et sans aucun débat sur l’alternance entre
1965 et 1997 pour devenir endémique. Une remarque d’autant plus
pertinente que de l’aveu même de Denis Mukwege, « cette barbarie est
corrélée à la guerre, à l’absence de l’Etat de droit, au déni de
justice. On n’avait jamais vu cela auparavant ».
Faire croire que l’alternance démocratique est synonyme de la fin de
la guerre et de ses corollaires que sont l’absence de l’Etat de droit
et le déni de justice relève du leurre parfait. Dans la mesure où on
peut lui rétorquer qu’un pouvoir fort et dictatorial, comme celui qui
a existé dans notre pays en d’autres temps ou aujourd’hui encore dans
certains pays de notre continent ou ailleurs, est tout aussi à même
d’éradiquer efficacement cette catégorie criminelle.
De fait, les statistiques de nos confrères de Paris Match qui ont
consacré un reportage à Denis Mukwege indiquent que le nombre de
victimes de viols est en chute libre à Panzi. Il serait passé de
quelque 4.000 à 2.500 femmes soignées par jour, même si à l’évidence,
de tels chiffres méritent d’être contrevérifiés. Etant donné que les
règles élémentaires de la pratique médicale ne permettent pas
d’imaginer qu’un médecin puisse effectuer autant d’interventions
fistulaires par jour.
U       n fait demeure, cependant, le marché des femmes violées pourrait se
révéler saturé et financièrement peu rentable d’ici quelques années.
De mauvaises langues commencent à croire que c’est la raison pour
laquelle ce compatriote qui semble avoir pris goût aux feux de la
rampe et aux plantureux subsides, s’agite pour se ménager un créneau
plus porteur que la réparation des fistules à Panzi.

Je vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Ministre de la Communication et Médias
Porte-parole du Gouvernement
Liste des 10 Congolais blessés
HONNEUR VOUS SALUER ET VOUS INFORMER QU’À L’HEURE Où NOUS VOUS FAISONS CE RAPPORT, LA CELLULE DE CRISE MISE EN PLACE À LA SUITE DES ATTENTATS TERRORISTES DU MARDI 22 MARS 2016 À BRUXELLES, A ENREGISTRÉ UNE DIZAINE DE VICTIMES DE NATIONALITÉ OU D’ORIGINE CONGOLAISE.

CES VICTIMES ONT POUR LA PLUPART SUBI DES BLESSURES LEGÈRES ET ONT ÉTÉ LIBÉRÉES APRÈS UN BREF PASSAGE DANS LES CENTRES MÉDICAUX. SEULES DEUX PERSONNES ONT ÉTÉ HOSPITALISÉES POUR DES LÉSIONS JUGÉES SÉRIEUSES MAIS QUI N’AFFECTENT PAS LES ORGANES VITAUX.

JUSQUE LÀ, LA LISTE OFFICIELLE DES PERSONNES DÉCÉDÉES N’EST PAS ENCORE PUBLIÉE. MAIS À CE STADE, AUCUN DÉCÈS N’A ÉTÉ SIGNALÉ À L’AMBASSADE.
TOUTEFOIS LES RECHERCHES CONTINUENT ET DE NOUVEAUX CAS PEUVENT TOUJOURS ÊTRE ENREGISTRÉS.

VOICI CI-DESSOUS LA LISTE DES VICTIMES EN QUESTION.
1. MR LUHONGE KABINDA NGOY
2. MRJEAN KASONGO
3. MR KABWA KAUME Henri Maurice
4. MR KIAKU LUYINGA
5. MR KJLUMBY Jean-Marie
6. MME MAWETE NAMANI LUWOLA Nolla
7. MR MIANTEZILA MUSUNDA
8. MR MINGASHANG Yvon
9. MR BEYA MUTSI NGAULULA Ernest
10. MME NSOlO ANSELABE Wivine
SALUTATIONS PATRIOTIQUES
DOMINIQUE KILUFYA KAMFWA
AMBASSADEUR

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