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jeudi 20 décembre 2012

Goma: arrestation de 5 présumés suspects de l’attaque d’un convoi de transfert de fonds


Goma: arrestation de 5 présumés suspects de l’attaque d’un convoi de transfert de fonds



Milicien FDLR. Photo AFPmMilicien FDLR. Photo AFPm

La police nationale congolaise a mis la main, mercredi 19 décembre à Goma (Nord-Kivu), sur les cinq présumés auteurs de l’attaque du convoi de transferts de fonds de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) sur la route qui mène à l’aéroport de la ville.


Selon des sources sécuritaires à Goma, trois de ces voleurs sont des Rwandais naturalisés Congolais.
Les mêmes sources indiquent que le gouvernement congolais aurait déjà entamé la procédure d’extradition de deux présumés bandits rwandais dans leur pays d’origine ainsi que celle de la restitution d’un million de dollars américains emporté lors de cette opération.
Les deux autres Congolais cités dans ce cambriolage sont placés en garde en vue au commissariat de la police de Goma pour raisons d’enquête.

Il s’agit de la propriétaire du véhicule et du locataire du véhicule utilisé par les criminels.

Le sixième suspect quant à lui serait en fuite.
La voiture ainsi qu’une arme de type AK 47 qui ont servis à cette opération ont été retrouvés par la police après des investigations.
C’est le troisième braquage de l’agence de BIAC/Goma en l’espace d’une année où deux personnes étaient tuées et deux autres blessées.

Le gérant de cette banque affirme qu’un million de dollars américains ont été emportés lors de ce troisième braquage de la Biac depuis début 2012.


Le dernier remonte au 18 octobre dernier. Selon la police, la jeep de la Biac revenait de l’aéroport quand elle a été interceptée par des bandits armés, venus à bord d’une autre jeep.

Ces derniers avaient tiré sur le convoi, tuant le chauffeur sur le coup et blessant un agent de la banque ainsi qu’un policier.

Au cours de l’échange de tirs avec d’autres éléments de la police, un deuxième agent de cette banque a aussi été tué.

http://radiookapi.net/actualite/2012/12/20/goma-arrestation-de-5-presumes-suspects-de-lattaque-dun-convoi-de-transfert-de-fonds/#more-139363

l’UDPS souhaite que les négociations entre le M23 et le gouvernement se tiennent à Kinshasa


l’UDPS souhaite que les négociations entre le M23 et le gouvernement se tiennent à Kinshasa



Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS).  Radio Okapi/Ph. John BompengoEtienne Tshisekedi Wa Mulumba (UDPS). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’insurge contre le déroulement des négociations entre le Mouvement du 23 mars et le gouvernement congolais à Kampala en Ouganda. Au cours d’un point de presse organisé jeudi 20 décembre en son siège à Kinshasa, le secrétaire général du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi a déclaré que ces pourparlers devraient se tenir en République démocratique du Congo (RDC) parce que la crise est interne.


« L’UDPS affirme sans détour que les entretiens de Kampala ne constituent nullement le cadre et les moyens appropriés pour résoudre la crise dans sa profondeur, dans la mesure où la crise dans l’Est n’est que le prolongement de la crise au sommet de l’Etat qui se pose en termes de déficit du leadership et de légitimité », a affirmé Bruno Mavungu Puati.
Pour lui, ces assises de Kampala ont commencé sur de fausses prémices et donc « l’on ne peut pas s’attendre à une conclusion logique ».

Le M23 et le gouvernement sont en pourparlers depuis dimanche 2 décembre sous la médiation de l’Ouganda. Dès l’ouverture, les rebelles ont accusé le gouvernement de violer les droits de l’homme et d’assassiner les opposants ainsi que les populations civiles. Ce qui n’a pas enchanté la délégation gouvernementale qui a rétorqué quarante-huit heures après.

L’UDPS reste convaincue que seule la légitimité au sommet de l’Etat pourra régler les problèmes sécuritaires dans l’Est de la RDC.
« Seule la vérité des urnes est à même de régler et a déjà réglé le problème de légitimité qui s’est posé. Aucun accommodement trouvé à la suite des retrouvailles ici ou ailleurs ne peut supplanter le suffrage du peuple », a ajouté Bruno Mavungu.

Après quelques jours de blocage, les deux parties avaient repris les travaux des plénières mercredi 19 décembre, après l’adoption du règlement intérieur.

A ce jour, les deux parties sont de nouveau en désaccord. Les rebelles exigent le cessez-le-feu avant de poursuivre les discussions mais le gouvernement refuse.

Le M23, issu du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) réclame l’application des accords du 23 mars 2009.

http://radiookapi.net/actualite/2012/12/20/rdc-ludps-souhaite-les-negociations-entre-le-m23-le-gouvernement-se-tiennent-kinshasa/

Obama juge « incompatible avec le désir de paix » le soutien du Rwanda au M23




Obama juge « incompatible avec le désir de paix » le soutien du Rwanda au M23


Le président américain Barack Obama a appelé mardi 18 décembre son homologue rwandais Paul Kagame à propos du rôle que le Rwanda doit jouer dans la cessation de la guerre dans l’Est de la RDC. Au cours de cet entretien téléphonique de 15 à 25 minutes, il demandé « si d’aventure il apporte quelque soutien aux M23 de le stopper », rapporte Associated Press (AP).


« Tout soutien au groupe rebelle M23 est incompatible avec le désir de stabilité et de paix du Rwanda », lui a-t-il fait remarquer.
Selon la Maison Blanche, Obama a montré à Kagame « a nécessité d’arrêter définitivement tout soutien aux mouvements armés opérant au Congo où le M23 vient en tête dans la propagation l’insécurité dans la région ».
Alors que Kigali n’a pas encore fait de déclaration à ce sujet, il est relevé que « cette conversation téléphonique entre les deux présidents survient peu après que, le mardi de la semaine écoulée, le Congrès américain ait recommandé au bureau du président Obama de prendre de sérieuses sanctions à l’endroit du Rwanda qui soutient le groupe terroriste des M23 opérant à l’est du Congo ».

Témoignage de Johnnie Carson

Devant le Congrès américain, le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines Johnnie Carson a condamné le 11 décembre la crise dévastatrice dans l'Est du Congo », affirmant que beaucoup de preuves de l’Onu et d’autres institutions montrent que le Rwanda soutient les troupes du M23, et demandé au Rwanda de cesser tout soutien de cette sorte.
« Comme vous le savez, la situation sécuritaire et humanitaire au Congo est la plus volatile dans l'Afrique d'aujourd'hui. De cinq millions de personnes ont trouvé la mort dans les années qui ont suivi la deuxième guerre régionale a commencé en 1998, et des millions d'autres ont été contraints de fuir leurs foyers.
Les populations du Nord et du Sud Kivu, en particulier, ont été confrontés à des cycles répétés de conflit, des atrocités, et les déplacements. Un nombre inimaginable de femmes, d'hommes et d'enfants ont été victimes de violence sexuelle ou de viol de la part des soldats et des groupes armés », a-t-il rappelé aux congressistes américains.
Il a signalé que « depuis la rébellion a éclaté au printemps dernier, M23, les Etats-Unis ont travaillé en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et régionaux pour mobiliser une réponse globale visant à prévenir une nouvelle détérioration de la situation, en assurant un terme aux hostilités, et le maintien de l'aide humanitaire ».
« En septembre, la secrétaire Clinton a rencontré le président congolais Kabila et le président rwandais Kagame à l'Assemblée générale de l'Onu pour les inciter à s'engager dans un dialogue plus constructif. Au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, nous avons proposé et soutenu des actions nouvelles pour veiller à ce que cinq des principaux commandants de la M23 soient désormais soumis à des sanctions ciblées. Nous avons également souligné la nécessité de tenir pour responsables tous ceux qui commettent des violations des droits humains », a-t-il rappelé.

« Mesures d'urgence »

Le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines Johnnie Carson a proposé au Congrès américain de prendre « d’urgence les mesures suivantes ».

• Nommer un envoyé présidentiel: La structure politique américaine actuelle ne permet pas aux Etats-Unis d'exercer pleinement son influence latente, de la créativité et de la fonction de coordination à l'égard de soutien à la paix au Congo. La nomination d'un envoyé présidentiel contribuerait à corriger cette situation.
L'Envoyé doit être une personne de haut niveau ayant une expérience et des relations dans la région, qui serait chargé d'élaborer une politique unifiée vers la crise régionale et être capable de s'investir pleinement pour aider à élargir et approfondir le processus de paix pour répondre à ses carences béantes.
Un tel effet de levier serait envoyé influence économique, politique et militaire de l'Amérique afin de s'assurer que toutes les parties de coopérer pleinement avec un processus politique internationale, et aussi de travailler étroitement avec l'envoyé actuel de l'UA et de l'ONU un envoyé proposé.

• Appel à un envoyé de l'ONU pour les Grands Lacs. L'initiative de paix en cours parrainée par la CIRGL manque levier coordonné au niveau international et de fortes voix externes qui peuvent aider à faire en sorte que les véritables moteurs du conflit soient finalement traités dans un cadre politique.
L'ONU devrait jouer un rôle majeur dans ce domaine. Par conséquent, les Etats-Unis doivent travailler au sein du Conseil de sécurité des Nations unies afin d'assurer la nomination d'un envoyé de haut niveau pour travailler avec la CIRGL et l'UA à construire une crédibilité du processus politique international qui traite des cycles continus de violence et d'ingérence régionale.

• Soutenir de robustes sanctions de l'ONU. La communauté internationale laisse un immense réservoir d'effet de levier sur la table en ne suivant pas les recommandations du Groupe d'experts des Nations Unies et d'autres.
Il doit y avoir la responsabilité de ceux qui ont recommencé la guerre au Congo, et ceux qui orchestrent ou le financement crimes de guerre et crimes contre l'humanité. En tant que partisans responsables du régime de sanctions de l'ONU, les Etats-Unis devraient être incités à imposer des sanctions à toutes les personnes et entités recensées dans le rapport final du Groupe des experts des Nations Unies appuyant les réseaux criminels à travers le commerce des ressources naturelles, l'un des principaux conducteurs non-dits et les motivations de l'actuel cycle de conflit.

• Suspendre certaine aide américaine à tout gouvernement qui appuie les conflits et entrave les progrès à la table des négociations. Les Etats-Unis devraient réduire toute assistance militaire et de suspendre certaines catégories d'accords bilatéraux et multilatéraux d'aide non humanitaire à tout gouvernement qui continue d'appuyer conflit dans l'Est du Congo.
Par exemple, si les gouvernements rwandais et ougandais se trouvent à poursuivre leur soutien au M23 et soutiennent les efforts visant à entraver les progrès à la table des négociations, des mesures correspondantes devraient être prises par les Etats-Unis, les gouvernements des autres partenaires, et les organisations multilatérales auxquelles aux Etats-Unis contribuent des ressources substantielles en argent des contribuables américains.
Ces mesures sont essentielles pour encourager toutes les parties à s'engager de manière constructive dans un processus politique global.

• Appeler un sommet de haut niveau sur l'investissement responsable dans la région des Grands Lacs. Dans le cadre d'un accord de paix global qui s'attaque aux causes profondes, les Etats-Unis pourraient être très utiles pour assurer la mise en œuvre.

A cet égard, les Etats-Unis, en partenariat avec l'Union européenne, pourraient faciliter une conférence sur l'investissement international sur «l'investissement dans les mines de la paix dans les Grands Lacs: un moteur pour le développement», afin de contribuer à élargir la tarte dans la région de conflit par la solution et le développement.

Le sommet se concentrera sur le développement des débouchés commerciaux pour l'investissement responsable au Congo et dans la région. Critique : il s'agirait d’investisseurs qui ont été absents des discussions sur la construction d'un commerce responsable minéraux au Congo.

A Kampala, les négociations entre Kinshasa et le M23 restent au point mort




A Kampala, les négociations entre Kinshasa et le M23 restent au point mort

Le rebelle congolais Sultani Makenga dans un camion, à Goma, dans l'est de la RDC, le 20 novembre 2012.
Le rebelle congolais Sultani Makenga dans un camion, à Goma, dans l'est de la RDC, le 20 novembre 2012.
REUTERS/James Akena/Files

Par RFI

Les négociations entre le gouvernement de Kinshasa et le Mouvement du 23-Mars sont bloquées à Kampala. Cela coince à propos de l’exigence du M23 de faire signer un cessez-le-feu par le gouvernement congolais. Pour débloquer les discussions, beaucoup espèrent dans le médiateur ougandais qui a reçu, mercredi, les chefs d’état-major de la région, RDC, Ouganda, Rwanda. Par ailleurs, dans l'est de la RDC , une enquête de la Monusco a permis de confirmer de nombreux cas de viols.

Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU
Il faut constater la quasi inexistence de l'armée congolaise dans la région.
20/12/2012 par Zéphyrin Kouadio


Pour Kinshasa, il n’est pas question de signer un cessez-le-feu avec une force négative. « De fait, il y a un cessez-le-feu sur le terrain, dit un négociateur du gouvernement de Kinshasa, mais si le M23 veut officialiser cela, il n’a qu’à s’adresser à l’instance qui lui a demandé de se retirer de Goma », autrement dit la Conférence des Grands Lacs.
Du côté du M23, on déclare que Kinshasa veut la guerre. Un membre de la délégation rebelle en veut pour preuve qu’un avion de l’armée est venu en reconnaissance il y a deux jours au-dessus des positions du M23 à Rumangabo : « Nous avons effectué trois tirs de semonce pour l’éloigner », affirme cette même source.
« Général Makenga »
Pour débloquer la discussion, on compte sur le médiateur ougandais qui recevait hier les chefs d’état-major de la région - RDC, Ouganda, Rwanda. Le chef militaire du M23, le colonel Sultani Makanga, que le M23 appelle désormais « le général Makenga », est lui aussi présent dans la capitale ougandaise.

La Monusco enquête. Dans l'est de la RDC , une enquête de la Monusco a permis de confirmer de nombreux cas de viols et les meurtres de deux civils. Selon les enquêteurs, ces exactions ont été commises par des soldats gouvernementaux en novembre 2012, lors de l'avancée des rebelles du M23 sur Goma.

Abdallah Wafi, représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies
Nous sommes en mesure d'affirmer qu'il y a eu notamment plus de 126 cas de viols.

20/12/2012 par Zéphyrin Kouadio

Affaire Chebeya :




Affaire Chebeya : Thierry Michel écrit à Mende






A l’attention de Monsieur Lambert Mende
Ministre de l’information et des médias de la RDC
et de général Delphin Nyembo ya Buzilu Président
de la Haute Cour Militaire de Kinshasa

Liège ce 15 décembre 2012

Excellence, Monsieur le Ministre, cher Lambert Mende
Monsieur le Président de la Haute Cour militaire,






























Je vous adresse ce courrier afin de porter officiellement à votre connaissance les éléments en ma possession concernant l’identité de Monsieur Paul Mwilambwe. 
Voici plus de 4 mois que j’ai rendu publics des extraits du 
témoignage du major Paul Mwilambwe, condamné par contumace en juin 2010 par la Cour Militaire de Kinshasa dans le procès des assassins de M. Floribert Chebeya. Dans ce témoignage diffusé par plusieurs médias internationaux, le major raconte comment ont été assassinés Floribert Chebeya et Fidèle Bazana dans les locaux de l’inspection générale de la police et comment on a voulu faire disparaître le corps de Fidèle Bazana, avant d’organiser une macabre mise en scène pour camoufler l’assassinat de Floribert Chebeya. Il révèle également la manière dont ont été exfiltrés les assassins vers les pays étrangers et, explique sa propre arrestation extra judicaire afin de le soustraire comme témoin clé à la justice congolaise, et l’empêcher de témoigner et de révéler des pans entiers de cette tragédie.

Deux mois plus tard, des journalistes de France 24 et de RFI, ainsi que plusieurs avocats internationaux mandatés par des ONG internationale dans le cadre d’un dossier destiné aux juridictions internationales, ont rencontré Paul Mwilambwe pour l’interviewer dans les moindres détails et auditionner durant plusieurs jours toutes ses déclarations.

Depuis, les autorités congolaises ont affirmé, témoignages à l’appui, que le Paul Mwilambwe qui était apparu sur les antennes de RFI et France 24 n’était pas le vrai Paul Mwilambwe. Cette thèse a été relayée par la diffusion, par la presse écrite mais aussi par RFI et France 24 et plusieurs médias internationaux, de 3 témoignages de membres de la famille de Paul Mwilambwe, certifiant qu’ils n’avaient pas reconnu la voix de celui-ci. Les mêmes autorités ont déclaré que son passeport, celui qui a été montré dans le reportage de France 24, avait été volé et ne prouvait en rien la véracité de ce témoin dont l’image avait été volontairement cachée. Les autorités congolaises n’ont cependant à ce jour diffusé aucune information précise sur un autre Paul Mwilambwe. 
Après ces affirmations, j’ai poursuivi les investigations journalistiques nécessaires pour essayer de vérifier si le Paul Mwilambwe qui a fait ses révélations est le vrai ou le faux Paul Mwilambwe. Ceci m’amène à vous informer que ces interviews de la famille du Major Paul Mwilambwe sont inexactes. C’est pourquoi je souhaite aujourd’hui mettre à la disposition des autorités congolaises, ainsi que de la presse nationale et internationale de nouveaux éléments afin de pouvoir établir avec certitude l’identité de la personne interviewée par moi-même à plusieurs reprises et permettre à la Justice congolaise d’avoir toutes les informations nécessaires pour rendre une Justice équitable.
Je vous joins donc pour preuve : 
* Le scan de son passeport, passeport vérifié et qui fut bien utilisé par lui-même lors de son voyage au Caire pour effectuer un stage à l’Académie Moubarak de la police. Passant par un pays africain en décembre 2009 ce passeport a été encodé par les services d’immigration de ce pays. Nous avons pu prendre connaissance de ce document douanier. La photo du passeport est la même que la personne rencontrée et interviewée, tant par moi-même que par France 24, RFI et les avocats internationaux qui l’ont auditionné.
* Photocopie de son carnet de vaccination
* Toutes les références et éléments propres à identifier sa famille et ses proches fournis par Paul Mwilambwe
* Un curriculum vitae extrêmement détaillé de sa carrière et signé de sa main. Vous pouvez d’ailleurs faire une analyse graphologique pour vérifier la véracité de son écriture.
* Transcription de l’extrait de l’interview de Paul Mwilambwe qui a été diffusée en juillet dernier par plusieurs médias internationaux. 
Il s’agit donc de fournir à la Justice congolaise des éléments de preuve dans une affaire délicate, dans laquelle des éléments fondamentaux sont toujours manquants, puisque le corps du chauffeur, Fidèle Bazana, n’a jamais été retrouvé, et que trois des principaux suspects, condamnés en première instance à de très lourdes peines, sont en fuite.
Il s’agit bien dans le cadre de mon travail journalistique de donner à l’Etat congolais, un pays qui m’est cher, et à ses organes judiciaires et juridiques, des éléments complémentaires permettant de faire un travail d’enquête et de justice, afin d’honorer la mémoire de Floribert Chebeya mort pour la cause des Droits Humains. 

Tôt ou tard la vérité éclatera, comme le rappelle l’ouverture en Belgique, 50 ans après les faits, de l’enquête sur la mort de l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba, assassiné en 1961. C’est pourquoi il est aujourd’hui primordial pour la justice congolaise de prendre en compte le témoignage de ce major de la police, témoin de l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, et de vérifier dans le détail toutes ses révélation et allégations afin d’établir la vérité.

D’autant que ce major comme tout officier des renseignements a fait un travail extrêmement précis et détaillé de tous les évènements qui se sont passés avant, pendant et après l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, avec identification des personnes, des numéros de plaques d’immatriculation, des numéros de téléphone, des heures et des lieux qui permettent à la justice mais également à la police de faire un travail d’investigation, d’enquête et de devoir judiciaire extrêmement précis.

Je tiens cependant à repréciser que je n’ai jamais déclaré que les révélations de Paul Mwilambwe étaient pure vérité, j’ai simplement souhaité donner aux citoyens congolais, aux organisations internationales, à la justice congolaise, aux autorités congolaises, à la famille des victimes, aux avocats de ce procès, et à toute personne concernée par la recherche de la vérité sur l’affaire Chebeya Bazana, des éléments susceptibles de faire avancer l’enquête. Ils permettront de mieux connaître, non seulement la manière dont ces crimes odieux se sont déroulés, mais aussi les raisons, les complicités, et de mettre à nu les nombreuses falsifications, mensonges, oublis et secrets qui entourent cette tragédie et ce procès.

Car si nous n’avons aucune certitude que Monsieur Mwilambwe n’ait dit que des vérités, rien ne nous dit non plus qu’il mente. Simplement, il apporte suffisamment d’éléments vérifiables pour que l’enquête soit relancée et permette d’établir cette vérité. Et si, comme je le pense, ainsi que beaucoup d’autres - base d’une documentation, de recherches et d’investigations de fond - Paul Mwilambwe est bien le vrai Paul Mwilambwe, ce témoignage ne peut qu’être pris en compte et vérifié dans les moindres détails car il est le seul témoin visuel à ce jour de l’assassinat de Chebeya et Bazana, et le seul membre des services de Police qui permet aujourd’hui de mener ces enquêtes et investigations nécessaires à la révélation de la vérité.

Vous comprendrez qu’il était impérieux pour ma crédibilité de cinéaste et de journaliste, d’apporter ces précisions alors même que j’étais accusé par certains d’être complice d’un faux témoignage et de déstabilisation d’un Etat et d’un pays ami.
Croyez bien, Monsieur le Ministre de l’information, Monsieur le Président de la Haute Cour Militaire, que si je fais ce courrier, c’est par respect pour ce pays que j’aime et que je respecte, par respect pour le peuple congolais, par respect et espoir pour que la RDC puisse parvenir à instaurer un régime démocratique respectueux des droits de chacun.
Monsieur le Ministre de l’Information, cher Lambert Mende, Monsieur le Président de la Haute Cour Militaire, je vous remercie pour l’attention que vous aurez portée à ce courrier, et vous prie d’accepter l’expression de mes sentiments les plus respectieux.
Thierry Michel 

A propos de MWILAMBWE LONDE PAUL Né LE 01 septembre 1973 dans son village Natal de Kadjima à 36 km du chef lieu du territoire de Kabalo, district du Tanganyika, province du Katanga
MWILAMBWE APPARTIENT AU CLAN DE BENA-LUNDULANGA, SON PERE EST MUKALAY MUVUMBU KATANGA MORT DEPUIS 19877, SA MERE MWILAMBWE VERONIQUE, MORTE EN 2006
SON GRAND PERE EST MBUYU MUNGELELE ANCIEN MILITAIRE A L’EPOQUE COLONIALE.
II fut nommé au grade d’Inspecteur Adjoint de la PNC, équivalent au grade de major de l’armée par l’ORDONNANCE PRESIDENTIELLE No 10/085 du 31/12/2010, dans son ARTICLE 5, PAGE 32,No SERIE :355,No MATRICULE:141329/A

Copies à 
* Son Excellence Monsieur Matata Ponyo, Premier Ministre de la RDC.
* Général Joseph Ponde Isambwa Auditeur Militaire de la Haute Cour Militaire de Kinshasa
* Monsieur le bâtonnier Mukendi Wa Mulumbwa, coordinateur du collectif d’avocats de la partie civile dans le procès Floribert Chebeya - Fidèle Bazana
* Les familles des victimes Chebeya et Bazana
* Les ONG-DH nationales et internationales
* Les chancelleries en poste à Kinshasa
* La presse nationale et internationale
* Le parlement de l’Union Européenne
* Les Nations Unies.
* Les gouvernements belges et français