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SACREBOPOL

dimanche 29 septembre 2013

LE HARAKIRI DE KABILA





"RD Congo – Kabila : Il faut parler comme le peuple… rien de plus

Lisez cette  pertinente analyse de Musavuli d'où je ne retirerais presque pas une virgule sauf à compléter le titre comme suit; bonne lecture et à plus : "Kabila : Il faut parler et faire comme le peuple l'attend de son President… rien de plus"

"RD Congo – Kabila : Il faut parler comme le peuple… rien de plus


C’est avec une certaine méfiance que les Congolais ont accueilli le discours de Joseph Kabila à l’ONU. Pour la première fois, dans un cadre d’une telle solennité, le Président congolais a évoqué les « agressions sans fin  » dont le Congo est victime de la part du Rwanda. On a envie de dire « enfin ! » Le Président met les mots justes sur la souffrance de « son peuple ». Car depuis toujours, la règle, c’était l’esquive, la langue de bois, voire des embrassades tous sourires entre dirigeants congolais et rwandais ; pendant que le Congo subissait des agressions de la part du Rwanda, que sa population se faisait massacrer et jeter sur les routes, et que les femmes se faisaient violer en masse. L’affaire du M23 aura au moins eu l’avantage de mettre sur la place publique la réalité de la complicité de longue date entre Kinshasa et Kigali sur le dos des populations congolaises. Depuis, les autorités de Kinshasa s’accordent sur de nouveaux éléments de langage. Il faut parler comme le peuple congolais. Il faut nommer les agresseurs du Congo.


C’est une démarche courageuse, en apparence, mais il ne faut pas tomber dans le piège des « apparences trompeuses ». Il faut apprendre de la longue tragédie du peuple congolais que les paroles officielles ne méritent pas qu’on y attache beaucoup d’importance. Ce qui compte par-dessus tout, ce sont les faits, les non-dits et les renoncements inexpliqués mais révélateurs.

Des années de trahison, de complicité et de laissez-faire
En effet, les Congolais, après avoir été bernés depuis des années par des dirigeants qui prenaient une part active aux trahisons en tous genres (nomination d’officiers rwandais dans l’armée, intégration des milliers d’agents du régime de Kigali dans l’armée et l’administration pour accompagner le plan de balkanisation du Congo), il devient quasiment vital de s’intéresser davantage aux actes qu’aux simples paroles, présidentielles soient-elles.
Ainsi plusieurs questions méritent une attention particulière. Oui, maintenant que le Rwanda est désigné comme un agresseur quasiment récidiviste, qu’est-ce que l’Etat congolais, de son côté, faisait avant et qu’est-ce qu’il envisage de faire maintenant ?
Classiquement, dans les relations internationales, le crime d’agression, qui est un acte grave en droit international, donne lieu à plusieurs types de réactions, toutes devant être énergiques de la part de l’Etat agressé. Une riposte militaire, un activisme diplomatique, des actions judiciaires,... L’Etat congolais envisage-t-il d’engager ces actions ?

Riposte militaire, où en est-on ?
Il s’agit naturellement d’une réaction de type militaire consistant à repousser l’agresseur et même à porter les hostilités jusque sur le territoire ennemi. Une action difficile à envisager à l’état actuel de l’armée congolaise. Depuis l’arrivée à Kinshasa des dirigeants actuels en 1996, l’armée congolaise est continuellement affaiblie notamment par la pratique consistant à intégrer par vague successives des combattants ougandais et rwandais.
Ces derniers y répandent l’indiscipline, la méfiance, la criminalité et les trahisons qui paralysent les opérations militaires. Ils sont formés au Rwanda puis envoyés en masse par le régime de Kigali pour détruire le Congo. Des pratiques qui ne sont pas près de s’arrêter. En effet, les autorités de Kinshasa envisagent, à nouveau, de réintégrer les membres du M23[1]. C’est-à-dire orchestrer un nouvel affaiblissement de l’armée congolaise.
Comment, dès lors, prendre au sérieux la parole des gouvernants qui parlent d’agression en accueillant des agresseurs dans les rangs de l’armée nationale ? Et qui, depuis toujours, n’ont pas entrepris de doter le pays des moyens militaires suffisants pour faire face aux agressions à répétition ?

Une diplomatie poussive
L’autre type de réaction en cas d’agression s’opère sur le terrain diplomatique. Le pays agressé réagit en mobilisant des Etats amis pour infliger des sanctions, par exemple économiques, à l’agresseur. L’Etat congolais a-t-il jamais pris des sanctions économiques contre le Rwanda ? A-t-il déjà mobilisé des pays amis pour adopter des mesures de rétorsion contre l’agresseur ? La réponse est désespérément « non ».
Comment, dès lors, un peuple peut-il croire à la sincérité des dirigeants qui n’entreprennent aucune démarche pour mobiliser l’opinion internationale et faire sanctionner l’agresseur ?

Réaction judiciaire, où en est-on ?
Le troisième type de réaction (il y en a d’autres) est de type judiciaire. L’Etat agressé engage des poursuites contre l’agresseur devant la Cour Internationale de Justice, compétente, entre autres, en matière d’agression (violation de la charte de l’ONU). Il peut aussi saisir la Cour Pénale Internationale lorsque des crimes relevant du statut de Rome (crimes de guerre, crimes contre l’humanité) ont été commis. Le bombardement des populations civiles à Goma par l’armée rwandaise constituent indéniablement des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le gouvernement congolais prépare-t-il une plainte à déposer à la CPI ou à la CIJ ? A-t-il demandé au Rwanda d’extrader les responsables des bombardements de Goma ? Aucune démarche de cette nature n’est entreprise par les autorités de Kinshasa.

Il y a même pire. Avant l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir en 2001, le Congo avait un dossier à la Cour Internationale de Justice où le Rwanda était poursuivi pour « actes d’agression armée » en violation de la Charte de l’ONU. La procédure avait été engagée sur instruction du défunt Président Laurent-Désiré Kabila. La plainte sera retirée dans des conditions troubles la veille de l’assassinat du Président Kabila. Son successeur n’a jamais relancé la procédure en dépit des « agressions sans fin » qu’il évoque à la tribune de l’ONU.
Quelle importance accorder à la parole des autorités qui dénoncent les agressions contre « leur peuple » mais s’abstiennent, étonnamment, de poursuivre les agresseurs devant les juridictions compétentes ?

Deux présidents amis
Manque de franchise et supercherie de haute volée


Ça manque vraiment de franchise entre les autorités actuelles du Congo et la population. Et la méfiance ne risque pas de s’estomper. Les rencontres secrètes, mais stériles pour la paix, entre Joseph Kabila et Paul Kagamé (New York, Kampala, Addis-Abeba, voire Goma) et les images de grande convivialité affichées par deux Présidents à la tête de deux nations en guerre sont des clés de lecture qu’il faut constamment garder à l’esprit.
Si les Congolais, en tant que peuple, ont réellement un problème avec le régime rwandais de Paul Kagamé, le Président Kabila, quant à lui, n’a jamais été en conflit avec le pouvoir de Kigali à qui il doit son arrivée à Kinshasa en tant qu’officier de l’armée rwandaise en mai 1997. Son arrivée dans la précipitation à Kampala pour avoir un tête-à-tête avec l’« homme fort de Kigali », alors que la population congolaise venait de subir des bombardements à Goma (où il n’a même pas fait escale) donne à penser que le « cordon ombilical » n’a jamais été coupé, en dépit de graves souffrances que le régime de Kigali fait subir aux populations congolaises.

C’est sûrement un cas unique dans l’histoire des nations. Deux présidents « amis » font semblant d’être en conflit et se maintiennent à la tête de deux nations qui sont, elles, réellement en conflit. Les Présidents entreprennent juste de sauver les apparences en parlant comme « leurs peuples ». Juste parler. A l’étranger, la supercherie entre les deux hommes est déjà de notoriété publique[2]. Au Congo, on préfère rester encore incrédule.
C’est tellement difficile d’admettre qu’un peuple a à sa tête l’« ami » d’un régime « ennemi ». Mais tout est question de temps.

Boniface MUSAVULI

[1] En excluant juste quelques-uns, voir liste.
[2] … « en septembre 2007 à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU : Kagame et Joseph (Kabila, ndlr) ne se serraient pas la main en public, mais, quand ils pensaient ne pas être regardés, leur connivence était manifeste. Une caméra les a ainsi filmés par surprise. Mais les "services" rwandais ont réussi à faire détruire la bande... » (…).Pierre Péan, Carnage - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éditions Fayard, novembre 2010, p. 419."


° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kabila-il-faut-parler-141454

Kinshasa. La police bastonne et dépouille le journaliste Eliezer Ntambwe et son cameraman

Kinshasa. La police bastonne et dépouille le journaliste Eliezer Ntambwe et son cameraman






Vendredi 27 septembre 2013, le journaliste Eliezer Ntambwe  connu sous le pseudonyme de « Ndeko Eliezer » dont les Congolais vivant à l’étranger raffolent de ses interviews via youtube, a été arrêté, insulté, bastonné et dépouillé par la police congolaise alors qu’il faisait un reportage au terrain PLZ de la commune de Lingwala.
C’est ce qu’on peut lire sur sa page face book.
Le caméraman Didier qui le filmait a subi le même sort : matériel volé ou cassé.
Tous les deux ont été emmenés comme des malpropres au Camp Lufungula.
La raison ?
Le terrain PLZ aurait été vendu à des chinois. En tant que journaliste, Eliezer Ntambwe est allé s’enquérir de la situation sur place. Ce qui a apparemment déplu à… A qui ?
Sachant que ce sont les policiers du camp Lufungula qui ont commis le forfait, pression devrait être faite pour qu’on retrouve les coupables, et que surtout la police dédommage le journaliste et son collaborateur. La police nationale congolaise devrait nécessairement payer pour ses brebis galeuses.
Ci dessous, le message en Lingala de la victime.

Bruxelles, le 28 septembre 2013
Cheik FITA

Bandeko nanga n'a pesi bino merci mingi pona ndenge bo compatir n'a oyo n'a vivre lelo,ce qui est vrai est que musala bopesa nga eza pasi; kofingama,kotiolama,ko étama,kokangama nionso oyo ekoma vie nanga.
Nayibi te,nafingi te,nazalaki kosala musala nanga sur terrain y'a PLZ y'a Linguala oyo batekeli ba chinois nde lisumu nasali ka yango wana.
Babeti nga lokola bandit,ba memi nga n'a caméraman n'a nga Didier sous menottes kobanda avenue Dodoma tiii n'a camps Lufungula,bazui nga 2 téléphones,ba panzi ka mua caméra y'a Sony nazalaki kosalela epa ba policiers Kuluna y'a Kinshasa.
Sika oyo batiki nga nakomi n'a ndaku nde sante eza malamu te nalingi nakoma nanu hôpital. Si non la lutte continue même sans matériels y'a musala on se battra toujours pour notre pays.Je vous aime tous

jeudi 26 septembre 2013

Pourquoi Kagamé et le M23 insistent-ils pour la création d’une zone tampon autour de Rutshuru ? Voici les trois documents-réponses!

C’est depuis neuf ans que ces documents-preuves ont été livrées à l’opinion internationale et nationale congolaise par un fils du pays, et pas des moindres, à travers des nombreux documents accablants dont nous vous livrons ici trois d’entre eux pour mettre en évidence la constance du plan diabolique de l’intelligentsia tutsi contre l’intégrité de la République Démocratique du Congo.
Cependant, malgré la diffusion de ces documents, la forte propagande des lobbies tutsis au sein des organismes internationaux, à travers les chancelleries occidentales et dans les milieux politiques congolais ont tout fait pour étouffer cette vérité alarmante. Le gouvernement rwandais est allé jusqu’à organiser une grande opération à travers les librairies d’Europe, d’Afrique et des Etats-Unis pour acheter massivement tous les livres «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux» d’Honoré Ngbanda, peu après sa sortie en 2004. Mais quoiqu’ils fassent pour l’étouffer ou la noyer, la vérité, très têtue, finit toujours par émerger à la surface et briller comme le soleil au grand jour!
Soulignons d’emblée que tous ces documents dont chaque lecteur peut lire la copie authentique et exhaustive (avec cachets et signatures) dans le livre «Crimes organisés en Afrique centrale» n’ont jamais été contestés ni par leurs auteurs, ni par leurs destinataires depuis leur diffusion en 2004 jusqu’à ce jour. 
Il appartient plutôt aux congolais d’en tirer aujourd’hui toutes les leçons à la lumière des événements qui se passent sous leurs yeux à l’Est de la République.


Pourquoi Kagamé et le M23 insistent-ils pour la création d’une zone tampon autour de Rutshuru ?

Voici les trois documents-réponses!

C’est depuis neuf ans que ces documents-preuves ont été livrées à l’opinion internationale et nationale congolaise par un fils du pays, et pas des moindres, à travers des nombreux documents accablants dont nous vous livrons ici trois d’entre eux pour mettre en évidence la constance du plan diabolique de l’intelligentsia tutsi contre l’intégrité de la République Démocratique du Congo.
Cependant, malgré la diffusion de ces documents, la forte propagande des lobbies tutsis au sein des organismes internationaux, à travers les chancelleries occidentales et dans les milieux politiques congolais ont tout fait pour étouffer cette vérité alarmante. Le gouvernement rwandais est allé jusqu’à organiser une grande opération à travers les librairies d’Europe, d’Afrique et des Etats-Unis pour acheter massivement tous les livres «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux» d’Honoré Ngbanda, peu après sa sortie en 2004. Mais quoiqu’ils fassent pour l’étouffer ou la noyer, la vérité, très têtue, finit toujours par émerger à la surface et briller comme le soleil au grand jour!
Soulignons d’emblée que tous ces documents dont chaque lecteur peut lire la copie authentique et exhaustive (avec cachets et signatures) dans le livre «Crimes organisés en Afrique centrale» n’ont jamais été contestés ni par leurs auteurs, ni par leurs destinataires depuis leur diffusion en 2004 jusqu’à ce jour. 
Il appartient plutôt aux congolais d’en tirer aujourd’hui toutes les leçons à la lumière des événements qui se passent sous leurs yeux à l’Est de la République.
Voici reproduits pour vous les extraits de ces trois documents-preuves avec leurs références  :     
 1La lettre du 3 novembre 1972 de Monsieur KINYONI NSUABO, Chef de collectivité des Barundi dans la Zone d’Uvira adressée au Mwami NDEZE (d’origine rwandaise), Chef de collectivité à Rutshuru : (Honoré Ngbanda : Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux: Annexes N°7, pp399-400) : l’objet de la lettre : «Union, Infiltration et Intégration» (sic) :
 «J’ai l’honneur de venir vous demander de faire une forte mobilisation auprès de vos administrés de souche rwandaise et burundaise sans tenir compte d’ethnie tutsi et hutu pour que l’infiltration des autres soit massive et pour que nous constituions la majorité.
Grand Mwami, la fonction que nous occupons facilitera l’inondation de notre population dans toutes les confréries du Sud et du Nord-Kivu en débordant le Kibal Ituri et la Tanganika.
Lors de notre dernière réunion, il a été convenu que notre communauté sache comment déstabiliser leurs chefs autochtones en leurs divisant pour anéantir leurs actions et asservir leurs populations » 
  
2. La lettre des représentants des «Populations originaires du Rwanda au Zaïre» du 20 juin 1981 adressée au Secrétaire Général de l’ONU pour réclammer la nationalité zaïroise et l’autodétermination de la province du Kivu en tant qu’Etat autonome en leur faveur  (Op. cit. : Annexe N° 1, pp386-387):

«…Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies, nous nous permettons de rappeler à votre haute attention les dispositions universelles de droit de l’homme garanties par les Nations-Unies. Nous n’acceptons pas d’être dépouillés de la nationalité zaïroise à laquelle nous avons droit depuis 1972. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons d’intervenir auprès du gouvernement zaïrois pour que, en accord avec les populations des zones, l’autodétermination soit organisée dans les zones de Goma, Rutshuru, Walikale, Masisi, Kalehe et Idjwi, qui après le referendum sous l’égide des Nations-Unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine, constituera un Etat à part qui aura à solliciter sa reconnaissance internationale.
Il ne s’agit pas d’une aventure ou d’une subversion, mais bien d’une mobilisation générale des populations originaires du Rwanda en République du Zaïre qui sensibilisent les autorités internationales sur leur légitime cause, quelles que soient les conséquences qui en découlent…»  

3.  Le Rapport du 20 février 2004 de l’administrateur du territoire de Minembwe, Monsieur MUGAZA RUSERUKA Théo, adressé au Vice-Président de la République du Congo (du Gouvernement 1+4), Monsieur Azarias RUBERWA:(Op. cit. Annexe N°17, pp434-435) :
«…Suites aux lettres que nous vous avions écrites, vous informant des quelques points que nous avions décidés lors de nos réunions tenues à Minembwe  le 04 Décembre 2003 et à Kigali le 06 janvier 2004, nous vous signalons que nous sommes prêts à exécuter ces points.
A savoir:
  • L’implantation du Territoire de Minembwe dans la province du Sud Kivu
  • Imposer nos autorités partout dans le Sud Kivu
  • Prendre le contrôle du Lac Tanganyika et du Lac Kivu
  • Contrôler tous les minerais dans la province du Sud Kivu »
La lecture attentive de ces trois documents authentiques, tous écrits par des responsables politiques et administratifs tutsis rwandais et burundais atteste sans équivoque leur volonté et leur ferme détermination à annexer les terres congolaises du Nord et du Sud Kivu,  à asservir les populations congolaises autochtones et à exploiter toutes les richesses du sol et du sous-sol congolais au profit de leur mère patrie: le Rwanda! Ces documents révèlent aussi clairement le modus operandi   des stratèges rwandais à travers des réunions qu’ils tiennent depuis 1972, tantôt à Kigali et tantôt dans le Kivu même en RDC.
Ainsi, les assassinats massifs des millions de Congolais dans le Kivu par les militaires et les miliciens rwandais depuis 1996 à ce jour, l’extermination systématique des femmes congolaises par l’arme du sida et du viol massif et brutal en détruisant particulièrement leurs organes génitaux répond à l’objectif des plans conçus à travers ces documents :
celui d’exterminer progressivement les populations congolaises autochtones du Kivu pour les substituer par les populations rwandaises massivement injectées dans la même région sous fausses identités congolaises. L’absence de la carte d’identité congolaise est un élément de la stratégie appliquée par «Joseph Kabila» et Paul Kagamé  pour faciliter cette fraude massive d’identité congolaise par les populations rwandaises infiltrées.
En réclamant à cor et à cri la constitution d’une zone tampon autour de Rutshuru, Kagamé et ces pions au sein du M23 veulent seulement créer les conditions préalables favorables à la balkanisation du Kivu. Cette zone tampon ouvrira ainsi les portes des territoires déjà sous contrôle du Rwanda via le M23 pour lui permettre de déverser massivement sur notre territoire des populations rwandaises dont le M23 réclame le «rapatriement» comme s’il s’agissait des congolais réfugiés au Rwanda. Une fois cette étape d’infiltration accomplie, les conditions seront donc requises pour Kagamé qui bénéficie d’une forte complicité au sein de l’ONU pour réclamer le referendum en vue de l’autodétermination des «congolais des territoires concernés». Et le tour sera joué !

Nous invitons, une fois de plus, l’élite congolaise, toutes tendances confondues, ainsi que toute la classe politique congolaise qui se laissent distraire par l’imposteur rwandais Hypolite Kanambe alias « Joseph Kabila » à travers les « concertations nationales», à tourner les yeux vers la bonne direction d’où nous vient le vrai danger. Personne au sein de l’agora du Palais du Peuple à Kinshasa ne saura arrêter le plan des rwandais avec des débats creux sur la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Le danger vient de nos ennemis qui sont en passe de réussir le complot de balkanisation et de mise à mort de la République Démocratique du Congo, notre patrie !

Nous encourageons le peuple congolais du Kivu à intensifier la résistance et à soutenir les militaires congolais pour les pousser à tourner leurs armes contre le premier occupant de la RDC, Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » et ses frères rwandais, afin de leur barrer la route et empêcher la réalisation de leur macabre projet. Car seul le peuple congolais a aujourd’hui le pouvoir, la force et le devoir de soutenir ses soldats pour l’aider à mettre un terme à l’imposture et à bouter dehors tous les envahisseurs de notre pays ! Nous sommes avec vous jusqu’à la libération!   
Paris, le 21 Septembre 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
Télécharger l'article en cliquant ici:














mercredi 25 septembre 2013

Joseph Kabila chasse Mfumu Ntoto des concertations



On  vous l'avait bien dit: ne faites pas confiance à Joseph Kabila et ses sbires. Vous nous aviez pris pour des frustrés, des jaloux et quoi encore. Maintenant, après avoir apporté votre caution physique et morale, après avoir joué le rôle de tremplin et de bouée de sauvetage, maintenant que Kabila n'a plus besoin de vous et qu'il vous chasse, vous venez nous dire tout le mal que vous pensez de lui.

Il vous a humilié comme vous le dites vous-même, eh bien vous le méritez grassement.



DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A LA 68ème SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES

"RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
A LA 68ème SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES 
New York, le 25 septembre 2013



Monsieur le Président,

Lorsque les nations du monde se réunissent en Assemblée, pour réfléchir sur les grandes
questions auxquelles I'humanité est confrontée, c'est un honneur et un privilège de prendre
la parole et de faire entendre le point de vue de son pays.
C'est donc animé de ce double sentiment qu'au nom du peuple congolais je m'adresse
cette auguste Assemblée et, à travers elle, à I'ensemble de la Communauté des nations.
Pour commencer, je voudrais vous adresser, ainsi qu'aux membres de votre bureau, mes
félicitations les plus sincères pour votre élection à la présidence de cette Session Ordinaire
de I'Assemblée Générale de notre Organisation.
Je voudrais également saluer votre prédécesseur, Monsieur VUK JEREMIC pour la brillante
manière dont il s'est acquitté de son mandat.
Je voudrais enfin rendre un hommage mérité ÿ Monsieur BAN KI-MOON, Secrétaire Général
de I'Organisation des Nations Unies, pour toutes ses initiatives en matière de paix et de
sécurité à travers le monde et pour son implication personnelle dans la recherche des voies
et moyens pouvant aider à ramener la paix et la stabilité dans I'Est de la République
Démocratique du Congo et dans I'ensemble de la région des Grands Lacs.

Ses efforts sont d'autant méritoires que les ennemis de la paix sont toujours à I'affût, prêts à
frapper n'importe qui, n'importe quand et n'importe où, comme nous le rappelle tristement
I'attaque terroriste qui vient d'endeuiller la République du Kenya.
Au nom du Gouvernement, du peuple congolais et en mon nom propre, je condamne cet
acte ignoble.
Que le peuple frère du Kenya et ses dirigeants veuillent trouver ici I'expression de notre
compassion et de notre solidarité.

Monsieur le Président,
C'est à juste titre que vous avez proposé que le thème du présent débat général soit, je cite:
"Le programme de développement pour I'après-2015 : Plantons le décor". Fin de citation.
De manière tout aussi pertinente, vous avez indiqué qu'il fallait tirer les leçons de la mise en
oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement, tenir compte des défis nouveaux
et émergents du développement, créer des indicateurs quantifiables, nouer des nouveaux
types de partenariat et mieux intégrer les dimensions économique, sociale et
environnementale du développement durable.

L'importance du thème choisi et la pertinence des indicateurs qui I'accompagnent sont
incontestables. Notre réflexion doit en être d'autant plus exigeante que I'environnement international est marqué par plusieurs pesanteurs.
En effet, au moment où il est question d'organiser I'après 2015, la Communauté
Internationale est de plus en plus marquée par le non respect, par certains de ses membres,
des principes fondamentaux des relations internationales, I'égoïsme persistant des Etats et
les convulsions de I'économie mondiale.
Les conséquences qui s'ensuivent sont multiples. Elles vont des atteintes à la paix aux
conflits meurtriers, d'une mondialisation essentiellement mue par la recherche effrénée du
profit à I'aggravation de la pauvreté. A ceci s'ajoutent la crise alimentaire, la famine, les
maladies et endémies naguère disparues qui, aujourd'hui refont surface, et la destruction de
I'environnement, principale cause du changement climatique et de ses effets déplorables.
Je me félicite de la mise sur pied par I'Assemblee générale de I'ONU, en vue de changer
cette situation inconfortable, du Groupe de travail chargé de définir les objectifs du
développement durable, du Comité intergouvernemental d'Experts sur le financement dudit
développement, ainsi que du Forum politique de haut niveau pour impulser I'exécution des
recommandations et décisions sur le développement durable.

Mon souhait est de voir ce processus s'harmoniser avec celui en cours sur la mutation du
Conseil Economique et Social, et par-delà celle de I'ensemble du système des Nations Unies,
en vue d'une meilleure intégration de trois dimensions du développement durable, à savoir
les dimensions économique, sociale et environnementale, dans le nouvel agenda post 2015.
Le nouveau programme que nous sommes appelés à mettre sur pied devra être universel,
ambitieux, capable de répondre aux défis immenses auxquels fait face I'humanité et porteur
de transformations positives, sur la base du principe des responsabilités partagées et
différenciées.
Dans cette perspective, il serait important de nous appuyer sur la contribution des femmes,
des jeunes et de la société civile, tant dans la conception que dans I'exécution de cet
agenda. Nous devrions également nous inspirer des leçons de la mise en oeuvre des
Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Monsieur le Président,
S'agissant particulièrement du changement climatique, comme question importante
résoudre pour l'après-2015, permettez-moi de rappeler qu'aux termes du document final de
la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), les Etats se sont
engagés pour I'abandon des modes de consommation et de production non viables à long
terme, en faveur de modes durables de gestion des ressources naturelles sur lesquelles
repose le développement économique et social, voire I'avenir de I'humanité.
Le changement climatique constitue une menace pour I'homme et ses droits fondamentaux,
particulièrement pour les populations vulnérables, dont celles du continent africain et des
pays insulaires.
Contribuer à en limiter I'impact est, pour chacun de nos Etats, une responsabilité envers sa
population, un service à I'espèce humaine et un devoir de solidarité internationale.Consciente de cela, la République Démocratique du Congo, pays à la biodiversité exceptionnelle, s'est toujours imposé de gérer ses ressources naturelles avec le souci de l'avenir. C'est dans cette optique que s'inscrit la politique de gestion de nos écosystèmes forestiers.
Le projet du Grand Inga relève de la même Iogique. II y a lieu de souligner, en effet, que ce
projet devrait, à terme, permettre de produire 40.000 mégawatts d'électricité, soit assez pour satisfaire les besoins énergétiques de près de la moitié de I'Afrique. Une énergie propre
et renouvelable, compatible avec les exigences du développement durable.

Monsieur le Président,
C'est aujourd'hui que nous devons commencer à planter le décor pour I'après-2015.
Dans ce contexte, j'émets le souhait de voir les propositions qui sortiront de cette session
traduire notre volonté commune de privilégier la dimension économique, sociale et
environnementale du développement durable.
Ces propositions devront couvrir nos programmes Iocaux, nationaux et régionaux de
développement. Elles devront également impulser une cooperation internationale audacieuse
et refléter la volonté de chacun de nos Etats à contribuer à la paix et à la sécurité
internationale.

Monsieur le Président,
Sans paix, aucun progrès n'est envisageable. Sans un minimum de conditions de sécurité des
personnes et de leurs biens, tout développement est hypothétique. Cela est d'autant plus
inacceptable que la rupture de la paix est le fait d'une agression extérieure.
C'est la triste histoire récente de mon pays.
II est à ce sujet important de rappeler une double réalité, souvent méconnue ou occultée,
à savoir : que c'est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des
refugiés originaires du Rwanda, que les populations congolaises de I'Est de mon pays sont
privées de la paix, droit élémentaire de tout être humain et qu'ils n'arrètent de compter les
morts, I'épisode le plus récent de cette tragédie sans fin étant celui de ces femmes et
enfants de Goma aplatis sous les bombes au mois de juillet dernier.
Une véritable tragédie dont I'ampleur n'a d'égale dans I'histoire de I'humanité et qui ne peut
laisser cette dernière indifférente.
II y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire, si accueillir des
réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré
suffisant pour justifier des agressions sans fin de la part du pays dont lesdits réfugiés sont
originaires.

Monsieur le Président,
Les récents bombardements de Mutaho et de Goma sont d'autant plus condamnables qu'ils
ont été perpetrés alors que le gouvernement de la République Démocratique du Congo était
en train d'exécuter la feuille de route fixée par I'Accord-cadre d'Addis-Abeba, en ce compris
les pourparlers avec le groupe armé auteur desdits bombardements.
Je voudrais néanmoins réaffirmer la détermination de mon pays de s'acquitter de tous les engagements souscrits dans le cadre de cet Accord-cadre. C'est dans cette optique que les
actions concrètes ci-après ont déjà été posées par le Gouvernement congolais :
La mise en place du Mécanisme National de Suivi de la mise en oeuvre des
engagements de la République Démocratique du Congo ;
L'accélération et la systématisation de la réforme du secteur de sécurité,
particulièrement de I'Armée, de la Police et de la justice ;
- La décentralisation qui a franchi un pas supplémentaire vers sa matérialisation avec
I'adoption des lois nécessaires pour sa mise en oeuvre ;
- La réforme de la gestion des finances publiques complétée par I'entrée en vigueur
des mesures d'assainissement du climat des affaires ;
La restructuration de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui s'est
immédiatement mise ÿ I'oeuvre avec comme priorité la poursuite du processus
électoral en rue de I'organisation des élections locales, municipales, provinciales,
sénatoriales et des Gouverneurs de province ;
La tenue des Concertations Nationales depuis le 7 septembre 2013 dont I'objectif est
la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face ÿ tous les défis que la
nation congolaise est appelée à relever.

Par-delà ces efforts de la République Démocratique du Congo, I'avènement d'une paix
durable dans la région dépend de deux conditions majeures : la fin de I'impunité sous toutes
ses formes, d'une part, et d'autre part, la mise en oeuvre diligente, par les autres signataires
de I'Accord-cadre des engagements qui leur incombent aux termes dudit accord.
Aussi, une fois de plus, mon pays lance-t-il un appel pressant à notre Organisation
Universelle de traiter tous les Etats membres avec la même rigueur et d'exiger de chacun le
strict respect des principes de la Charte des Nations Unies.
Dénoncer la violation de ces principes est certes une bonne chose ; mais sanctionner ceux
qui les violent est de loin meilleur. Surtout quand la violation est établie, persistante et
répétitive.

Monsieur le Président,
Je ne saurais terminer mon propos sans remercier la SADC, la CIRGL, I'Union Africaine et
I'Union Européenne pour le rôle essentiel-qu'elles jouent dans le maintien de la paix au
niveau de notre région.
Je remercie tout autant les Nations Unies, singulièrement les membres du Conseil de
Sécurité, ainsi que tous les Etats qui, depuis plusieurs années, se sont engagé à nos côtés
pour assurer la paix en République Démocratique du Congo.
Nous leur sommes d'autant plus reconnaissants qu'ils contribuent à I'une des ruptures
opérer pour un programme de développement pour I'après 2015 qui réponde aux exigences
d'un monde meilleur pour tous. II s'agit de se convaincre que, par-delà nos clivages, nous avons un destin commun et de considérer nos diversités pour ce qu'elles sont
fondamentalement, à savoir : une richesse.
Pour la Communauté Internationale, il est en effet plus que temps de trouver les voies et
moyens de permettre à des millions des gens non pas d'etre simplement en vie, mais de
vivre dignement, dans un monde où la paix, la sécurité et la justice sont une réalité pour
tous.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Je vous remercie.


http://radiookapi.net/files/Discours-Kabila.pdf