Pierre Jacques Chalupa, député provincial dans la ville de Kinshasa et candidat à la députation nationale dans la circonscription de la Lukunga (Kinshasa I) se trouve aux arrêts depuis hier mardi 31 janvier 2012. Il a passé sa première nuit, en tant que détenu, dans un des cachots de la Police judiciaire, à Gombe. Selon des sources sûres jointes par le Phare, le précité a été cueilli à froid, tôt le matin, vers 7 heures, non loin de son lieu de travail,d ans le périmètre du port Baramoto, à Kingabwa, dans la commune de Barumbu.
Selon le récit livré par les mêmes sources, sa voiture a été l’objet d’un queue de poisson de la part de deux Jeeps pleines d’agents de la police armés jusqu’aux dents. Ceux-ci l’ont extrait de la bagnole sans lui donner la moindre explication sur le mobile de son arrestation.
Aussitôt après, Pierre Jacques Chalupa a été conduit vers les locaux de la PIR (Police d’Intervention Rapide) situé non loin du rond point Kimpwanza, sur l’avenue Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu.
Et, vers 8 heures 30’, il a été transféré au Parquet Général de la République, sis au Building INSS, dans la commune de la Gombe. Ici, indique-t-on, il a subi un long interrogatoire éclaté en plusieurs épisodes avant d’être « déposé » à la Police Judiciaire des Parquets, vers 18 heures.
A en croire des membres de son entourage, le principal grief mis à charge de Pierre Jacques Chalupa serait l’usurpation de la nationalité congolaise.
A ce propos, ceux qui connaissent bien le passé de cet homme d’affaires doublé de la casquette d’acteur politique ont fait remarquer que Pierre Jacques Chalupa est né en 1948 à Uvira, dans la province du Sud-Kivu. C’est depuis 64 ans donc qu’il vit en République démocratique du Congo, sous le statut de congolais.
C’est du reste en qualité de congolais, conformément à la Constitution et à la Loi Electorale, qu’il s’était porté candidat député et avait été élu en 2006. Congolais de naissance, il s’était fait délivrer un passeport diplomatique. Présentement, il est détenteur du passeport biométrique exclusivement réservé aux citoyens congolais.
Selon le récit livré par les mêmes sources, sa voiture a été l’objet d’un queue de poisson de la part de deux Jeeps pleines d’agents de la police armés jusqu’aux dents. Ceux-ci l’ont extrait de la bagnole sans lui donner la moindre explication sur le mobile de son arrestation.
Aussitôt après, Pierre Jacques Chalupa a été conduit vers les locaux de la PIR (Police d’Intervention Rapide) situé non loin du rond point Kimpwanza, sur l’avenue Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu.
Et, vers 8 heures 30’, il a été transféré au Parquet Général de la République, sis au Building INSS, dans la commune de la Gombe. Ici, indique-t-on, il a subi un long interrogatoire éclaté en plusieurs épisodes avant d’être « déposé » à la Police Judiciaire des Parquets, vers 18 heures.
A en croire des membres de son entourage, le principal grief mis à charge de Pierre Jacques Chalupa serait l’usurpation de la nationalité congolaise.
A ce propos, ceux qui connaissent bien le passé de cet homme d’affaires doublé de la casquette d’acteur politique ont fait remarquer que Pierre Jacques Chalupa est né en 1948 à Uvira, dans la province du Sud-Kivu. C’est depuis 64 ans donc qu’il vit en République démocratique du Congo, sous le statut de congolais.
C’est du reste en qualité de congolais, conformément à la Constitution et à la Loi Electorale, qu’il s’était porté candidat député et avait été élu en 2006. Congolais de naissance, il s’était fait délivrer un passeport diplomatique. Présentement, il est détenteur du passeport biométrique exclusivement réservé aux citoyens congolais.
Bien plus, il s’est représenté comme candidat à la députation nationale en 2011. Son dossier de candidature, qui devrait répondre, entre autres critères, à celui d’avoir la nationalité congolaise, n’avait pas posé problème au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
La question que ses proches et amis se posent est celle de savoir depuis quand Jacques Pierre Chalupa, qui a toujours été reconnu comme congolais, a cessé de l’être. Si tel est cas, ceux qui lui contestent la nationalité congolaise devraient expliquer pourquoi les experts de la CEI d’abord et de la CENI ensuite n’avaient pas relevé cette anomalie en 2006 puis en 2011.
S’agissant de la question de la congolité, des observateurs estiment que si celle de l’intéresse ne serait pas authentique, il serait plus humain et commode de lui adresser une invitation, afin qu’il s’en explique devant les instances judiciaires, en homme libre. Il est anormal de le harceler et le maltraiter avant que sa culpabilité ne soit établie.
Victime d’un cabale ?
Pierre Jacques Chalupa est un opposant politique notoirement connu sur la place de Kinshasa. Dans le cadre du processus électoral de 2011, il était en première ligne chaque fois que l’Opposition organisait des manifestations de protestation contre l’opacité du processus électoral. Avec ses pairs de l’Opposition dont Martin Fayulu, Eugène Diomi, Lisanga Bonganga, Jean-Claude Vuemba, Joseph Olenghankoy, Jacquemain Shabani, Franck Diongo et autres Lumeya, il a connu brimades, interpellations, arrestations et humiliations diverses.
Le Phare a appris, avant de mettre sous presse, que les compagnons de lutte de Pierre Jacques Chalupa, avec Martin Fayulu en tête, ont décidé de se mobiliser fortement pour voir clair dans son dossier judiciaire et obtenir sa libération.
Certains pensent que son engagement politique, dans le cadre de l’exigence de la vérité des urnes, pourrait expliquer ses ennuis judiciaires actuels. On rappelle qu’en fin de l’année 2011, il avait également passé 48 heures dans les locaux de la Police Judiciaire.
Kimp
Ndlr:
Jacques Chaluba est membre de la Dynamique Tshisekedi Président. Il est né à Uvira en 1948 et est congolais "ius soli", étant né dans le territoire national avant l'indépendance de la RDC. Il ne détient aucune autre nationalité. Il a déjà été député en 2006, validé par la CEI. En 2011, il a encore été retenu par la CENI pour les élections législatives.
Attention à la boîte de pandore que semble et veut ouvrir le Procureur Général.