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jeudi 20 décembre 2012

l’UDPS souhaite que les négociations entre le M23 et le gouvernement se tiennent à Kinshasa


l’UDPS souhaite que les négociations entre le M23 et le gouvernement se tiennent à Kinshasa



Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS).  Radio Okapi/Ph. John BompengoEtienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’insurge contre le déroulement des négociations entre le Mouvement du 23 mars et le gouvernement congolais à Kampala en Ouganda. Au cours d’un point de presse organisé jeudi 20 décembre en son siège à Kinshasa, le secrétaire général du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi a déclaré que ces pourparlers devraient se tenir en République démocratique du Congo (RDC) parce que la crise est interne.


« L’UDPS affirme sans détour que les entretiens de Kampala ne constituent nullement le cadre et les moyens appropriés pour résoudre la crise dans sa profondeur, dans la mesure où la crise dans l’Est n’est que le prolongement de la crise au sommet de l’Etat qui se pose en termes de déficit du leadership et de légitimité », a affirmé Bruno Mavungu Puati.
Pour lui, ces assises de Kampala ont commencé sur de fausses prémices et donc « l’on ne peut pas s’attendre à une conclusion logique ».

Le M23 et le gouvernement sont en pourparlers depuis dimanche 2 décembre sous la médiation de l’Ouganda. Dès l’ouverture, les rebelles ont accusé le gouvernement de violer les droits de l’homme et d’assassiner les opposants ainsi que les populations civiles. Ce qui n’a pas enchanté la délégation gouvernementale qui a rétorqué quarante-huit heures après.

L’UDPS reste convaincue que seule la légitimité au sommet de l’Etat pourra régler les problèmes sécuritaires dans l’Est de la RDC.
« Seule la vérité des urnes est à même de régler et a déjà réglé le problème de légitimité qui s’est posé. Aucun accommodement trouvé à la suite des retrouvailles ici ou ailleurs ne peut supplanter le suffrage du peuple », a ajouté Bruno Mavungu.

Après quelques jours de blocage, les deux parties avaient repris les travaux des plénières mercredi 19 décembre, après l’adoption du règlement intérieur.

A ce jour, les deux parties sont de nouveau en désaccord. Les rebelles exigent le cessez-le-feu avant de poursuivre les discussions mais le gouvernement refuse.

Le M23, issu du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) réclame l’application des accords du 23 mars 2009.

http://radiookapi.net/actualite/2012/12/20/rdc-ludps-souhaite-les-negociations-entre-le-m23-le-gouvernement-se-tiennent-kinshasa/

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