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mardi 8 janvier 2013

AFFAIRE MFUMU NTOTO: Les Combattants ont décapité leur propre frère


AFFAIRE MFUMU NTOTO: Les Combattants ont décapité leur propre frère


Kampala: des pourparlers pour la galerie



Kampala: des pourparlers pour la galerie

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Suspendues à la veille de Noël, les négociations ont repris dans la capitale ougandaise, réunissant d’un côté les représentants du mouvement rebelle M23 et de l’autre des représentants des autorités de Kinshasa.
L’ouverture de ces pourparlers politiques avait été décidée en décembre dernier, en échange de l’évacuation de Goma par les militaires mutins. Ces derniers s’étaient emparés le 20 novembre de la capitale du Nord Kivu, infligeant une cuisante défaite aux forces gouvernementales et humiliant les forces des Nations unies qui n’avaient pu empêcher la chute de la ville. Soumis à de fortes pressions internationales, les militaires mutins avaient accepté d’évacuer Goma et de se retirer à une distance de 20 km, mais selon de nombreux témoignages, alors que les autorités ont repris possession du centre-ville, les incursions militaires persistent dans les faubourgs et la pression militaire ne s’est pas démentie. Selon le gouverneur du Sud Kivu M. Paluku, qui déplore d’importants dégâts matériels, au moins 27 personnes ont été tuées au moment de l’offensive et un million de réfugiés internes ont été enregistrés.

S’ils demeurent en position de force sur le plan militaire, les rebelles qui menacent à tout moment de reprendre Goma ont également tenté de « muscler » leur représentation sur le plan politique : à Kampala la vice présidence de l’équipe de négociations a été confiée à un « vétéran » de l’opposition, le député Roger Lumbala, président d’un petit parti, le RCDN (Congrès national pour la démocratie). Lumbala, qui est en passe d’être destitué de son siège au parlement national et de répondre de charges de haute trahison , est une figure connue, qui jouit de soutiens dans les milieux tshisekedistes et flirta, en son temps, avec plusieurs mouvements rebelles.

La présence de Lumbala à la table de négociations devrait permettre aux militaires rebelles d’élargir le niveau de leurs revendications : dès l’ouverture de la séance de reprise, ils ont formulé des exigences d’ordre politique, remettant en cause le pouvoir du président Kabila, exigeant plus de fédéralisme et une meilleure gouvernance. Sur le plan militaire, ils ont exigé la mise en œuvre d’un cessez le feu de la part des forces gouvernementales et assuré que ces dernières adoptaient un comportement offensif, multipliant les survol au s dessus des fiorces rebelles. La médiation est assurée par le ministre ougandais de la défense, au nom du pays hôte, alors que l’Ouganda est cependant accusé de partialité et soupçonné d’appuyer en sous main son vieil allié rwandais, directement mis en cause pour son soutien aux rebelles.

L’abbé congolais Malu Malu, qui dirige la délégation gouvernementale aux côtés du Ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, nous a expliqué par téléphone « qu’avant la première rencontre en plénière, nous avons commencé à rencontrer les chefs de délégation, mais le facilitateur ougandais a du quitter Kampala pour se rendre à Addis Abeba au siège de l’Union africaine. »

Malgré les prémices de négociation, tout semble indiquer en effet que l’essentiel se joue ailleurs : Kinshasa compte beaucoup sur le prochain déploiement au Nord Kivu de militaires d’ Afrique australe (Tanzanie, Zimbabwe, Afrique du Sud, une présence angolaise n’étant pas encore acquise) et paiera une partie des frais engagés, 20 millions de dollars environ. Ces militaires opéreront-ils comme une « force neutre » relevant de la Conférence internationale pour la sécurité dans les Grands Lacs, (dans laquelle le Rwanda et l’Ouganda jouent un rôle déterminant) ou tireront ils leur légitimité d’une résolution de la SADCC (Conférence des Etats d’Afrique australe) qui appuie nettement le principe de la souveraineté congolaise. A Addis Abeba, loin du champ de bataille, c’est une négociation interafricaine qui prendra le pas sur les « pourparlers intercongolais » de Kampala, ressemblant de plus en plus à une manœuvre de diversion…
30 décembre 2012 




http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/

Levée de l’immunité de Roger Lumbala : difficile arbitrage à l’Assemblée nationale


Levée de l’immunité de Roger Lumbala : difficile arbitrage à l’Assemblée nationale



Deux députés nationaux de la Majorité présidentielle (MP), à savoir Pius Muabilu et Charly Wenga ont passionnément, dans leurs interventions, demandé à leur collègue Roger Lumbala « d’aller tuer ses frères du Kasaï, sa province d’origine, plutôt que de le faire pour la population de l’Est ». Discours jugé vide du sens républicain.


Pour le député Henri-Thomas Lokondo, la guerre de l’Est concerne tous les Congolais. Le langage séparatiste est ainsi inapproprié.
« C’est un mauvais discours. C’est un langage inapproprié pour les gens qui se disent nationalistes. Ce n’est pas parce qu’il est du Kasaï et qu’il est allé monter cette histoire au Kivu, qu’on peut lui dire : rentre chez toi au Kasaï pour aller tuer tes frères. Kasaïen, Equatorien, Bandundois, Kivutien, tout le monde est Congolais. La guerre de l’Est concerne le Congo et c’est l’affaire de tous les Congolais. C’est un problème national », a déclaré cet élu de Mbandaka.

Par ailleurs, le député Henri-Thomas Lokondo a condamné fermement le choix de Roger Lumbala.
« En ce qui concerne Roger Lumbala, je pense que notre ami a réuni toutes les conditions pour qu’on ne puisse pas le soutenir. La guerre que nous connaissons au Kivu est une agression reconnue par toute l’opinion congolaise, même par les partenaires bilatéraux et multilatéraux. S’engouffrer dans cette histoire met tout le monde mal à l’aise. Et l’argument de l’Opposition selon laquelle, il y a la présence des élus en connivence avec le M23 au sein de l’Assemblée nationale n’est pas suffisant pour justifier la position prise par Lumbala. Encore que de tels complices, il faut qu’on les cite nommément pour qu’on établisse leurs responsabilités. Je ne suis pas complaisant », a-t-il martelé.

Du côté de l’Opposition, le député Martin Fayulu a regretté ce qu’il a qualifié « de politique de deux poids, deux mesures :

«…s’il faut accuser Lumbala, il faut commencer par le général Amisi cité dans le trafic d’armes dans les rapports des Nations unies, et il n’est jamais passé par la cour martiale… complicité pour complicité, le président Minaku a refusé qu’on cite le nom du Rwanda quand il s’est agi de la question orale adressée au vice-Premier ministre en charge de la Défense au sujet de cette guerre… Accusation pour accusation, le M23 ex- CNDP est membre de la Majorité présidentielle… ».


Des propos teintés de haine et de tribalisme ont caractérisé les interventions de certains députés nationaux lors du débat relatif à la levée de l’immunité du député Roger Lumbala, actuellement aux côtés des rebelles du M23.



http://www.lepotentielonline.com/4599-levee-de-l-immunite-de-roger-lumbala-difficile-arbitrage-a-l-assemblee-nationale


Démocratie Chrétienne, D.C.


IMAGE DE LA RENCONTRE ENTRE LE PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI ET S.E. LE CARDINAL LAURENT MONSENGWO LE 07/01/2013

tshisekedi-monsengwo 001RENCONTRE AU SOMMET ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA ET S. E. LE CARDINAL DU PEUPLE LAURENT MONSENGWO PASINYA


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