C’est une première pour le Gouvernement d’instruire la Haute Cour Militaire de se saisir du rapport de Humane Right Watch pour mener des enquêtes et établir dés responsabilités sur ce qui s’est passé exactement dans la journée du samedi 26 novembre, jour de fin de campagne électorale, émaillée par des violences.
Selon HRW, un organisme international de droit de l’Homme, qui a publié un rapport sur les violences du samedi 26 novembre, les éléments de la Garde Républicaine, avaient ouvert le feu aux manifestants, causant près de 12 morts. L’organisme anglais s’appuie même sur des images que la Télévision Euronews, a fait passer en boucle dans sa tranche «No Comment, au lendemain de la clôture de la campagne électorale. Comme toujours, la réaction du porte-parole du Gouvernement ne s’est pas fait attendre. Pour Lambert Mende, le rapport de cette organisation de droit de l’Homme est fantaisiste. Mende veut à ce que Humane Right Watch apporte des preuves où des familles des victimes, auraient pleuré leurs morts, tombés sous les coups des balles de la Garde Républicaine. Un démentit qui a pour objectif de désorienter l’opinion publique, avoue un membre d’une organisation non gouvernementale nationale Et d’ajouter que Lambert Mende, qui évoque qu’il a fallu des funérailles, s’il y avait des morts, oublie que Armand Tungulu, arrêté vivant par la même Garde Républicaine pour jeter des pierres au cortège présidentiel, sur l’Avenue de Libération-ex 24 novembre- n’a pas eu droit aux obsèques. Fidèle Bazana, compagnon et chauffeur de Floribert Chebeya, secrétaire exécutif de la Voix des Sans Voix, assassinés dans les mêmes circonstances que son patron et dont la dépouille mortelle n’a jamais été retrouvée, en dit plus sur les allégations mensongères d’un ministre de Communication sur un rapport aussi clair, a indiqué notre interlocuteur. Jean Pierre Bemba Gombo, président national du Mouvement de Libération du Congo-MLC- avait en son temps, organisé un procès contre ces éléments, engagés dans la guerre en Centrafrique, mais au finish, il est tombé dans le filet de l’ex procureur de la Cour Pénale Internationale.
ERIC MASIMO