Pages

mercredi 24 août 2011

Election présidentielle de 2011 Opposition : le débat sur la candidature unique relancé


En plus de la réplique que les opposants déposent aujourd'hui à la CENI, ils ont aussi débattu du choix de leur représentant commun à la présidentielle.
Les membres de l'opposition congolaise se sont réunis, hier mardi 23 août 2011 en la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima dans la commune de la Gombe à Kinshasa, pour faire une réplique à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) après les dernières négociations sur les préalables Outre cette réplique, les membres de l'opposition ont,tenté de débattre su le dossier du choix du candidat commun de cette famille politique congolaise à l'élection présidentielle prévue le 28 novembre 2011.

Ce dernier élément inscrit à l'ordre du jour n'a pas été abordé, de la même manière dans la salle. L'ont déploré ce qu'ils ont qualifié de l'imposition d'une pensée unique au sein de l'opposition. Ils soutiennent n'avoir pas été contactés sur le sujet de candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle.

D'autres par contre ont relevé que les partis politiques et regroupements politiques de l'opposition attendent d'aborder ce problème depuis longtemps. Le moment était bien choisi pour débattre de ce dossier sur le choix du candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle.

La modération du débat entre les membres de l'opposition a été confiée, une fois de plus, au député national Lisanga Bonganga, de la CCD (Convention des chrétiens démocrates) et au Secrétaire général adjoint de l'Udps (Union pour la démocratie et le progrès social), Serge Mayamba. Les deux sont revenus sur la dernière rencontre dans le cadre des négociations entreprises dans les installations de la CENI entre les membres du bureau de cette institution en charge de l'organisation des élections et les représentants de l'opposition.

L'opposition a promis de répondre à la CENI, aujourd'hui mercredi 24août 2011, sur les éléments débattus lors des dernières négociations. Les membres de cette famille politique vont aussi profiter de l'occasion pour aborder le dossier de candidat commun de l'opposition. Le débat est aussi relancé pour voir comment harmonisé les avis sur cette question au sein des opposants.

Kumbu Kumbel de la plate-forme Unader - Urec (Union nationale des démocrates républicains - Union pour la reconstruction du Congo) a parlé d'un piège tendu par la modération pour imposer aux autres une pensée unique pendant que les partis de l'opposition n'ont pas été répertoriés et contactés sur cette dernière question. Martin Fayulu a vite répliqué pour relever qu'il ne s'agissait pas d'imposer la pensée unique, mais de débattre d'un sujet longtemps lancé dans l'opposition. Ce dernier e été appuyé par le modérateur Lisanga Bonganga pour préciser que, beaucoup se sont présentés pour la première fois aux réunions do l'opposition alors que les choses ont largement évolué concernant le débat de candidat commun de l'opposition.

L'heure est révolue pour les candidats à l'élection présidentielle de venir vers l'opposition, mais c'est à cette famille politique de faire le choix de son candidat pour le scrutin présidentiel. Il ne s'agit pas

non plus de prendre quelqu'un qui longtemps servi la majorité présidentielle et qui  a fait volte-face pour se retrouver, à quelques mois de l'élection présidentielle dans l'opposition, a soutenu Lisanga Bonganga. L'opposition va donc faire le choix d'un véritable représentant de l'opposition, a insisté le modérateur Lisanga Bonganga. Il a précisé, qu'une méthodologie a été retenue pour que les partis politiques de l'opposition procèdent au dépôt de leurs réflexions sur le candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle. L'information est donc passée. A ce stade, la machine ne peut pas être arrêtée pour le choix d'un vrai candidat commun de l'opposition à ce scrutin. Le président e la CCD a fait savoir que, la modération est composée de lui et du secrétaire Serge Mayamba de l'Udps qui a toujours représenté jusque-là l'opposition dans les rencontres avec la MONUSCO, les différents partenaires impliqués dans le processus électoral et la CENI. Qu'on laisse donc à cette modération continuer le travail, a-t-il conclu.

LUCIEN KAZADI TSHIBAMBE 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire