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mercredi 17 août 2011

La sécurisation du processus électoral relève d’abord de la sécurité intérieure, selon la Monusco




 – Eléments de la police nationale congolaise et de la Monusco, lors d'une rencontre. (archives) 
– Eléments de la police nationale congolaise et de la Monusco, lors d’une rencontre. (archives)

La sécurisation du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo est d’abord une affaire de sécurité intérieure et est donc de la responsabilité de la Police nationale congolaise appuyée éventuellement par les FARDC. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole militaire de la Monusco au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.Le colonel Maktar Job a précisé que les forces de la Monusco ne pourraient intervenir qu’en troisième ou quatrième position.

Au sujet de la situation sécuritaire en RDC, le porte-parole militaire de la Monusco a fait part des incidents « isolés provoqués par les FDLR dans les territoires de Lubero et de Rusthuru », au Nord-Kivu, avec notamment l’attaque et le pillage du village de Butumbe.
Au Sud-Kivu, si la situation est demeurée relativement calme à Shabunda, a souligné le colonel Maktar Job, dans les territoires de Mwenge, Kalehe et Walungu par contre, les rebelles rwandais des FDLR continuent d’être actifs.

Et dans le cadre de la lutte contre les groupes armés, les opérations conjointes FARDC-Monusco se poursuivent normalement pour empêcher les exactions des milices opérant dans ce secteur contre les populations civiles.
« Pour autant, le dispositif qui est actuellement en place depuis de longues années dans le cadre de la lutte contre les groupes armés continue nonobstant tout ce qui pourrait être fait dans le  cadre des élections », a ajouté le colonel Maktar Job.

http://radiookapi.net/actualite/2011/08/17/rdc-la-securisation-du-processus-electoral-releve-dabord-de-la-securite-interieure-selon-la-monusco/

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