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mercredi 11 janvier 2012

L'Eglise Catholique et la problématique de la présidentielle 2011:

Le Centre catholique Lindonge était, le samedi 07 Janvier 2012, plein des prêtres, curés de paroisses, chrétiens et de nombreux combattant de l'opposition, particulièrement de l'UDPS (Union pour Démocratie et le progrès Social d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ces derniers étaient venus répondre à l'invitation, lancée officiellement sur les antennes de la télévision catholique Elikya par l'Aumônier politique catholique l'Abbé François Luyeye en vue d'assister à une messe de grâce qui devrait être officiée par Mgr le Vicaire Edouard Kisonga, en lieu et place du cardinal archevêque de Kinshasa et initiateur de ce mouvement de revendication à bien voir les choses, les chrétiens catholiques. 

A tout prendre, on est tenté de penser que l'église catholique par le truchement du Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya serait en train de chercher la légalité. Néanmoins, d'aucuns penseraient, telle que cela s'est passé au centre Lindonge, on est loin d'atteindre réellement le but escompté au regard du processus constitutionnel en vigueur en République Démocratique du Congo. Toutefois, l'on peut croire que les catholiques, derrière leur Prélat susmentionné, continuent-ils encore de se référer au schéma de la Conférence Nationale Souveraine, CNS, organisée dans notre pays du temps du maréchal Mobutu Sese Seko, il y a de cela plus de deux décennies.

On sait que depuis la publication par la Ceni des résultats de la dernière présidentielle, le Cardinal Monsengwo a pris la parole pour contredire l'institution chargée d'organiser et de gérer les élections dans notre pays sous la président du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Le Cardinal aurait même affirmer qu'il détiendrait les vrais résultats sortis de ces scrutins dont le vainqueur serait Etienne Tshisekedi wa Mulumba, candidat et président national de l'UDPS. De ces déclarations du prélat catholique, les combattant de l'UDPS sont sortis dans la rue pour réclamer la réhabilitation dans ses droits de leurs leader précité d'une part et, d'autre par les éléments de l'ordre avaient reçu l'instruction de les repousser jusqu'à les réduire au silence. Il s'en est ainsi suivi un branle bas intolérable.

Aussitôt et spontanément des incidents ont éclaté...

Le Centre catholique Lindonge était, le samedi 07 Janvier 2012, plein des prêtres, curés de paroisses, chrétiens et de nombreux combattant de l'opposition, particulièrement de l'UDPS (Union pour Démocratie et le Progrès Social).

Du côté de la mouvance du pouvoir, on a pas traîné pour réagir non sans invectiver le Cardinal Mosengwo par différents qualificatifs impropres à la consommation auditive et, pourquoi pas, morale.

Quelques jours après, profitant de la célébration de la messe de la Nativité de l'enfant Jésus-Christ, le Cardinal Malula (Mosengwo, ndlr) a solennellement pardonné tous ses agresseurs.

Hélas, après ce pardon, Mosengwo fait rebondir la problématique de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, à partir de cette messe de dimanche dernier et promet une série d'actions musclées dont l'aboutissement sous-entendu serait de faire partir Kabila en rétablissant la vérité - la « vraie » des urnes. 

Les combattants de l'opposition congolaise attendaient impatiemment l'arrivée à Kinshasa des Experts de la Communauté européenne (CE), sur qui ils avaient fondé leurs espoirs pour régler une foi pour toutes (et en faveur leur candidat favori) l'affaire Kabila et tricherie électorale. Ces Experts sont bel et bien arrivés, mais ne seraient pas venus, semble-t-il, pour traiter, comme le souhaitaient les combattants de l'opposition, ce dossier. Toutefois, attendons voir les actions que l'église catholique promet de mener dans les jours à venir.

 Le Populaire

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