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mercredi 9 octobre 2013

Futur PM selon les kinois. Matata, Kengo, Masangu : le dernier tiercé !

Futur PM selon les kinois. Matata, Kengo, Masangu : le dernier tiercé !




Concertations nationales terminées, rapport remis au Chef de l’Etat, la bataille pour la primature fait rage. Selon un sondage du cabinet Les points, la bataille dans l’opinion pour la course à la Primature se joue entre l’actuel Premier ministre, l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Jean-Claude Masangu et l’actuel président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. A en croire les résultats de ce sondage, 89% de Kinois préfèrent voir l’actuel chef du gouvernement ainsi que tout son mouvement poursuivre les différentes réformes initiées. Dans la foulée, la donne Masangu vient également faire chuter Léon Kengo de 5% contrairement à sa côte de fin septembre. Dans l’ensemble, fait savoir Les points, les Kinois ont un goût amer de l’ère Kengo avec sa stérile rigueur qui avait enfoncé le pays dans un coma économique sans précédent. L’ex-gouv’ de la BCC, lui, malgré ses belles réalisations à la tête de l’institution bancaire nationale, les sondés du cabinet Les points ne le voient pas à la primature pour demain. Leur seule préférence pour le moment, l’actuel PM, Augustin Matata Ponyo.

Les jours à venir s’annoncent très palpitants pour la classe politique qui sort fraichement des Concertations nationales. Dans la ville haute, de fortes discussions pour une cohésion nationale voulue par tous font jaser. L’actuel Premier ministre doit-il partir? Qui devra prendre sa place? Est-ce que la cohésion nationale tant souhaitée tient- elle forcement son existence au remplacement de Matata? Autant des questions qui alimentent le débat. Mais pour ces Kinois interrogés par la maison de Frédéric Panda, il n’y a pas deux formules. Matata doit rempiler. Juste une petite poignée d’entre eux, comme le prouve ce sondage, ont d’autres préférences, notamment sur l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, J-C Masangu, ainsi que l’actuel président du Sénat et membre du présidium des Concertations nationales, Léon Kengo Wa Dondo. Par ailleurs, le cabinet Les points s’est également intéressé à l’audience des Concertations au sein de l’opinion ainsi que les attentes des plusieurs RDCongolais par rapport à ce forum.

Des concertations toujours pas adoptées par les Kinois

Sentiment partagé au sein de l’opinion RD-congolaise. Si les uns parlent de la réussite des Concertations nationales clôturées le samedi 05 octobre 2013 par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, les autres parlent par contre d’un échec, un gâchis. Selon le tout dernier sondage du cabinet Les points, une bonne partie de la rue kinoise dit toute sa déception quant aux recommandations de ce forum nationale qu’elle qualifie de «vieux rapports réchauffés». Contrairement aux jours passés, note le sondage, les derniers jours des Concertations, notamment la présentation des rapports des travaux en plénière et la séance de clôture ont par contre attiré du monde devant la télé. La RTNC, note le sondage, a enregistré une audience record le jeudi 03 octobre lors de la présentation en plénière des rapports des groupes thématiques. «S’ils ont été 25% à avoir suivi les travaux des Concertations dans les groupes thématiques lors de la vague du sondage du 27 au 28 septembre, 9% l’ont fait régulièrement et 16 rarement. Le nombre de kinois intéressés par la plénière du jeudi 03 octobre a été plus important. La chaine du parlement, la RTNC3, a connu une audience globale de 38%, soit un accroissement de 28%», souligne le sondeur. «Par ailleurs, la catégorie des personnes qui n‘ont pas suivi la plénière des Concertations connait une inclinaison de 73 à 49%». D’une manière globale, poursuit le sondeur, les Kinois sont restés dubitatifs face au scénario du Palais du peuple. Ils n’ont jamais compris l’importance de l’organisation d’un forum national dont l’objectif principal était de justifier simplement la mise en place d’un nouveau gouvernement. «Ils noient que la clôture de ces assises intervient sans trouver une véritable solution à la crise née de l’insécurité créée par la rébellion du M23. La poursuite des pourparlers de Kampala et l‘absence des principaux leaders de l’opposition aux Concertations nationales sont considérées comme des indicateurs majeurs de l‘échec longtemps programmé de ces assises», enfonce le sondage. A en croire Frédéric Panda et sa maison de sondage, «la cohésion nationale est testée un vœu pieux, les concertateurs ayant accepté de taire leurs querelles dans le seul objectif de se garantir une place au soleil». Et d’ajouter : «les sondés estiment que certaines langues vont se délier dès la publication du gouvernement dont les conclusions des groupes thématiques ont fait allusion à demi-mot et attendent voir comment les conclusions des concertations vont être mises en œuvre et quelle sera la réaction des uns et des autres en cas de maintien de l’équipe en place».


HMK

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