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vendredi 31 juillet 2015

Les parlementaires des Grands Lacs interpellent Nkurunziza


Les parlementaires des Grands Lacs interpellent Nkurunziza






Réunis à Kinshasa en République Démocratique du Congo, du 29 au 30 juillet 2015, les parlementaires du FP-CIRGL (Forum des parlements de la Conférence internationale sur la région des grands lacs) ont, après avoir examiné la situation de l’heure dans la région, fait des recommandations.
Dans le communiqué final sanctionnant les assises de Kinshasa, ils se sont exprimés sur chacune des situations analysées.

S’agissant de la situation qui prévaut actuellement au Burundi, susceptible d’aboutir à des conflits et à l’embrasement régional, les participants à la 12ème session ordinaire du Forum des parlements de la CIRGL ne sont pas allés par quatre chemins pour condamner la façon dont les élections venaient d’être organisées dans ce pays, en désavouant leur issue.
«Le Comité Exécutif du Forum des Parlements des Pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, a condamné les violences pré-électorales et le coup d’Etat manqué en République du Burundi et noté avec préoccupation le fait qu’une partie de la classe politique et la société civile ainsi que la communauté internationale ont jugé non crédibles les élections qui viennent d’être organisées au Burundi ».
Par ailleurs, le FP-CIRGL soutient l’initiative du président ougandais Yoweri Museveni en vue de réunir les différentes parties à la crise autour d’une table pour se parler. Le Secrétaire général du Forum des parlements de la CIRGL a été chargé d’organiser une réunion d’information parlementaire au Burundi en.vue d’évaluer la situation politique, sécuritaire et humanitaire au pays.
Concernant la situation en République Centrafricaine, le FP-CIRGL encourage le gouvernement de transition et la mission des Nations unies déployées dans le pays, à continuer les efforts entrepris pour la stabilisation et la sécurisation de l’intégralité du territoire, afin de créer les conditions nécessaires pour les élections libres, transparentes, crédibles et sécurisées.
Au départ, les participants à la réunion de Kinshasa ont été informés, par le secrétaire exécutif de la CIRGL, de la situation politique et sécuritaire dans la région. Les représentants des pays particulièrement concernés par la situation (Burundi, RDC, Soudan du Sud, RCA) ont fait chacun le point sur leurs pays respectifs. Ils ont approuvé les avant-projets des résolutions sur les situations politiques, sécuritaires et humanitaires leur présentés.
Le Comité exécutif a, en outre, informé les participants de l’état des processus électoraux en cours dans quelques de la région.
Il y aura dans élections au dernier trimestre 2015 et en 2016 dans bon nombre de pays membres de la Conférence internationale sur la région des grands lacs, notamment en République unie de Tanzanie et la République Démocratique du Congo où se tiendront des élections générales.
Ouverts par le président du Sénat, Léon wa Dondo, lés’ travaux de la 12ème session ordinaire du FP-CIRGL ont été clôturés par Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale.
Il a rappelé que la session de Kinshasa a débattu des processus électoraux dans les pays membres de la CIRGL, de la situation actuelle et des perspectives dans les Etats membres.
« Ce choix a été dicté par le souci d’assurer la mise en œuvre du cinquième objectif du Forum, à savoir la promotion de la démocratie, du respect des droits de l’homme et des libertés publiques, de l’organisation des élections libres et transparentes et de la bonne gouvernance », a déclaré le président de la chambre basse du parlement congolais.
Par Dom
http://7sur7.cd/new/les-parlementaires-des-grands-lacs-interpellent-nkurunziza/

Révélations fracassantes de la partie civile : Détenteur du dossier BDK, Chebeya trahi par un avocat







Le procès des assassins de l’activiste des droits de l’homme, Floribert Chebeya, en appel devant la Haute Cour Militaire, est entré hier jeudi 30 juillet 2015 dans la phase des plaidoiries. A l’audience d’hier à la Prison Centrale de Makala, ce sont les avocats de la partie civile qui ont ouvert les hostilités, après qu’ils aient tenté, mais en vain, de soulever une énième requête, liée à la nécessité d’une descente de toutes les parties à Maluku, en vue de faire exhumer les corps y enterrés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, afin de s’assurer que celui de Fidèle Bazana, ancien chauffeur de Chebeya, ne s’y trouverait pas. Mais, comme lundi dernier, la Haute Cour a rejeté ladite requête et invité la partie civile à livrer ses conclusions.
Premier à intervenir, Maître Kabengele a révélé que la véritable cause de l’assassinat de Floribert Chebeya était sa possession des données accablantes sur l’affaire Bundu dia Kongo, l’ex-secte du député national Ne Mwanda Nsemi, dont les fidèles avaient été massacrés en 2007 par des éléments des forces de sécurité, dans les territoires de Luozi, Seke-Banza, Tshela, Lukula, Moanda … dans la province du Bas-Congo.
Pour cet avocat, tout est parti du rapport rédigé par le Directeur exécutif de la Voix des sans Voix sur le « génocide » commis par les forces de sécurité sur les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo et dans lequel étaient impliquées plusieurs autorités civiles, militaires et policières du Bas-Congo et de Kinshasa.

Selon cet avocat, le rapport de Floribert Chebeya incriminait l’ancien ministre de l’Intérieur, Denis Kalume Numbi, l’ancien gouverneur du Bas-Congo, Mbatshi Mbatshia et son adjoint, Déo Nkusu, l’ancien Inspecteur général de la police, John Numbi, et l’ancien Inspecteur provincial de la police dans le Bas-Congo, Raüs Chalwe.
Sur la base de ses investigations, il avait stigmatisé l’emploi disproportionné de la force par les éléments de la police et de la Garde républicaine chargés de mater le soulèvement des adeptes de Bundu dia Kongo. Me Kabengele a soutenu que Floribert Chebeya était décidé à déposer une plainte contre les présumés coupables au niveau de la justice belge.
Afin que son organisation, la Voix des sans Voix, puisse se constituer partie civile, Floribert, Chebeya avait sollicité, par un email daté du 31 mai2010, le concours d’un avocat congolais qui preste en Belgique, à savoir Maître Jean Claude Djakani.
A en croire toujours Me Kabengele, cet avocat aurait trahi Floribert Chebeya en vendant la mèche du contenu de cet email à l’ancien conseiller diplomatique du chef de l’Etat, l’actuel gouverneur du Sud- Kivu, Marcellin Chisambo.

« Le sort de Chebeya a été scellé suite à la trahison de son avocat, qui a bafoué l’éthique du métier en divulguant le secret de la plainte », a déploré Me Kabengele, avant d’ajouter que dans la conclusion de son rapport, le Directeur exécutif de la Voix des Sans Voix avait relevé le crime de guerre et le crime de génocide dont s’étaient rendu coupables certaines autorités militaires et civiles congolaises.
Les crimes précités, a-t-il indiqué, sont de la compétence de la Cour Pénale internationale, instance judiciaire que Floribert Chebeya envisageait également de saisir.

En plus de ce rapport sur le génocide contre les adeptes de Bundu dia Kongo, Chebeya avait rédigé un autre portant sur les conditions carcérales inhumaines prévalant dans certains cachots secrets de Kinshasa, notamment celui du Camp Tshatshi, dans la commune de Ngaliema.
Dans ledit rapport, a souligné Me Kabengela, Chebeya avait dénoncé la mort, suite à ces mauvaises conditions, de 7 personnes détenues dans un cachot installé au Camp Lufungula, dans la commune de Lingwala.

Face à son combat pour la défense des opprimés, a-t-il rappelé, Floribert Chebeya était devenu un témoin gênant pour le pouvoir en place, qui n’a pas trouvé d’autre alternative que de l’éliminer physiquement, a déclaré cet avocat de la partie civile, avant de fustiger la mise en place d’une association des malfaiteurs par le général John Numbi pour accomplir la sale besogne.
Pour appuyer son confrère, un autre avocat de la partie civile a fait état de la création, par le général John Numbi, d’un bataillon dénommé « Simba » et confié à un des prévenus dans le procès en cours, le nommé Christian Kengakenga, actuellement en fuite.
Ce même avocat a relevé que le prévenu Paul Mwilambwe, présentement à Dakar, était prêt à témoigner quand l’affaire était jugée au premier degré. Alors qu’il s’était même présenté à la Prison de Makala où se tenaient les audiences foraines, il était surpris d’être arrêté et conduit dans les geôles de l’ANR. Peu après, il s’était retrouvé à Lubumbashi, dans des circonstances floues, avant de sortir du pays.
Les avocats de la partie civile, qui vont poursuivre leurs plaidoiries à l’audience du lundi 3 août 2015, ne demandent qu’une chose : la manifestation de la vérité, pour que les vrais coupables, principalement John Numbi et le général Oleko, répondent de leurs actes.
Par Eric WEMBA
http://7sur7.cd/new/revelations-fracassantes-de-la-partie-civile-detenteur-du-dossier-bdk-chebeya-trahi-par-un-avocat/

Scandale hier à l’aéroport de N’Djili : Forte mobilisation autour d’un avion d’occasion !








Scandale hier à l’aéroport de N’Djili : Forte mobilisation autour d’un avion d’occasion !

























Présenté comme un appareil pimpant neuf, cet Airbus A320 de la compagnie Congo Airways est en réalité vieux de 8 ans, et son coût de 25 millions de dollars US suscite déjà des interrogations.
Plusieurs Congolais ont été scandalisés de suivre, hier jeudi 30juillet 2015, en direct à la télévision nationale, la mobilisation de tout le gouvernement pour accueillir un seul avion de la compagnie Congo Airways, un Airbus A320, à l’aéroport international de N’Djili. Des groupes d’animation, comme à l’accoutumée, ont été associés à cet ” évènement », pour entonner des chansons aux colorations politiques.
















Selon la chaîne nationale, c’est grâce aux propres efforts du gouvernement que la compagnie Congo Airways a acquis cet avion d’occasion (fabriqué en 2007) et qui a coûté 25 millions de dollars US. A en croire la PCA de cette compagnie aérienne, ceci n’est qu’une étape, car un deuxième avion est également attendu. “Ceux qui ont franchi un kilomètre, ont commencé par un pas “, a-telle lâché.
A son atterrissage, à 12h15’ exactement, toutes les autorités présentes à l’aéroport de N’djili ont frénétiquement applaudi. Des applaudissements pour saluer le tout premier avion d’une compagnie aérienne congolaise, depuis l’avènement au pouvoir du régime Kabiliste, qui venait d’atterrir. Quelle honte! Un pays souverain depuis 1960 et qui avait une grande compagnie nationale tombée en faillite doit-il faire la fête pour l’acquisition d’un seul avion de surcroit d’occasion?
Une véritable honte car, juste à côté, l’Airbus A380 d’Ethiopian Airlines, une compagnie aérienne éthiopienne, était visible. L’Ethiopie pourtant considéré comme un des pays pauvres d’Afrique dispose d’une dizaine d’avions de ce type à son actif. Que dire d’autres pays africains comme l’Angola, le Nigéria, le Rwanda, et le Kenya… qui ont doté leurs compagnies nationales de nombreux avions?
L’avion d’occasion arrivé hier à Ndjili nécessitait-il le déplacement du premier ministre et des membres de son gouvernement? Fallait-il confisquer toute une chaîne nationale pour un seul avion?
Flagrantes contradictions autour d’un avion vieux de 8 ans
Le principal reporter de cet “ évènement “, dans son euphorie, a déclaré, sans vérifier, que l’Airbus A320 nouvellement acquis était pimpant neuf. Curieusement, rapportant les propos tenus par Augustin Matata Ponyo après avoir pris langue avec l’équipage, un autre journaliste a soutenu que l’avion date de 2007, donc vieux de 8 ans. C’était don la confusion pour ceux qui suivaient ce direct. Néanmoins les images de l’intérieur de l’appareil ont démontré que l’appareil n’a rien de neuf.
Toutefois, Augustin Matata Ponyo a rassuré l’opinion nationale et internationale que les garanties sécuritaires sont maximales et que l’appareil qui est de type moderne, d’une nouvelle génération, peut transporter 200 passagers.
Mais pour un début, c’est encourageant. Reste à vérifier si un appareil vieux de 8 ans peut coûter 25 millions sus sur le marché international, Airbus A320 soit-il. A l’Assemblée nationale et au Sénat de mener des enquêtes pour éclairer la lanterne du peuple congolais. Surtout que quelques députés nationaux ont assisté à l’arrivée de cet aéronef.
Bien gérer et soulager la population
Il est inadmissible qu’un passager débourse 500 $US, à partir de Kinshasa, pour se rendre à l’intérieur du pays, alors qu’avec quasiment le même montant, on peut voyager jusqu’en Afrique du Sud, à partir de Kinshasa.
L’opinion estime qu’avec l’arrivée de cet appareil et du deuxième avion attendu, Congo Airways soulagera, tant soit peu, les difficultés des Congolais et permettre à la population de circuler à moindres frais à travers le pays. Avec un tarif acceptable, il sera possible de mettre fin aux spéculations que CAA entretenait sur les billets d’avion suite ‘au monopole que l’Etat lui avait laissé dans ce secteur pourtant sensible de la vie nationale.
Hommage à Lumumba
Ce tout premier avion de la compagnie Congo Airways est baptisé Patrice Emery Lumumba, père de l’indépendance et fervent nationaliste qui s’était sacrifié pour la souveraineté de ce pays. Il doit, de ce fait, être très bien géré pour soulager tant soit peu les Congolais.
On se souvient qu’il y a de cela près de quatre mois, une mobilisation analogue était organisée pour saluer la réhabilitation du bateau ITB/Kokolo, une vieillerie laissée par nos colonisateurs.
Par LEFILS MATADY
http://7sur7.cd/new/scandale-hier-a-laeroport-de-ndjili-forte-mobilisation-autour-dun-avion-doccasion/